Les candidats de l'Union sacrée aux postes de président, 1ᵉʳ et deuxième vice-président du bureau définitif du Sénat ont été tous élus ce lundi 12 août.

Jean-Michel Sama Lukonde prend la tête de la chambre haute du Sénat avec 84 voix sur les 95 votants contre 8 voix de Jonas Munkamba.

José Kalala Wa Kala, l'autre candidat sur le ticket de l'Union sacrée, a également été élu avec 91 voix, tout comme Bahati Lukwebo au poste de deuxième vice-président avec 64 voix.

Par contre, le candidat rapporteur attribué par l'Union sacrée au MLC a échoué au premier tour. Ngudianza Néfertiti l'a remporté  au deuxième tour après le désistement de Justin Kalumba.

Même scénario au poste de questeur adjoint où la candidate de l'Union sacrée Isabelle Kabamba est tombée face à Pascal Omana Bitika, au premier tour cette fois.

Le bureau du Sénat se présente donc comme suit :

* Président : Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge 
* 1ᵉʳ vice-président : José Kalala Wa Kalala
* 2ᵉ vice-président : Modeste Bahati Lukwebo
* Rapporteur : Ngudianza Néfertiti
* Rapporteur adjoint : Jean-Claude Baende Etafe Eliko
* Questeur : Taupin Mukengeshayi Kabongo Sylvain
* Questeur adjoint : Omana Bitika Pascal
 

MD



Quatre prêtres, martyrs de la rébellion Muleliste de 1964, seront canonisés le 18 août 2024, dans le diocèse d’Uvira, au Sud-Kivu, dans l’Est de la RDC. Malgré le temps, cette région n’a pas toujours connu la paix durable, et la population de ce diocèse espère obtenir, enfin, la paix par l’intercession de leurs futurs martyrs canonisés.

Ils ont été tués le 28 novembre 1964, dans l’Est de la RD-Congo : Le frère Vittorio Faccin et le père Luigi Carara à Baraka, et, à Fizi, le père Giovanni Didonè ainsi que le père Albert Joubert, prêtre du diocèse d’Uvira. Les trois xavériens et leur confrère diocésain d’Uvira ont été victimes de la rébellion Muleliste, qui a embrasé le pays au lendemain de l’indépendance du Zaïre (actuelle RD-Congo).

Aujourd’hui, «si cette rébellion a été éradiquée dans presque tout le pays, reconnaissons que cette partie de notre territoire national (L’est de la RD-Congo, NDLR) n’a pas toujours une paix durable», constate Mgr Sébastien Muyengo, évêque d’Uvira. «Aussi, appelée à formuler une intention de prière au Seigneur par l’intercession de leurs quatre martyrs, la population du diocèse d’Uvira en particulier, et celle de l’Est en général, au-delà de divergence des religions, a choisi de demander la grâce de la paix durable et véritable».

Les fidèles d’Uvira comptent sur cet événement, pour la promotion de leur diocèse et de leurs cultures. «Nous espérons bénéficier désormais des prières de nos nouveaux bienheureux. Ces canonisations nous permettront de redynamiser notre vie spirituelle et de renforcer notre foi», explique Augustin Mambo Kalolekezo, animateur diocésain du mouvement sacerdotal marial Uvira. Et d’ajouter : «Le tourisme religieux des pèlerins qui reviendront pour vénérer les reliques des bienheureux, va accroître l’attractivité du diocèse. Il galvanisera également l’économie de la région, à travers les dons, les ventes de souvenirs, etc. Nous espérons une renaissance historique et culturelle de notre diocèse».

Permettre une conversion des cœurs qui ouvrira la voie à la diminution des cas de tueries est aussi l’une des espérances de diocésains d’Uvira.

Pour Mgr Muyengo, «la participation des chrétiens des autres confessions religieuses à cet événement favorise le rapprochement entre les communautés ecclésiales». Par ailleurs, «nous savons qu’être bienheureux n’est pas la fin du processus. Il y a, à la fin, la canonisation. Et pour y parvenir, le bienheureux doit réaliser un miracle comme signe».

Des préparatifs pour le grand jour

Depuis le début du mois de mars, moment de l’annonce de la béatification des 4 martyrs, le diocèse se mobilise pour ce grand jour. «Nous nous sommes immédiatement mis à la préparation de cet événement, d’abord de nos cœurs par des retraites, des prières et des enseignements, explique Mgr Muyengo. Là où le péché abonde, la grâce surabonde, rappelle la lettre pastorale publiée à cette occasion.» Pour Mgr Muyengo, le péché évoqué dans cette lettre renvoie aux «tueries qui ont élu domicile ici depuis l’accession de notre pays à l’indépendance.» Quant à la grâce, il s’agit du fait «que notre terre est en train de devenir celle de bienheureux».

Dans cette lettre pastorale, publiée le 15 mars dernier, l’évêque d’Uvira avait lancé un appel à la paix à toute la population : «que chacun prenne la ferme résolution de ne plus blesser la paix intérieure, la paix du cœur des autres d’une manière ou d’une autre».

De leur côté, les responsables des groupes et mouvements diocésains s’activent à dispenser des enseignements aux chrétiens sur la doctrine de la béatification, pour la sensibilisation des fidèles appelés à accueillir chez eux les visiteurs qui viendront de partout. «Nous organisons aussi des neuvaines de prière, pour implorer la grâce divine, en vue de la réussite de l’événement et pour la préparation individuelle à travers le chapelet quotidien», renseigne Augustin Mambo.

Qui étaient ces martyrs

Prêtre de la Pieuse société de saint François-Xavier pour les Missions étrangères (Xavériens), Luigi Carrara, de nationalité italienne, arrive à Uvira en 1962, quelques semaines après l’ordination du premier évêque, Mgr Danilo Catarzi. Ses deux années de service au Congo furent consacrées à l’étude de la langue et à ses premières activités pastorales à Fizi et Baraka, où il fut tué le 28 novembre 1964.

Le père congolais Albert Joubert arrive également au diocèse d’Uvira à sa création en 1962. Son ministère fut concentré sur l’enseignement et la direction des écoles. Son action missionnaire n’a pas été appréciée par les rebelles connus sous le nom de Simba, d’inspiration communiste. Ils s’opposaient ouvertement à la liberté et à la dignité humaine apportée par les missionnaires à travers l’Évangile. «Leur haine était causée par le fait que, bien que noir, Albert Joubert avait adhéré à la nouvelle religion importée par les blancs», précise Mgr Muyengo.

Le père Giovanni Didonè, Italien, était aussi missionnaire Xavérien. Il avait choisi de rester malgré les menaces de plus en plus fréquentes de certains Simba contre les chrétiens.

Malgré la rébellion, le frère Vittorio Faccin, Italien, était convaincu qu’il vaut mieux qu’il soit lui-même, comme Jésus, victime de l’amour oblatif, plutôt que d’offrir la victime Jésus dans le Sacrement eucharistique. Il était conscient du danger pour sa vie, mais il est resté avec ses fidèles, en refusant de s’échapper au Burundi voisin.

Article tiré du journal La Croix International

 
 


Enseignant des jeunes jusqu’au bout

Né à Saint Louis de Mrumbi-Moba (alors Congo belge) le 18 octobre 1908, de père français, appartenant à la Garde pontificale, et de mère congolaise. 

Ordonné prêtre le 6 octobre 1935,après avoir exercé l’apostolat dans diverses paroisses et diocèses, il était depuis 1958 dans le territoire du futur diocèse d’Uvira, fondé en 1962.

En service à Kibanga, il fut emprisonné, en septembre 1964, par les Simba et libéré à Fizi où il décide de rester travailler avec le père Giovanni, au lieu de s’enfuir. Il réunit élèves et parents qui ne savaient pas commencer l’année scolaire à cause de l’insécurité : «c’est dans le vide de la pensée que naît le mal ». C’était la conviction qui l’animait dans l’instruction de la jeunesse. Il sera tué quelques instants après Giovanni.

*Servir Dieu : don total et inconditionné*

Avant l’ordination diaconale, en 1935, Albert prête ce serment : « Je promets avec toute sincérité d’obéir toujours, à norme des Saints

Canons, à tout ce que mes Supérieurs m’ordonneront et que la discipline de l’Église me demandera. Je suis prêt à donner des exemples de vertu aussi bien qu’avec les œuvres qu’avec la parole, ainsi que je puisse recevoir la récompense du Seigneur ». Ses fidèles lui ont reconnu les exemples de vertus dans le zèle pastoral, dans la charité envers les pauvres, dans la fraternité qu’il créait en communauté et dans la paroisse. 

Avec la cordialité, il aidait à dépasser les conflits : son affabilité était l’expression d’un cœur épanoui.

Béatifications à Uvira

Trois missionnaires Xavériens et un prêtre diocésain seront béatifiés à Uvira, dans la province du Sud-Kivu, à l’Est de la République Démocratique du Congo. Dans un communiqué du 28 mars, la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) informe que le Pape François a chargé le cardinal Ambongo de le représenter au cours de cette célébration.

La messe de béatification aura lieu dimanche 18 août 2024, à Uvira. Les quatre vénérables serviteurs de Dieu deviendront ainsi bienheureux, en attendant leur future canonisation. Il s’agit de trois missionnaires Xavériens: les pères Luigi Carrara et Giovanni Didoné, et le frère Vittorio Faccin; ainsi que de l’abbé Albert Joubert, prêtre diocésain d’Uvira. Tous furent tués à Baraka et à Fizi, dans la province du Sud-Kivu, le 28 novembre 1964. Pour le représenter à la célébration de ces béatifications, le Pape François a chargé l’archevêque de Kinshasa, le cardinal Fridolin Ambongo.

Une histoire de martyrs, dans le contexte d'une transition

Au cours de l'audience accordée le 14 décembre 2023 au cardinal Marcello Semeraro, préfet du dicastère pour les Causes des saints, le Pape François avait autorisé la promulgation des décrets en vue de porter aux autels plusieurs prêtres de diverses nationalités tués au XXe siècle en haine de la foi, dont les quatre missionnaires martyrisés en République Démocratique du Congo.

Les prêtres profès de la Pieuse société de saint François-Xavier pour les Missions étrangères, Luigi Carrara et Giovanni Didonè, le frère Vittorio Faccin, religieux profès de la même société; ainsi que le prêtre diocésain d’Uvira Albert Joubert, sont morts le 28 novembre 1964 à Baraka et à Fizi, deux localités de la République Démocratique du Congo. Ce pays, qui avait proclamé son indépendance quatre ans plutôt, vivait à cette époque, une transition complexe du colonialisme belge à un nouveau scénario socio-politique, caractérisé par des troubles qui visaient également l'Église, victime de pillages, de persécutions et d'exactions répétées.

Alors que de nombreux missionnaires décident de quitter le pays, les Xavériens restent et, au début de l'après-midi du 28 novembre 1964, une jeep militaire s'arrête devant l'église de Baraka. Le chef des rebelles opposés au pouvoir d’alors ordonne au frère Faccin de monter dans le véhicule et, face à son refus, il l'abat. Le père Carrara, qui se confessait, est sorti pour voir ce qu’il s'était passé et, au lieu de monter dans la jeep, il s'est agenouillé devant le corps de son frère et a été assassiné à son tour. La dépouille est horriblement profanée et exhibée dans le village. L'un des miliciens qui s'est prêté à cette terrible exhibition se convertira par la suite. Le soir venu, le commando arrive à Fizi et le chef frappe à la porte de la mission, tuant de sang-froid l'abbé Didonè qui était venu ouvrir, et peu après l'abbé Joubert.

opinion-info/CC

 

 

nfo/CC

 


Le chef de l'État Félix Tshisekedi a procédé, ce lundi 12 août, à de nouvelles nominations au sein de l'agence nationale de Renseignements. Mr Joseph Kalambay a été nommé administrateur général adjoint au sein de l'ANR.

Ci-dessous les heureux promus 

✓ Administrateur Principal Chef Dept de service Intérieur : MWENZE KIREMBE Louis

✓ Administrateur Principal Chef Dept de service Extérieur : NYeMBo NTUMBA Augustin

✓ Administrateur Principal Chef Département d'Appui : MAMBABWA ZERO Philémon

✓ Administrateur Principal Chef Département Intelligence Économique et Financière : KABUYA MULUMBA Alex.

Ces ordonnances ont été lues sur les antennes de la Télévision nationale nationale congolaise.

Grevisse Tekilazaya 



Jean-Michel Sama Lukonde, ancien Premier ministre et sénateur de la province du Haut-Katanga, a été élu président du Sénat ce lundi 12 août 2024, avec 84 voix en sa faveur. Son principal concurrent, Jonas Mukamba, n'a que 9 voix.

Avec 91 voix, José Kalala Wa Kalala, candidat unique car Christophe Lutundula s'est désisté, a été élu premier vice-président ; alors que Jean Claude Baende (52 voix), élu Rapporteur Adjoint du Sénat contre Salomon Kalonda Dela (43 voix).
 
Au poste de Questeur, Ekumbo Moïse   a obtenu 31 voix et Taupin Kabongo 39 voix par conséquent, les deux premiers sont allés au 2ème tour. Tandis que Carole Agito est tombée avec 25 voix.
 
CC


Un projet «Chœur à corps Franco» en hommage à feu Luambo Makiadi, artiste musicien de la République démocratique du Congo,  a été initié par l’écrivain congolais Blaise Ndale de Brazzaville sur l’autre rive du fleuve, a appris lundi l’ACP d’un communiqué. 

«Il s’agit de rassembler les différentes plumes afin de proposer un ouvrage dont le projet est ‘’Chœur à corps Franco’’» et dont le Grand Me. Franco sera à la fois le texte assumé et l’essence même de la création littéraire afin de lui rendre hommage à la hauteur de son statut (…) il est venu à Blaise Ndale l’idée de ce projet», a-t-on précisé.

Selon le communiqué de l’organisateur du projet, Blaise Ndale, il y a trois ans que la rumba congolaise est reconnue par l’Unesco comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité. De même qu’on ne saurait parler de reggae sans penser à Bob Marley, il serait aussi inconcevable de parler de la rumba congolaise sans en appeler, entre autres icônes, à la figure de Grand Me. Franco Luambo Makiadi, ce géant qui a laissé plusieurs orphelins.

«Chœur à corps avec Franco» a envisagé de rassembler ainsi des nouvelles inédites autour de la vie et l’œuvre de Franco. La qualité, l’originalité de chaque proposition va guider à la sélection des nouvelles à retenir.

Pour participer à cet appel à textes, il faudra être ressortissant des deux Congo, considérés comme berceau de la rumba congolaise et avoir une connaissance suffisante de la vie ainsi que de l’œuvre musicale de Franco. 

Le texte à soumettre doit correspondre au genre littéraire (nouvelle) et sa longueur ne doit pas dépasser huit mille mots. Il doit être inspiré soit d’un épisode de la vie de Franco, soit d’un élément d’une de ses compositions que l’auteur devra préciser dans le courriel accompagnant la contribution.

ACP/ODM/CC



Après près de quatre mois d’attente, le Sénat sera finalement doté d’un bureau définitif ce lundi 12 août 2024, au terme d’une bataille électorale qui s'annonce mouvementée avec au moins deux candidats par poste. Selon un communiqué du bureau d'âge de la chambre haute du parlement, cette étape sera précédée par l'audition des messages de campagne électorale pour tous les candidats, avec une durée de 10 minutes par candidat.

En effet, au lieu de 19 candidats comme publié auparavant, la liste définitive des candidats à l'élection du bureau définitif du Sénat a connu deux modifications. C'est ce que signale le président du Bureau provisoire du Sénat, Pascal Kinduelo, dans un communiqué publié samedi 10 août 2024. Il précise que ces modifications concernent le retrait de la candidature du sénateur Lutundula Pen'Apala au poste de premier vice-président, ainsi que la désignation par le MLC de la sénatrice Bemba Ndokwa Françoise comme candidate au poste de rapporteur, en remplacement du sénateur Jean Bamanisa Saidi.

Si certaines formations politiques membres de l'Union sacrée de la nation (USN) ont décidé de retirer les candidatures de leurs membres au profit du ticket de l'Union sacrée pour l'élection du bureau définitif du Sénat, d'autres, en revanche, ont choisi de maintenir les candidatures de leurs délégués. C'est le cas du regroupement politique A/VK2018 qui a décidé de maintenir la candidature d'Eustache Muhanzi Mubembe au poste de deuxième vice-président de la chambre haute du parlement.

Il en est de même pour le regroupement politique Alliance pour l'avènement d'un Congo Prospère et Grand (AACPG) de Puis Mwabilu, qui a décidé de maintenir la candidature de Justin Kalumba au poste de rapporteur. Par ailleurs, le regroupement politique Alliance 24 (A24) de Fifi Masuka a également maintenu la candidature de l'ancien vice-ministre du Plan, Pascal Omana, au poste de questeur adjoint.

Selon le ticket de l'Union sacrée de la nation, Jean-Michel Sama Lukonde a été choisi comme candidat de l'Union sacrée de la nation à la présidence du Sénat. Malgré cette désignation, il est constaté que les candidatures d'Idrissa Mangala (UDPS/Tshisekedi) et de Jonas Mukamba (FPAU) n'ont pas été retirées officiellement, contrairement à Christophe Lutundula, qui a retiré officiellement sa candidature pour laisser le champ libre à Kalala wa Kalala Jose (AV), choisi par l'Union sacrée de la nation au poste de premier vice-président du Sénat.

Le leader de l'AFDC-A, Bahati Lukwebo, est maintenu comme candidat de l'Union sacrée de la nation au poste de deuxième vice-président, Jean Bamanisa Saidi (MLC) est candidat au poste de rapporteur, Taupin Kabongo (A3) est le candidat au poste de questeur et Isabelle Kalamba wa Umba (AAP) au poste de questeur adjoint.

Par ailleurs, le retrait de la candidature de Jean Bamanisa Saidi (MLC) pour son remplacement par Caroline Bemba a suscité la colère des parlementaires de l'espace Grande Orientale, qui s'en tiennent à la liste définitive publiée auparavant et au respect du ticket proposé par l'autorité de référence de l'Union sacrée de la nation. Face à ce qu'ils qualifient d'injustice contre l'espace "Grande Orientale", ils ont sollicité l'implication de Félix Tshisekedi.

Pour le poste de rapporteur adjoint du bureau définitif, l'unique poste qui revient à l'opposition, la compétition opposera Salomon Kalonda Della, d'Ensemble pour la République de Moïse Katumbi Chapwe, à Jean-Claude Baende, que de nombreux partisans de la mouvance Katumbi considèrent comme un candidat de la majorité visant à perturber ou bloquer l'élection de Salomon Kalonda Della à ce poste, très convoité par Ensemble, comme c'est le cas à l'Assemblée nationale.

L'élection et l'installation du bureau définitif du Sénat marqueront automatiquement la fin de la session extraordinaire inaugurale ouverte par la mise en place du bureau d'âge du Sénat, conformément aux dispositions de l'article 114 de la Constitution de la République.

Clément MUAMBA



Après une cérémonie d'ouverture qui a émerveillé la planète, Thomas Jolly a remis le coup, dimanche, pour un spectacle de clôture tout aussi grandiose.

Ce qu'il faut savoir

Ce direct est désormais terminé.

D'habitude, les cérémonies de clôture des Jeux olympiques ont un air de dernier bal avant la fin des vacances, avec ce qui reste du budget pour trois paquets de chips et deux bouteilles de Champomy. Pour Tony Estanguet, le patron du comité d'organisation des Jeux de Paris 2024, la soirée du dimanche 11 août restera dans les mémoires. Elle a été conclue de manière sublime par Yseult, qui a interprété My Way, reprise de Claude François popularisée outre-Atlantique par Frank Sinatra. C'est à suivre sur franceinfo.fr.

Zaho de Sagazan et Léon Marchand lancent la soirée. La chanteuse Zaho de Sagazan a débuté la soirée vers 21 heures, depuis les Tuileries, avec une interprétation de Sous le ciel de Paris, accompagnée par le chœur de l'Académie Haendel-Hendrix. Ensuite, le nageur Léon Marchand, quadruple médaillé olympique, a éteint la vasque olympique. Au cours de la soirée, un "Golden Voyager" vêtu d'or est descendu au Stade de France pour un tableau autour de la naissance des JO, avec la construction des anneaux olympiques.

Une cérémonie centrée sur les athlètes. Un peu au second plan lors de la profusion de tableaux de la cérémonie d'ouverture, les champions ont cette fois le beau rôle lors de la première partie de la soirée. Le Stade de France a vu 8 200 athlètes et accompagnants issus de 205 délégations défiler après une émouvante La Marseillaise. Ensuite, vers 21h45, un karaoké géant a été organisé avec plus de 71 000 spectateurs sur des tubes de Charles Azanavour, Joe Dassin et Gala.

Un parterre de stars pour enflammer le Stade de France. Dans son discours, Tony Estanguet a salué "une vague qui a submergé tout le pays". "On voulait de la ferveur, on a eu de la passion. On a eu envie de rêver, on a eu Léon Marchand", a t-il encore ajouté après le show assuré par le groupe Phoenix qui a interprété ses tubes LisztomaniaIf I Ever Feel Better et 1901. Le DJ français Kavinsky, la chanteuse Angèle ou encore le leader du groupe Vampire Weekend, Ezra Koenig, ont aussi fait des apparitions.

Tom Cruise est descendu en rappel du Stade de France. Tom Cruise a été au cœur du "quart d'heure américain" de la cérémonie. L'acteur a sauté en rappel du toit du Stade de France avant de partir avec le drapeau olympique à moto. Auparavant, ce drapeau avait été transmis de la maire de Paris, Anne Hidalgo, à celle de Los Angeles, Karen Bass. Ensuite, Billie Eilish, Snoop Dogg et Dr. Dre se sont produits depuis une plage californienne baignée de soleil.

Pierre Godon

A Propos

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