Yann Kwete, initiateur du festival international de graffiti de Kinshasa, est notre invité. Dans ce numéro du podcast de la culture, il parle de la cinquième édition de ce festival qu’il veut plus ambitieux et marquant, aussi bien en termes de couleurs sur les murs de la capitale que sur le message même que donnent ces murs.

« Au-delà de faire des murs, on veut mettre en place un festival qui doit être scientifique, dans la réflexion, dans le débat. C’est important de documenter, d’archiver », nous dit Yann Kwete dans ce podcast.

Le graffiti qui a pour essence la critique sociale ne dérogera pas à la règle pour cette édition. Sur les murs, il est prévu de placer des messages de sensibilisation au développement durable et à l’environnement. Des messages d’appropriation culturelle et des honneurs aux héros ou toutes ces personnes qui ont marqué la communauté congolaise.

Il est prévu des conférences et d’autres activités pendant ce festival qui a démarré le 5 avril et va jusqu’au 15. Éduquer la masse et vulgariser le travail des artistes qui sont des réels accélérateurs de nos sociétés en transition. Yann Kwete s’entretient avec Emmanuel Kuzamba.

actualite.cd/CC



La première dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, a fait le déplacement, samedi dernier, du village de la femme installé au chapiteau de Pullman hôtel à Kinshasa, dans le cadre de la célébration du mois de la femme en RDC. 

L'épouse du chef de l'État qui fait de l'autonomisation de la femme l'un des axes d'intervention de sa fondation, s'y est rendue pour encourager les participantes au village de la femme qui se sont spécialisées dans la transformation des produits. Elle a salué l'entrepreneuriat féminin. 

Le village de la femme a mis en évidence le sens de l'entrepreneuriat de la femme congolaise dans différents domaines notamment les cosmétiques, le textile et l'alimentation. À l'occasion, 100 stands des femmes ont été érigés au chapiteau de Pullman hôtel de Kinshasa. 

D'après son initiatrice, Irma Kisombe Kukela, l'objectif est de faire connaître les différentes activités des femmes congolaises au grand public.

Prince Mayiro



Après s’être retiré de Bunagana, le M23 se retire aussi de ses positions de Rutshuru-centre et Kiwanja dans le territoire de Rutshuru.

Les terroristes se sont rassurés de l’arrivée de l’armée ougandaise ( UPDF) à qui ils ont cédé ses cités tout en interdisant aux Forces armées de la République démocratique du Congo d’y accéder.

Les sources locales confirment la présence de l’armée ougandaise (UPDF) dans ces cités afin de s’assurer de la zone tampon.

Selon une autre source, les terroristes et leurs alliés se préparent pour quitter leurs positions de Mabega sur l’axe Kiwanja-Kanyabayonga. Une zone qui sera aussi occupée par l’armée ougandaise après le retrait du M23.

Dans le territoire de Masisi, le M23 s’est aussi retiré de la cité de Kitchanga et de ses autres positions environnantes. Les hommes du M23 sont actuellement signalés à Bishusha.

Merveilles Kiro



Les pourparlers de Nairobi 4 auront lieu en RDC, a annoncé le Haut représentant du Président de la République, Serge Tshibangu, à Radio Okapi dimanche 9 avril.

Sans préciser la date, Serge Tshibangu affirme que les préparatifs du quatrième round de Nairobi se déroulent normalement. Ces rencontres vont se dérouler dans les villes de Goma, Beni, Uvira, Bukavu et Bunia a-t-il ajouté.

« Nous sommes en plein préparatif de Nairobi 4. Nous avion eu des sessions de travail au Kenya, du 17 au 20 mars passés, où toutes les parties étaient représentées. Nous avions la partie congolaise, la partie kenyane, le représentant de l’EAC, le représentant du président en exercice de l’EAC ainsi que la MONUSCO. Nous avons eu quatre jours de discussions pour préparer Nairobi 4 », a expliqué Serge Tshibangu.

Il était question, selon lui, «  de couvrir les points tels que le contenu même de Nairobi 4, la forme de travail, comment aborder les groupes armés sur base des engagements pris à Nairobi 3 par les groupes armés et les autres parties. Nous avions aussi discuté de la logistique et du financement, bref de tous les aspects. Aujourd’hui, nous sommes en pleine exécution des préparatifs. Dans les jours qui suivent, nous allons vous informer de la date exacte».

De l’intégration ou pas du M23

A propos de l’intégration par le M23 du processus de Nairobi, Serge Tshibangu apporte des précisions suivantes :

« J’aimerais apporter deux précisions : la première, nous ne sommes pas en train de négocier avec le M23. La deuxième précision, ce qu’il faudra se souvenir que tout a été bien défini par le communiqué de Luanda du 23 novembre 2022. Ce communiqué stipulait le cessez-le-feu immédiat et sans condition du M23, leur retrait des positions et localités occupées jusqu’au mont  Sabinyo pour leur cantonnement et leur désarmement pour entrer dans le processus qui s’en suivra ».

Il estime que le tout dépendra du constat fait sur terrain par le mécanisme Ad hoc et les FARDC.

« Nous attendons le mécanisme de vérification ad hoc qui va faire la restitution de ce qu’il aura vu sur terrain, vérifier que le M23 s’est réellement retiré vers le Mont Sabinyo. Là il y aura l’identification. Parce que ceux qui vont être cantonnés ne peuvent être que des Congolais. Les Rwandais qui font partie du M23 doivent retourner chez eux », précise Serge Tshibangu.

radiookapi.net/CC



La nouvelle Administratrice de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), Caroline St-Hilaire va effectuer sa première mission de travail du 12 au 15 avril à Kinshasa, la plus grande ville francophone du monde et hôte des IXes Jeux de la Francophonie.

D'après le Directeur du Comité National des 9èmes Jeux de la Francophonie (CNJF) Isidore Kwandja Ngembo, la Canadienne va fouler le sol congolais pour s’enquérir justement de l’état d’avancement des préparatifs et assurer de l’accompagnement de l'OIF au bon déroulement des Jeux prévus à Kinshasa du 28 juillet au 6 août de cette année.

Il est à noter que, les jeux de la francophonie ont la particularité d'abriter des compétitions sportives et un ensemble de concours culturels et scientifiques, en épreuves individuelles et collectives. Ils rassemblent trois à quatre mille artistes et athlètes ainsi que plusieurs centaines de personnalités officielles dont des chefs d'État et de gouvernement, des ministres et ambassadeurs venant de différents pays membres de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).

Gratis Makabi



Alors que la chrétienté célébrait sa grande fête, la résurrection de Jésus ou Pâques, Ambongo tournait le dos à l’Evangile pour attaquer la « Loi Tshiani » dans son homélie lors de la messe pascale à Kinshasa.

« En ce moment singulier de l'histoire de notre pays, nous avons un urgent besoin des gestes et des lois qui nous rapprochent, plus que des actes et des dispositions qui nous dressent les uns contre les autres », a déclaré l’archevêque de Kinshasa.

Mais cette loi ne divise pas ; en revanche, elle fixe des critères pour accéder à certaines fonctions à l’instar de ce qui se passe dans les autres pays.

« La loi Tshiani » est une proposition de loi initiée par Noël Tshiani, président du parti Force du changement, et portée par le député de l’Union sacrée Pitshou Nsingi Pululu. Cette loi limite l’accès aux fonctions de souveraineté dont la présidence de la République aux seules candidats nés des deux parents Congolais.

A suivre Monseigneur, un constat s’est établi.

Le prélat Catholique a abandonné le prêche de la parole de Dieu pour s’étendre, avec des trémolos dans la voie, sur une proposition de loi qui veut protéger le pays contre des infiltrations. En fait, cette proposition de loi modifie et complète la loi sur la nationalité. Elle a été reçue et insérée dans le calendrier de la session parlementaire de mars 2023, la proposition de loi attend d’être programmée pour examen.

En d’autres termes, cette loi ne vise pas la division des Congolais mais veut protéger l’Etat, in fine protéger les Congolais.

Que l’archevêque de Kinshasa se calme. Le débat se passera dans l’hémicycle et sera votée, sans nul doute, par les élus du peuple avant sa promulgation par le chef de l’Etat.

Gardons le message papale lors de son voyage apostolique à Kinshasa : « Tous réconciliés en Jésus-Christ »

En attendant, Joyeuses fêtes de Pâques, Cardinal.

Ali Kalonga



Le réengagement et l’engagement du Zimbabwe continue de porter ses fruits au fur et à mesure que plus de pays s’adressent au Président Mnangagwa pour la relance et le renforcement des liens.

Ce vendredi 7 avril 2023, le professeur Serge Tshibangu, Envoyé spécial de la République démocratique du Congo et du président Félix Tshisekedi, a rencontré le président Mnangagwa à la Chambre d’État avec le message d’amélioration de la coopération entre les deux pays.

Après cette rencontre de haute portée, le Prof. Serge Tshibangu a déclaré à la presse locale que son pays envisageait des liens encore plus forts avec le Zimbabwe.

« Nous sommes venus apporter un message à Son Excellence Monsieur le président Mnangagwa de son frère, Son Excellence Félix Tshisekedi de la République démocratique du Congo », a-t-il dit. « Le message de paix, le message de vouloir relancer et renforcer les liens entre les deux peuples, ceux du Zimbabwe et les peuples de la RDC »
Le Prof Tshibangu a exprimé sa gratitude au Président Mnangagwa pour son hospitalité et sa réponse positive à cette démarche.

« Nous sommes si reconnaissants au président Mnangagwa pour l’accueil chaleureux et son hospitalité, ainsi que pour cette réponse positive de sa part que nous ramenons en Rdc, à son frère », a-t-il ajouté.

Le Prof Tshibangu se dit être charmé par la politique de porte ouverte du Président Zimbabwéen Mnangagwa

politico.cd/CC



Des députés de l'opposition s'opposent depuis une semaine à la révocation, préconisée par leurs collègues de la majorité, du directeur général de la Société Nationale d'Électricité (SNEL) nommé par le président Tshisekedi en octobre dernier et entré en fonction il y a 3 mois.

L’auteur de cette interpellation, le député national Prosper Bukasa, reproche au nouveau DG de la SNEL la mégestion et l'incompétence. 

Interrogée par 7SUR7.CD après la plénière du vendredi 7 avril 2023, la députée Geneviève Inagosi estime qu'il y a une sorte d'acharnement ou de règlement de compte politique contre ce mandataire public. 

« Cette interpellation ressemble à  un acharnement. Actuellement, à l'initiative de notre chambre, il y a une mission d'enquête qui a été diligentée à la SNEL conduite par l'honorable Rombaut Fumani depuis décembre 2022 et elle devait durer 15 jours, soit le 5 janvier 2023. Et jusqu'à ce jour... après plus de 3 mois, nous n'avons pas encore de rapport... en dehors de ça, à l'initiative de la même chambre, le directeur général est auditioné par la sous-commission Ressources naturelles de notre chambre. L'audition n'a pas encore pris fin, nous n'avons pas encore de rapport... lui-même l'honorable Bukasa nous dit dans l'introduction de son interpellation qu'il a initié une enquête... et comme si cela ne suffisait pas, aujourd'hui c'est une interpellation », regrette cette députée membre du FCC.

Pour Geneviève Inagosi, il est inconcevable d’initier deux contrôles pour un mandataire public qui vient à peine d’être nommé.  

« Je dis que trop de contrôle, tue le contrôle. Avec toutes ces enquêtes, vous ajoutez une interpellation. Et ce qui choque est que même les membres de la  commission d'enquête sont en même temps signataires de l'interpellation. Comment on peut initier deux contrôles en même temps pour quelqu'un qui vient en plus d'arriver ? Ça ne fait pas sérieux pour notre chambre. Moi personnellement, je ne connais pas ce DG. Mais cette interpellation salit notre chambre puisque nous apprenons dans les couloirs qu'on lui reproche d'être proche de l'ancien premier-ministre Matata Ponyo », a-t-elle ajouté.

Pour sa part, le député René Bofaya soutient que tous les faits reprochés à ce DG datent de 2019.

« A moins qu'on me dise que la révolution cherche à manger ses propres enfants. Celui qui était DG quand l'actuel était DGA a été arrêté et il me semble qu'il a été acquitté de toutes les charges retenues contre lui », a-t-il fait savoir à notre rédaction.

Du côté de la majorité, plusieurs députés ont acclamé chaque intervenant, durant cette plénière, qui réclamait la révocation de Fabrice Lusinde wa Lusangi.

Dans ses réponses à la plénière du mercredi dernier, le DG de la SNEL se plaignait déjà de manquer de temps de se mettre au travail à cause des interpellations qui pleuvent sur lui depuis sa nomination à la tête de la Société Nationale d’Électricité. 

Après les séances plénières de mercredi et vendredi derniers, le rendez-vous est désormais pris pour le lundi 10 avril prochain afin de connaître le sort du DG de la SNEL. 

MD

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