14 décembre 2021 - 14 décembre 2022, cela fait exactement une année que la nouvelle est arrivée en RDC. La rumba congolaise a été déclarée patrimoine immatériel culturel de l’humanité par l’UNESCO. Soulageant ainsi artistes, mélomanes, opérateurs culturels, le comité mixte qui suivait de près le dossier et plus largement, le peuple congolais de la RDC et du Congo Brazzaville. La fête avait pris plusieurs jours.

Le dossier de demande d’inscription de la rumba dans la liste représentative des patrimoines immatériels de l’humanité a été déposé et réceptionné depuis le 27 mars 2020 au service technique des patrimoines immatériels de l’Organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). La décision a été annoncée lors de la réunion annuelle de différents chefs d’Etat au mois de décembre.

« Je pense que c’est le moment de donner encore plus de force parce que cette reconnaissance mondiale montre qu’il y a un avenir. Il faut donc se mettre encore plus ensemble pour que la rumba soit à la place qu’il faut, la place que voudraient ceux qui l’ont valablement défendue. Que chaque artiste congolais, partout dans le monde, puisse avoir cette intelligence de lever haut l’étendard de cette rumba », avait déclaré à ACTUALITE.CD, l’artiste chanteur Manda Chante.

Dans l’avant-projet de loi déterminant les principes fondamentaux concernant la culture et les arts, les artistes et opérateurs culturels ont proposé, en octobre dernier, la consécration de la journée du 14 décembre comme « Journée Nationale de la Culture et des Arts ».

Des promesses

Dans la foulée de cette inscription que beaucoup ont qualifié même de “Victoire”, plusieurs promesses ont été faites dans le sens de la promotion de la rumba. La ministre congolaise ayant la culture dans ses attributions, Catherine Kathungu Furaha, avait annoncé avoir prévu des conférences, des émissions, des expositions et même une possibilité de créer un musée pour la rumba.

Pour ce qui est du musée de la rumba, la villa de Papa Wemba a été rachetée au mois d’avril dernier pour la cause. La résidence de l'ancien patron de “Viva La Musica”, située dans la commune de Ngaliema à Kinshasa, a été obtenue pour environ 750 000 USD. Le gouvernement congolais qui s’est érigé en acheteur veut en faire un projet à plusieurs avantages sur le plan économique et touristique. Un studio d'enregistrement à l'honneur de ce grand artiste de la musique congolaise fait partie du plan.

Le Président de la République, Félix Tshisekedi, qui s’était félicité de la reconnaissance de la rumba congolaise par l’UNESCO, avait chargé le Premier ministre de conduire, avec le concours des membres du gouvernement concernés et d’autres parties prenantes, des réflexions devant permettre de produire un plan d’action stratégique à court et à moyen terme, visant notamment à promouvoir de manière significative, sur les plans national et international, la musique congolaise, en général, et la Rumba congolaise, en particulier.

L’artiste chanteur congolais Antoine Christophe Agbepa Mumba alias Koffi Olomidé a présenté, le 12 mars, son programme de première année en tant qu’ambassadeur de la culture congolaise. Parmi les 7 points évoqués figure celui relatif à l’organisation d’un symposium sur le livre scolaire et parascolaire de l’histoire de la rumba. Le lieu choisi est la faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Kinshasa (UNIKIN), au département des sciences historiques. Il voudrait que soient réunis historiens, écrivains, pédagogues, musicologues, bédéistes, éditeurs et bien d’autres experts.

Rumba : fête, promotion, regrets !  

L’inscription de la rumba congolaise dans la liste représentative des patrimoines culturels immatériels de l’humanité a été fêtée avec faste dans plusieurs coins de la RDC et du Congo Brazzaville. Pour cela, les festivals internationaux de la rumba et de l’élégance ainsi que Rumba parade, ont fêté cette consécration dans la salle de spectacle du Palais du peuple pendant 3 jours le 22, 23 et 24 décembre 2021.

En fin janvier 2022, Maitre Gims et son frère Dadju ont été reçus par le Président de la République, à la cité de l’OUA, à Kinshasa. Ils ont été faits à l’occasion, ambassadeurs de la rumba congolaise et ont reçu chacun un passeport diplomatique. Cela pour vendre à l’international, l’image de cette rumba désormais patrimoine immatériel de l’humanité.

Dans un autre chapitre, la rumba peut avoir des regrets d’avoir perdu quelques grandes figures faiseuses de ce style de musique. Deux semaines après sa reconnaissance par l’UNESCO, la rumba a perdu le chanteur Lulendo Matumona alias Defao, le 27 décembre 2021. En octobre 2022, l’artiste musicien Verckys Kimwangana a tiré sa révérence. Il était saxophoniste, compositeur, chef d'orchestre, producteur de disques et chef d'entreprise musicale, et l'un des pionniers de la rumba congolaise moderne. Plus récemment, le secteur a perdu également la chanteuse Tshala Muana.

Si la rumba peut se réjouir du fait qu’elle soit jouée et consommée au quotidien par les Congolais, dans des karaokés, concerts ou festivals, elle pourra l’être encore plus pour deux concerts tenus au cours de cette année. D’abord celui des artistes qui ont constitué le groupe à succès Wenge Musica 4X4, le 30 juin et celui de Fally Ipupa, le 29 octobre. Tous deux tenus au stade des martyrs, à Kinshasa.

Par ailleurs, la ministre de la culture, arts et patrimoine, Catherine Kathungu, a brandi plusieurs réformes, en avril dernier, relatives à la production des artistes musiciens en Europe et au problème des compatriotes dits “Combattants” qui ont infligé un embargo contre la tenue des concerts en France, en Belgique ou en Angleterre, notamment. La ministre répondait à une question orale avec débat, lui adressée par le sénateur Dénis Kambayi Tshimbumbu.

Emmanuel Kuzamba



Plus de 10.000 maisons ont été inondées après la pluie diluvienne qui s'est abattue sur la ville de Kindu (Maniema), le 12 décembre dernier. Ces statistiques ont été fournies à la presse par Victor Pungu, coordonnateur provincial de la protection civile, le mardi. 

Parmi les trois communes que compte ladite ville, dit-il, Alunguli est plus affectée par cette catastrophe avec un bilan provisoire de plus de 9.000 maisons dont les murs se sont écroulés et d'autres dont les toitures ont été emportées ou encore celles qui ont des chambres accouchées remplies des eaux de pluie.

« Nous avons réuni le statistiques partielles. C'est vraiment horrible ! Contrairement aux autres pluies qui s'abattent chez nous à Kindu, celle-ci est la plus dangereuse qui a causé vraiment les dégâts. Les chiffres partiels sont en notre disposition. Alunguli nous a présentés 9.227 maisons sinistrées, Kasuku 1.174 maisons et à Mikelenge 643 maisons », a-t-il dit.

Par ailleurs, plusieurs infrastructures publiques ont également été détruites et de nombreux autres biens de valeurs ont été emportés par les eaux dans ladite ville.

Les cas d'inondation sont fréquents en ville de Kindu. Les pluies qui s'abattent dans la région laissent derrière elles d'importants dégâts matériels.

Morisho Tambwe, à Kindu



Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, a réagi au sujet de la dernière pluie qui s'est abattue sur la capitale de République démocratique du Congo, occasionnant d'énormes dégâts humains et matériels. 

Dans un communiqué officiel daté de ce mardi 13 décembre 2022, Gentiny Ngobila a, au nom de l'exécutif provincial de Kinshasa et en son nom propre, présenté ses sincères condoléances aux familles éplorées. 

« Je tiens à les assurer de la prise en charge des funérailles par le gouvernement », a indiqué l'autorité urbaine. 

Dans la foulée, Gentiny Ngobila a exprimé toute sa compassion aux personnes ayant subi d'une manière ou d'une autre, les conséquences néfastes de cette catastrophe.

Cependant, le gouverneur estime que ce énième drame doit pousser tous les Kinois à une prise de conscience collective sur l'impérieuse nécessité de respecter les règles urbanistiques en s'abstenant de construire sur les sites dits non aedificandi, de jeter les immondices dans les rivières et dans les caniveaux dont le rôle est de faciliter notamment l'évacuation des eaux de pluie et non de recevoir des ordures de quelque nature que ce soit.

« Les constructions anarchiques sur les ouvrages d'évacuation d'eau et sur les lits de rivière doivent absolument cesser », conclut Gentiny Ngobila. 

Pour rappel, le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a, à l'issue d'une tournée d'inspection effectuée ce jour, fait savoir que le président Tshisekedi qui séjourne aux USA dans le cadre d'un Sommet des chefs d'État, est préoccupé par cette situation. 

Il a, en outre, lancé les travaux de réfection de la Route Nationale N°1 qui a été coupée en deux au niveau du quartier Matadi-Kibala dans la commune de Mont-Ngafula, par les eaux de pluie. 

Jephté Kitsita



La ministre de la Culture et des Arts, Catherine Kathungu a qualifié, samedi 10 décembre dernier, la feue Tshala Muana d’un patrimoine humain intemporel.

Elle l’a dit quelques heures après le décès de cette musicienne congolaise de renommée internationale.

Catherine Kathungu estime que l’illustre disparue est parmi les artiste femmes de la RDC dont Abeti Massikini et Mbilia Bel d’avoir amené la voix féminine de la rumba au plus haut niveau africain :

« Tshala Muana a chanté sur la même scène que Miriam Makeba de l’Afrique du Sud, Angélique Kidio du Benin, Nayenka bel de la Cote d’Ivoire et tant d’autres voix au niveau national et international. Nous continuons à nous consoler par le fait que l’artiste ne meurt jamais et Tshala Muama est patrimoine humain intemporel ».

La ministre de la Culture a seulement regretté que la musicienne soit morte à 4 jours du premier anniversaire de l’inscription de la rumba congolaise sur la liste du patrimoine mondial immatériel et culturel de l’humanité.

« C’est un anniversaire auquel Tshala Muana devait représenter l’image de la femme qui a pérennisé le rythme traditionnel congolais sur une musique moderne », a regretté Catherine Kathungu.

 radiookapi.net/CC



Le député national, Édouard Kiove Kola a déposé au bureau de l’Assemblée nationale une proposition de loi portant interdiction de fumer dans certains lieux publics.

D’après cet élu de Lubero, sa proposition de loi est un instrument juridique qui entend résoudre le problème d’exposition involontaire à la fumée, la protection des mineurs, des femmes et de non-fumeurs.

Pour lui, en effet, elle a le mérite de contribuer au renforcement de la lutte anti-tabac, étant donné qu’il y a la consommation du tabac et des produits de tabac qui entraînent des effets néfastes et dangereux sur la santé humaine.

«Je voudrais simplement limiter dans l’espace où les fumeurs peuvent fumer. Il vous souviendra que dans notre constitution le droit à la santé est garanti. Il vous souviendra également que nous devons vivre dans un environnement sain. Lorsque tout fait ce qu’il veut, nous ne pouvons pas aboutir à ce qui est prévu par la constitution. C’est pour cette raison qu’au jour d’aujourd’hui il fallait que nous ayons une loi qui limite dans l’espace les endroits où on peut se mettre pour fumer. Voilà pourquoi nous avons initié cette loi pour permettre aux fumeurs de fumer car c’est leur liberté mais en accordant à l’autrui sa liberté. Lorsque lui-même se porte volontaire de ne pas fumer mais vous l’imposer de fumer, je crois que c’est inadmissible», a-t-il déclaré.

Il y a lieu de noter que cette proposition de loi est déposée à deux jours de la clôture de la session de septembre à l’Assemblée nationale.

Christian Okende

 

 


Plus de 2 200 détenus de la prison centrale de Bunia (Ituri) bénéficient depuis lundi 12 décembre des soins médicaux gratuits.

C’est dans le cadre d’une campagne médicale de 15 jours que mène l’unité médicale d’intervention rapide des FARDC dans cette maison carcérale. 

Selon le commandant de cette compagnie de FARDC, ils organisent plusieurs services dont la chirurgie, le laboratoire et l’hospitalisation. 

Le colonel Patrick Nkulu précise que plus 44 prisonniers qui souffraient d’appendicite et d’hernie ont déjà été opérés.

Plus de 100 autres détenus malades ont été soignés de pathologies diverses à travers cette campagne.  

Il précise que les consultations se poursuivent pour le traitement gratuit de tous les détenus de cette prison.

La MONUSCO a fourni un lot de médicaments à cette structure pour appuyer cette campagne de soins gratuits. 

Pour sa part, le directeur de la prison centrale de Bunia, colonel Camille Nzozi salue cette intervention qui, selon lui, va permettre d’éviter des cas de décès dans cet établissement pénitentiaire mais également d’améliorer les conditions sanitaires de détenus.

Le gouverneur de l’Ituri, général Johnny Luboya a assuré que cette campagne médicale sera également étendue à d’autres prisons de cette province.

radiookapi.net/CC



Informé de la situation dramatique survenue après la pluie torrentielle qui s'est abattue sur la ville province de Kinshasa, aux petites heures du matin de ce Mardi 13 décembre 2022, le Chef du Gouvernement , aussitôt, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, n'a pas hésité à un seul instant de se rendre sur le terrain pour une évaluation des dégâts causés, afin d'envisager urgemment des mesures appropriées surtout pour le cas de plusieurs morts sortis des décombres après éboulement dans un quartier résidentiel.

À la tête d'une forte délégation gouvernementale, composée du Ministre des Infrastructures et Travaux publics, du Ministre des Affaires sociales et Actions humanitaires, du Ministre de la Santé et du Genre, Famille et Enfants et en présence du Gouverneur de la ville province de Kinshasa et du Commissaire provincial de la Police, indique une dépêche de la cellule de la République de la Primature, le chef du Gouvernement a, d'entrée de jeu, partagé la douleur avec les familles des victimes de ce drame avant d'annoncer ipso facto, le début des travaux de remblaiement et de réhabilitation de la RN1 menant vers Matadi, coupée en deux dans sa partie comprise entre le quartier Matadi Mayo et Mitendi dans la commune de Mont Ngafula. 

"Ici, nous sommes sur l'un des premiers sites. La route qui mène vers Matadi a été coupée, à la suite d'une érosion subite. Il nous fallait d'abord venir pour évaluer les dégâts. Le premier dégât que nous sommes venus évaluer, c'est d'abord, les dégâts humains. Nous sommes au regret de constater que l'érosion a emporté quelques résidences. Nous avons une indication qu'il y a près d'une vingtaine de morts. Nous continuons les recherches dans les décombres pour en savoir plus et établir le dernier bilan. C'est le premier bilan que nous sommes venus faire. C'est d'abord le bilan humain. Et apporter, avec tous les secteurs avec lesquels nous nous sommes déplacés, notamment les ministères des Affaires sociales, de la Santé, du Genre et Famille, et voir comment apporter notre réconfort à ces familles qui ont été malheureusement fauchées et touchées. C'est le premier bilan. Le deuxième bilan, c'est un bilan au niveau des infrastructures. Pour voir exactement, au niveau de la route, parce que c'est une route principale de desserte pour la ville de Kinshasa. Il faudra voir comment pallier en termes d'intervention d'urgence. A mon arrivée ici, comme vous avez pu déjà voir, les travaux de remblaiement ont déjà démarré de manière à ce que très vite, nous puissions avoir en retour, la route avec, pour commencer les petits véhicules, les petits charrois. Ensuite, nous allons faire un travail de plus grande envergure. Les petits charrois, ça devrait être dans les 24 heures, que l'on pouvait avoir le retour de la route. Ils pourront passer. Mais pour les grands charrois, il va nous falloir des travaux de génie civil qui peuvent prendre 3 ou 4 jours avant de revoir la route être rouverte et permettre qu'on puisse avoir des nouvelles liaisons entre Kinshasa et Matadi, ici sur ce site de Mitendi", a déclaré à la presse le Premier Ministre Sama Lukonde.
 

Profitant de cette occasion, Sama Lukonde Kyenge a prodigué quelques conseils aux populations riveraines, tout en les appelant à éviter des constructions anarchiques.

Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a, après l'étape de Mont Ngafula, mis cap sur d'autres coins de la ville de Kinshasa où il est signalé également des dégâts matériels importants et des pertes en vies humaines pour diverses raisons.

"Nous avons d'autres sites où malheureusement, nous avons d'autres victimes humaines que nous allons visiter avant de pouvoir faire un bilan général non seulement au niveau des infrastructures, mais aussi au niveau de la desserte en électricité. Parce que sur l'un des sites, notamment celui de Funa, nous avons une sous-station où nous avons effectivement des indications en termes de dégâts sur des infrastructures de l'électricité. Donc nous allons faire cet effort de sorte que nous puissions avoir des solutions très rapidement. Et donc un bilan sera donné en fin de journée, tant en termes de perte en vies humaines, des infrastructures, qu'en termes d'actions urgentes qui vont être menées", a-t-il conclu.

opinion-info/CC

 


Des pluies diluviennes se sont abattues sur la ville province de Kinshasa, aux petites heures du matin de ce mardi 13 décembre, causant plusieurs dégâts et des pertes en vies humaines.

Le rapport préliminaire du Ministère provincial de la Santé Publique de la ville de Kinshasa donne un bilan de 141 personnes morts. Dans un premier rapport, le nombre de 137 décès avait été évoqué mais depuis, 4 rescapés acheminés à l’hôpital général de référence de Makala ont rendu l’âme, ce qui augmente le bilan à 141 personnes décédées.

Plusieurs dégâts lourds signalés : 38 787 ménages inondés, 280 maisons écroulées, 64 nouvelles têtes d’érosion, la nationale numéro un dans la commune de Mont Ngafula dans l’aire de santé Matadi Mayo au niveau de l’école Mapinduzi est coupée etc. 

Parmi les dégâts, il faut aussi noter plusieurs usines de (traitement d’eau) de la Regideso qui sont à l’arrêt. Il y a d’abord l’usine de N’djili, la plus grande qui dessert 16 communes de la capitale. Il y a aussi à l’arrêt, les usines de Lukunga et celle de Lukaya qui dessert Mont-Ngafula, Cité verte, Maman Mobutu, Masanga Mbila, Mbudi, Mimosas et UPN. « La desserte (en eau potable) sera vraiment perturbée et ces arrêts seront prolongés », a prévenu le directeur provincial de la Regideso/Kinshasa, Raymond Matundu.

CongoInter/CC

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Ali Kalonga

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