Le ministre provincial de l'Intérieur a décrété un couvre-feu de cinq jours à dater de ce mercredi 1er février 2023.

Cette décision du gouvernement provincial est prise à la suite de la détérioration de la situation sécuritaire depuis quelques jours. Elle vise à permettre aux autorités locales de reprendre le contrôle de la situation.

Depuis lundi 29 janvier, la cité de Kimpese est en proie aux manifestations publiques qui ont déjà couté la vie à quatre personnes dont trois éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC), des arrestations ainsi que des blessés graves.

Au cœur des revendications, la population dénonce l’insécurité qui cible ces depuis quelques jours, les hôpitaux et centres de santé de la cité.

En l’espace d’une semaine, quatre structures hospitalières ont été dévalisées la semaine dernière, avec parfois, des malades et personnels soignants molestés, sans que les services de sécurité n’interviennent malgré les alertes lancées.

Un comité de crise mis en place

Le comité de crise mis sur pied mardi 30 janvier, s’est rendu sur place à Kimpese pour évaluer la situation.

Il est composé du ministre provincial de l'Intérieur, du chargé de renseignement, de la Police, de la Garde républicaines et du coordonnateur du Cadre de concertation de la société civile du Kongo-Central.

Ce mercredi 31 janvier, le commissaire provincial de la police du Kongo-Central, Israël Kantu Bakulu, qui a fait partie de cette délégation, affirme que le calme règne dans la zone et que le trafic sur la route nationale numéro 1 Matadi-Kinshasa a repris, même si quelques groupuscules de jeunes sont encore dans les rues.

Pour baisser la tension observée sur place, le comité de crise a décidé d'évacuer les blessés au nombre de neuf, vers les hôpitaux à Kinshasa, et de libérer tous les manifestants qui ont été interpellés lors des échauffourées contre les forces de l’ordre.

Ce comité se propose aussi de visiter les magasins, les bureaux, domiciles pillés et autres véhicules incendiés au cours des échauffourées.

Ces manifestations de deux jours qui ont fait 4 morts et plusieurs blessés, sont nées d'un mouvement de ville morte organisé le lundi dernier pour exiger le changement de tous les effectifs de la PNC à Kimpese. La population les soupçonne d’être complices de l’insécurité grandissante qui secoue la cité ces derniers jours.

radiookapi.net/CC



En marge de la traditionnelle cérémonie d'échange de vœux avec les diplomates accrédités en République Démocratique du Congo, le Président Félix Tshisekedi est revenu sur les dernières élections générales tenues au mois de décembre de l'année dernière. Il a affirmé que ces élections, financées entièrement par la RDC, ont consacré "la souveraineté" du peuple congolais qui s'est permis de se choisir ses dirigeants à tous les échelons du pays.

"Intervenant quelques jours à peine après ma nouvelle investiture comme Président de la République et gardant à l’esprit la triste résurgence des changements anticonstitutionnels de gouvernements sur le continent et le recul des libertés fondamentales, je m’en voudrais de ne pas revenir, en premier lieu, sur les élections générales qui se sont tenues ici, en République Démocratique du Congo, le mois dernier. Ces scrutins, inédits dans leur forme ainsi que dans leur mobilisation et financés à 100% sur fonds propres, ont consacré la souveraineté du Peuple congolais qui, conformément à la Constitution et par l’exercice de son droit civique, s’est librement choisi de nouveaux représentants aux niveaux présidentiel, législatif, provincial et communal", s'est félicité Félix Tshisekedi dans son discours de circonstance mardi 30 janvier 2024 au Palais de la Nation.

Par la même occasion, Félix Tshisekedi a salué le travail réalisé par la Commission Électorale Nationale Indépendante, qui, d'après lui, a relevé le défi d'organiser 4 scrutins combinés. Saluant le soutien des "États amis" dans la logistique à la CENI, Félix Tshisekedi estime que la présence des invités venus d'ailleurs à la cérémonie de son investiture est une marque de reconnaissance à l'endroit du peuple qui ne vit plus en vase clos sur le plan diplomatique.

"J’aimerais à nouveau saluer et exprimer ma reconnaissance au Gouvernement ainsi qu’à la Commission Électorale Nationale Indépendante, « CENI » en sigle, qui ont surmonté avec succès ce défi. Cette reconnaissance va également, et avant tout, au Peuple congolais, que je remercie pour m’avoir gratifié du privilège de m’offrir un second mandat à la tête de notre pays ; mais aussi, aux Chefs d’État et de Gouvernement, à leurs représentants et aux délégations de haut-niveau qui ont rallié Kinshasa, le 20 janvier dernier, pour assister à la Cérémonie de mon investiture", a rappelé Félix Tshisekedi dans son discours.

Et de poursuivre :

"D’apparence anodine, la présence nombreuse d'éminentes personnalités internationales à la dite cérémonie, dont les Chefs d’État et de Gouvernement amis ; l’appui logistique fourni à la CENI par les Nations Unies, la République arabe d’Égypte et les républiques voisines d’Angola et du Congo, dans les dernières semaines précédant la tenue des élections ; sont autant de motifs de satisfaction et de fierté pour notre pays qui fut hier, un temps, ostracisé sur la scène diplomatique internationale."

Le 4e cycle électoral en République Démocratique du Congo a consacré la réélection de Félix Tshisekedi à la tête du pays avec 73,47%, selon les chiffres de la Cour constitutionnelle. Suivi de Moïse Katumbi Chapwe avec 18,08%, Martin Fayulu Madidi 4,92% et Adolphe Muzito 1,12%.

Cette réélection de Félix Tshisekedi est contestée par certains leaders politiques de l'opposition suite aux irrégularités et actes de fraudes dénoncées après les opérations de vote. C'est le cas de Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Denis Mukwege et d'autres qui appellent à un dialogue pour la réorganisation des élections avec une CENI et une Cour constitutionnelle recomposées.

Clément MUAMBA



En début de chaque nouvelle année, Sondage Les Points dévoile, après enquêtes, les personnalités qui ont marqué l'année précédente. Ce mardi 30 janvier, "Les Points" révèle que le gouverneur Jacques Kyabula est au sommet du Top 5 des personnalités ayant marqué l'année 2023, suivi de Jules Alingete, Fally Ipupa, Peter Kazadi et enfin Herman Amisi.

Ce n'est pas une première pour cet humoriste congolais. Selon le sondage d’opinion et d’appréciation mené par talents2kin, Herman Amisi, sorti du lot, est choisi par le public comme meilleur web humoriste de l’année 2023. Son Ora couvre même la genèse de l'année en cours où il se démarque avec des cris comme "Beta ye toro, surveillez le fleuve". Une façon pour lui de soutenir les Léopards de la République démocratique du Congo (RDC), en pleine Coupe d'Afrique des Nations (CAN).

Sondage Les Points informe à l'opinion qu'il respecte les normes scientifique et déontologique en matière de réalisation des enquêtes par sondage et tient à préciser que ces résultats doivent être interprétés comme les rapports de force à la date de leur réalisation et non comme prédictifs des événements. À l'en croire, les commentaires repris dans le rapport de sondage sont faits par les enquêtés et ne constituent en aucun cas des analyses personnelles.

Stentor 



Le Chef de l’État Félix Tshisekedi a présidé, ce mardi 30 janvier, la traditionnelle cérémonie d’échange des vœux avec le corps diplomatique accrédité en RDC. Le Président de la République a réaffirmé la position de la RDC contre le dialogue avec les agresseurs du Congo.

"Mon gouvernement réitère le caractère non négociable de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la RDC... Aucun dialogue ne peut et ne pourra intervenir avec notre agresseur tant qu’il occupera, quelle qu’en soit l’étendue, une portion de notre territoire", a indiqué le Chef de l’État, tout en rassurant que les FARDC demeureront, quoi qu’il en coûte, commises à la poursuite de l'ennemi.

Le Président Tshisekedi a enfin lancé un appel pressant aux instances onusiennes, à l’Union Africaine et aux organisations régionales pour que soient initiées des sanctions ciblées à l’encontre des responsables rwandais et du M23 qui violent la souveraineté de la RDC.

Dans leur discours, les ambassadeurs disent être disposés à poursuivre leur coopération avec le pays.

« Le corps diplomatique souhaite accompagner la RDC dans la mise en place des institutions qui seront issues des élections. Nous appelons de tous nos vœux à l’émergence effective et réussie de la RDC sous votre mandature », a dit Martin Chungong Ayafor, Doyen des ambassadeurs. 

Et de conclure : « La RDC demeurera un espace de coopération ouvert à tout partenariat gagnant-gagnant dans le strict respect des lois nationales, et conformes à son nouveau projet de société ».

opinion-info/CC



Les nouveaux députés nationaux élus aux élections du 20 décembre 2023 ont été convoqués ce lundi 29 janvier au Palais du peuple, à Kinshasa.

La plénière inaugurale a été présidée par le secrétaire général de l’Assemblée nationale conformément à l’article 114 de la Constitution.

Cette plénière a procédé à la mise en place du bureau d’âge présidé Christophe Mboso, le doyen d'âge, Serge Bahati et Agée Matembo les deux moins âgés, désormais président, rapporteur et questeur du bureau provisoire de l'Assemblée nationale.

Ce bureau provisoire aura pour mission de valider les pouvoirs des députés, élaborer et voter le règlement intérieur de l'Assemblée nationale et d'installer le bureau définitif de cette chambre basse.

Cela impliquera, conformément à l’article 108 de la Constitution, la démission de plusieurs membres du Gouvernement et des autres institutions du pays pour des raisons d’incompatibilité des fonctions.

Par ailleurs, parmi les 477 députés nationaux élus provisoirement, 337 membres sont des nouveaux élus, soit un taux de renouvellement de 71% et 140 membres sont réélus, représentant 29% du total. En ce qui concerne la représentation des femmes, 61 membres sont du genre féminin, équivalant à un taux de 13%, tandis que 416 membres sont du genre masculin, représentant 87%.

radiookapi.net/CC



Les nouveaux députés nationaux élus aux élections du 20 décembre 2023 sont convoqués ce lundi 29 janvier au Palais du peuple, à Kinshasa.

La plénière inaugurale sera présidée par le secrétaire général de l’Assemblée nationale conformément à l’article 114 de la Constitution.

Cette plénière procédera à la mise en place du bureau d’âge présidé par le doyen de la chambre, assisté des deux plus jeunes députés élus.

Ce bureau d’âge conduira cette session inaugurale jusqu’à épuisement de l’ordre du jour.

En vertu de l’article 114 de la constitution, le bureau provisoire sera présidé par le doyen d’âge sûrement Christophe Mboso Nkodia assisté de deux députés les moins âgés dont Emmanuel Bahati, fils de l’actuel président du Senat.

Ce nouveau bureau mettra en place une commission spéciale qui procédera à la vérification des dossiers de chaque député en vue de la validation prochaine de leurs pouvoirs. 

Cela impliquera, conformément à l’article 108 de la Constitution, la démission des plusieurs membres du Gouvernement et des autres institutions du pays pour des raisons d’incompatibilité des fonctions.

Parmi eux, il y a notamment : le Premier ministre Sama Lukonde, les vice-Premiers ministres Vital Kamerhe, Peter Kazadi, Christophe Lutundula ainsi que plusieurs ministres élus députés.

L’actuel président du Senat Modeste Bahati Lukwebo et les membres de son bureau ainsi que certaines autorités des institutions provinciales devront aussi démissionner pour faire valider leurs pouvoirs.

Toujours conformément à l’article 114 de la Constitution, cette session inaugurale procèdera aussi à l’élaboration du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, suivi de l’installation du bureau définitif qui marquera la clôture de ladite session.

radiookapi.net/CC



Le président de l'Assemblée provinciale de Kinshasa, Godé Mpoyi propose, par une correspondance adressée au Vice-premier ministre en charge de l'Intérieur, Peter Kazadi, samedi 27 janvier, de laisser l'intérim de la ville-province de Kinshasa au Vice-gouverneur Gérard Mulumba.

D'après Godé Mpoyi, sur le fondement de l'article 215 du Règlement intérieur, tout membre du Bureau de l'Assemblée provinciale de Kinshasa ou de l'Exécutif provincial sous le coup de l'autorisation des poursuites, perd automatiquement ses fonctions 24 heures après sa notification. D'où, la démission prévue à cette occasion est une injonction et non une option.

"Comme vous pouvez le constater, monsieur le gouverneur réhabilité ne peut plus exercer ses fonctions dans la ville de Kinshasa, sans écrouler les principes de l'État de droit, socle de la vision de Son Excellence Monsieur le Président de la République. Ainsi, je suggère à votre autorité de laisser le gouverneur a.i expédier les affaires courantes. Car, toute réhabilitation en violation de la législation aura des effets propagateurs", a-t-il écrit.

 Pour rappel, le VPM Peter Kazadi a réhabilité tous les gouverneurs suspendus pour toute implication à la fraude électorale des scrutins du 20 décembre dernier.

Fadi Lendo



Le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Peter Kazadi, a récemment annoncé la réhabilitation des gouverneurs de Kinshasa, Tshuapa, Mongala, et de l’Équateur en République Démocratique du Congo (RDC). Cette décision vise officiellement à « préserver la tranquillité et la paix sociale » dans ces régions, mais elle suscite des interrogations et des critiques.

Ces gouverneurs avaient été suspendus précédemment après avoir été cités parmi les délinquants électoraux. Les allégations portaient sur des irrégularités dans le processus électoral, jetant ainsi le doute sur la légitimité de leur mandat. Cependant, le Vice-Premier Ministre a choisi de rétablir leur position, invoquant la nécessité de maintenir la stabilité.

Pourtant, des sources judiciaires soulignent que le gouverneur de Kinshasa, Ngobila Mbaka, « est à la disposition de la justice et ne peut pas reprendre ses fonctions, ses immunités ayant été levées ». Cette information jette un voile sur la validité de la réhabilitation, remettant en question la capacité réelle des gouverneurs à exercer leur mandat en toute légalité.

L’annonce de la réhabilitation de Ngobila  a déclenché des réactions mitigées au sein de la population kinoise. Certains saluent la décision comme un pas vers la réconciliation et la stabilité politique, tandis que d’autres expriment leur mécontentement, estimant que cela affaiblit la confiance envers le système judiciaire et compromet l’intégrité du processus électoral.

Cette controverse souligne les défis persistants auxquels est confrontée la RDC dans la consolidation de ses institutions démocratiques. La balance entre la préservation de la stabilité sociale et le respect des principes démocratiques demeure délicate. La réhabilitation des gouverneurs incriminés soulève des questions fondamentales sur la primauté du droit et la transparence dans le pays.

Delphin Kakolongo/CC

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Ali Kalonga

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