Plus de 150.000 personnes qui se sont déplacés de Kibirizi en plein centre de la province du Nord-Kivu, sont sans assistance humanitaire et médicale en territoire de Lubero, dans l'Est de la République démocratique du Congo.

Selon Médecin sans frontières (MSF) qui l'a dit, le mercredi 22 mars 2023, dans son bulletin d'informations, ces personnes déplacées de guerre sont situées dans les localités de Kayna, Kirumba et Kanyabayonga. 

"Selon les données collectées par le comité de déplacés et les évaluations menées par les équipes de MSF, plus de 150.000 personnes auraient trouvé refuge en quelques jours dans ce territoire, vivant dans le dénouement plus total où très peu d'ONG sont présentes. Pour répondre à cette situation d'urgence, les équipes de MSF vont soutenir plusieurs structures de santé dans la zone de santé de Kayna en fournissant notamment des médicaments et en permettant à la population déplacée et autochtone d'avoir accès à des consultations médicales gratuites", lit-on dans cette dépêche parvenue à 7SUR7.CD.

A en croire Caroline Seguin, coordinatrice d'urgence de MSF dans le Nord-Kivu, l'aide de son organisation ne suffira pas. D'où, son appel à l'union des acteurs humanitaires pour venir en aide à ces congolais qui ont fui la guerre du M23 dans le territoire voisin de Rutshuru.

"Vu l'ampleur des besoins, notre aide ne suffira pas. Aujourd'hui, nous appelons l'ensemble des acteurs humanitaires à se mobiliser pour organiser l'acheminement de l'aide à cette population en détresse", a-t-elle suggéré.

Il est à rappeler que malgré l'arrestation de 5 agents du M23/RDF et présentés aux autorités de la province du Nord-Kivu le mardi 21 mars dernier, la menace plane toujours sur la ville de Goma, entité qui regorge plus d'un million d'habitants. Après le front nord dans le territoire de Rutshuru, les combats entre les FARDC et le terroriste du M23 se sont déroulés les dernières semaines sur la partie ouest. Une situation qui a créé des déplacements massifs de la population de ces coins.

Patient Lukusa



La première dame de la République, Denise Nyakeru Tshisekedi, a exhorté les professionnels des médias à dénoncer toute forme d'harcèlement sexuel dans leur milieu professionnel. 

C'était au terme, mardi 21 mars dernier à Kinshasa, des travaux de la conférence sur la situation des femmes en Afrique francophone. 

"Vous professionnels des médias avez appris à traiter l'information et à la diffuser de manière efficace, parlez du harcèlement sexuel que subissent vos collègues ou que vous subissez pour que l'aide vous soit apportée. Ce n'est que par cette façon de procéder que les prédateurs sexuels seront mis hors d'état de nuire", a-t-elle exhorté.

La présidente de la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi a, par la suite, encouragé les professionnels des médias à prôner l'éthique et le respect de la déontologie dans la profession.

De leur part, les participants ont formulé plusieurs  recommandations notamment :

- Prendre certaines mesures pour protéger la jeune journaliste et celle qui mérite une montée en  grade ;

- Mettre en place une brigade anti-harcèlement  qui servira aux femmes et hommes victimes d'harcèlement dans le domaine des médias de pouvoir adresser leurs plaintes de manière anonyme afin de dénoncer leurs bourreaux ;

- Promouvoir les femmes à des postes de décision et ;

- Les femmes doivent encourager les autres femmes à dénoncer cette pratique.

Ces recommandations ont été remises à la ministre de la Culture et art, représentante du gouvernement pour leur mise en application.

Il sied de noter que l'organisation de cette conférence, sous le thème : "Harcèlement sexuel dans la sphère médiatique", est le fruit d'une collaboration entre la Fondation Zacharie Babaswe et la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi.

Prince Mayiro



La banque « Trust Merchant Bank » (TMB) en collaboration avec Wanjbrosse Productions, ont lancé depuis le 21 mars 2023, une série de projections sur écran géant à Kinshasa, d'un film réalisé dans la capitale congolaise, intitulé « I am Chance », (traduit en français : "Je suis Chance").

Ce film raconte la vie d'un groupe de jeunes filles vivant dans les rues de Kinshasa, avec pour objectif d'interpréter, sensibiliser, éduquer et éradiquer ce fléau qui touche des millions d'enfants des différentes familles d'Afrique en général et de la RDC en particulier.

Mercredi 22 mars dernier dans les locaux de la TMB à Kinshasa, une projection de ce film a été faite, en présence de plusieurs invités, y compris la presse, conviés à l'occasion afin de présenter ce travail qui a duré plus de 6 mois de réalisation, à en croire l'équipe de Wanjbrosse Productions qui l'a réalisé.

Ce film « choquant » a laissé plusieurs personnes sans mot, qui ont découvert l'histoire d'une fillette prénommée Chancelvie ainsi que ses amies filles dont l'âge varie entre 8 et 14 ans, qui se débrouillent pour vivre, jusqu'à faire des choix parfois difficiles et des choses horribles question de trouver de quoi mettre sous la dent, chacune avec son histoire sur comment elle s'est retrouvée dans la rue.

Relatant les faits réels sans filtre, « I am chance » est un film réalisé par le Belge Marc-Henry Wajnberg, auteur de plusieurs autres films avant en République démocratique du Congo. À l'instar de « Kinshasa Kids » ou « Kinshasa Now », en partenariat avec quelques organismes, dont la TMB qui est un des partenaires financiers de ce nouveau film. 

Ainsi, une série de projections sur écran géant du film dans quelques quartiers et communes de Kinshasa est donc lancée, afin de montrer notamment aux parents les risques qu'encourent leurs enfants qui deviennent « shégue ».

Ci-dessous, le résumé du contenu de ce film de 85 minutes :

Dodo, Gracia, Shekina, Chancelvie. Des jeunes filles, presque encore des gamines, déjà des femmes. Enfermées dehors, dans les rues de Kinshasa, ville immense, bouillonnante, chaotique, pleine d'énergie, de désespoir et d'espoir. Rejetées par leurs familles, elles ont fait de la rue leur refuge, apprenant les codes, ralliant un gang, se retrouvant en sœurs de galère pour survivre dans cet enfer. 

Des filles toujours en mouvement, dans la peur d'être repérées, même quand on leur donne un lieu sécurisé. Des filles qui paradent, affichant leur sororité mais que la violence rattrape. Grâce à une caméra extrêmement mobile, on plonge dans cette réalité qui nous explose au visage. Pas besoin de voix off devant tant d'images fortes, de scènes brutales. Le documentaire détaille au quotidien le chaos, la pollution, la prostitution, la violence, les bagarres, les viols, mais aussi les rires, l'entraide et une parenthèse enchantée quand les filles rejoignent les musiciens, revêtent des costumes faits de déchets et dansent joyeusement comme des enfants insouciantes, pieds nus dans la poussière.

Mais quand Shekina apparaît la joue taillée en lame de rasoir, on sait que la loi de la jungle est leur réalité. C'est tout cela que le réalisateur et producteur belge Marc-Henri Wajnberg, qui connaît très bien le terrain depuis des années, rend compte, sans juger, se mettant en retrait, saisissant le quotidien à vif, sans filtre, et donnant la parole aux filles. Il s'attache à Chance, 17 ans, un sourire incroyable, une énergie de dingue, des éclats de rire étonnants, une résilience chevillée au corps et un ventre rond. Chance est enceinte mais la vie continue avec les passes, les bagarres, les coups de gueule, les coups de lame. C'est terrifiant. Mais peu à peu, c'est Shekina qui se révèle, s'affirmant de plus en plus dans cet enfer qu'elle décide de ne pas quitter. Chance donne naissance à son enfant, elle lui raconte la rue. On sort de ce film complètement chaos

Gede Luiz Kupa



Comment tirer profit de l'organisation des IXes Jeux de la Francophonie pour relancer le tourisme et faire rayonner l'image de marque de la République Démocratique du Congo ?

C'est cet objectif qui a motivé le directeur du comité national des IXes Jeux de la Francophonie (CNJF), Isidore Kwandja Ngembo, à prendre langue le mercredi 22 mars 2023, avec le ministre du Tourisme, Modero Nsimba. 

C'était une occasion de réfléchir sur les stratégies à peaufiner pour booster, à l’occasion des Jeux, le secteur du tourisme.

De ce point de vue, les deux parties ont décidé de mettre en place un cadre de collaboration pour convoquer les professionnels du secteur du tourisme public et privé. Seront concernés notamment les hôteliers, les restaurateurs, les agences de voyage, les tenanciers des sites touristiques et les guides touristiques. Il sera question de les sensibiliser sur les arrivées des artistes, des athlètes et des différentes délégations officielles attendus à Kinshasa pour les IXes Jeux de la Francophonie du 28 juillet au 6 août 2023.

« Notre pays organise les IXes Jeux de la Francophonie et cela implique que nous devons loger et nourrir toutes les délégations qui viennent. Or, le secteur de la restauration et le secteur hôtelier relève du ministre de tourisme. J’étais venu le voir pour demander son implication pour que nous puissions organiser ces Jeux dans les meilleures conditions », a affirmé le directeur du CNJF au sortir de cette audience. 

Il a révélé en outre que le ministère du Tourisme est en train de réhabiliter le site de la N’sele qu’il pourra mettre à la disposition du CNJF pour loger les délégations congolaises qui vont participer aux Jeux.

Il sied de noter que le secteur du tourisme en RDC est au centre du dispositif prioritaire de développement durable dans l'organisation des IXes Jeux de la Francophonie.

Merveil Molo



Il y a quelques jours, une querelle de clocher a éclaté entre Corneille Nangaa, ancien président de la Commission nationale indépendants (CENI) et l’équipe dirigeante actuelle. Ce jour-là, Corneille Nangaa tint à peu près ce langage.

L’opération d’identification et d'enrôlement des électeurs est marquée d’amateurisme. Les chiffres sur l’enrôlement des électeurs sont faux. La qualité des photos laisse à désirer sur les cartes d’électeur. Il enfonça le clou en affirmant que l’équipe actuelle de la CENI a un péché originel depuis sa mise en place.

Le comité dirigeant ne fait pas l'unanimité étant donné que plusieurs délégués n'ont pas été désignés par leurs composantes. Stupeur et tremblements !

Toute action appelle une réaction égale et opposée. C’est la troisième loi de Newton. Ceci expliquant cela, le 14 mars, Didi Manara, deuxième vice-président de la CENI monta au créneau.

Il affirma sans ambages que Corneille Nangaa ne peut pas s’ériger en donneur de leçons. Après son mandat, il a laissé des arriérés de paiement de loyers. L’immeuble abritant le siège était dans un état de délabrement très avancé avec des installations sanitaires dégradantes, tutti quanti… Diantre !

Comment pouvait-il prétendre organiser des élections dans un pays de 2,3 millions de km2 alors qu’il est incapable de gérer les odeurs des WC ? Saperlipopette !

Ainsi donc, le coq n’est pas le seul animal capable de chanter les pieds dans la merde !

Le lendemain du jour de ces déclarations croustillantes et tonitruantes, ce fut au tour du parti politique « Action pour la dignité du Congo et de son peuple (ADCP) » de monter au front pour dénoncer certains détails techniques.

Pour ceux qui ne le sauraient pas, l’ADCP est un parti politique créé par Corneille Nangaa himself. Depuis, il s’est déclaré candidat à la candidature à l’élection présidentielle malgré les sanctions américaines. Enfer et damnation !

Mais il ne pourra pas battre campagne avec des dollars yankees. C’est interdit !

Mon ami qui est devenu fou envisage aussi de créer un parti politique et de se présenter à l’élection présidentielle. Il dit avoir des grandes idées, des grands projets pour notre pays convoité par tous les pays voisins et la Chine. Bref, passons !

D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, les curés de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et les pasteurs de l’Église du Christ au Congo (ECC) ont aussi embouché la trompette.

Ils dénoncent le fait que les matériels sensibles, destinés à l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs, se trouvent en circulation entre les mains d’individus n’en ayant pas qualité. Ils affirment qu’il y a des centres d’inscription qui ne se retrouvent nulle part sur le terrain sauf sur des papiers. Tout ceci risque de rendre peu crédible le processus électoral.

La semaine dernière, les curés de la CENCO ont même fait le tour de différentes instances belges et européennes pour parler de la situation sécuritaire préoccupante dans l’Est du pays et des grands défis liés aux élections de 2023.

Après la passe d’armes à fleurets non mouchetés entre la CENI et Corneille Nangaa, c’est au tour de certains partis politiques, qui étaient en embuscade, de tirer à boulets rouges sur la centrale électorale. Elle serait, selon eux, en train d’organiser la fraude électorale. Sapristi !

Des provinces favorables au pouvoir disposeraient de plus de centres d’inscription. Ceci laisse présager des joutes oratoires lors du vote au parlement de la loi sur la répartition des sièges.

Ils exigent la mise en place d’une CENI et d’une Cour constitutionnelle impartiales et consensuelles. Ils demandent dans le même temps que les élections soient impérativement organisées dans les délais constitutionnels, nonobstant le conflit avec le M23 au Nord-Kivu. Enfer et damnation !

Comme si tout cela ne suffisait pas, la CENI déclare n’avoir pas reçu dans le délai les fonds prévus pour les élections. Stupeur et tremblements !

On dit chez nous que l’argent est comme un visiteur : il arrive aujourd’hui et demain il repart.

Gaston Mutamba Lukusa



Le drapeau de la République démocratique du Congo (RDC) a flotté lors de la deuxième édition du salon du livre africain de Paris en marge de la journée mondiale du livre organisé par la mairie du sixième Arrondissement de Paris, à travers la journaliste, écrivaine et auteure Julie Melya Malundama. 

S'adressant à la communauté africaine, la journaliste Julie Melya Malundama s'est appesanti sur l'éveil de conscience du continent africain qui doit réécrire son histoire par le renforcement et la promotion de la littérature africaine.

"Si la parole véhicule la culture, le livre fixe la culture nous sommes obligés de placer le livre au centre de nos préoccupations", a-t-elle souligné. Présidente du salon littéraire Ngongi, Julie Malundama a, à son actif plusieurs œuvres littéraires et autres manuels scolaires de l'enseignement maternel nommé Bouquet FATSHI. 

Ces ouvrages, faudrait-il souligner, viennent pas seulement améliorer la qualité de ce degré scolaire en RDC mais en même temps l'uniformiser.

Serge Mavungu



Deux jours après l’ouverture de la session ordinaire de mars, le Président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso a reçu, dans son cabinet de travail, le député national Nsingi Pululu et l’ancien candidat à la présidentielle de 2018, Noël Tshiani. Ils ont déposé, ce vendredi 17 mars, pour la deuxième fois la proposition de loi sur la congolité dite «la loi Tshiani» qui a autrefois soulevé un tollé général dans le microcosme politique de la RDC.

«Je viens de recevoir pour la deuxième fois la proposition Tshiani. Je traduirais fidèlement l’expression de sa volonté aux honorables députés», a déclaré Christophe Mboso.

Ce projet de loi Tshiani veut interdire l’accession à la magistrature suprême et à d’autres fonctions régaliennes à toute personne née d’un parent non congolais.

Le député national, Nsingi Pululu porteur de cette proposition de loi, a martelé que la nationalité congolaise revête un caractère irrévocable. Donc, explique-t-il, tout congolais vivant à l’étranger ayant une autre nationalité pour des raisons sociales restera toujours congolais.

En revanche, Nsingi Pululu refuse ceux-là qui sont venus en RDC comme réfugiés et 50% congolais de devenir d’emblée candidats présidents à l’élection présidentielle.

Pour lui, en effet, cette proposition de loi sur la congolité n’est pas pour Nsingi Pululu et Noël Tshiani pour tous les congolais ayant la volonté du développement de la République Démocratique du Congo.

D’aucuns indiquent que les détracteurs de la loi Tshiani craignent que celle-ci soit utilisée pour éliminer du jeu politique certains candidats comme Moïse Katumbi et que le pays, déjà fragilisé par les conflits armés dans sa partie Est, ne bascule dans une dérive xénophobe, comme ce fut le cas en Côte d’Ivoire où le concept d’«ivoirité» avait contribué à faire basculer le pays dans une guerre civile entre 2002 et 2011.

Faut-il le rappeler, une année après son dépôt à l’Assemblée nationale et la suite négative qui lui a été réservée, son initiateur continuait à croire en la possibilité de voir cette loi être adoptée par les élus du peuple.

Cette proposition de Loi Noël Tshiani réserve les fonctions de souveraineté, y compris la Présidence, aux congolais d’origine, nés de pères et de mères congolais et mariés aux épouses congolaises d’origine. Selon Noël Tshiani, elle protègera la RDC contre les infiltrations

Okende Christian



L'artiste musicien, Ferré Gola va prester au dîner Dynastie avec les Golois, le samedi 25 mars 2023, à Bruxelles, en Belgique.

D'après l'organisateur de la soirée Yannick Kayenga, l'activité va débuter à 18h00, et la tenue blanche est exigée à tous les participants.

Il est à noter que Ferré Gola séjourne à Bruxelles, depuis le vendredi dernier. L'ancien de Wenge Musica Maison Mère et de Quartier latin international a été accueilli par une cinquantaine de Golois vivant dans la capitale belge.

Rappelons que Ferré Gola a livré son premier concert de l'année, le samedi 11 février dernier, dans la salle Elmas d'Évreux, en France. Le spectacle s'est déroulé de 19h00 à l'aube, et l'animation a été assurée par DJ Fonz.

Sorti en mars 2022, le premier volume de Dynastie contient 17 titres et un bonus track, avec des tubes tels que "Ba yuma ba vida kala" en featuring avec Innoss'B, "Bendo" en collaboration avec l'artiste franco-congolais Chily, et Toc Toc chanté avec la chanteuse ivoirienne Josey.

Outre ces titres, l'on retrouve plusieurs chansons réalisées en solo, entre autres Royaume Kunga, Marionnettes, Niveau, Marathon, Ifuniania, Okapi, IGF, Ça pique, Carte rose et Dose unique.
 
Gratis Makabi

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

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