Denise NYAKERU TSHISEKEDI a choisi la date du 28 Mars qui représente le jour de naissance de Marie Antoinette Mobutu pour l'honorer à travers un repas organisé au Centre féminin Marie Antoinette Mobutu" CFMA situé sur la 13 ème rue à Limite.

Denise NYAKERU TSHISEKEDI accompagnée de Suzanne TAMBI TANGOLO soeur de feu Marie Antoinette Mobutu et Juliette MPINGA ancienne Directrice de la Fondation Marie Antoinette Mobutu se sont également rendues compte de la matérialisation des différentes étapes de réhabilitation et de construction du Centre. 

"En ce jour mémorable qui marque la date d'anniversaire de naissance de feu Maman Marie Antoinette Mobutu, ex Première Dame, j'ai visité le Centre Féminin qui porte son nom et réhabilité par ma Fondation. Je salue une nouvelle fois sa vision pour la femme, son esprit d'initiative, son abnégation, son altruisme et son courage*

En effet, à travers sa Fondation , l'Epouse du chef de l'État avait initié des travaux de réhabilitation du dû centre répartis en trois (3)phases.

Selon l' Ingénieur FUNDI ELONGO Coordonnateur technique de la mission de contrôle de ces travaux ,la Première phase consistait à réhabiliter quatres bâtiments qui servent pour l'Ecole primaire,l' Atelier de couture de l'isetam et deux Bâtiments pour l'école secondaire.

L'évacuation des eaux de pluie et l'éclairage extérieur,ces questions ont été aussi résolu au cours de cette phase.

La phase 2 qui tend vers sa finalisation était concentrée sur la réhabilitation de la salle polyvalente et la troisième phase qui va bientôt démarrer concerne la réhabilitation du bâtiment qui va abriter l'atelier de production des objets de grande valeur.

Ces travaux pourront s'achever d'ici la fin de l'année 2023.

Le Centre féminin Marie Antoinette Mobutu va servir de cadre pour l'autonomisation des milliers de femmes et jeunes filles congolaises.

actualite.cd/CC

 

 

CC

 


Les députés ont approuvé, ce mardi 28 mars, l’objet de l’interpellation de Fabrice Lusinde, directeur général de la Société nationale d’électricité (SNEL). 

Cette interpellation est initiée par le député Auguy Kalonji qui reproche à ce mandataire plusieurs griefs dont la mégestion.

« L'initiateur a beaucoup parlé. Il a lu 12 pages. En bref, il reproche au DG de la SNEL beaucoup de choses dont la mégestion, les coupures intempestives du courant, le délestage,… Par une majorité écrasante, nous avons adopté l’objet de l’interpellation de notre collègue pour que le DG de la SNEL vienne un peu nous expliquer », a dit un député.

Le DG disposera de 8 jours à dater de sa notification pour venir présenter ses moyens de défense devant les députés. 

Berith Yakitenge



La loi Tshiani qui réserve les postes dits de « souveraineté » tels que celui de Président de la République, aux seuls congolais nés de père et de mère congolais, a été insérée dans le calendrier des travaux législatifs de l’Assemblée Nationale pour cette session de mars 2023.

Ce document actualisé a été remis aux députés lors d'une séance plénière convoquée à huis-clos, ce mardi 28 mars 2023, par le bureau de cette chambre basse du Parlement congolais. 

Cette information a été confirmée à 7SUR7.CD par le député Bernard Kayumba et son collègue, porteur de ce texte, Nsingi Pululu. 

Selon le député Nsingi Pululu, il s'agit d'une étape importante qui vient d'être franchie pour la sauvegarde de l'intégrité du territoire congolais. 

« Une étape vient d'être franchie pour sauvegarder l'intégrité territoriale de notre pays... je suis moi-même en possession de ce calendrier actualisé. Cela est arrivé après une confrontation avec le service courrier (de l’Assemblée Nationale, ndlr) ce lundi. J'ai brandi l'accusé de réception ainsi que l'authenticité des documents ainsi que le cachet apposés par eux », a-t-il dit à la presse.

Sur les réseaux sociaux, l'auteur de cette loi, le docteur Noël Tshiani Muadianvita n'a pas non plus  caché sa satisfaction. 

« Félicitations à l'honorable Nsingi Pululu et aux députés nationaux qui ont voté pour l’alignement de la proposition de Loi Tshiani de père et de mère (articles 16 et 17) sur le calendrier définitif des matières à traiter pendant la session de mars 2023. Les congolais sont fiers de vous », a-t-il déclaré. 

De l'autre côté, le député Gratien Iracan du parti de Moïse Katumbi préfère prendre le monde entier à témoin.

« La discrimination, le racisme et le tribalisme n'ont pas leur place en RDC. Nous prenons le monde entier en témoin. Personne n'écrasera personne. On se prépare en conséquence », a-t-il écrit sur Twitter.

Notons que cette loi, une fois votée, privera également l'accès au postes dits de « souveraineté » au candidat marié à un étranger, congolais naturalisé ou d'un seul parent congolais.

Il s'agit notamment des postes de Président de la République et chef des institutions telles que le Sénat, l’Assemblée nationale, la Cour constitutionnelle, la Cour de cassation, la Direction Générale de Migration ou encore de l'Agence nationale de Renseignement. Les  grades des généraux de la police et de l'armée seront également réservés aux seuls congolais nés de père et de mère Congolais. 

MD



Des hommes porteurs d’armes à feu et aux visages découverts ont opéré à midi de ce mardi 28 mars 2023 en plein centre-ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo.

Tout d’abord, une chambre froide, voisine de la RTNC, station provinciale de la Tshopo a été la première cible des criminels où ils ont réussi à emporter une importante somme d’argent estimée à près de 20.000 dollars américains avant de terroriser les travailleurs de cette maison commerciale en tirant à l’air des coups de feu.

Deux militaires du bataillon PM (police militaire) commis à la garde de la station de la chaîne nationale sont intervenus pour tenter d’arrêter cette bande de malfrats. Pris de panique, l’ennemi a tiré sur ces vaillants. L’un, sous-officier de son état, est tombé sur le champ non loin de la porte de la Télévision nationale tandis que l’autre a succombé de ses blessures dans une structure sanitaire.

« Des hommes bien armés ont pillé un magasin proche de la RTNC. Dans leur fuite, ils ont tiré plusieurs coups de feu, les militaires de garde de la RTNC sont sortis voir. Et on a tiré sur eux, le corps de l’un gît encore sur le sol, et l’autre a été amené à l’hôpital. Ces criminels étaient nombreux, d’autres avaient déjà pris fuite avec l’argent pillé », a témoigné un taximan sur le lieu du drame.

Dans la fuite, un braqueur a été appréhendé par la population, qui l’a lynché à mort au niveau de l’OCC, non loin de l’assemblée provinciale.
Mardi soir, des rumeurs ont circulé faisant état de l’arrestation de deux autres criminels dans le Quartier Plateau Boyoma. Les informations parvenues à POLITICO.CD indiquent qu’il s’agit des fake news.

« Jusqu’en ce moment aucun malfrat impliqué dans l’incident d’hier n’a été arrêté par la police comme d’aucuns l’ont fait savoir. C’est donc une fausse rumeur », apprend-t-on d’une source sécuritaire proche du dossier. « Toutefois, de la poche de la victime de la justice populaire à la hauteur de l’OCC, on a retiré une carte d’une personne autre que la victime. Celle- ci a été retrouvée et remise à la juridiction compétente pour enquête. Entre-temps, les recherches se poursuivent », a-t-elle, ensuite, confié. Cependant, ni les autorités administratives, ni l’armée moins encore la police n’ont encore communiqué sur ce drame.

Au centre-ville, les activités sont tournées au ralenti l’après-midi de ce mardi suite à cette situation d’insécurité qui prend de plus en plus domicile dans la ville de Kisangani. Il y a près de deux semaines, une bande de 27 criminels armés a été arrêtée par les services de sécurité. Ces derniers sont auteurs de nombreux cas de cambriolage. Ils opèrent avec des armes à feu pour semer la terreur dans le chef de la paisible population.

Serge SINDANI



La faible participation de la femme dans la gestion de la res publica est encore et toujours d’actualité dans la province de la Tshopo. Après avoir identifié les différents problèmes considérés comme un goulot d’étranglement, le Groupe Lotus, une organisation de défense des droits humains basée à Kisangani, s’active dorénavant à promouvoir le leadership féminin dans la gouvernance locale.

Cette annonce a été faite à POLITICO.CD par Dismas Kitenge, Président de cette organisation non gouvernementale et Vice-Président honoraire de la FIDH, à l’occasion du lancement du projet « Femmes et Gouvernance dans la province de la Tshopo », qui sera piloté par Groupe Lotus pendant 10 mois, avec l’appui financier de l’ambassade de l’Allemagne en République Démocratique du Congo.

D’après Kitenge, ce projet qui s’inscrit dans un contexte du processus électoral, va s’étendre dans le monde rural où la situation des femmes est chaotique, à cause de la sous-information et de l’ignorance des leurs droits.

« Ce projet est parti du constat que vous connaissez dans la Tshopo. Nous avons la faible participation des femmes au processus de prise des décisions. Nous avons l’ignorance des femmes sur leurs droits, mais également l’insuffisance des structures d’encadrements des femmes, et aussi la sous information, le désintéressement des femmes sur l’évolution de la société, la manipulation des femmes par les leaders socio-politiques et économiques, la sous-représentativité des femmes. La méthode pour accompagner les femmes à résoudre ces problèmes est spéciale. Le Groupe Lotus ne part pas avec des solutions, il va réunir celles-ci afin de parler d’elles-mêmes et nous allons accompagner en termes des pistes de solutions », a-t-il expliqué.

En plus, les femmes de la province de la Tshopo auront un accompagnement d’ordre politique, juridique, social et économique selon les problèmes rencontrés sur terrain. Lotus qui compte travailler en réseaux avec d’autres organisations ayant les mêmes thématiques, mettra en place une approche dynamique et créative afin de valoriser les compétences des femmes dans la gestion de la cité.

Dans la même perspective, Me Guylaine Lomalisa, cadre de Groupe Lotus et cheffe de ce projet a indiqué que les femmes membres des organisations féminines, des confessions religieuses, de la société civile, les filles élèves et étudiantes sont les bénéficiaires. Ainsi, a-t-elle ajouté, des formations et seances de sensibilisation seront organisées. Mais, et surtout, les séances de plaidoyer auprès des autorités et chefs traditionnels seront tenues pour saisir la balle au bond et plaider pour changer la donne dans la gouvernance locale, en mettant en avant les femmes.

« Nous allons travailler avec toutes les femmes des organisations locales. Elles sont des femmes-leaders qui iront à leur tour auprès des autres pour pérenniser les acquis reçus du Groupe Lotus. En travers les activités de ce projet , les femmes vont exprimer leurs besoins, et ensemble avec le Groupe Lotus, nous allons réfléchir pour apporter des solutions aux problèmes », a-t-elle renchéri.

Depuis le démembrement de la province Grande Orientale, la province de la Tshopo a connu au moins quatre (4) gouverneurs dont une femme qui gère actuellement la chose publique.

À l’assemblée provinciale, deux femmes y sont sur 28 élus du peuple. Dans la territorialité, le constat est cependant amer. Aucune femme n’est à la tête d’un territoire sur sept que compte la Tshopo. Groupe Lotus s’active, dès ce mois mars, pour sensibiliser les femmes à revaloriser leurs compétences et à promouvoir leur leadership dans la gouvernance locale.

Serge SINDANI



Patrick Muyaya Katembwe, ministre de la Communication et médias s’est entretenu lundi 27 mars au cours d’une séance de travail tenue dans son cabinet avec l’intersyndicale du Réseau national de télécommunications par satellite (RENATELSAT).

Pendant plus d’une heure, le porte-parole du gouvernement de la République a accordé la parole à Fidèle Ngamaluku, chef de l’intersyndicale, pour présenter les difficultés qui dérangent le bon fonctionnement de ce réseau stratégique pour la nation.

« Nous, l’intersyndicale du RENATELSAT, étions venus voir le ministre de la Communication et Médias, Son Excellence Patrick Muyaya dans le cadre du dialogue social sur les problèmes qui rongent notre entreprise entre autres, les revendications des agents et cadres, le statut juridique, la relance de l’entreprise et la grille barémique, mais aussi les résolutions des états généraux de la communication et des médias liés au RENATELSAT, et le problème de l’ex. BPO », a dit Fidèle Ngamaluku dans sa communication. Tout en affirmant que « leurs revendications ont été bien reçues par le ministre, qui a promis des solutions dans un bref délai ».

Pour sa part, le président de la délégation intersyndicale, Doss Badibanga a adressé un message d’apaisement à tous les travailleurs de cette entreprise publique.

« Le ministre nous a rassuré qu’il y a un plan de relance de l’entreprise qui coïncide avec le projet de 145 territoires. Nous demandons aux agents de la RENATELSAT de s’apaiser », a-t-il martelé.

En outre, les sources du ministère de la Communication et médias ont révélé que pour arriver à résoudre tous ces problèmes, des réunions tripartites sont prévues dans un futur proche dans la capitale congolaise, Kinshasa, sous la houlette du ministre Patrick Muyaya Katembwe.

Pour rappel, le RENATELSAT est l’unique opérateur satellitaire public de la République démocratique du Congo. Il a la forme d’une entreprise publique à caractère technique et commerciale, créée par ordonnance présidentielle n°91-240 du 30 septembre 1991.

A ce jour, il est placé sous double tutelle du ministère de la Communication et médias et celui des Postes, télécommunications et nouvelles technologies de l’information et de la communication (PTNTIC) et coopère notamment avec la Radio télévision nationale congolaise (RTNC) et la Société congolaise des postes et télécommunications (SCPT).

Monge Junior Diama



Au total, 5 corps sans vie ont été repêchés dans le canal des eaux Naviundu situé aux quartiers Kilobelobe et Chine dans la commune de Kampemba dans la ville de Lubumbashi (Haut-Katanga), le dimanche 26 mars 2023.

Les deux premiers corps ont été retrouvés dans cette tranchée par les jeunes de ces deux quartiers, renseignent plusieurs témoins trouvés sur place.

La nouvelle est confirmée par le maire de la ville de Lubumbashi, Martin Kazembe, qui s'y est rendu avant la levée de ces corps des eaux.

Selon les mêmes sources, les trois autres corps sans vie ont été retrouvés dans le même canal des eaux à deux kilomètres du lieu où les deux premiers ont été ramassés. L'un d'eux en décomposition a été même enterré le même jour.

Quelques jours après l'accalmie concernant les corps sans vie ramassés dans les sacs, la ville de Lubumbashi connaît une autre forme d'insécurité, indique Serge Kibwe, enseignant et expert en criminologie.

"Toujours là à Kampemba, on avait ramassé récemment un corps et hier dimanche, 5 corps. Alors on se demande réellement si les bandits n'ont pas changé de mode opératoire. Je suggère qu'on fasse des analyses avant d'enterrer des corps. Qu'on essaie de voir au niveau de poumons s'il y a la présence de l'eau. Au moins ça pourra nous éclairer si ils sont réellement morts par noyade avec les dernières pluies ou si ce sont des crimes", a-t-il proposé au micro de 7SUR7.CD.

Le 7 février dernier, 8 corps sans vie dont une femme d'une trentaine d'années ont été ramassés dans des sacs dans différentes communes de la ville de Lubumbashi. Jusque-là, aucune suite favorable de la part des autorités compétentes sur les présumés auteurs de ces cas de banditisme urbain dans cette partie du Haut-Katanga.

Patient Lukusa, à Lubumbashi



Le gouvernement de la République démocratique du Congo a entamé des réformes nécessaires du secteur des jeux d’argent, notamment les loteries, les jeux de hasard et concours des pronostics.

A la suite de la résolution prise lors de la 54ème réunion du Conseil des ministres, trois Projets des textes sont actuellement en cours d’examen et pour lesquels le ministre des Finances, Nicolas Kazadi a sollicité la diligence afin de fixer le cadre légal.

D’après l’argentier du gouvernement congolais, environ 139 opérateurs illégaux irréguliers des jeux d’argent sont dénombrés à travers le pays. A l’en croire, il n’existe aucune statistique sur leurs chiffres d’affaires et la fiscalité générée n’a représenté que 1 milliard de CDF en 2022.

Il a en outre précisé que la taille du marché actuel et des acteurs en présence donne des estimations supérieures à 100 millions USD au titre de la Taxe Unique sur les mises des parieurs, une année après la mise en place d’une Autorité de Régulation dotée du Central Monitoring System (CMS).

En mai 2022, Nicolas Kazadi avait fait le rapport de la mission qu’il avait diligentée, pour faire l’état des lieux du secteur des jeux de hasard, de loteries et concours pronostics, recueillir les informations relatives aux opérations réalisées dans le secteur de 2015 à ce jour et recenser les actes légaux en vigueur dans le secteur.

Dans ce rapport, le ministre des Finances avait mentionné que l’anachronisme et les lacunes de l’architecture légale en vigueur présentent des risques non-négligeables pour le secteur financier de la RDC qui est une juridiction en proie aux opérations de blanchiment d’origine illicite et criminelle.

Dans cette perspective, il avait proposé des pistes de réformes au Conseil notamment l’institution d’une Commission de surveillance afin de contrôler les opérations susceptibles de fraude et de constater le prélèvement des droits revenant au Trésor et de son manque à gagner.

En même temps, Nicolas Kazadi avait demandé la mise en place d’un Mécanisme de régulation pour réglementer, superviser et contrôler le secteur de jeux de hasard en RDC ainsi que la proposition de la mise en place d’un nouveau cadre légal pour une meilleure organisation de ce secteur.

Carmel NDEO

A Propos

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