Les discussions s'intensifient au niveau de la chambre basse du Parlement contre l'investiture du Gouvernement Suminwa, près d'une semaine après sa publication. L'initiative est du député Willy Mishiki, élu du Nord-Kivu, qui confirme déjà l'enregistrement, depuis le début de l'opération, d'une centaine de signatures des députés nationaux.

Il ne sera donc pas question de céder à un quelconque chantage ou manipulation, a-t-il prévenu, tout en indiquant que, pour ce lundi, sa démarche appuyée pour des raisons "évidentes" prendra une autre tournure.

Ce groupe revendique, entre autres, la non représentation de quelques provinces, ainsi que le non-respect du critère relatif au poids politique, tel que convenu au niveau de l'Union sacrée de la Nation. Il accuse le membre du Présidium de la famille politique du chef de l'État, de ne travailler que pour leurs intérêts personnels.

Pour rappel, le Présidium de l'Union sacrée a, au cours d'une réunion présidée par le SG de l'UDPS, rassuré que toutes les divergences ont été aplanies. Mais, avec la persistance de telles frustrations, dans la famille politique du chef de l'État, il y a lieu de craindre le pire.

Grevisse Tekilazaya 



Mains dans l'affaire, le Ministre de la Justice Constant Mutamba se dit prêt à porter sa touche pour mettre fin aux forces dégradantes de la Justice congolaise. "Impunité Zéro, fini la récréation", a lancé le week-end dernier, le patron de la Dynamique Progressiste (DYPRO), avant de rappeler que seule la justice élève une nation. 

Dès sa nomination, Constant Mutamba a exprimé sa détermination à administrer une thérapie de choc, par des réformes judiciaires, courageuses et audacieuses. À l'en croire, des actions judiciaires fortes seront initiées contre les auteurs de l'agression rwandaise et les detourneurs des deniers publics.

Dans cette même optique des réformes, plusieurs voix se lèvent, dont celle de Léon Nguwa, Haut cadre de l'UNC, pour demander à ce patron de la Justice de rédiger, sans tarder, un projet de loi au nom du Gouvernement, pour lutter contre l'homosexualité en République démocratique du Congo, arme de destruction de l'Afrique utilisée actuellement par l'Occident.

Stentor



Après le sacre de leur prestation scénique du dimanche 19 mai 2024, dans la salle Madeleine, à Bruxelles, en Belgique,l'artiste chanteur Jossart Nyoka Longo et son Zaïko Langa Langa Nkolo Mboka "Nouvelle formule" vont, pour une deuxième fois consécutive, électriser cette même salle des spectacles, ce vendredi 14 juin 2024.

Les mélomanes de la bonne musique et les fidèles de Zaïko Langa Langa seront égayés par les tubes à succès et les différents pas de dance de cette formation musicale, créée depuis le 24 décembre 1969, et qui est sur scène depuis 1970, sans discontinue.

Pour rappel, lors du dernier concert de Zaïko Langa Langa à la Madeleine, plusieurs anciens sociétaires ont presté aux côtés de Jossart Nyoka Longo, au nombre desquels les chanteurs Malage et Adamo Ekula; les guitaristes Petit-poisson Avelida; Shango; et Motingiya.

Faisant d'une pierre deux coups, Jossart Nyoka Longo et son Zaïko Langa Langa vont, de l'Europe où ils se trouvent, enregistrer un opus dont le titre n'est pas encore connu du public, avec comme danse principale "Pusa kuna awa te".

Serge Mavungu 



Le commissaire provincial de la police nationale congolaise ville de Kinshasa, le divisionnaire adjoint, Blaise Kilimbalimba, a échangé avec les nouveaux commandants d’unités après la nouvelle mise en place, ce lundi 03 juin 2024, à Kinshasa, capitale de la RDC -République démocratique du Congo-.

Plusieurs points ont été abordés au cours de cette rencontre; notamment, l'interdiction aux policiers non en service de circuler avec les armes.

"Cette mise en place devrait être bien comprise par les uns et les autres. L’objectif c’est d’avoir les résultats sur terrain. Avoir une police qui répond aux besoins de la population. C’est ainsi que nous avons pris tout notre temps dans le cadre de la formation continue, de rappeler toutes les instructions qui ont été données, afin de restaurer l’autorité de l’état", a indiqué le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba. 

À en croire une dépêche de la cellule de communication de la police nationale congolaise, le chef de la police a, dans son adresse, donné aussi des nouvelles orientations, pour éradiquer le phénomène Kuluna, les embouteillages, la nuisance sonore et les marchés pirates dans la capitale congolaise . 

"Nous avons aussi demandé aux policiers non engagés -lorsqu’ils ne sont pas en mission officielle- de rester dans leurs casernes, et ne pas toucher aux équipements spécifiques de la police, les armes par exemple", a-t-il insisté d’un ton ferme.

À propos de l’inaction de certains officiers dans quelques coins de la ville, telle que décriée par la population Kinoise, le commissaire divisionnaire adjoint, Blaise Kilimbalimba, a rappelé aux nouveaux commandants la discipline, pour l’efficacité de l’action de la police.

"Les brebis galeuses ne manquent jamais dans une société. Mais l’essentiel pour nous, c'est qu’en gros, les commandants ont bien reçu la mission et s’appliquent à ma grande satisfaction", a-t-il souligné.

Serge Mavungu 



Celeste Fc sera au rendez-vous des quarts de finale de la 58e édition de la Coupe du Congo pour sa première participation. Sans trembler, les chérubins ont écarté Béni Sport Fc (2-0), ce dimanche 2 juin au stade Tata Raphaël en match comptant des huitièmes de finale.

Après cette rencontre, René Makondele a affirmé que son équipe a retrouvé le réalisme devant le but qui lui manquait. Ils vont rester en attente de leur prochain adversaire après le tirage au sort pour poursuivre leur chemin vers la victoire.

« les impressions sont bonnes après cette qualification. Le réalisme devant le but nous manquait. Déjà au play-down à la Ligue 1, on jouait, et puis c’était un peu dur à concrétiser les actions. Le jeu, on l'exploite bien et puis devant les buts, aujourd'hui, on a eu des occasions à exploiter bien. C'est ça qui a fait qu'on gagne les matchs. On va attendre le tirage au sort pour continuer notre chemin de la victoire », a-t-il déclaré à la presse après cette victoire.  

En s’imposant, Celeste Fc qui réalise jusqu’à présent un parcours sans faute avec 100% de victoires poursuit leur marche pour atteindre les objectifs fixés pour ce tournoi celui de jouer la finale. 

Fiston MOKILI



Jean-Jacques Wondo, analyste et spécialiste des questions militaires, a été arrêté la semaine dernière à Kinshasa. Il est depuis transféré à la prison de Ndolo, a appris ACTUALITE.CD. Selon des sources sécuritaires, son nom est associé à une tentative de coup d'État, comme l'ont qualifié les autorités congolaises.

Il est diplômé de l'École Royale Militaire de Belgique, titulaire d'un master en criminologie de l'Université de Liège et d'un post-graduat en science politique de l'Université libre de Bruxelles. Il est également l'auteur de deux ouvrages sur l'armée congolaise, "Les Armées au Congo-Kinshasa: Radioscopie de la Force publique aux FARDC" (2013) et "Les Forces armées de la RD Congo : Une armée irréformable ?" (2014), ainsi que de nombreux articles sur DESC, un site axé sur les questions de défense et de sécurité du Congo et de sa région. Il a travaillé depuis plusieurs années comme criminologue dans le secteur de la justice pénale en Belgique.

Son arrestation survient dans un contexte tendu, marqué par les récentes tentatives de coup d'État attribuées à Christian Malanga. Les autorités congolaises affirment que Wondo aurait été impliqué dans ces événements, bien que de nombreux observateurs et collègues expriment leur scepticisme quant à ces accusations.

"Jean-Jacques Wondo est au pays pour apporter son expertise dans l'optimisation de l'ANR, conformément aux vœux du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo," déclarent ses collègues, anciens élèves de l'École Royale Militaire vivant à l'étranger, dans une lettre de soutien. Ils ajoutent que Wondo n'a aucun lien avec les actions de Malanga et qu'il ne devrait pas être impliqué dans ce qu'ils qualifient de "cabale politicienne."

Les anciens camarades de Wondo appellent à une évaluation objective des faits par les services de sécurité congolais et demandent sa libération immédiate. "Le besoin de sécurité est énorme et urgent en RDC, et le pays a besoin de personnes bien formées et compétentes comme Jean-Jacques Wondo pour soutenir les autorités dans le maintien et le rétablissement de l'ordre," ajoutent-ils.

En attendant, Wondo demeure détenu à la prison de Ndolo, tandis qu'un procès est en préparation, selon les sources militaires.

actualite.cd/CC



Les mamans catholiques de Lubumbashi, province du Haut-Katanga, (sud-est de la République démocratique du Congo), ont été exhortées à ne pas se mêler à la politique, au cours d’une eucharistie, samedi, à l’occasion du 35ème anniversaire de ce mouvement au pays, a appris l’ACP.

«Je vous exhorte à ne pas mêler votre mouvement à la politique ou à l’utiliser comme un tremplin politique. La politique tue les mouvements apostoliques», a déclaré l’archevêque métropolitain de Lubumbashi, Mgr. Fulgence Muteba Mugalu, au lycée Twendelee de Lubumbashi.

« Je rends hommage au cardinal Malula, pour avoir créé ce mouvement qui totalise aujourd’hui 35 ans, dans le souci de donner une autre image de la femme zaïroise qui, à l’époque était manipulée   pour des fins égoïstes », a ajouté Mgr. Fulgence Muteba, lors de cette commémoration placée sous le signe de « Mungu mbele uwe Mwanga», autrement dit, « avant tout Dieu, notre lumière « .

« Ce mouvement regroupe des  mamans catholiques qui ont la foi en Jésus Christ et également en l’église à l’exemple de la femme de Zebedee citée dans l’évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 20:17-23», a-t-il renchéri.  

«Ce mouvement lancé par le cardinal Joseph Malula est une chance pour la RDC et l’Afrique», a précisé dans son mot de circonstance, Mme Yvonne Lupema, présidente du mouvement des mamans catholiques du diocèse de Lubumbashi.  

Mgr Fulgence Muteba a saisi cette occasion  pour rendre hommage à ses prédécesseurs les archevêques Eugène Kabanga, Floribert Songa Songa, Jean Pierre Tafunga qui ont reçu à implanter ce mouvement dans le diocèse de Lubumbashi et imprimer un profil, un portrait propre à la maman catholique.

Toutes les  paroisses du secteur de Lubumbashi, le secteur de Likasi, le secteur rural ainsi que des personnalités politiques, ont pris part à cette messe.

Ce mouvement avait été lancé le 13 juillet 1986 à la paroisse St Augustin dans la commune de Lemba à Kinshasa et implanter à Lubumbashi le 13 mai 1989 à la paroisse saint Paul, indique-t-on.

ACP/CC



La sortie du gouvernement Sumwina dans la nuit du mardi à mercredi a provoqué un véritable onde de choc dans l’Union Sacrée de la Nation (USN), la majorité présidentielle, où plusieurs cadres n’ont pas caché leur mécontentement. 

Pour gérer les frustrations, Augustin Kabuya, membre du praesidium de l’USN, a convoqué le vendredi dernier une réunion dite "de concertation" avec les leaders des regroupements politiques du camp présidentiel. 

À l’issue de celle-ci, le patron du parti présidentiel n’a pas dévoilé la teneur des discussions, se contentant d’exhorter l’opinion à ne pas suivre les réseaux sociaux et promettant de faire d’abord rapport au président de la République.

7SUR7.CD a interrogé ce samedi plusieurs leaders ayant participé à ladite réunion pour savoir ce qui s’y était réellement dit.

 Frustration "massive" ?

« Plus de 70% des élus sont frustrés après la sortie du gouvernement Sumwina », a déclaré d’entrée de jeu ce samedi un cadre de l’USN qui a souhaité rester anonyme. 

À la question de savoir d’où vient cette frustration massive, il a répondu que le gouvernement Sumwina n’a pas respecté le poids numérique des regroupements politiques. D’après lui, la clé de répartition de 10 députés pour un ministère et de 5 à 9 députés pour un vice-ministère n’a pas été totalement respectée. 

« Il y a des regroupements qui ont plus de 10 députés qui n’ont obtenu aucun ministère. Comme celui dirigé par Théophile Kazadi », a-t-il révélé. 

 Première ministre en électron libre ?

Un chef d’un autre regroupement politique a reproché à la première ministre le fait de n’avoir pas tenu compte des listes déposées par les regroupements de l’Union Sacrée.

«  Pire, la première ministre n’a pas pris en compte les listes présentées par les regroupements politiques. Elle a nommé des gens qui ne figuraient sur aucune de listes présentées par les chefs de regroupement. Nous retrouvons des gens venus de nulle part. Pourquoi nous avoir demandé des listes si c’est pour que la première ministre ait puisé ailleurs ? », a-t-il fustigé. 

 Des ministres venus de nulle part

Dans la foulée, il affirme que les règles fixées pour la formation du gouvernement n’ont pas été respectées. 

« D’où, le mécontentement au sein de notre famille politique », explique-t-il, toujours sous couvert d’anonymat.

Droits tiers

Un autre cadre de la majorité fait observer l’absence de la province du Maniema au gouvernement, pour exprimer sa frustration.

Les chefs de regroupements de l’USN ont donc fait part à Augustin Kabuya de leurs reproches contre le gouvernement Sumwina, qui à son tour, va les répercuter auprès de Félix Tshisekedi.

Quelle suite donnée à leurs revendications ? Deux options avaient-été soulevées : la "compensation" ou "revenir sur la composition du gouvernement".
Les deux options ont été soumises au président de la République par l’entremise d’Augustin Kabuya. 

Mais d’ores et déjà, la deuxième option semble irréaliste. Car après 6 mois d’intenses tractations, qui ont fini par lasser et exaspérer l’opinion, pour sortir le gouvernement, le pouvoir ne peut plus ouvrir un nouveau cycle de conciliabules pour remanier l’Exécutif national. Reste donc la première. Les compensations interviendront sûrement lors de nouvelles mises en place dans les entreprises et établissements publics. 

Test population via les élus dans deux semaines 

Pour savoir si le démineur Augustin Kabuya a su contenir les frustrations de la majorité présidentielle, rendez-vous lors du vote d’investiture du gouvernement à l’Assemblée nationale, prévu avant le 15 juin. 

En RDC, composer un gouvernement n’est pas une sinécure ! C’est un exercice de plus difficile sous les tropiques car tout le monde veut y entrer ! Le président de la République et le premier ministre font souvent l’objet de multiples pressions de tous de bords.  Pressions politiques, pressions occultes (maraboutage), pressions familiales, pressions des proches, pressions des puissances d’argent, pressions des partis politiques, pressions des regroupements, pressions des figures  politiques de proue, etc. Ce sont notamment ces pressions qui sont à la base des gouvernements éléphantesques et des retards de leurs sorties. 

Le gouvernement Sumwina Tuluka compte 54 membres. Plusieurs technocrates y ont fait leur entrée.

GMM

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Ali Kalonga

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