La CNDH-RDC -Commission Nationale des Droits de l’Homme- a, dans le cadre d'une journée d’échange et de partage d’information sur les droits humains, présenté le rapport synthèse portant sur l’état des droits de l’homme en RDC -République démocratique du Congo-de l'année 2023.

D'après ce rapport présenté par le président de cette Institution d'appui à la démocratie, Paul Nsapu Mukulu, devant plusieurs autorités du pays des secteurs confondus, réunis en la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères, cette période a été marquée par la recrudescence des conflits armés dans certaines parties de la RDC, entre autres, au Nord-Kivu, Sud-Kivu et en Ituri. Il a également été fait mention, dans ce même rapport, de la résurgence des terroristes du M23 appuyés militairement par le pouvoir de Kigali, dans les territoires de Rutshuru et Masisi.

Dans son rapport, la CNDH a également évoqué des violences intercommunautaires enregistrées dans les provinces de Tanganyika, Mai-Ndombe [territoire Kwamouth] et Kwilu [territoire de Bagata].

Toutefois, l'on note, d'après ce rapport, beaucoup d'avancées significatives dans le domaine de la protection des droits de l’homme; notamment, le désengorgement des prisons, en exécution de l’ordonnance n°21/104 du 31 décembre 2021, portant mesures collectives de grâce pour certains prisonniers remplissant les conditions prévues par l’ordonnance sus indiquée. 

La matérialisation du programme "santé universelle" sur toute l’étendue du territoire national et l’organisation des élections générales, auxquelles les compatriotes de la diaspora ont participé pour la première fois dans l'histoire de la RDC, font également partie de ces avancées.

L'occasion faisant son larron, la CNDH a formulé quelques recommandations au Gouvernement de la République, au Parlement ainsi qu' à la Communauté internationale.

Au Gouvernement, la CNDH demande de fournir des efforts, pour le rétablissement de l’autorité de l’État sur toute l’étendue de la RDC; de s’engager à mettre un terme aux conflits armés avec le M23 au Nord-Kivu, avec les groupes rebelles en Ituri et les conflits Mobondo à Kwamouth et au Kwilu; de prendre des mesures et aussi des stratégies appropriées pour réduire sensiblement le banditisme.

Au Parlement, de renforcer le contrôle budgétaire, de sanctionner les abus constatés, de s’occuper des problèmes sociaux des citoyens.

À la Communauté internationale de sanctionner le Rwanda et que l’achat des minerais du sang par les multinationales et autres puissances occidentales auprès du pays de Paul Kagame soit formellement interdit.

Il importe de souligner qu'un autre temps fort de cette activité a été marqué par la présentation des programmes spécifiques par thème.

Serge Mavungu



Lors de son dernier concert au stade des Martyrs, l’entrée en scène du pasteur Moïse Mbiye avec des danseurs portant des flambeaux et la tête couverte avait suscité la polémique auprès de certains spectateurs.

Ces derniers y avaient vu une mise en scène à caractère démoniaque, inappropriée pour un leader religieux.

Interrogé à ce sujet en conférence de presse à Lubumbashi, à quelques jours de se produire au stade Kibasa Maliba, le pasteur a tenu à dissiper les malentendus.
 
« Pour nous le saint est représenté depuis l’époque de la Pentecôte par les feux. Mes flambeaux représentent la victoire de Gédéon, de Samson et des disciples et les têtes couvertes des danseurs représente chez les Juifs l’humiliation et l’humilité » a-t-il expliqué

Ainsi, le pasteur musicien a tenu à rétablir le sens spirituel qu’il donnait à cette mise en scène controversée, rejetant fermement toute interprétation démoniaque comme cela lui avait été reproché.

 
Ordi Mande


Augustin Kabuya est sorti de son silence, après les critiques formulées à son encontre, au sujet du travail abattu en tant qu’informateur et celui des consultations initiées par Vital Kamerhe avec les regroupements politiques, avant l’investiture du Gouvernement Suminwa. D’après le secrétaire général de l’UDPS -Union pour la démocratie et progrès social-, les consultations menées actuellement par le speaker de la chambre basse du parlement ne remettent pas en cause le travail de l’informateur reconnu par la Constitution, en son article 78.

Alors que certains prédisaient déjà un malaise au sein de la famille politique du chef de l’État, Félix Tshisekedi, Augustin Kabuya, membre du Présidium de l’USN -Union sacrée de la Nation-, clarifie sa mission de l’informateur, tout en invitant les uns et les autres à privilégier la concorde, surtout au sein de la majorité parlementaire.

Pour lui, les consultations initiées par la chambre basse n’ont rien à voir avec l’identification de la majorité parlementaire reconnue à l’information et déjà réalisée.

« Le travail mené par le bureau de l’Assemblée nationale, avec son président Vital Kamerhe, n’a rien à voir avec les consultations menées par ma modeste personne, en tant qu’informateur. Au moment où nous parlons, il y a une majorité bien identifiée au sein de la chambre basse du Parlement. J’avais bien identifié la majorité, et c’est ce qui a même poussé le Président de la République à nommer l’actuelle Première ministre issue de l’UDPS », a-t-il indiqué.

A l’instar des regroupements politiques reçus par Vital Kamerhe, dans le cadre des consultations, Augustin Kabuya donne, lui aussi, son quitus pour l’investiture du Gouvernement Suminwa.

Il sied de noter qu’après deux jours d’intenses consultations, les députés nationaux via le bureau définitif de l’Assemblée nationale, ont finalement donné leur quitus pour l’investiture de l’équipe gouvernementale dirigée par Judith Tuluka Suminwa. Jusque-là, la date précise pour l’investiture n’est pas encore officiellement arrêtée. A l’issue de l’échange avec le chef de l’État, à la cité de l’Union africaine, Vital Kamerhe a évoqué la date du 10 soit du 11 juin prochain.

opinion-info.cd/CC



Se dirige-t-on vers une crise au Sénat, la chambre dite "des sages"? La question mérite d'être posée au regard de la démarche entreprise par le collectif des avocats du regroupement politique des Forces Politiques Alliés à l'UDPS/Tshisekedi (FPAU) représentant le sénateur Jonas Mukamba contre l'actuel président du bureau d'âge du Sénat Pascal Kinduelo Lumbu.

Pour ces avocats, à l'issue de l'organisation des élections sénatoriales sur l'ensemble du territoire national, il s'est révélé que le plus âgé des sénateurs à 93 ans en la personne du Sénateur Jonas Mukamba Kadiata Nzemba.

Ces avocats précisent que leur client n'a jamais renoncé à son droit de diriger le bureau d'âge de la chambre du parlement.

"Considérant qu'à l'issue de l'organisation des élections sénatoriales sur l'ensemble du territoire national, il s'est révélé que le plus âgé des sénateurs a 93 ans, en la personne du Patriarche Honorable Sénateur Jonas Mukamba Kadiata Nzemba, témoin privilégié de l'histoire et de l'indépendance du pays, élu de la province de l'Equateur qu'il représente au Sénat. Le Collectif relève également que le Patriarche Honorable sénateur Jonas Mukamba Kadiata Nzemba n'a jamais renoncé à son droit de diriger le bureau provisoire du Sénat et informe l'opinion nationale et internationale qu'incessamment, il convoquera la plénière pour des matières restantes à traiter, notamment la rédaction du règlement intérieur et l'élection des membres du Bureau définitif", ont-ils fait savoir dans une déclaration ce mercredi 5 juin dont copie est parvenue à ACTUALITE.CD.

Ils fustigent les propos tenus par Pascal Kinduelo Lumbu après sa rencontre avec le Chef de l'État Félix Tshisekedi lundi 3 juin dernier annonçant l'installation probable du bureau définitif au plus tard le 15 juin. Selon les avocats de M. Mukamba, si Pascal Kinduelo Lumbu s'obstine à se maintenir à la présidence, tout le travail réalisé partira en vain.

"Le Collectif des Avocats des “FPAU” relève, à l'intention de l'opinion nationale et internationale, que la Constitution de la République, en son Article 114 alinéa 1, donne droit au plus âgé des sénateurs de diriger le bureau provisoire et la plénière nouvellement constituée ayant entre autres tâches, celle de rédiger le règlement intérieur et d'organiser les élections des membres du bureau définitif. Face à toute tentative de violation des dispositions constitutionnelles ici décriée et manifestée par le non-respect des dispositions constitutionnelles pré rappelées, ce qui précède, persister sur cette voie, c'est exposer tout le travail que ferait la plénière présidée par un bureau d'âge dirigé par un moins âgé à la censure d'inconstitutionnalité sur le plan interne et aux critiques sur le plan international" ont-ils prévenu dans leur déclaration

Pascal Kinduelo Lumbu était parmi les 84 sénateurs élus à l'issue des opérations de vote organisées par la Commission Électorale Nationale Indépendante le 29 avril dernier. Certaines provinces n'étaient pas considérées lors de ces élections. Après l'organisation des élections sénatoriales le 26 mai dernier dans 4 nouvelles provinces à savoir Nord-Kivu, Mai Ndombe, Ituri et Équateur, c'est là que Jonas Mukamba a été élu comme sénateur sur la liste FPUA dans la province de l'équateur faisant de lui le plus âgé de tous les sénateurs y compris de Pascal Kinduelo Lumbu qui assume déjà la présidence du bureau d'âge comme doyen d'âge.

Après l'élection des sénateurs dans les provinces du Nord-Kivu (4), Ituri (4), Équateur (4) et Mai-Ndombe (4), 16 nouveaux sénateurs viennent de s'ajouter aux 84 autres proclamés élus précédemment par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et confirmés déjà par la Cour constitutionnelle. Ceci ramène la République a un total de 100 sénateurs  élus en y ajoutant le sénateur à vie Joseph Kabila Kabange, la chambre haute du parlement devra compter sur 101 membres sur les 109 membres prévus. Il ne manque plus que les sénateurs des provinces du Nord Ubangi (4) et Kwilu (4) pour atteindre 109 sénateurs prévus conformément à la législation congolaise (108 sénateurs élus et 1 Sénateur à vie). 

Clément MUAMBA



Le jeune chanteur Gaz Mawete réserve une belle surprise à sa communauté de fans. L’interprète du tube « Fondili » a annoncé sur les réseaux sociaux que son nouvel EP sera dévoilé le 14 juin prochain.

Désireux de faire vibrer à nouveau son public, l’artiste à la voix velours leur a dévoilé en exclusivité la cover de ce projet à venir sur ses pages digitales.

Si le nom de cet EP reste pour l’instant secret, Gaz Mawete offre un joli teasing après le succès remporté par ses derniers singles. Depuis ses débuts, l’auteur-compositeur-interprète ne cesse de faire évoluer son style entre traditions africaines et mélodies urbaines.
 
Alors qu’il enflammera la scène de la Cigale le 14 septembre, Boika Machine devrait régaler sa base de fans dévoués dès la sortie de ce nouvel opus le 14 juin.
 
Ordi Mande


La Première ministre de la RDC -République démocratique du Congo-, Judith Suminwa Tuluka, insiste sur l’importance pour les membres de son Gouvernement de travailler en équipe, dans la discipline et l’efficacité, afin de satisfaire la population congolaise.

D’après le ministre de la Communication et Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, qui a fait le compte rendu de la réunion de travail tenue le mardi 4 juin, entre Judith Suminwa Tuluka et toute son équipe, la Première ministre a présenté les grands axes du programme gouvernemental, qui se fondent sur les six engagements pris par le Président de la République, Félix Tshisekedi, pendant la campagne électorale en décembre 2023. 

« L’accent est mis sur la résolution des problèmes de sécurité dans l’Est du pays, ainsi que sur les enjeux sociaux qui touchent la population congolaise », a-t-il dit.

Le Porte-parole du Gouvernement a affirmé que chaque membre du Gouvernement recevra une copie du programme, en vue de l’enrichir et le finaliser en rapport avec son secteur, avant qu’il ne soit présenté à l’Assemblée nationale d’ici le 10 ou 11 juin prochain.

opinion-info.cd/CC

 


Les langues continuent à se délier en RDC, quelques jours après la publication du Gouvernement Suminwa. L'absence du ministère de la Décentralisation au sein de la nouvelle équipe gouvernementale est très mal digérée par plus d'un. D'où, le sens de l'appel lancé par un enseignant de droit à l'endroit du chef de l'État, Félix Tshisekedi, pour la nomination, à part entière, du ministre de la Décentralisation, afin de poursuivre les réformes entamées à bon escient.

Alors que le chef de l'État, Félix Tshisekedi, s'apprêterait à nommer le ministre chargé des Relations avec le Parlement, afin de combler le vide du Maniema, qui n'est pas représenté dans le gouvernement Suminwa, Maître Vincent Ngoy (photo), enseignant à l'université, invite le chef de l'État Félix Tshisekedi, à « corriger » ce qu'il considère comme « anomalie », afin de procéder ainsi à la nomination d'un ministre de la Décentralisation et des Réformes institutionnelles.

Ce dernier estime que le ministre de l'Intérieur est très souvent sollicité sur l'ensemble du territoire national, et placer la Décentralisation dans ses attributions ne serait pas une bonne option.

« Lors de sa campagne électorale, le chef de l'État avait indiqué que son second mandat serait placé sous les signes de la décentralisation et des réformes. Ce pays a besoin de beaucoup de réformes… », a rappelé Maître Vincent Ngoy.

Son plaidoyer est, notamment, soutenu par ceux qui soutiennent la présence, à part entière, dans le gouvernement Suminwa, du ministère de la Décentralisation et Réformes institutionnelles, au même titre que les autres portefeuilles. 

Il cite notamment le ministère de la Formation professionnelle, qui, à son sens, aurait dû être annexé dans l'Éducation nationale, alors qu'il constitue un portefeuille à part entière dans le Gouvernement Suminwa. Ainsi, pensez-t-il, la Décentralisation et les Réformes institutionnelles devraient aussi avoir un ministre en lieu et place d'être placé sous la tutelle du VPM de l'Intérieur.

opinion-info.cd/CC



La Première ministre Judith Suminwa Tuluka a présidé mardi 4 juin à Kinshasa la première réunion de son gouvernement nouvellement nommé.

Parmi les objectifs de cette réunion : établir des liens entre les membres du gouvernement et faire les derniers réglages de son programme d’action.

L’équipe dirigée par la Première ministre Suminwa doit présenter son programme à l’Assemblée nationale et solliciter la confiance des élus du peuple, avant d'entrer en fonction.

D’après le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, l’investiture du Gouvernement Suminwa doit avoir lieu le 10 ou le 11 juin courant. 
 
Il l’a annoncé lundi 3 juin à l’issue d’une rencontre avec le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, à la Cité de l’Union africaine (UA), à Kinshasa.

radiookapi.net/CC

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Ali Kalonga

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