Pour lutter contre des cas récurrents d’enlèvements dans la ville de Kinshasa, la police nationale congolaise a pris une décision radicale quant aux voitures communément appelées “ketchs”. Au cours d’une parade policière au stade des martyrs, Sylvano Kasongo, commissionnaire divisionnaire adjoint de la Police, ville de Kinshasa, a ordonné, endéans 48h, aux chauffeurs concernés de retirer les vitres fumées pour ne pas faciliter ces opérations criminelles.

« Les voitures ketchs de couleur jaune qui font le transport en commun ont 48h pour enlever les vitres fumées. Si ces voitures circulent après le délai, nous mettrons la main dessus. S’ils grèvent pour cela, qu’ils le fassent même pendant une année. Ce sont des mesures policières », a-t-il déclaré.

Le délai de ces 48h compte pour mardi 13 et mercredi 14 juin. A partir de jeudi 15 juin, aucun véhicule taxi de transport en commun dit Ketch n’a le droit de circuler avec les vitres fumées.

Ces derniers mois, plusieurs cas d’enlèvements sont enregistrés dans la capitale congolaise. Cela se fait à travers les transports en commun, et pour la majeure partie des cas, avec les véhicules dits ketchs. D’où cette décision de radier les vitres fumées pour casser cette tendance. Par ailleurs, si les vitres sont teintées d’origine, chef de la police de la ville de Kinshasa, exige de baisser toutes ces vitres, que l’intérieur du véhicule soit visible. 

Il a également annoncé des Road Bloc improvisés de temps à autre. C’est une opération qui consiste à l’érection des barrières nocturnes sur les grandes artères de la ville de Kinshasa afin de lutter contre l’insécurité. L’objectif, c'est de créer d'abord le checkpoint pour contrôler le profil des criminels déjà cités auprès de la police en ce qui concerne leur mode d’action. Aussi, les Road Bloc génèrent des embouteillages, qui du reste sont bénéfiques pour les services de sécurité parce que ça met en mal la mobilité des criminels.

Ces malfaiteurs font soit des enlèvements pour dépouiller la victime puis l’abandonner, soit ils demandent une rançon en contrepartie de la libération. 

Emmanuel Kuzamba



La société civile de Walikale demande la reprise immédiate des vols à l’aérodrome de Kigoma, dans le territoire de Walikale (Nord-Kivu). Le président de cette structure, Fiston Misona, a déploré cette suspension qui dure depuis deux semaines.

Selon lui, la suspension de vols plonge le territoire de Walikale dans un enclavement total, alors que les travaux sur la route Sake-Masisi-Walikale sont suspendus depuis plusieurs mois.

L’autorité de l’Aviation civile justifie cette suspension par la non-homologation de cet aérodrome.

Le gouvernement provincial du Nord-Kivu a financé les travaux de construction de cet aérodrome pour réduire l’enclavement de ce territoire et de développer la voie aérienne.

Fiston Misona demande au directeur général de l’Autorité de l’aviation civile de « lever immédiatement la mesure de suspension  d’atterrissage de vols commerciaux sur l’aérodrome de Kigoma Walikale et d’éviter de privilégier une seule compagnie ».

Le gouverneur militaire du Nord-Kivu affirme qu’une délégation de l’Autorité de l’aviation civile séjourne à Goma pour résoudre ce problème.

Toutefois, le lieutenant-le général Constat Ndima note que le processus est en cours en vue de décanter cette situation.

radiookapi.net/CC

 



La ville de Bukavu est en train de perdre sa beauté à cause de la pollution plastique, entrainant des conséquences néfastes sur la biodiversité, constate la société civile environnementale du Sud-Kivu.

Cette structure citoyenne lance un appel collectif pour mettre en place des stratégies afin de combattre la pollution plastique et d’améliorer ainsi l’image de la ville de Bukavu.

 « Plus on pollue, plus on se rend compte même de toutes les zones de frayeur où les produits de pêche devraient se multiplier, elles sont envahies par les déchets. Raison pour laquelle, nous en appelons à la responsabilité collective, mais aussi a la responsabilité des entités, notamment les municipalités, à fournir des efforts, des stratégies à travers des politiques localisées. Aujourd’hui, dans la ville de Bukavu, on a honte d’amener les visiteurs du fait que la ville est en train de perdre sa valeur écologique », explique Josué Haruna, président de la société civile environnementale du Sud-Kivu.

Le régime d’interdiction et celui du recyclage sont les deux pistes de solutions pour résoudre la problématique de la pollution plastique, pense Josaphat Rubenga, coordonnateur du Mouvement afro-écologiste Casques Verts.  

Nicole Menemene, directrice de Plastycor, une entreprise de transformation des bouteilles plastiques à Bukavu, mène trois actions principales dans le cadre de la lutte contre les déchets plastiques. Il s’agit de la sensibilisation, la valorisation et le partage ou l’enrôlement.

radiookapi.net/CC



Les habitants de la commune de la N'sele, dans le district de Tshangu, ont vibré, le dimanche 11 juin 2023, au rythme des IXes Jeux de la Francophonie prévus, du 28 juillet au 06 août prochain, à Kinshasa.

Après Lingwala et N'djili, les animations périphériques se déploient dans les coins chauds de la N'sele, dans le but de sensibiliser la population pour ce grand événement. Une particularité pour cette session, la présence des membres des différentes délégations des pays membres de la Francophonie en visite de repérage à Kinshasa.

Parti du siège du Comité national sur l’avenue de la justice dans la commune de la Gombe, le cortège conduit par le Directeur national Isidore Kwandja Ngembo a traversé la ville en passant par le boulevard Lumumba jusqu'à la commune de la N'sele. Une première escale est intervenue à l’arrêt Plazza avec la présentation de la star de l’activité, MASANO, la mascotte des Jeux. S’en est suivi un spectacle de danse avec les chorégraphes avant de poursuivre la parade jusqu’à la maison communale où le convoi a été accueilli par le bourgmestre de cette municipalité, Franck Mbo Nzolameso.

Dans son mot de circonstance, le Directeur des Jeux, Isidore Kwandja Ngembo a lancé un appel à la mobilisation de tous les jeunes de la Nsele.

"La ville de Kinshasa n’est pas seulement la commune de la Gombe. Aujourd’hui, ensemble avec les différentes délégations présentes à Kinshasa, le Comité national des IXes Jeux de la Francophonie est venu ici à la Nsele pour vous appeler à une mobilisation tous azimuts pour accueillir la grande communauté de la jeunesse francophone qui s’apprête à venir à Kinshasa" a-t-il dit en introduction. 

Et Isidore Kwandja de poursuivre : "L’aéroport international de N'djili où vont atterrir toutes les délégations se trouvent dans la commune de la N'sele, nous devons tous nous organiser pour réserver un bon accueil aux différentes délégations. À vous tous, jeunes de la commune de la N'sele, les Jeux de la Francophonie ont permis aux autorités d’investir dans la construction des infrastructures sportives et culturels. Après les Jeux, ces infrastructures seront à votre disposition afin de développer vos talents. Appropriez-vous ce rendez-vous".

De sa part, le responsable des Animations périphériques, Eric Mpoyi a fait savoir qu'ils vont poursuivre ces actions de proximité en venant vers la population pour lancer un seul message, celui de l’effectivité de la tenue des Jeux le mois prochain.

"Nous allons continuer ces actions de terrain jusque pendant les Jeux pour permettre à toute la population de communier avec nous. Notre mascotte qui donne de la gaieté à tout le monde, sera toujours là pour le bonheur de tout le monde.

Il est à noter que, les jeux de la francophonie ont la particularité d'abriter des compétitions sportives et un ensemble de concours culturels et scientifiques, en épreuves individuelles et collectives. Ils rassemblent trois à quatre mille artistes et athlètes ainsi que plusieurs centaines de personnalités officielles dont des chefs d'État et de gouvernement, des ministres et ambassadeurs venant de différents pays membres de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).

Pour rappel, plus des 4000 jeunes talents sportifs et artistes, issus des 88 États et Gouvernements de la francophonie, sont invités à participer à ce plus grand événement sportif et culturel de l'espace francophone dédié à la jeunesse.

Gratis Makabi



Salomon Idi Kalonda, conseiller spécial et militaire de Moise Katumbi a été transféré à la prison militaire de Ndolo, quelques heures après avoir été déféré à l’auditorat militaire, après sa sortie du cachot des renseignements militaires.

Selon Radio France internationale (RFI), l’audition de l’opposant congolais, a été de courte durée, en présence de ses avocats qui ont pu, pour la première fois, entrer en contact avec leur client.

Le procureur militaire a placé ce cadre de Ensemble pour la République, sous mandat d’arrêt provisoire.

En attendant la poursuite de l'audition lundi 12 juin, Salomon Kalonda a été transféré à la prison militaire de Ndolo, à la surprise de ses avocats, précise RFI.

Salomon Idi Kalonda a ainsi passé sa première nuit à la Prison de Ndolo.

Il est accusé par les services des renseignements militaires entre autres de collusion avec le Rwanda et le M23 pour renverser le président Félix Tshisekedi au profit d’un ressortissant de la région du Katanga. La détention illégale d'arme à feu et de munitions de guerre, l'incitation des militaires à commettre des actes contraires à leur devoir et discipline et atteinte à la sûreté de l'État, sont les autres griefs mis à sa charge.

Ses maisons et celles de Moise Katumbi ont été perquisitionnées le 8 juin, mais aussi le 9 juin par les Renseignements militaires.

radiookapi.net/CC
 


Le Café Littéraire de Missy et le Goethe Institut de Kinshasa ont présenté, jeudi 8 juin, dans la soirée, l'écrivain allemand Enno Stahl, venu en RDC pour s'imprégner de l'histoire de Patrice Émery Lumumba afin de parachever son nouveau roman qui est jusque-là en chantier.

Tout s'est passé au café de l'Institut français de Kinshasa. Pour cet écrivain allemand, Lumumba est un symbole pour une histoire africaine et fut une personnalité qui suscitait autour d’elle des passions contradictoires. Lumumba continue à peser sur la vie et le destin du Congo et de l’Afrique, ce qui a poussé Enno Stahl de faire ce passage en vue de s'enquérir de la vraie histoire.

« C'est Lumumba qui est le symbole de la souveraineté africaine, la situation des africains en Europe est aussi la situation en Afrique, c'était au début de ma pensée de ce sujet. Lumumba en ce moment est un bon symbole pour une histoire, le point le plus important dans le roman est la question de l'identité », indique Enno Stahl.

Il parle ensuite de l'importance de ce séjour à Kinshasa où il va recueillir les contenus pertinents sur l'histoire de Lumumba qu’il doit représenter dans son nouveau roman.

« Je ne pouvais pas écrire le reste de l'histoire sans pourtant être au Congo, aussi connaître la vie quotidienne donc je ne peux pas écrire cette partie sans avoir vu les africains ici à Kinshasa », a-t-il ajouté.

En voyant un étranger venir en RDC pour cette cause, Missy Bangala, présidente du CaLM, salue l’initiative d’Enno Stahl.

« Moi, je suis d'abord très heureuse de constater qu'un auteur allemand veuille écrire quelque chose sur Lumumba et venir faire des démarches pour trouver la vraie histoire et trouver les vrais mots, par rapport à la situation actuelle que pensent les vrais fils du pays et puis à l'image universelle qu'il a déjà de Lumumba », a-t-elle clarifié.

Patrice Emery Lumumba, né le 2 juillet 1925 à Onalua, au Kasaï-Oriental, dans le Congo belge, a été le premier Premier ministre de la RDC. Il est décédé le 17 janvier 1961 à Élisabethville (Lubumbashi), au Sud Est de la RDC.

Patrice Emery Lumumba est la figure de proue de l’indépendance du pays en 1960. Sa lutte, son courage, son engagement, ont inspiré plusieurs africains et d’autres personnes dans le monde, si bien qu’il rendit l’âme assassiné, près de 7 mois seulement après la dite indépendance de la RDC.

Emmanuel Kuzamba



La marque automobile allemande Mercedes Benz s'implante en République démocratique (RDC) avec une usine de montage des véhicules portant son prestigieux logo étoilé, et ce, 31 ans après le départ de l'américain Général Motors.

D'après une dépêche de la Cellule de communication de la présidence de la République, l'unité industrielle certifiée que le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo va, ce samedi 10 juin 2023 en milieu d'après- midi, inaugurer est dotée de toute la chaîne de montage certifiée par la marque allemande pour produire deux gammes de bus mercedes benz pour de transport en commun.

La même source renseigne que, Suprême Automobile, propriété de l'Homme d'affaires Harish Jagtani bien connu dans le monde des affaires en RDC, a installé au quartier industriel dans la Commune de Limete, à Kinshasa, une usine de montage des bus Mercedes Benz .

La première gamme des bus mercedes benz 1723 made in DRC est un modèle de 49 places assises , le modèle utilisé par transco.

La deuxième gamme Mercedes benz 917 est un petit format de 39 places , gamme aussi utilisée par Transco.

Dans son usine de Limete, Suprême Automobile reçoit le châssis et le moteur préfabriqués et toutes les autres pièces détachées sont montées sur place par des mécaniciens congolais formés par la maison mère.

Il sied de signaler que, l'usine de Limete va assurer le service après-vente ainsi que la commercialisation des pièces de rechange .

Dans sa première phase de démarrage, l'usine Mercedes Benz de Kinshasa va produire 25 bus par mois et emploie 500 travailleurs.

Serge Mavungu

 


La société Émotive sarl annonce la sortie d'un film dans le cadre de sa campagne de sensibilisation initiée depuis peu contre l'alcool de contrefaçon à travers la République démocratique du Congo. 

L’annonce a été faite au cours d'un point de presse coanimé par Éric Kasongo et Deo Kasongo, ce vendredi 9 juin 2023, à Kinshasa. 

Ce film qui sort le 15 juillet prochain constitue un des moyens employés pour pérenniser ce combat initié par Éric Kasongo, écrivain et producteur du film.

Cette campagne de sensibilisation consiste à conscientiser le pouvoir public, la société civile et le citoyen lambda sur l'intérêt de combattre toute imitation, reproduction ou utilisation illicite de produits alcooliques authentiques.

Éric Kasongo son initiateur, estime qu'il s'agit de la meilleure façon de protéger les opérateurs économiques réguliers et aussi les consommateurs eux-mêmes des diverses maladies que la contrefaçon occasionne.

Le but de cette campagne se trouve être, entre autres : 

- Renforcer l'accès à une information de qualité à la population congolaise sur l'alcool de contrefaçon ;

- Promouvoir le renforcement des capacités des agents de frontière et dans le pays contre la contrefaçon de l'alcool ;

- Interroger les autorités congolaises à savoir : les ministères de l'Intérieur, Santé et du commerce extérieur notamment avec l'OCC sur les mesures existantes et à venir luttant contre la contrefaçon de l'alcool ;

- Étudier les voies et moyens pour permettre aux sociétés productrices d'alcool de s'installer en RDC ou de céder leur licences aux sociétés locales.

« Si aux côtés de l'alcool de contrefaçon l'on peut trouver des produits de qualité, le recours à la contrefaçon est quasi immédiat du fait de la disponibilité et du prix... ceux qui disposent des moyens financiers nécessaires sont également exposés du fait qu'ils n'ont aucun moyen de démêler  le vrai du faux », a fait remarquer Éric Kasongo, associé gérant de la société Émotive sarl. 

Signalons que cette société soumise au droit congolais prévoit de multiplier des activités dans le cadre de cette campagne,  financée par la part de sa responsabilité sociale, au courant de la période allant du 02 juin au 02 juillet de cette année.

Le 19 juin prochain par exemple, il est prévu un colloque sur la contrefaçon de l'alcool auquel prendront part la société civile, le pouvoir public et des opérateurs économiques. Un mémorandum sera déposé à l'attention des gouvernants à la fin de cette campagne.

MD

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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