Le stade des Martyrs de la Pentecôte est devenu, en un claquement de doigt, un baromètre important de la popularité des artistes musiciens Congolais. La plus grande enceinte constate ballet culturel sérieux. Si Fally Ipupa, Héritier Watanabe se sont déjà produits et Ferré Gola se prépare pour le 24 juin, Didier Lacoste annonce son concert au stade des Martyrs.

L’ancien de Wenge Musica Maison Mère croit son heure arriver. L’auteur compositeur de « Médicament » se produira au stade des Martyrs de la Pentecôte en 2024. « Au mois de Février de l’année prochaine, je ferai un concert au stade des martyrs. À mon niveau, je ne peux que jouer au stade des martyrs », a décalé Didier Lacoste.

Actu RDC



Ferre Gola se produira au stade des Martyrs de Kinshasa, ce 24 juin 2023. Ce rendez-vous, l’un des plus grands dans la carrière de Ferre Gola n’est pas exempt d’interrogations après le passage de tous les géants de la musique congolaise dans cette grande structure de football.

A Kinshasa, tout le monde veut savoir si Ferre Gola sera en mesure de remplir le stade des Martyrs comme l’avait fait Fally Ipupa en 2022. Pour les analystes de la musique congolaise, ce programme est l’un des testeurs devant prouver, entre Fally Ipupa et Ferre Gola, qui de deux est plus influent que l’autre. Le concert serait en réalité un défi à relever.

Fabregas pour sa part fait donc savoir que le concert sera d’une réussite incroyable. « le stade sera plein, les Golois doivent être en paix. (…) Je suis parmi ceux qui donnent la force à cela mais je suis invité. Ça sera un plaisir », a dit Fabregas

Fabregas et Rebo Tchulu seront de la partie au stade des Martyrs. Les deux musiciens ont été invités par Ferre Gola.

Gaël Hombo



Les services des renseignements militaires ont communiqué ce lundi 5 juin sur le cas de Salomon Idi Kalonda, arrêté le 30 mai dernier et détenu dans les locaux de la DEMIAP. Le conseiller spécial de Moïse Katumbi est d’abord accusé de détenir une arme à feu. 

“Le 20 mai, lors de la manifestation de l'opposition, Monsieur Salomon Kalonda Idi Della était porteur d'une arme à feu. Cet effet militaire était tombé en plein échauffourée avec les éléments de la police qui l'ont rapidement ramassé et saisi. Il s'agit d'un pistolet 9 millimètres CTN 33304646”, disent les services de sécurité dans une communication lue par le lieutenant-colonel Kangoli Ngoli Patrick, conseiller Juridique de l'état-major des renseignements militaires. 

M. Kalonda est ensuite accusé de vouloir “renverser le pouvoir en place en République démocratique du Congo par tous les moyens et y installer un ressortissant katangais”.

“Selon les informations recueillies de son téléphone, Monsieur Salomon Idi Kalonda Della était en contact permanent et fructueux avec les officiers du mouvement terroriste M23/RDF”, ajoutent les renseignements militaires. 

L’accusé était, selon les services de sécurité, “sécurisé sans autorisation par des éléments de la force armée de la République démocratique du Congo qui sont armés dont un major est cité parmi les personnes qui le sécurisaient”. Le major était chargé “d'acquérir des armes de guerre au profit de Monsieur Salomon Idi Kalonda Della”.

L’armée charge aussi le conseiller de Katumbi de conjurer avec les officiers de l’armée rwandaise pour renverser le pouvoir à Kinshasa. Elle cite dans la foulée le général Karuterwa Patrick, le général Ruki, le général Alex, et Karega ainsi que l’ancien ambassadeur du Rwanda en RDC, Vincent Karega mais aussi le major Ngezi Fred présenté comme assistant de Sultani Makenga qui est le chef de la branche armée du mouvement terroriste M23/RDF.

Salomon Kalonda Idi Della a été arrêté le 30 mai dernier au tarmac de l’aéroport de Ndjili alors qu’il s'apprêtait à regagner Lubumbashi avec Moise Katumbi et toute l’équipe du parti Ensemble pour la République après un séjour d’un mois à Kinshasa où des manifestations de l’opposition ont été organisées. Plusieurs voix au sein de l’opposition dénoncent cette arrestation qualifiée de “politique” à l’approche des élections prévues le 20 décembre 2023.

Clément Muamba



L'artiste musicien, Ferré Gola a révélé les noms de quelques chanteurs qui vont prendre part à son méga concert prévu, le samedi 24 juin 2023, au stade des martyrs de Kinshasa.

Invité de l'émission Karibu Variétés diffusée sur la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC), celui qu'on appelle affectueusement "Le Padre" a fait savoir que son ancienne protégée Rebo Tchulo, le patron de Villanova Fabregas et une chanteuse de nationalité étrangère doit il tait le nom, vont participer à cet événement historique.

Plusieurs artistes proches de l'ancien sociétaire de Wenge Musica Maison Mère et du Quartier latin international vont jouer l'enlever de rideau de ce méga concert. Il s'agit notamment de DJ Amaroula et Sarah Lula.

Ferré Gola a profité de cette occasion pour annoncer une tournée avec son groupe musical dans l'arrière pays et une série de prestations aux États-Unis, juste après son concert VIP programmé, le samedi 01 juillet au Pullman Hôtel de Kinshasa.

Il est à noter qu'un match de loisir est prévu entre les Golois de Ngiri-ngiri et ceux de Bandal, le dimanche 18 juin, au terrain Bondo. Plusieurs fans emblématiques de Ferré Gola prendront part à cette rencontre, entre autres Yves Bonga, Pathy Mbengani et Thierry Gola.

Gratis Makabi

 



Plusieurs internautes se sont dits choqués de la sortie médiatique de l'artiste musicien, Fally Ipupa sur le retrait du tatouage de sa fille Keyna Ipupa sur son corps.

Au micro de Popol Mopasula, le patron de F-Victeam a tenu des propos que d'aucuns qualifient " d'irresponsables".

"Tu as atteint 19 ans, tu n'es plus une petite fille. Lorsque ta mère dit que le père de ses enfants est déjà décédé, et toi en tant que majeure si tu ne contredis pas ta mère, cela veut dire que tu cautionnes ses dires. Un mort ne marche pas avec des tatouages, qu'elles continuent à faire le deuil de leur défunt père", a-t-il déclaré.

Plusieurs mélomanes appellent Fally Ipupa à la sagesse pour retirer ses propos tenus dans "cette sortie médiatique complètement ratée".

En revanche, certaines voies approuvent les propos de l'artiste car un ou une enfant majeur devrait prendre ses responsabilité vis-à-vis de ses parents.

Gratis Makabi



D'après le député Paulin Odiane, délégué du parti Ensemble pour la République est membre de la commission spéciale institiée pour auditionner Daniel Nsafu. Il a indiqué que le sort de Nsafu sera connu ce mardi 6 juin à l'issue d'une autre réunion de la commission.

"Nous avons auditionné notre collègue, demain on va se réunir pour délibérer. Dans une commission, il y a toujours des tensions, mais, tout s'est passé dans le calme", dit-il.

Le bureau de la commission félicite Nsafu pour avoir répondu à l'invitation et de déposer son rapport à qui de droit.

"Aujourd'hui c'était l’audition de notre collègue en commission.  Nous le félicitons d'abord comme il est venu répondre. Nous l'avons auditionné et nous allons faire notre rapport comme commission spéciale et après, ça passer à la plénière", a fait savoir la député Grâce Neema, rapporteure de cette commission.

Après son audition, le député  Daniel Nsafu est sorti “déterminé” refusant de s'exprimer devant la presse. L'élu de Mont-Amba a simplement lâché : "Mieux vaut être crucifié que de crucifier la vérité. C'est ce qu'avait dit le Cardinal Malula".

Certains membres de cette commission laissent entendre qu'elle est composé d'environ 45% des gens qui "se plaignent" et craignent de voir, lors de la sentence, la commission décider de la levée des immunités parlementaires de Daniel Nsafu. L'audition a duré plus de 3 heures.

Berith Yakitenge



Après son audition, le député  Daniel Nsafu est sorti, tout déterminé, refusant de s'exprimer devant la presse. L’élu de Mont-Amba a simplement lâché : "Mieux vaut être crucifié que de crucifier la vérité. C'est ce qu'avait dit le Cardinal Malula".

Son audition a duré plus de 3 heures. La commission spéciale mise en place pour auditionner le député Daniel Nsafu a débuté son travail ce lundi 5 juin. Le concerné a répondu à l’invitation lui lancée depuis vendredi.

La commission est présidée par le député Noël Botakile, assistée par la députée Scolastique Mahindo.

Pour sa défense, le député mis en cause est assisté par son collègue du parti, le député Paulin Odiane.

Il est reproché à Daniel Nsafu, député membre d’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, des propos qui “incitent à la haine tribale”.

La plénière avait adopté l’institution de cette commission sur fond d’une motion du député Albert David Mukeba.  Ce dernier évoquait plusieurs faits du député mis en cause qui, selon lui, “entament l’honneur de l’Assemblée nationale et sa personne en tant que représentant du peuple”.

Son camp crie à l'"acharnement et  aux deux poids, deux mesures" au motif que certains propos pires que ceux tenus par Nsafu du côté du pouvoir ne sont pas sanctionnés.

Berith Yakitenge



Le député national Daniel Safu est attendu à l'assemblée nationale le 5 juin prochain pour être auditionné à la Commission Spéciale et Temporaire mise en place pour étudier son cas. 

C'est ce qu'indique un communiqué signé par la vice-présidente de ladite Commission, Scolastique Mahindo, et relayé par la cellule de communication de l'assemblée nationale ce vendredi. 

« Par communiqué n°001/P/CST/ 2023 du 2 juin 2023, le bureau de la Commission spéciale et temporaire chargée d'auditionner le deputé national Nsafu Butshiemuni Daniel convie ce dernier  à prendre part à ses travaux, ce lundi 5 juin 2023 à 11 heures dans la salle des Banquets du Palais du peuple. Vu l'importance des matières à l'ordre du jour, sa présence est impérative », indique le communiqué.

Pour rappel, l'élu de Mont-Amba court le risque d'invaliditation. Daniel Safu est accusé d'avoir tenu des propos qualifiés "d'incitation à la haine tribale". C'était au cours d'une émission télévisée. Il avait à ses côtés le député provincial Mike Mukebayi.

Jephté Kitsita

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles