Le Colonel Mamadou Mustafa Ndala avait été tué dans une embuscade tendue près de l’aéroport de Beni (Nord-Kivu) le 2 janvier 2014. Mamadou Ndala a été élevé au grade de général à titre posthume.

Beaucoup de zones d’ombre demeurent dans cette affaire. Jusqu’à ces jours, plusieurs sources évoquent la piste d’un règlement de comptes internes à l’armée alors que les voix officielles privilégiaient la thèse d’une responsabilité des combattants ADF.

Ce 2 janvier, Mamadou Ndala et ses hommes se rendaient ce jour-là à Eringeti dans le cadre des opérations futures contre les ADF. Le bilan officiel sera de trois morts dont deux gardes du Colonel et cinq blessés.

Mi-novembre 2014, après plus d’un mois d’audiences à Beni, la cour opérationnelle militaire du Nord-Kivu avait conclu que la mort du colonel Mamadou Ndala avait été planifiée par des militaires congolais et exécutée par des rebelles ougandais (ADF). A l’époque, le lieutenant-colonel Birocho Nzanzu avait été notamment reconnu coupable de « trahison » et de « complicité avec un mouvement terroriste. Il avait été condamné à mort et au versement d’une amende de près de trois millions de dollars de dommages et intérêts. Reconnu comme son complice, le lieutenant-colonel Kamulete, avait lui été condamné à à 20 ans de prison.Les majors Ngabo et Viviane Masika, eux, étaient reconnus coupables de dissipation d’effets militaires et vol simple. Ils avaient été condamnés chacun à 12 mois de prison.

actualite.cd/CC



Succès Masra a été désigné Premier ministre du Tchad par le président de transition tchadien Mahamat Idriss Déby Itno. Le président du parti Les Transformateurs, l'un des principaux groupes politiques d'opposition, avait appelé son camp à voter "oui" au référendum pour une nouvelle constitution tchadienne promulguée vendredi.

En réaction à cette décision du Président Tchadien, Félix Tshisekedi, facilitateur de la Communauté Économique des États d'Afrique Centrale (CEEAC) dans la crise Tchadienne, a pris acte de cette décision et salue les efforts des Tchadiens qui ont opté pour le chemin de la paix.

"Le Président Félix Tshisekedi, facilitateur de la Communauté Économique des États d'Afrique Centrale (CEEAC) de la transition tchadienne, a pris note de la nomination, ce lundi par son homologue Mahamat Idriss Déby Itno de l’ex-opposant Succès Masra comme Premier ministre du gouvernement de transition au Tchad. Le Chef de l'État, qui avait présidé la signature d’un accord le 31 octobre dernier à Kinshasa entre le gouvernement tchadien et le parti de M. Masra pour le retour de ce dernier au Tchad, salue les efforts de réconciliation du peuple tchadien qui a fait le choix de la paix", lit-on sur le compte Twitter de la présidence de la République Démocratique du Congo.

Félix Tshisekedi, désigné facilitateur par la Communauté Économique des États d'Afrique Centrale (CEEAC), a orchestré en octobre 2023 avec succès la signature d'un "accord de principe" à Kinshasa entre le gouvernement de la Transition de la République du Tchad, représenté par Adberaman Koulamallah, ministre de la réconciliation et de la cohésion sociale, et le parti politique "Les Transformateurs", dirigé par le Docteur Succès Masra.

L'accord visait à faciliter le retour au Tchad du Président du parti politique "Les Transformateurs" ainsi que de tous ceux qui avaient dû quitter le territoire tchadien en raison des événements malheureux survenus le 20 octobre 2022. Le communiqué précise que la mission de Facilitation de la CEEAC pour le Processus de Transition au Tchad repose sur la bonne foi des parties signataires pour garantir une mise en œuvre effective de cet accord.

De plus, la mission de Facilitation de la CEEAC, dirigée par Félix Tshisekedi de la RDC, a réaffirmé son engagement à accompagner le peuple tchadien dans la décrispation du climat politique en vue de l'organisation d'élections démocratiques, libres, transparentes et apaisées.

Cet accord survient peu de temps après les critiques émises par la Fédération de l’Opposition Crédible (FOC), une faction de l'opposition tchadienne, qui avait rejeté la médiation de Félix Tshisekedi dans la crise politique au Tchad. L'initiative de la FOC était conduite par Yaya Dillo Djerou Betchi, Président du Parti Socialiste sans Frontières (PSF).

Dans une récente pétition, la FOC avait dénoncé la coopération de la Communauté Économique des États de l'Afrique Centrale (CEEAC) avec le régime tchadien actuel, notamment la désignation de Félix Tshisekedi en tant que facilitateur. Ils accusaient Tshisekedi de soutenir le maintien de la junte militaire au pouvoir et réclamaient sa révocation au profit d'un médiateur plus impartial, appelant les citoyens tchadiens et africains à signer la pétition pour faire pression sur la CEEAC en vue de rétablir sa crédibilité.

En réponse à cette contestation, Tina Salama, porte-parole de Félix Tshisekedi, avait affirmé que le Président bénéficiait d'une confiance quasi unanime de toutes les parties concernées, malgré un début de mission délicat. La 22e session de la conférence des Chefs d'État et de gouvernement de la CEEAC, tenue à Kinshasa, avait encouragé Félix Tshisekedi à poursuivre son travail de facilitation pour garantir l'inclusivité et le succès du processus de transition au Tchad.

Clément MUAMBA



Dans un communiqué, Marie-Josée Ifoku, candidate malheureuse à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023, a présenté ses chaleureuses félicitations au Président élu Félix Tshisekedi.

Elle est convaincue que le peuple congolais charge, à travers cette réélection, le Président Félix Tshisekedi d’une lourde responsabilité de guider l’avenir du pays dans un climat apaisé vers la prospérité et la renaissance du Congo.

« Je félicite chaleureusement son Excellence Monsieur le Président Félix Antoine Tshisekedi pour sa brillante réélection, convaincue que le peuple congolais le charge d’une lourde et sacrée responsabilité de le guider vers un avenir prospère et apaisé, celui de la renaissance de notre pays », peut-on lire dans son communiqué.

Marie-Josée Ifoku invite le Président réélu à dépasser les clivages politiques en rassemblant la classe politique dans un élan de cohésion nationale afin de faire face aux différents défis qui se dressent pour renforcer les institutions de la République Démocratique du Congo.

« Aussi, face aux défis actuels de la République Démocratique du Congo, je lance un appel au Président réélu pour dépasser les clivages politiques et rassembler la classe politique dans un élan de coopération et de cohésion nationale. Unis sur fond des valeurs républicaines et de la vision commune d’un autre Congo, nous pouvons renforcer nos institutions, restaurer la confiance du peuple et prévenir l’escalade des tensions », renchérit le communiqué.

Cette candidature aux présidentielles de 2018 et 2023 encourage les citoyens congolais à faire preuve de bon sens et de compréhension mutuelle.

« J’exhorte également chacun à faire preuve de bon sens et de compréhension mutuelle. Notre avenir dépend de notre capacité à transcender nos différences et à œuvrer ensemble pour le bien-être de notre patrie. Dans l’amour du prochain et de notre pays, unis dans la diversité, nous sommes forts », conclut le communiqué.

Marie-Josée Ifoku, candidate numéro 9 au scrutin du 20 décembre 2023 a obtenu 15313 voix, soit 0,08%. C’était pour la deuxième fois que l’initiatrice de la « Kombolisation » prenait part aux joutes électorales.

David Mukendi



Le célèbre artiste musicien congolais Koffi Olomide séjourne actuellement à Abidjan, en Côte d’Ivoire, où il a donné un concert au Radisson Blu hôtel le 31 décembre dernier.

Lors de ce passage dans la capitale économique ivoirienne, il a eu l’occasion de rencontrer une légende du football africain, Samuel Eto’o.

En effet, l’ancien attaquant camerounais et actuel président de la Fédération camerounaise de football séjournait lui aussi à Abidjan. Grand amateur de musique congolaise, Samuel Eto’o a profité de ce croisement fortuit pour saluer Koffi Olomide, dont il a souvent repris les dédicaces sur les terrains.

Cette rencontre entre la star de la rumba et celle du ballon rond en Côte d’Ivoire montre les liens étroits unissant le monde du sport et de la musique en Afrique. Elle réaffirme également la popularité transversale dont bénéficient Koffi Olomide et Samuel Eto’o sur le continent. Les deux hommes ont ainsi pu échanger leur admiration réciproque à l’occasion de ce séjour abidjanais.
mbote/CC
 


L'ancien premier-ministre Adolphe Muzito, candidat numéro 24 à la présidentielle de 2023 félicite anticipativement le candidat à sa propre succession, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour « sa réélection ».

Dans une interview accordée à 7SUR7.CD, ce dimanche 31 décembre 2023, le candidat Président numéro 24 dit attendre les résultats des autres scrutins pour lui permettre de canaliser son action au service du peuple.

« J'ai suivi toutes les publications partielles de la CENI, c'est clair que le Président sortant a creusé un écart et donc parti pour être réélu. En Républicain et puisque mon parti et moi avons souscrit à la pleine  participation à ce processus, nous ne pouvons que le féliciter. J'espère qu'il s'attelera vite aux problèmes de notre population sur le plan sécuritaire et social, mais d'abord sécuritaire pour mettre fin aux velléités du Rwanda », a-t-il déclaré.

Le président national du parti Nouvel Élan remercie tous ceux qui ont voté pour lui et les listes de son parti.

« J'attends les résultats des autres scrutins, ce n'est qu'après que je me prononcerai sur la direction que devra prendre mon action politique au service du peuple », a-t-il dit.

Adolphe Muzito n'ignore pas toutes les irrégularités dénoncées et documentées par différentes missions d'observation électorale dont celle de la CENCO-ECC, autour de l'organisation de ces élections.

« Mon parti et moi attendons de la CENI des réponses pour nous assurer que l'intégrité du processus et des résultats n'a pas été affectée », a-t-il ajouté.

Pour rappel, le candidat Président de la République, Adolphe Muzito a fini 4ème selon les résultats partiels de la CENI. Il vient après Félix Tshisekedi, Moïse Katumbi et Martin Fayulu.

MD



Azali Assoumani, le président en exercice de l’Union africaine, a tenu à féliciter Félix Tshisekedi pour sa réélection à la présidence de la République Démocratique du Congo.

Dans un tweet publié aujourd’hui, il indique que « la CENI de la RDC vient de proclamer officiellement les résultats globaux provisoires de l’élection présidentielle et a annoncé la victoire de Félix Antoine Tshisekedi (@Fatshi20) avec 73% ».

Le président de l’UA précise alors : « Je tiens à présenter mes vives félicitations ».

Cette marque de reconnaissance du scrutin par l’instance continentale est importante, alors que des contestations sur les résultats électoraux sont déjà soulevées par certains observateurs et candidats.

Azali Assoumani exprime ainsi le soutien de l’Union africaine au processus électoral en cours en RDC et à la poursuite du renforcement de la démocratie dans ce grand pays d’Afrique centrale.

 Reste à voir si d’éventuels recours pourraient remettre en question les résultats provisoires. La Cour constitutionnelle congolaise devra se prononcer de manière indépendante.
Mais ce message de félicitations est un gage de confiance donné par l’UA au choix des électeurs congolais tel qu’exprimé par la CENI.
mbote/CC


Félix Tshisekedi a été réélu pour un deuxième mandat à la tête de la République démocratique du Congo, selon les résultats provisoires proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ce dimanche après-midi. Avec 13 millions 215 voix, soit 73% du scrutin, le président sortant a obtenu une victoire nette.

Dans son discours prononcé du balcon de son siège de campagne dans la commune de la Gombe à Kinshasa, Tshisekedi a qualifié ces élections de "Likambu ya Mabele", une affaire de notre terre. Il a souligné l'importance de défendre le précieux héritage légué par les pères fondateurs du pays, citant des figures telles que Kimpa Vita, Simon Kimbangu, Patrice Lumumba, Joseph Kasavubu, Etienne Tshisekedi, et leurs compagnons.

Le thème central de la campagne de Tshisekedi a été la défense de la terre, s'opposant aux prétendus "candidats étrangers" et dénonçant l'agression rwandaise. "Cher peuple congolais, votre réponse sans appel démontre le lien sacré que vous avez avec la terre de nos ancêtres. Vous êtes un peuple clairvoyant, fort, grand et respectable. Cette victoire est la vôtre", a déclaré le président réélu.

Se présentant en tant que père de la nation, Tshisekedi a salué la solidarité et l'unité du peuple, soulignant la diversité des Congolais de l'ouest, du centre, du nord, du sud et de l'est de la RDC, ainsi que de la diaspora. Il a exprimé sa gratitude pour la confiance renouvelée en lui par le peuple congolais, affirmant que cette victoire était un mandat renouvelé avec une "expression sans équivoque".

La campagne électorale a été marquée par des échanges virulents, mais Tshisekedi a appelé à la solidarité et à l'unité nationale dans la victoire, mettant en avant la confiance renouvelée envers sa personne pour ce deuxième mandat.

actualite.cd/CC



Félix Tshisekedi a été réélu pour un deuxième mandat à la tête de la République démocratique du Congo. Il a obtenu 13 millions 215 voix, soit 73%, selon les chiffres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Cette dernière a proclamé les résultats provisoires ce dimanche dans l’après-midi.

Cette annonce de la CENI intervient après 8 jours de publication des résultats provisoires de la présidentielle qui donnaient M. Tshisekedi largement en tête, suivi de loin par Moïse Katumbi, avec 3 258 000 voix, soit 18% ;  Martin Fayulu qui obtenu 960 478 voix, soit 5%; Adolphe Muzito et Denis Mukwege avec 39 000 voix, soit 0,22%

Sur 41 700 millions d’électeurs attendus, 18 millions ont réellement participé au vote, soit 43% de taux de participation, selon la CENI.

 actualite.cd/CC

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