Contexte
En 2025, l’ONU fête ses 80 ans, sous le thème « Mieux ensemble : plus de 80 ans au service de la paix, du développement et des droits humains ».
Le président Congolais Félix Tshisekedi est non seulement invité à prononcer un discours, mais il est aussi élu vice‑président de cette session de l’Assemblée générale, ce qui lui donne un rôle protocolaire (suppléer le président de séance, présider des commissions, etc.).
Dans son discours, il met en avant plusieurs préoccupations nationales et mondiales, et formule des demandes à la communauté internationale.
Ce qu’il a dit (extraits et idées clés)
Voici les principales idées et messages de son discours, expliqués simplement :
Thème Message de Tshisekedi Pourquoi c’est important
Reconnaissance du « Génocost »
Il demande que la communauté internationale reconnaisse ce qu’il appelle le « Génocost » — les atrocités, crimes, pertes subies par le peuple congolais sur plusieurs décennies dans les conflits.
Parce que pour lui, reconnaître ces crimes, c’est reconnaître la souffrance des victimes, donner droit à la vérité, à la justice, et à la réparation.
Situation dans l’Est de la RDC & sécurité
Il parle des groupes armés, notamment du M23, et accuse certains pays voisins de soutenir ces groupes. Il demande que la communauté mondiale intervienne, impose des sanctions, ou exerce des pressions pour un retrait.
La stabilité dans l’Est de la RDC est un enjeu majeur pour la paix, pour le bien-être des populations, pour la souveraineté du pays.
Développement, ressources et transition énergétique
Il présente la RDC comme un pays riche en ressources (minerais, terres, forêts) pouvant jouer un rôle central dans les enjeux énergétiques mondiaux. Il appelle à l’investissement international, à des partenariats équitables, et à des pratiques responsables dans l’exploitation des ressources. Le Congo peut contribuer au monde — mais pour cela, il veut que ce soit fait dans la justice, sans pillage, et qu’il y ait des retombées pour les populations locales.
Rôle du multilatéralisme & coopération mondiale
Il insiste sur l’importance de travailler ensemble (les pays, les institutions internationales) pour résoudre les grands problèmes (guerres, climat, inégalités). Il condamne le nationalisme excessif ou les actions unilatérales.
Aucun pays ne peut à lui seul faire face aux défis mondiaux — le changement climatique, les pandémies, les conflits transfrontaliers exigent une coopération.
Justice, vérité, mémoire
Il dit qu’au-delà de reconnaître les crimes, il faut établir les responsabilités, donner la parole aux victimes, instaurer des mécanismes de réparation, et ne pas oublier l’histoire. Pour qu’un peuple guérisse, il faut reconnaître ce qui a été fait. Cela aide à la réconciliation et à construire un avenir plus stable.
Ce que l’on peut retenir / les messages simples
Il veut que les souffrances du peuple congolais ne soient pas oubliées, mais reconnues à l’échelle internationale.
Il réclame de l’aide, mais sous forme de partenariats honnêtes — pas de domination ou d’exploitation.
Il veut mobiliser le monde pour la paix, la sécurité, et un développement durable, surtout dans sa région (Afrique centrale / les Grands Lacs).
Il montre que la RDC aspire à jouer un rôle plus central sur la scène internationale, pas seulement comme pays victime mais comme acteur.
CC