La légende de la musique congolaise, Koffi Olomide a, au cours de son passage dans l’émission Karibu Variété dimanche 23 janvier 2023, indiqué n’avoir jamais entendu parler du Syndicat national de l’édition phonographique (SNEP) lorsqu’il fallait parler de disques d’or obtenus par Michael Jackson ou Johnny Hallyday.

En effet, Koffi Olomide qui répondait à la question de l’évolution de son nouvel album sur les plateformes numériques a souligné que cette institution vient d’être mise en place.

« On m’a donné des disques d’or parce que mes albums « Attentat, Loi et V12 » ont dépassé 100 milles exemplaires de disques vendus à l’époque avec un nombre réel et SACEM m’a payé pour ça », a déclaré Koffi Olomide.

Et d’ajouter : « Il y a une société qui vient à peine d’être créé, je ne suis même pas sûr qu’elle était connue par Johnny Hallyday et Michael Jackson ! Parce que je n’ai jamais entendu le nom de cette société en parlant des disques d’or de ces artistes. Mais je respecte cette société et je ne peux pas la contester».

Notons que le Syndicat national de l’édition phonographique (SNEP) est l’institution qui avait certifié l’album urbain de Fally Ipupa « Tokooss 2 » disque d’or.

GH Iyabel



Après les résultats provisoires de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), la Cour constitutionnelle avait confirmé, le 20 janvier 2019, les mêmes résultats, après le recours de l’opposant Martin Fayulu.

Et La République démocratique du Congo avait, enfin, un Président, Félix Tshisekedi proclamé vainqueur de l’élection présidentielle. Le 24 janvier 2019, il y a eu lieu, au palais de la Nation, la passation du pouvoir entre le président sortant Joseph Kabila et le président entrant Félix Tshisekedi. 

A 55 ans, Fatshi a succédé au chef de l’Etat sortant Joseph Kabila, au pouvoir depuis le 26 janvier 2001. C’était la première transmission pacifique du pouvoir depuis l’indépendance de la RDC, le 30 juin 1960.

La Cour avait donc validé tels quels les résultats provisoires annoncés le 10 janvier par la Commission électorale nationale indépendante, donnant Tshisekedi vainqueur avec 38,5 % des voix, devant Martin Fayulu (34,8 %) et le candidat du pouvoir, Emmanuel Ramazani Shadary (23 %).

Au terme du recours introduit par le candidat de Lamuka, dans son arrêt lu par le juge Noël Kilomba, la plus haute juridiction du pays avait estimé que Martin Fayulu n’a « pas apporté la preuve » que les résultats annoncés par la Commission électorale nationale indépendante n’étaient pas conformes à la réalité. Mais Fayulu n’était pas satisfait. « Je me considère désormais comme le seul président légitime de la RDC », avait-il déclaré, juste après l’annonce de la Cour constitutionnelle.

Lisse populaire

Pour la première fois depuis 2006, il y a eu liesse populaire à l’annonce des résultats définitifs faite par la Cour constitutionnelle.
Les partisans de Félix Tshisekedi et la majorité des Congolais ont explosé de joie. Et s’en sont suivis les messages de félicitations. Premier pays, l’Afrique du Sud qui a appelé « toutes les parties prenantes en RDC à respecter la décision de la Cour constitutionnelle » malgré les réserves émises par l’Union africaine et l’Union européenne.

La Covid et la guerre à l’Est font obstruction

Une année après la prise de pouvoir, le mandat de Fatshi a été secoué par la pandémie de la Covid-19 qui a paralysé la planète entière. Économie bousculée, quelques villes confinées pendant des mois, le pays a tourné au ralenti. Comme si cela ne suffisait pas, le M23 est revenu paralysé quelques territoires de la province du Nord-Kivu. Ces éléments ont tué, enlevé et pillé la population civile, portant ainsi entrave à la réalisation du programme de Félix Tshisekedi.

D’autres collaborateurs de ce dernier ont saboté d’importants projets mis en place. Les uns ont été sanctionnés, les autres dans le viseur de l’Inspection générale des finances…

Malgré cela, le bilan reste positif, surtout avec le budget de l’État qui pèse aujourd’hui 15 milliards de dollars américains avec des ressources que la République démocratique du Congo peut mobiliser grâce à la traque et la patrouille financière de l’IGF de Jules Alingete.

LM/CC

 


Les jeunes de Mbudi, dans  la commune de Mont Ngafula, à Kinshasa en République Démocratique du Congo, ont été appelés, jeudi par l’administrateur de l’Agence Congolaise de Presse Ali Kalonga, à s’enrôler massivement avant la fin de l’échéance, pour accompagner le processus électoral entamé il y’a près d’un mois par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).

« Je suis satisfait d’avoir obtenu ma carte d’électeur au sein de ma juridiction à l’école révérend Kim, c’est un outil qui permet à chaque citoyen de se mettre en ordre de bataille, je demande donc à tous ceux de ma juridiction qui m’ont accompagné aujourd’hui, ainsi qu’à tous les Kinois de s’enrôler avant le 24 janvier 2022, car cette carte d’électeur est un sésame, la clef du pouvoir qui va leurs permettre de décider, d’exercer leurs droits et devoirs légitime et accéder aux urnes pour élire les prochains dirigeants avec la force du changement » a dit l’administrateur de ce média public.

Il leur a à cet effet, conseillés de remplir les informations relatives à leurs identités depuis leurs domiciles, avant de les rassurer sur la tenue des scrutins pour le mois de décembre de cette année 2023. « Le chef de l’État est un homme de parole, l’opération d’enrôlement a été organisée en amont pour respecter le calendrier électoral, c’est la voie obligée à suivre pour accéder aux urnes afin de départager, les candidats qui ambitionnent de gérer la République dans les différentes institutions publiques », a expliqué M.  Kalonga

Les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs ont démarré le samedi 24 décembre 2022 dans 10 provinces, notamment à Kinshasa, au Kongo-central, au Kwango, au Kwilu, au Mai-ndombe, à l’Equateur, à la Mongala, au Nord-Ubangi, au Sud-Ubangi et au Tshuapa. « Cette opération dans les provinces précitées durera 30 jours, soit un mois dans chaque aire opérationnelle » rappelle la CENI.

ACP/CC



Un scandale à l'Agence Congolaise de Presse, ACP ce mardi 10 janvier 2023. Scandale signé par le Ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe, Porte-parole du Gouvernement. En cause, la violation de l'article 7 du Règlement intérieur qui régit cet établissement public. Article qui stipule :
''Dans le cas où le Président du Conseil d'Administration est empêché d'exercer ses fonctions, il délègue expressément à un Administrateur son pouvoir de convoquer et de présider des réunions; cette délégation, qui est renouvelable, doit toujours être donnée pour une durée limitée.
A défaut de la délégation des pouvoirs, les fonctions et prérogatives du Président du Conseil d'Administration sont dévolues d'office au Doyen d'âge des Administrateurs extérieurs ''.

Un article qui a été piétiné, ignoré et énervé par le Ministre de la Communication et médias pour des raisons politiciennes.
Selon certaines langues, Patrick Muyaya ne consulte personne. Pas même la hiérarchie de son parti politique, le Palu dont il détient le mandat au Parlement. Ceux qu'il positionne sont du parti politique de son beau-père, l'ancien Premier Ministre Adolphe Muzito.

L'objectif poursuivi, serait de fragiliser la campagne de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo lors de prochaines échéances électorales.

En d'autres termes, poursuit la même source, priver l'UDPS des moyens de communication à l'approche des échéances électorales. Pari presque gagné avec l'occupation de l'antenne à ce jour qui est dominée par seules activités du Porte-parole au détriment des autres membres du Gouvernement.

Profitant des conflits au sein de l'UDPS, il a réussi à imposer à la tête du Conseil d'Administration de la RTNC, son ami et membre de Nouvel Élan de son beau-père.

Après la RTNC, il veut avoir le contrôle de l'Agence Congolaise de Presse. Et là, il nomme à titre provisoire le Député Kezamudru Musisiri Jean, élu national de la Province de Haut-Uelé. Un Député très occupé. Tout le temps il est en déplacement avec le Ministre de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique dans les itinérances de consolidation et pérennisation de la gratuité de l'enseignement primaire. Non seulement qu'il n'est pas journaliste, ni ne connait les méandres de la presse, l'honorable Kezamudru Musisiri Jean, est Président de la Commission Permanente de l'Assemblée nationale des Droits de l'homme où il a remplacé la célébrissime journaliste Christelle Vuanga, élue de la Funa.

Quel est le temps qu'il aura pour s'occuper de l'Agence Congolaise de Presse à l'ère de la mutation numérique? S'interrogent les observateurs qui croient que Muyaya n'a pas pensé à tout cela, uniquement pour préparer les élections en fragilisant le parti présidentiel.

Approché par la Haute Hiérarchie, non seulement que le Ministre affirme que c'est à titre provisoire, mais aussi qu'il était impossible de laisser le Doyen d'âge, Ali Kalonga, ancien Président Délégué Général de cette Agence sous Mzée Laurent Désiré Kabila, où il a exercé également comme agent et journaliste au motif qu'il serait de la même ethnie luba que le Directeur Général, Monsieur Bienvenu-Marie Bakumanya. Une triste réalité et ignorance dans le chef de cet ancien Journaliste élu Député, puis devenu Ministre, parmi les meilleures plumes, dans la mesure où le patronyme Bakumanya reste un honneur réservé par son père à son ami à qui il avait donné le nom. Bakumanya est de l'Espace Grand Équateur, comme le témoignent les journalistes qui le connaissent.

Comment à son niveau de membre du Gouvernement, peut-il avancer ce fallacieux argument au moment où il est établi que le Directeur Général et son Adjoint sont tous de l'Equateur? Une absurdité qui tue la notoriété de ce jeune turc qui a su s'imposer après son passage comme Conseiller en Communication du Premier Ministre, Adolphe Muzito, son beau-père.

Voilà pourquoi les voix se lèvent pour demander au Ministre Patrick Muyaya Katembwe, pour son honneur, de rapporter son arrêté signé hier en catimini pour imposer la remise et reprise aujourd'hui 10 janvier 2023.

Un conseil auquel il prêtera oreille certainement pour sauver l'honneur de ceux qui croient en lui surtout qu'il est une fierté de la jeunesse qui ose.

Christelle Karumb-A-Moj/CP



La RDC a perdu quelques figures de la culture en 2022. Au plus grand regret des mélomanes, des littéraires, des culturels. ACTUALITE.CD vous donne quelques noms de ces culturels qui ont rejoint l’au-delà, l’année dernière. Quoi qu’il en soit, l’artiste ne meurt jamais, dit-on.

Elisabeth Tshala Muana Muidikayi

Artiste chanteuse congolaise, aussi connue sous le nom de « Mamu national », elle a tiré sa révérence dans la matinée du samedi 10 décembre 2022. Star de la musique typique de la tribu Luba, sa célébrité a pris corps pour avoir modernisé et donné ses lettres de noblesse au folklore du peuple luba dans un style “Mutuashi” qui a élevé sa carrière au firmament.

Elle a été inhumée le 23 décembre à Kinshasa. Les hommages publics ont été  rendus à l’esplanade du Palais du peuple, avant de se rendre à la place des artistes pour poser une plaquette en son nom et diriger la dépouille dans sa dernière demeure au Nécropole « Entre Terre et Ciel ».

Verckys Kimuangana

Né le 19 mai 1944 à Kisantu, il est mort le 13 octobre 2022 à Kinshasa, à 78 ans. Il était un musicien saxophoniste, compositeur, chef d'orchestre, producteur de disques et chef d'entreprise musicale. Il est l'un des pionniers de la rumba congolaise moderne et ancien président de l'Union des musiciens congolais.

Dans les années 1970, il a commencé à déployer son talent de fin businessman avec notamment l’orchestre Bella-Bella des frères Soki. Mais bien plus, dans les années 1980 lorsqu’il monte le mythique Langa Langa Stars composé alors d’Evoloko Joker, Bozi Boziana et Djo Mali Boteku, dissidents de Zaïko Langa Langa, ainsi que de Dindo Yongo.

Pendant ses obsèques, le lundi 19 novembre 2022, au Palais du peuple, la ministre de la culture, arts et patrimoine, Catherine Kathungu, a annoncé que l’instrument de musique qu’utilisait l’illustre disparu, le saxophone, doit rejoindre le Musée national de la RDC (MNRDC). Il sera conservé pour être visité parmi les instruments de musique présents dans ce musée. Ce sera effectif après discussion avec la famille biologique de l’artiste décédé.

Bienvenu Sene Mongaba

La culture congolaise a perdu un des siens dans la soirée du lundi 31 janvier 2022. Le professeur Bienvenu Sene Mongaba est décédé des suites d’une crise cardiaque. Il était détenteur d’une thèse écrite entièrement en Lingala en 2013. Mais il est plus connu pour avoir écrit des ouvrages, des manuels scolaires, traduit des documents dans les langues nationales et congolaises.

Il était à la tête des éditions Mabiki, une maison qui met un accent particulier dans l’édition des ouvrages en langues congolaises. Il était également le numéro un d’une école dans la commune de Kimbanseke, dans la partie Est de Kinshasa, qui donne des enseignements bilingues, en Lingala et en français. 

Le professeur Sene Mongoba a traduit en lingala, le tableau périodique des éléments chimiques. Il a écrit des livres de chimie d’école secondaire en Lingala et des livres de Mathématiques d’école primaire en Lingala. Utiliser les langues congolaises dans la construction de la pensée, dans l’enseignement, dans la transmission des connaissances, dans les institutions de l’Etat, était sa plus grande préoccupation depuis des années.

Harris Kasongo

Décédé des suites d’une crise dans la matinée du 19 mars 2022, il est l’initiateur du mouvement littéraire « Les Révoltés de la Plume », qui est né à Kinshasa dans la commune de Bandalungwa vers les années 2004. Ce mouvement littéraire a donné l'opportunité à beaucoup de jeunes, de cette époque-là, de pouvoir avancer afin de réaliser leurs rêves.

Le structure organise continuellement des ateliers littéraires et des conférences. Prônant une auto-prise en charge, Les Révoltés de la Plume organisent également ses activités à l’intérieur du pays notamment à Muanda au Kongo Central.

Philippe Masegabio

Docteur en lettres et philosophie, il a fait partie de la nouvelle vague d’écrivains qui s’annonçait au début des années 70 à travers des forums, salons et cercles littéraires. Il fut le premier président de l’Union des écrivains congolais (UECO). Aussi, fut-il, « le premier à rassembler des œuvres poétiques de ses compatriotes contemporains dans une Anthologie dénommée +Le Zaïre écrit en 1952 ».

Il est auteur de plusieurs ouvrages dont  « Fais-moi passer le lac des caïmans », « Somme première », « Le jour de l’Eternel ». Il a été lauréat du 2ème Prix de poésie Sébastien Ngonso pour son ouvrage « Somme première » en 1967.

L’année suivante (1968), il été proclamé 1er prix du concours de poésie organisé par le Goethe Institut et la Faculté des lettres de l’Université de Lovanium de Kinshasa avec « Le temps des noces ».

« Il a été un des poètes les plus inspirés et le critique d’art le plus pointilleux. En plus, il a eu une sorte d’effigie officielle qui pour moi, est le symbole d’éternité, comme on dit l’artiste ne meurt jamais », a dit le professeur Yoka Lye Mudaba qui l’a connu personnellement.

Mosegabio a occupé plusieurs fonctions politiques comme ministre et vice-ministre de la culture, ministre et vice-ministre de l’enseignement secondaire, ministre de la communication et médias ou encore député national. Dans sa carrière politique, il a notamment demandé l’installation du ministère de la culture au Palais du peuple, ce qui n’a pas abouti.

Dans la mini rentrée littéraire de Kinshasa, organisée le 3 et le 4 novembre 2022 à la bibliothèque Wallonie-Bruxelles, un hommage a été rendu à quatre (4) auteurs congolais décédés en 2022. C’était Philippe Masegabio, Bienvenue Sene Mongaba, Haris Kasongo et Mukash Kalel. Un portrait regroupant les images de tous les quatre a été dévoilé pour l’occasion. Il demeure sur le mur de la bibliothèque du Centre Wallonie-Bruxelles.

Kalala Omutunde

Décédé à 55 ans, le 13 novembre 2022, des suites d’une crise cardiaque, l’auteur, égyptologue, chercheur en histoire, spécialiste des sciences et mathématiques africaines et des humanités classiques africaines, chargé de mission à l'UNESCO, Jean-Philippe Kalala Omotunde a été inhumé en Guadeloupe, le lundi 28 novembre 2022.

Il était également professeur d’Université, Kamit, Africain Caribéen, cofondateur de l'institut AfricaMaat à Paris, fondateur de l'institut Anyjart en Guadeloupe, spécialiste des Humanités Classiques Africaines, Diopien, conférencier, écrivain et fervent défenseur de la cause Noire. Il a consacré sa vie à défaire les mensonges de l’histoire telle que racontée par les colons au sujet des peuples noirs.  

Kalala Omutunde est auteur des ouvrages tels que « L’origine negro-africaine du savoir grec » en 2000, « La traite négrière européenne : vérité et mensonges » en 2003, « Discours afrocentriste sur l’aliénation culturelle » en 2006, « Histoire de l’esclavage : critique du discours eurocentriste » en 2008, L'Afrique noire : initiatrice des législateurs de l'antiquité, Anyjart, 2018 ; et bien d’autres.

Emmanuel Kuzamba



Le dernier ancien combattant de la Force publique congolaise (l’armée coloniale belge), le caporal Albert Kunyuku Ngoma sera mis en terre ce vendredi 06 janvier 2023.

Enrôlé de force au sein de la première armée congolaise alors qu’il n’était âgé que de 18 ans, Albert Kunyuku a été en 1943, classé sur la liste des militaires de la force publique envoyés tout d’abord en Alger, capitale algérienne, puis en Birmanie pour combattre la Corée, la Chine, le Japon pendant la seconde guerre mondiale.

En reconnaissance de sa bravoure, le Président russe Vladimir Poutine lui décerna en 2015, une médaille de mérite à l’occasion de la célébration de 70 ans de la victoire de la triple entente sur la triple alliance.

En date du 08 juin 2022, lors de sa dernière visite en République démocratique du Congo, le Roi des Belges, Philippe avait procédé à la décoration du caporal Albert Kanyuku Ngoma, seul survivant de la Force publique à la deuxième guerre mondiale ayant eu lieu entre 1940 et 1945, lors d’une cérémonie organisée à la place du Mémorial des anciens combattants, situé au croisement des avenues Gambela et Force publique dans la commune de Kasa-Vubu à Kinshasa.

Il a été décoré « commandeur de l’ordre de la couronne » par le Roi Philippe. Il s’agit de l’une des plus hautes distinctions du royaume de Belgique.

Le caporal Albert Kanyuku est également le sujet principal du film « L’ombre des oubliés » sorti en 2016, réalisé par Joseph-Adolphe Voto et produit par Louis Vogt Voka.

Film long métrage d’une durée de 52 minutes, « L’Ombre des oubliés » relate le recrutement, la formation, l’expédition, les moments fort de la guerre, le retour au pays jusqu’à l’après guerre des caporaux Albert Kanyuku Ngoma et Daniel Miuku.

Le caporal Albert Kunyuku Ngoma s’est éteint le 25 novembre 2022 à Kinshasa, à l’âge de 100 ans alors qu’il devait se rendre en Belgique, pour recevoir des soins médicaux et participer aux différentes projections du film « L’ombre des oubliés » lui dédié.

Carmel NDEO



Le chef de l’Etat Félix Tshisekedi a regagné Kinshasa, mardi 3 janvier, après une visite de travail de cinq jours au Kasaï-Oriental, où il a passé le réveillon du Nouvel an.

Avant de quitter la ville de Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental), il a donné de nouvelles orientations aux gouverneurs de l’espace Kasaï sur le Programme de développement de 145 territoires.

Le président de la République a également présidé la réunion du Conseil de sécurité élargi du Grand Kasaï, à laquelle ont pris part les gouverneurs Mathias Kabeya (Kasaï-Oriental), John Kabeya (Kasaï-Central), Jules Lodi (Sankuru), Dieudonné Pieme (Kasaï) et Nathan Ilunga (Lomami).

Des généraux des FARDC et de la PNC, le procureur général de Mbuji-Mayi et autres responsables des services de sécurité ont également été associés à cette réunion.

Des sources sécuritaires rapportent qu’aucune déclaration n'a été faite à l’issue de cette rencontre.

Durant son séjour au Kasaï-Oriental, Félix Tshisekedi a inspecté des infrastructures, notamment à Kabeya Kamwanga, où il a visité le Centre d'intégration sociale Étienne Tshisekedi wa Mulumba et les sources d'adduction d'eau potable qu’aménage la Fondation Mutota.

Il s'est ensuite rendu à Mupompa, dans le secteur de Kabeya Kamwanga, territoire de Munkamba, où il a inauguré une école primaire moderne dénommée "Dr Étienne Tshisekedi wa Mulumba". 

Cet établissement scolaire de 24 salles de classe a été construit par le Service national.

radiookapi.net/CC



Au cours d'une année, la distance entre la Terre et le Soleil varie. Ce 4 janvier 2023, la Terre est au plus près du Soleil, selon la Science. Mais en RDC, ce 4 janvier 2023 commémore les événements tragiques du 4 janvier 1959 à Léopoldville.

Ce jour-là, Kinshasa, appelé alors Léopoldville, connaît des émeutes qui éclatent après que les autorités coloniales aient interdit aux membres du parti politique ABAKO (Alliance des Bakongo) de manifester. Cette révolte populaire va durer trois jours.

La répression est très violente. Le bilan officiel est de quarante-neuf morts. Mais d'autres sources, notamment celles de l'ABAKO parlent des centaines de morts. Cette date a marqué le déclenchement de la conquête de l’indépendance. C’est une année et demie après que le Congo belge accèdera à la souveraineté nationale et internationale.

Le 4 janvier 1959, est, selon les historiens, la date qui accélère la marche vers l’indépendance de la RDC. Ce mercredi 4 janvier 2023, 64 ans sont passés depuis que le sang des Congolais avait coulé à la suite des émeutes.

Cette date est directement liée à l’indépendance de la RDC et mérite d’être célébrée, commentait le père Léon de Saint Moulin, d'heureuse mémoire. Il fut professeur émérite et membre du Centre d’études pour l’action sociale (CEPAS).

radiookapi.net/CC

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