Le vice-premier ministre de la Défense nationale et Anciens combattants, Jean-Pierre Bemba Gombo a accordé une audience le jeudi 20 avril 2023, à l'ambassadeur russe, Alexey L. Sentebov.

Au sortir de cette audience, le diplomate russe en poste en RDC a affirmé que la situation sécuritaire dans l'Est de la République démocratique du Congo préoccupe l'ex-URSS dans son rôle de membre permanent du Conseil de sécurité. 

A cet effet, Sentebov a rappelé qu'il y a un an, la Russie avait remis à la RDC un lot important d’armes et munitions utilisées présentement par les forces congolaises dans la lutte contre les M23 notamment. 

« Nous sommes vraiment très intéressé de la cessation d’activités de tous les groupes armés dans l’Est de la RDC, et pour que la paix puisse être rétablie et surtout, pour que la souveraineté de la RDC puisse être primordiale dans cette partie du pays.
Il y a un an, la Russie avait octroyé une aide très importante à la RDC , il s’agissait  d’un lot très important des armes et munitions qui est utilisé par les FARDC dans l’est, surtout dans le combat contre les groupes armés
 », a-t-il dit.

Dans la foulée, il a rassuré que la Russie reste prête à donner un coup de main à la RDC dans la lutte contre les groupes armés qui sévissent dans la partie Est.

« Tout d’abord, on a parlé de la situation à l’est de la RDC, puisque la Russie en tant que membre du conseil de sécurité de l’ONU, est préoccupée par la situation qui reste très tendue et surtout de l’activisme des groupes armés à l’est de la RDC. La Russie est prête à donner son aide à la RDC dans la lutte contre les groupes armés », a-t-il ajouté.

Pour rappel, cette livraison d’armes et munitions russes destinées aux FARDC a eu lieu en début d’année dernière, pour un volume de plus de 160 tonnes.

MD



Dans l’affaire opposant l’homme politique, pasteur et avocat Théodore Ngoy à son ex-épouse Kertitia Mabaya, le Tribunal pour Enfant vient de surseoir ce 21 avril, l’exécution du jugement précédent. En effet, le greffe ne peut plus poursuivre le retrait du nouveau-né des mains de sa mère avant le verdict sanctionnant la fin du procès. 

« Voici l’énoncé de la décision rendue à l’audience publique de ce 21 avril 2023 (…), vu la loi organique, vu la Loi portant protection de l’Enfant, le Tribunal reçoit mais dit non fondée l’exception d’irrecevabilité tirée de la non production de la requête en suspension de l’exécution du jugement sous RCE 725 soulevé par le tiers opposé (Théodore Ngoy). Le Tribunal reçoit mais dit fondée la demande liée à la suspension du jugement sous RCE517, décrète la suspension de l’exécution du jugement entrepris, renvoie la présente cause en prosécution à l’audience fixée par la partie la plus diligente pour la poursuite de la procédure, enjoint le greffier de signifier le jugement à toutes les parties », a dit Me Montana Mpuku ONTEN avocat conseil de Kertitia Mabaya et avocat du barreau de Kinshasa Gombe

En effet, lors de l’audience du 14 avril, les juges avaient confronté Théodore Ngoy à Kertitia Mabaya de 10h à 19h. Le pasteur  avait obtenu ce jugement après avoir saisi le tribunal par requête au motif que la mère du bébé souffrait de troubles neuro psychiatriques. La partie Kertitia Mabaya évoque plutôt une dépression due aux violences domestiques. 

Pour une meilleure compréhension de la décision de justice, l’avocat conseil poursuit, « cela voudrait dire que, Madame Kertitia Mabaya a saisi le tribunal pour que ce dernier puisse suspendre l’exécution du jugement qui accordait la garde de son enfant à son mari. Monsieur Théodore avait déjà commencé à poser les actes d’exécution en cherchant à ce que le greffe d’exécution vienne récupérer l’enfant. Et madame a saisi le même tribunal en tierce opposition, elle a demandé de suspendre  cette exécution. C’est ce que le tribunal vient de faire. Monsieur Théodore Ngoy ne peut pas récupérer l’enfant à ce stade. Le tribunal le lui a interdit et recommande d’attendre la fin du procès. C’est à ce moment-là que sera décidé à qui il faudrait accorder la garde de l’enfant. Le précédent jugement a été suspendu ». 

Pour rappel, Kertitia Mabaya, une jeune femme de 24 ans est apparue au début du mois d’avril dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux, dénonçant les menaces dont elle serait victime de la part de son époux, le Pasteur Théodore Ngoy (également ancien candidat à la présidentielle).

Ce dernier l'aurait obligé à lui rendre son nouveau-né de moins de 10 jours à la date de la vidéo. Dans une mise au point parvenue à Actualité.cd accompagnée d’un jugement, Théodore Ngoy a démenti les accusations, évoquant l’état dépressif de la mère qui, alors enceinte de 7 mois, aurait usé d’actes de violences en essayant de le tuer par « strangulation ». L’action initiée en justice a abouti à l’obtention par M. Ngoy de la garde de cet enfant. 

Dans une interview publiée le 10 avril sur sa chaine YouTube, le Pasteur qui répond aux questions d’une journaliste a affirmé que sa femme « sportive, ceinture verte en Taekwondo l’a déjà battu à certaines occasions » et lui avait avoué « avoir remporté des combats contre des hommes ».  
Prisca Lokale


Les musulmans du Sud-Kivu ont appelé, vendredi 21 avril, les acteurs politiques de leur province à l’unité, à l’amour, à la sagesse.

Ils ont lancé cet appel lors de la célébration de la clôture du mois de Ramadan au stade de la Concorde de Kadutu, à Bukavu.

« Que Dieu nous donne la paix dans notre pays, que Dieu nous donne la force et la sagesse à nos dirigeants. Nous profitons de cette occasion d’appeler la classe politique de la province à l’unité, à l’amour, à la sagesse. Nous insistons à nos leaders politiques de mettre à côté les divergences, les querelles, la division. Ça n’apporte rien à la population du Sud-Kivu, de privilégier l’intérêt suprême de la population. Nous les appelons à la tolérance, au pardon mutuel », a déclaré le représentant de la Communauté Islamique du Sud-Kivu, Imam Saleh Radjabu.

Il a indiqué que les musulmans ont la joie d’avoir terminé le jeûne pendant 30 jours qui n’étaient pas faciles.

Pour imam Saleh Radjabu, les musulmans ont, à cette occasion, prié, fêté ensemble et partagé avec tout le monde.

Ils ont également imploré Dieu, en priant pour eux-mêmes, pour leurs familles et pour le pays.

radiookapi.net/CC



La deuxième édition du Forum " Mwanawake wa Africa" ( ndr femme d'Afrique), placé sous le thème "Les femmes africaines dans la science et la technologie", se tient le 06 août 2023, à Fleuve Congo Hôtel, à Kinshasa Gombe.

À en croire l'initiatrice et Présidente de l'Asbl de défense des droits des femmes "Mille et un Espoir" et organisatrice de ce Forum, Caroline Pindi Norah, il s'agira au cours de cette rencontre de mettre en vedette les femmes africaines qui ont excellé dans le domaine de la science et de la technologie.

" Nous allons répertorier les femmes africaines qui ont impacté dans la science et la technologie. Nous n'avons pas voulu nous éloigner du thème de l'année, par rapport à la femme, qui est axé sur le digital et le numérique.Il y aura des professeurs d'université et autres panelistes qui vont davantage parler de toutes ses femmes", a précisé Caroline Pindi Norah.

Et l'activiste pour les droits des femmes et Architecte de carrière, Caroline Pindi Norah de souligner : " C'est à cette occasion que nous avons lancé le concours de créativité scientifique pour les jeunes. Les enregistrements ont commencé depuis le 20 mars et vont se clôturer ce 25 avril" .

L'objectif de ce concours, a-t-elle indiqué, est de dénicher des jeunes qui ont de bons projets afin de leur assurer un accompagnement. L'organisation prévoit, également, beaucoup des récompenses pour les meilleurs projets.

Il importe de préciser que, sont éligibles à ce concours, les jeunes congolais dont l'âge varie entre 18 et 30 ans et être porteur d'un propre projet. Lequel doit être dupliqué.

Pour rappel, la première édition du Forum Mwanawake wa Africa, qui a eu lieu l'année dernière, était axé sur les femmes des origines africaines qui ont impacté l'histoire de l'Afrique depuis des décennies.

Un petit fascicule avec illustration et des détails de ces femmes était publié et distribué aux invités.

 Serge Mavungu



Il aura fallu attendre près d'une semaine pour que la décision de la ministre du portefeuille tombe après les recommandations faites par les élus nationaux, le 12 avril dernier, pour la révocation du directeur général de la Société Nationale d'électricité. Fabrice Lusinde est enfin suspendu de ses fonctions par la ministre Adèle Kayinda.

Il sied de signaler que plusieurs griefs ont été avancés par les parlementaires contre le DG de la SNEL notamment l’incompétence avérée dans la gestion de la desserte en électricité.

Le désormais ancien DG de la SNEL a été nommé au mois d’octobre 2022 par le chef de l’État, Félix Tshisekedi.

opinion-info/CC



 


Au total, 40 chefs d'établissements scolaires de la ville de  Kolwezi, des territoires de Mutshatsha et Lubudi, ont été suspendus au cours de l'année 2022-2023 dans la province éducationnelle de Kolwezi I. 

À en croire le directeur de la province éducationnelle 1, Bonaventure Mukubu qui s'est livré à la presse le mardi 17 avril 2023, ces chefs d'établissements ont été suspendus pour avoir commis des antivaleurs. Ils sont reprochés notamment d'avoir détourné la prime de gratuité de l'enseignement et d'avoir acheté des bulletins dans des réseaux mafieux. 

« Nous avons cette année scolaire 2022-2023, suspendu, en collaboration avec les inspecteurs et les sous-proved 40 chefs d'établissement. Nous sommes instruits par la hiérarchie de Kinshasa, voire celle de la province, c'est-à-dire notre ministre provincial, l'honorable Alain Kantenga. Ces chefs d'établissements ont été suspendus pour les antivaleurs qu'ils ont commis. C'est notamment la perception des frais scolaires dans les écoles primaires, détournement de la prime de la gratuite, achat des bulletins dans des réseaux mafieux, ventes des fournitures scolaires dans les écoles primaires », a-t-il dit. 

Par ailleurs, Bonaventure Mukubu a appelé  les parents à collaborer avec l'EPST/Lualaba en dénonçant tous les chefs d'établissements scolaires qui ont l'intention de saboter la gratuité de l'enseignement de base. 

Marcelo Mfumu, à Kolwezi



Peu à peu, nous nous rapprochons de la tenue des neuvièmes Jeux de la Francophonie prévus fin juillet et début août prochains. Si les travaux de construction des sites d’accueil sont en cours, ça doit l’être aussi pour les préparatifs des Congolais retenus dans 11 disciplines culturelles. ACTUALITÉ.CD fait le point sur l’évolution des activités préparatoires et ce qu’il reste à faire avant ce grand rendez-vous que la RDC organise pour la première fois.

Côté département culturel du comité national d’organisation, on indique que l’équipe est prête à organiser les Jeux mais attend les matériels qui ont été commandés et qui doivent arriver. Il s’agit du son et de la lumière. Aussi, le comité attend d’entrer en possession des sites culturels après avoir signé un protocole d’accord avec les partenaires du site. Ensuite, programmer la rénovation et préparer ce qu’il faut pour ce qui concerne, notamment l’art visuel afin de commencer la scénographie. 

« Si le chronogramme est respecté, il n’y aura pas de problème. D’ici deux semaines ou trois, nous recevrons des matériels par voie aérienne ; si c’est assuré, il n’y aura pas de problème. L’acquisition du site et du matériel nous permet, à deux mois des Jeux, de nous installer, à faire des formations, de constituer l’équipe au complet qui va gérer le programme de concours culturel», a précisé à ACTUALITÉ.CD, Alain Munsambote, superviseur adjoint du département de concours culturel, au niveau national.

A trois mois des Jeux, il ne reste plus qu’un petit mois pour que le délai des prévisions soit respecté. Pour permettre d’installer les matériels où devront s’organiser les concours d’arts visuels, qui sont le musée et l’académie des beaux-arts. Après, il y aura un test par la suite avec l’équipe technique qui va assurer le son et la lumière. Aussi, des tests de simulation pour ce qui est de l’organisation des Jeux. 

Zoom sur les préparatifs des artistes 

Les meilleurs résultats passeront par les meilleures préparations. Les artistes le savent et s’y mettent à titre individuel pour la plupart. Par ailleurs, un coach a été désigné pour chaque participant, individu ou groupe, afin de travailler et s’améliorer. En sus, c’est de la charge du ministère de la culture, arts et patrimoine de s’assurer de la bonne préparation des candidats retenus côté culture.

Des réunions se font en ligne de temps à autre avec les candidats culturels qui représenteront le pays, comme nous ont indiqué certains d’entre eux. Puisque eux tous ne sont pas à Kinshasa où les Jeux auront lieu. Dans le programme, il est prévu d’accueillir ces artistes et faire une réunion d’ensemble, ensuite des réunions par discipline avant de lancer les répétitions et les ateliers.

« Je travaille comme c’est mon habitude. Je ne veux pas prendre du retard, c’est pourquoi je travaille personnellement. Nous avons des coachs, mais je ne sais pas si on doit travailler avec eux à quel moment. Je n’ai pas encore ce détail là. Sinon, tous les candidats nationaux, nous recevons de temps à autre, des appels du comité d’organisation. Nous faisons des réunions pour évaluer l’évolution », a fait savoir Mbela Mambueni, artiste peintre retenu dans la discipline.

Paul Malaba, artiste visuel retenu pour la discipline de la création numérique, souligne qu’une réunion n’est pas une séance de préparation. Mais ne s’offusque pas d’un éventuel “retard”, parce que, dit-il, en tant qu’artiste, on a une vie qui ressemble à une préparation tous les jours.

« Cette préparation qui va nous permettre d’affronter nos rivaux n’est pas encore très bien établie. Mais de mon côté, j’essaie de me mettre à un niveau plus élevé avant d’affronter ces jeux. Je regarde aussi les niveaux des concurrents. Il y a des artistes de l’Europe ou de l’Amérique du Nord qui sont des compétiteurs avec un niveau élevé. Moi, ce que je fais, c’est de suivre des cours de mise à niveau », a-t-il indiqué.

Pour la discipline conte, Dan Bosembo note que malgré les difficultés, les préparatifs se poursuivent.

« Personnellement, avec le coach qu’on m’a donné, nous sommes en train de travailler. C'est vrai qu'il ne manque pas de difficultés mais je sais que le comité international ou national va se battre pour nous mettre à l'aise, c'est ça le but », a-t-il dit.

Pour la discipline de littérature, Jocelyn Danga, qui est actuellement en dehors du pays, a aussi fait savoir qu’un coach lui est commis. Il travaille à produire une nouvelle d’un peu moins de 10 pages comme cela a été recommandé.

La course aux médailles 

« Je ne connais pas une seule personne qui participe au concours, mais qui n'espère pas remporter », nous a indiqué fermement, Jocelyn Danga. Les candidats congolais aux disciplines culturelles ne se laissent noyer par les circonstances, par moment pas favorable. Ils incarnent beaucoup d’espoirs pour faire entrer la RDC dans la liste des pays qui comptent autant de médailles, aussi bien en or, en argent ou en bronze. 

« Avec notre expérience au niveau de la culture, je fais confiance aux artistes et le ministère de la culture a fait le nécessaire pour que nous puissions remporter beaucoup de médailles », a ajouté Alain Munsambote, superviseur adjoint du département de concours culturel, au niveau national.

Dan Bosembo ne se laisse pas emporter dans l’insouciance de la jeunesse, il vise la médaille d’or. Jeune artiste, gradué à l'Institut National des Arts en danse et en chorégraphie, Dan fait aussi carrière dans le conte.

« Il y a toujours de l'espoir parce que moi, je me dis qu’avec ce que nous présentons et ce que nous faisons, ce n'est pas pour rien que nous sommes arrivés à cette étape. Alors, si nous sommes sélectionnés pour représenter la RDC, il y a toujours de l'espoir, il ne faut pas baisser les bras et nous croyons avec ce que nous allons présenter comme œuvre devant les membres du jury et devant tout le monde, nous espérons gagner la médaille d'or », espère-t-il.

Côté création numérique, avec Paul Malaba pour la RDC, ils sont appelés à faire une création numérique sur scène, en direct, qui sera vue sur l’écran. Autodidacte dans l’art, il s’est auto formé dans la vidéo d’art et la performance ou l’art visuel en général. Il prépare, à titre personnel, un voyage vers l’Europe pour des formations de mise à niveau. Cela pour lui permettre de toucher à la médaille d’or.

« Je mise sur cette médaille d’or. Mais la préparation nous fait défaut. Sur le plan culturel, il n’y a presque rien, par rapport au côté sportif. Mais je me dit qu’avant que les moyens ne viennent ou que les regards soient fixés vers nous, je continue à travailler. C’est ma propre motivation qui me pousse à aller remporter cette médaille », a-t-il dit.

Pour la discipline peinture, le concours consistera à présenter l’œuvre avec laquelle l'artiste a postulé au concours. En plein déroulement de l’événement, il y aura une séance de création en temps défini pour produire une œuvre. C’est après que les membres du jury désigneront les vainqueurs pour la médaille d’or, celle d’argent et celle de bronze. Mbela Mambueni ne rêve que de gagner la médaille d’or. «Ça doit rester ici», précise-t-il.

D’autres artistes ou groupes congolais qui participent pour le compte des disciplines culturelles sont Nisi Mbuta, pour la chanson ; la compagnie Les Algues, pour la création ; Team Léopard, pour le Hip-hop ; la fédération congolaise de freestyle football, pour la jonglerie ; Les Marionnettes du Congo, pour les Marionnettes ; Jasmin Primo Mauridi, pour la Photographie ; et Cedrick Sungo, pour la Sculpture.

Emmanuel Kuzamba

A Propos

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