Le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et Francophonie, Christophe Lutundula Apala Pen’Apala, a tenu une réunion d'urgence dimanche après-midi au Ministère des Affaires étrangères de la RDC, en présence de la cheffe de la MONUSCO et Représentante Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies Bintou Keita, ainsi que des diplomates des chancelleries occidentales dont les infrastructures et le personnel ont été menacés lors des récentes manifestations à Kinshasa, en lien avec l’activisme du M23 soutenu par Kigali.

Lors de cette rencontre, Christophe Lutundula Apala Pen’Apala a exprimé les regrets du gouvernement congolais pour les actes de violence injustifiés survenus lors des manifestations, annonçant des enquêtes en cours pour identifier et sanctionner les responsables. Il a réaffirmé l'engagement du gouvernement à assurer la sécurité du corps diplomatique conformément à la Convention de Vienne, appelant à la résistance contre la peur et le découragement, tout en assurant que des mesures de sécurité seront prises.

Évoquant la crise dans l'est de la RDC et ses répercussions régionales, Christophe Lutundula Apala Pen’Apala a souligné la nécessité d'un diagnostic sincère pour traiter les causes profondes du conflit. Il a rappelé l'ouverture de la RDC au dialogue et a évoqué les initiatives de Nairobi et la Feuille de route de Luanda, soutenues par l'Union africaine, les Nations Unies et l'Union européenne.

Par ailleurs, le gouvernement a décidé de renforcer le dispositif de sécurité dans les ambassades et les installations de la MONUSCO, réaffirmant que le personnel diplomatique et celui de la MONUSCO, ainsi que leurs biens, ne doivent en aucun cas être pris pour cibles.

Cette réunion intervient après une réunion urgente de sécurité présidée par le Vice-Premier Ministre, Ministre de l'Intérieur et Sécurité, Peter KAZADI KANKONDE, avec les responsables de la Police Nationale Congolaise et des Services de sécurité.

actualite.cd/CC



C’est une chanson qui a mis, sans nul doute, l’ambiance dans les rues de Kinshasa. L’artiste comédien Herman Amisi a dévoilé fin janvier son titre « Toro Toro » et en a tourné le clip dans la capitale congolaise.

Connu pour son expression culte « surveiller le fleuve », Herman Amisi a décidé d’enregistrer officiellement ce cri de ralliement des supporters des Léopards. Sur des sonorités afro, il pousse avec enthousiasme ses encouragements à l’équipe nationale.

Le tournage du clip s’est déroulé à Kinshasa, lieu idéal pour donner toute l’ampleur que mérite ce son 100% derrière les Léopards. Dans une ambiance festive, l’artiste a performé devant une foule conquise, déjà conquise par le titre sorti sur YouTube fin janvier.

Avec son flow entraînant et sa verve légendaire, Herman Amisi donne encore une fois la réplique aux stars du ballon rond congolais. Son « Toro Toro »a  permi de rythmer les stades et les fanzones au pays comme à l’étranger. Les Léopards ont trouvé leur nouvel hymne!

mbote/CC



Le Procès opposant le vice-gouverneur de Kinshasa, Gérard Mulumba (Partie civile) et le ministère public aux prévenus Ndaya Tshimanga et consorts à débuté ce vendredi 9 février 2024 devant le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Matete.Cette première audience foraine tenue à la prison de Makala a été consacrée à l'instruction. 

Sur demande du conseil d'avocat de la partie civile, le TGI a fixé une nouvelle audience au 23 février afin de permettre aux juges de visualiser les vidéos, preuves matérielles des incidents. 

Pour rappel, les prévenus Ndaya Tshimanga et consorts sont détenus à la prison de Makala depuis le 14 décembre dernier. Ils sont poursuivis pour association des malfaiteurs et menaces verbales d'attentat à l'encontre de Gérard Mulumba alors candidat député provincial dans le Mont-Amba. La caravane électorale de ce dernier a été attaquée par une bande d'individus au quartier Ndanu, dans la commune de Limete.

actualite.cd/CC



Tia veut dire mets en lingala. Cette chanson résonne auprès du peuple congolais qui fait face à la pauvreté au quotidien et aspire aux moments de fête.

Malgré leurs difficultés, la joie prend le dessus et ils se retrouvent incapables de contenir leur désir de musique qui puisse leur remonter le moral.

Les paroles de TIA reflètent le désir des Congolais qui souhaitent se réjouir mais sont freinés par leurs limites financières. Ils expriment une demande collective de faire jouer de la musique, quitte à accumuler des dettes.

C’est un appel à l’État congolais pour qu’il intervienne et aide à régler ces dettes afin qu’ils puissent vivre des moments de joie au milieu de leurs circonstances difficiles. Cette chanson constitue un commentaire puissant sur les défis socio-économiques auxquels sont confrontés de nombreuses personnes au Congo et met en lumière la résilience et l’esprit de son peuple. Il met en lumière leur désir de moments de bonheur tout en reconnaissant les complexités liées à leurs luttes quotidiennes.

Cette chanson à succès revêt une signification particulière pour le peuple congolais qui vit dans la pauvreté dans son pays. Non seulement cela apporte de la joie et fait danser les gens, mais cela constitue également un outil puissant pour sensibiliser les politiciens qui ne comprennent peut-être pas pleinement les luttes économiques auxquelles sont confrontés leurs citoyens.

En plus d’être un morceau de danse populaire, cette chanson est souvent jouée lors d’événements importants dans le pays.

Son objectif va au-delà du divertissement ; c’est un moyen d’attirer l’attention sur les problèmes urgents de la pauvreté et des difficultés économiques.

La chanson est disponible en audiovisuel sur ce lien : https://www.youtube.com/watch?

Le temps/CC

 



Le ministre congolais de la Défense est arrivé, ce vendredi 9 février, à Goma (Nord-Kivu) dans un contexte particulier marqué par des affrontements entre les troupes gouvernementales et le M23, à une trentaine de kilomètres de la ville. 

Le porte-parole civil du gouverneur mentionne que Jean-Pierre Bemba vient pour palper du doigt la situation sur le terrain.

"Le vice-premier ministre vient s'imprégner de la situation", explique monsieur Jimmy Nziali.

Au pied de l'avion à l'aéroport de Goma, le ministre congolais a été accueilli par le général Peter Cirimwami, gouverneur du Nord-Kivu, et par le général Sikwabwe Fall, commandant force terrestre des FARDC ainsi que commandant des opérations militaires au Nord et Sud-Kivu.

Le lundi 5 février dernier, alors que la menace du M23 se pressentait sur certaines autres entités dont même la ville de Goma, le Conseil supérieur de la défense s'est réuni autour de Félix Tshisekedi pour tabler sur des mesures particulières afin de protéger le chef-lieu du Nord-Kivu, la cité de Sake ou encore d'autres agglomérations.

"Le conseil supérieur de la défense s'est réuni autour du commandant suprême. Cela a porté essentiellement sur des questions sécuritaires générales du pays et particulièrement la situation qui prévaut au Nord-Kivu. Là dessus, un tour d'horizon a eu lieu sur des questions spécifiques militaires et opérationnelles qui se déroulent sur le théâtre des opérations", expliquait JP. Bemba au sortir des échanges avec le chef de l'Etat, avant de rassurer :

"Sur ce, le conseil supérieur de la défense, après avoir entendu toutes les parties et tous les commandants, a lancé un message à la population que tout est mis en œuvre pour que Goma ne puisse pas tomber. Tout est mis en œuvre sur la défense de la ville de Goma. En ce qui concerne les différentes localités qui sont occupées par les forces rwandaises, l'ensemble des forces armées sont en train de mettre tout en œuvre pour récupérer toutes ces localités", disait-il alors.

Le mercredi 7 février a été secoué par d'intenses combats près de Sake, à près de 30 kms de Goma mais l'armée congolaise a réussi à repousser l'ennemi vers Bukarura et Kingi, à une dizaine de kilomètres de la cité. Puis, d'autres affrontements ont éclaté le jeudi 8 février vers Kibumba, au nord de Goma, en croire la société civile de Nyirangongo. Là aussi, les soldats congolais ont opposé une autre résistance à la rébellion.

Isaac Kisatiro



Le gouvernement congolais condamne la signature d'un accord de soutien militaire entre la Pologne et le Rwanda. Par le biais du ministère des affaires étrangères, qui a réagi dans une note verbale, le gouvernement congolais considère la signature dudit accord comme l'appui de la Pologne au Rwanda contre la sécurité dans l'est de la RDC.

"Cette attitude pousse à croire que la Pologne s'est alliée au Rwanda, dans son agression contre la RDC, dont les troupes commettent impunément les atrocités dans le sol [congolais]", peut-on lire dans ce document.

Pour le gouvernement congolais, l'attitude bicéphale de la Pologne est condamnable, d'autant qu'à l'ONU, le pays du président Andrzej Duda se joint au Congo- Kinshasa, pour condamner fermement le Rwanda du fait de son agression et de son soutien irréfutable aux terroristes du M23. 

Cet accord, faut-il signaler, prévoit d'armer et de renforcer les capacités logistiques de Kigali. Le président polonais Andrzej Duda l'a affirmé mercredi dernier, après la signature.

Grevisse Tekilazaya 

 
 


Irène Esambo excelle par une performance jamais réalisée dans la défense et la promotion des Personnes vivant avec handicap (PVH). Le ministère des PVH représente aujourd'hui un portefeuille riche en contenu. Doté d'un secrétariat général (administration), ce ministère qui s'occupe des invalides doit également compter sur de nombreuses et innombrables innovations. Au départ, un rêve nourri par le chef de l'État, aujourd'hui concrétisé par Irène Esambo à la manœuvre pour doter le pays d'une Loi organique portant protection et promotion des droits des PVH, d'une Politique nationale sur les questions liées aux PVH, d'une stratégie nationale d'accessibilité, d'autonomisation et d'inclusion des PVH, ainsi que d'un secrétariat général.

Grâce à cet arsenal, couplé au Fonds de promotion et d'autonomisation, une personne atteinte de handicap peut désormais quitter la marge de la société, pour devenir actrice de son développement.

Irène Esambo persiste et signe : un travail décent permet à chaque personne vivant avec handicap de contribuer au développement de son pays. Il est temps de quitter la mendicité.

Depuis son avènement au sommet de l’appareil étatique en 2019, Félix Tshisekedi a fait de la promotion et de l’autonomisation des Personnes vivant avec handicap (PVH) son cheval de bataille. Le chef de l’Etat congolais a tout de suite signé une réforme, en créant un département gouvernemental dédié entièrement au traitement des questions liées aux PVH, désormais quasiment affranchies du ministère des Affaires sociales. 

Qui pour porter une telle réforme inédite au monde, si ce n’est une dame de fer, réputée pour son combat en faveur des droits des personnes invalides ? L’oiseau rare déniché par Tshisekedi se nomme : Irène Esambo Diata. Cette avocate à la Cour pénale internationale (CPI) a reçu la mission de donner du contenu à un ministère qui, auparavant, n’a jamais existé aussi bien en RDC qu’à travers la planète. 

Pour une dame, elle-même invalide, attaquée par la polio depuis son enfance, qui, pour le bien-être présent et à venir de ses semblables, se doit de surpasser son handicap, la tâche s’annonce bien ardue.

Convaincue que « vivre avec un handicap n’est pas un handicap pour vivre et réussir », Esambo, avec courage et dextérité, s’est jetée à l’eau au point de parsemer de réalisations indélébiles son parcours de cinq ans à la tête du ministère des PVH. 

La première d’entre ces réalisations : la Loi organique n°022/003 du 3 mai 2022 portant protection et promotion des droits de la personne avec handicap. Celle-ci a le mérite, selon la ministre Esambo, de guider la RDC vers une République inclusive, forte de ses innovations aussi bien en termes des droits que des devoirs des personnes invalides vis-à-vis de la nation.

Sur pied de l’article 49 de la Constitution, qui reconnait aux PVH et autres personnes vulnérables le droit à une protection spéciale et à une représentation dans les institutions, la Loi organique du 3 mai 2022, au-delà des innovations, a arrêté des mesures spécifiques pour la jouissance effective desdits droits, permettant, par conséquent, à cette catégorie de la population de « quitter le stade de la mendicité et garantir l’autonomie des PVH ».

L’autonomie étant le fruit du travail, cette Loi consacre une « discrimination positive » par l’introduction, à travers son article 28, du seuil de représentation de la personne avec handicap dans les institutions, l’administration publique et dans les entreprises publiques comme privées. Ce seuil, selon le Décret pris par le Premier ministre à ce sujet, est fixé à 5% pour toute organisation publique et à 3% pour les privés.

Dans l’optique de rendre ces PVH aptes à travailler au sein de ces organisations du secteur public et privé, la ministre Esambo, dans la droite ligne de la vision du Président Tshisekedi, mène un lobby auprès des établissements d’enseignement humanitaire et académique pour la réduction des frais de scolarité en faveur des invalides, tout envisageant que son ministère puisse mettre à la disposition des étudiants avec handicap des kits appropriés à leur état. A cela s’ajoute, conformément aux dispositions de la Loi organique du 3 mai 2022, l’adaptation des infrastructures publiques à la mobilité des PVH.

Création du Fonds national d’appui à l’accessibilité et à l’autonomisation des PVH. Telle est une autre innovation de la Loi organique du 3 mai 2022, concoctée sous la houlette de Me Irène Esambo, et dont l’objectif est de promouvoir l’entrepreneuriat de la personne avec handicap et d’apporter un certain soulagement douanier et fiscal aux opérateurs économiques qui prennent à cœur l’intérêt de cette catégorie de la population vulnérable. Ce Fonds, repris dans le budget 2024, devrait être opérationnel cette année.

Aux côtés de ce fonds dédié à l’indépendance des PVH, la Loi organique du 3 mai 2022 crée un cadre de concertation, dénommé Conseil consultatif des PVH, qui sert d’interface entre le pouvoir public et les organisations des PVH. 

En plus, une médaille de vaillance pour la nation a été instituée en guise de reconnaissance de la patrie aux prouesses des soldats blessés au front. La médaille est accompagnée de divers avantages socio-professionnels. Notamment la réorientation professionnelle et un suivi psychologique en faveur de ces blessés de guerre.

La Loi organique du 3 mai 2022 prévoit tant d’autres innovations comme la création d’un centre de recherche et d’un laboratoire dédié à la fabrication des produits destinés aux albinos, la création d’une académie de la langue des signes qui devrait être admise comme la 5e langue nationale, en vue de faciliter la communication entre les invalides et les valides. 

Au-delà de cette Loi organique, Me Irène Esambo, dans l’optique de baliser et consolider l’indépendance de son département au gouvernement, a doté le ministère des PVH et APV d’un secrétariat général, en cours de mise en place. Un secrétaire général, François Kasanda, une personne atteinte d’albinisme, est en poste depuis septembre dernier, nommé sur ordonnance présidentielle, pour organiser cette administration qui a vu le jour une année plus tôt. 

Ce secrétariat, dont l’une des missions essentielles est de pérenniser les acquis obtenus grâce au travail des titans abattus par Irène Esambo, devra être tenu, selon l’esprit de la Loi organique du 3 mai 2022, par 60% des invalides et 40% des valides.

Les opérations de recrutement, qui se déroulent à travers toute l’étendue du territoire national, sont pilotées par l’Ecole nationale d’administration (ENA), question de composer une administration de qualité avec un personnel suffisamment affuté pour relever les défis.

Aux commandes du ministère des PVH et APV, Irène Esambo, fidèle à la vision du Président Félix Tshisekedi, a offert à la RDC sa Politique nationale sur les questions liées aux PVH, ainsi que la Stratégie nationale d’accessibilité, d’autonomisation et d’inclusion des PVH. Autrement, grâce à Me Esambo, la RDC a un arsenal de taille pour lutter contre toute pesanteur ou blocage à la promotion des personnes invalides. Un mérite reconnu par l’ONU qui a fait de la RDC, pays modèle en matière de protection, de promotion et d’inclusion sociale des PVH, et lui a décerné la mention « Championne africaine de handicap ».

A New-York, à la Convention des PVH, Me Irène Esambo a brillamment défendu ces deux documents sans lesquels il est impossible de faire décoller les PVH vers leur pleine autonomisation et inclusion. 

Faut-il en exiger plus à une dame qui, en cinq ans seulement, et malgré sa condition physique et les turbulences politiques ayant émaillé le premier mandat de Félix Tshisekedi, a donné corps et sens à un secteur jadis inexistant ? Certains défenseurs de la cause des PVH s’accordent à reconnaitre que Me Irène Esambo, désormais, est une bibliothèque, une source où tout le monde pourra puiser dans ce combat en faveur des invalides. Cette avocate de la CPI, sans doute, a encore du jus à donner, ont-ils estimé. Sa page, ont-ils plaidé, ne devrait pas être refermée. « Ce serait allé vite en besogne. Elle est l’architecte du secteur public de promotion des PVH. Elle doit finir son travail, pour y aller avec le sentiment du devoir bien accompli », a confié l’un d’entre ces défenseurs de la cause des PVH, non sans supplier que les jeux des politiques ne puissent pas l’emporter sur les soucis de l’amélioration de leurs conditions, de plus en plus garantie sous les auspices d’Esambo.

Edmond Izuba

 


La Cour constitutionnelle a demandé, jeudi 8 février, aux ministres, aux gouverneurs de provinces et membres de cabinets politiques élus le 20 décembre 2023 de démissionner de leurs fonctions politiques, sauf s'ils renonçaient à leur mandat électif.

Cette Haute cours a formulé cette requête dans son arrêt rendu en interprétation des dispositions constitutionnelles sur l'incompatibilité des fonctions politiques avec le mandat électif.

Cette juridiction a ainsi jugé non fondée la requête introduite par le chef du gouvernement sur l'interprétation de la Constitution et de la loi électorale concernant l'incompatibilité des fonctions.

Notons que cette décision de la Cour constitutionnelle a malencontreusement été attribuée par les médias dernièrement au Conseil d'État. 

Au pays, certains analystes juridiques ont rappelé le caractère strict de cette interdiction de la Cour constitutionnelle, visant à éviter la confusion des rôles, les dédoublements de paiements aux dépens du trésor public et à prévenir les conflits d’intérêts et à maintenir l’équilibre des pouvoirs, énoncés dans la constitution et d’autres lois de la République. 

radiookapi.net/CC

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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