Contrairement à ses habitudes, le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, n’a pas prononcé le message de vœux à la nation la veille du Nouvel an.

Une source présidentielle a réagi à cette interrogation du public, estimant que le message de vœux n’est pas une obligation légale.

« Il n y a pas d’obligation légale. Il y a eu le message sur l’état de la nation, puis le message de Noël. C’était des messages complets et il y en aura d’autres. On n’a pas voulu demeurer dans la symbolique d’un message des vœux le 31 décembre. Il fallait briser cette tradition », rapporte-t-elle.

Traditionnellement, le président prononce un bref discours diffusé le soir du 31 décembre de chaque année. C’était le cas de son prédécesseur, Joseph Kabila. Ce discours fait de manière lapidaire un bilan de l’année dernière et les perspectives pour la nouvelle année.

mediascongo.net/CC



Dans une interview accordée à la radio onusienne, le 1er janvier, le porte-parole des opérations Sokola 1, le capitaine Anthony Mwalushay, a appelé la population de Beni, province du Nord-Kivu, à continuer à réitérer la confiance à l’armée de la République et de collaborer avec les services de sécurité pour chasser de la RDC les terroristes des Forces alliées démocratiques (ADF).

Le capitaine Anthony a tenu d’abord à indiquer que l’année 2022 a connu des difficultés de collaboration entre la population et les services de sécurité, ainsi que la pression des politiciens et leaders de la société civile. Mais il souhaite surtout que cette nouvelle année soit celle de victoire, « une victoire du peuple congolais sur le mal ».

« La collaboration pendant l’année 2022 n’était pas facile. Mais malgré la pression des politiciens et leaders de la société civile, il y a quand même des compatriotes qui sont restés fidèles à leur armée, qui ont collaboré avec nous jusqu’à la fin. Nous souhaitons que l’année 2023 soit une année de victoire. Ce ne sera pas notre victoire, mais la victoire du peuple congolais sur le mal. Qu’on en finisse une fois pour toutes avec le phénomène ADF. Nous pensons qu’ensemble avec notre population, nous allons faire tout le possible pour que cette année soit une année de victoire », a-t-il déclaré.

Le capitaine en appelle également les groupes armés à quitter le territoire national. Le Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (PDDRC-S) étant en cours, ces rebelles, pense-t-il, vont commencer, dès ce janvier, à prendre en charge les rebelles des Maï-Maï pour quitter la brousse et adhérer au processus de paix.

« Aux groupes armés, nous leur demandons de quitter la brousse. Personne ne veut voir son fils grandir et vivre dans la brousse pour une suite incertaine. Il y a le programme PDDRC-S qui est en cours. Et nous pensons qu’en ce mois de janvier, ils vont commencer les activités pour prendre en charge les Maï-Maï qui ont quitté la brousse pour adhérer au processus de paix. Des Maï-Maï qui sont à Kalunga et dans d’autres sites, ne vous découragez pas, l’heure a sonné. D’ici-là, on va vous réinsérer dans la société et vous offrir la vie que vous méritez », a-t-il ajouté.

Concernant le bilan, Anthony Mwalushay a indiqué qu’ils ont reçu à neutraliser plus de 365 ADF (corps vus) et qu’ils ont réussi également à capturer des centaines de ces terroristes nationaux et étrangers parmi lesquels Salim Rachidi dont le procès a déjà débuté à Kinshasa.

Odon Bakumba



Mamadou Mustapha Ndala , né le 8 décembre 1978, dans le territoire de Wamba, dans la Province orientale, a été assassiné dans une embuscade, à quelques dix kilomètres de la ville de Béni.

Pour rappel, son convoi était attaqué par lancé roquette, le 02 janvier 2014 , alors qu'il se dirigeait vers Erengeti dans le cadre des actions contre les groupes armés. 

Mamadou Mustapha Ndala était commandant du 42 ème bataillon des commandos des unités de réaction rapide des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).

Enterré le 6 janvier 2014, il a été élevé au grade de Général de brigade avant d'être considéré comme le héros de la guerre contre les terroristes du M23.

Mamadou Ndala est devenu célèbre suite à ses victoires sur les terroristes du M23 qui sévissent actuellement dans l'Est de la RDC.

Fadi Lendo



L'artiste musicien, Héritier Wata a clashé son ancien collègue de Wenge Musica Maison Mère, Fabregas lors de son concert livré, le dimanche 01 janvier 2023, au Tudilu Show Place de Luanda, en Angola.

Le patron de la Team Wata a fait savoir à ses fans d'Angola qu'il est un super poids lourd, et il ne peut pas rivaliser avec un poids mouche.

"Mes respects, arrêtez de me mettre dans des petits combats. Certains problèmes, il faut les éviter et les jeter dans la poubelle", dit-il., dit-il.

Héritier a débuté l'année 2023 avec ses mélomanes de Luanda, après avoir livré un méga concert, le dimanche 25 décembre dernier, au stade des martyrs de Kinshasa.

L'artiste et son groupe musical ont, d'après les mélomanes, livré un show de haute facture sur tous les plans. Le spectacle était au rendez-vous, et le son a été à la hauteur de l'événement.

Devant plus de 60.000 spectateurs, Héritier Wata a fait son entrée sur scène avec une chanson religieuse, et a plus chanté les morceaux tirés de son dernier album intitulé "Mi-ange Mi-démon".

Gratis Makabi



Des écrivains congolais étaient dans les rues de Kinshasa le jour de Noël dimanche 25 décembre pour évangéliser sur la littérature et la lecture. Des jeunes, des enfants, des adultes, tous les âges étaient concernés par ce geste qui visait particulièrement à étendre la littérature congolaise. Environ mille cinq cents (1 500) bouquins ont été remis gratuitement dans les ménages, les rues, les places publiques, suivis de quelques conversations avec les récipiendaires pour savoir leur habitude ou pas de la lecture, leur connaissance ou pas des écrivains congolais.

Cette évangélisation rentre dans le cadre des activités de l’association Livre est Aliment d’Esprit pour l’Homme (LAESH) qui le fait pour la deuxième fois, après celle de 2021, à la même date. Ce dimanche, des écrivains se sont déguisés en Père Noël pour la cause. Christian Gombo, Missy Bangala, Djodji Belau, Edimon Moïse, Patrick Mbuyi, Medi Mulenda, Olivia Lolinga ou encore Fidèle Kitsa ont circulé dans près de 10 communes de la capitale. Allant de Kasa-Vubu à Gombe, passant par Ngiri-Ngiri, Bandalungwa ou Kintambo.

« En distribuant les livres aujourd’hui, on se rend compte qu’il y a beaucoup qui ne savent pas qu’il y a des congolais qui écrivent. Cette activité permet d’ouvrir de nouveaux horizons à d’autres membres qui peuvent participer à nos activités, à d’autres jeunes curieux qui peuvent venir vers nous pour découvrir la littérature congolaise », a dit Missy Bangala, Président du Café Littéraire de Missy, qui a participé à l’activité.

Des livres des écrivains congolais tels que “Voyage au pays de mes rêves” de Tony Mande, “L’enfer à la mayonnaise” de Bathy Asimba, “La danse du vilain” de Fiston Mwanza Mujila, “Bateki Mboka” de Tata N’longi Biatitudes, “Belle et cruelle” de Marthe Bulamatari, “Que ta volonté soit Kin” de Sinzo Aanza et bien d’autres en français et en lingala, ont été distribués à la place de la Gare, à Kintambo Magasin, aux alentours du siège de Ecrivains du Congo Asbl ou des éditions Miezi.

« De manière globale, l’idée de l’initiative est d’ouvrir le secteur du livre à beaucoup de gens. Parce que généralement, les activités littéraires ressemblent à des rencontres entre acteurs de la chaîne du livre. On a voulu ouvrir la boîte, rencontrer des gens de manière aléatoire, connaître leur rapport avec les livres, pour nous permettre de formuler des offres qui tiennent compte des réalités congolaises », a indiqué Christian Gombo, écrivain et administrateur de Laesh.

Les livres distribués viennent des partenaires qui ont remis de quoi les acheter, des éditeurs et écrivains qui en ont donné quelques-uns. Fidèle Kitsa, écrivain et journaliste œuvrant à Goma, a participé à cette évangélisation. Il compte faire la même chose dans la capitale du Nord-Kivu pour la promotion de la littérature et des écrivains congolais.

« Avec cette initiative de sensibilisation à la lecture, je pense que dans les jours et les années à venir, cette hypothèse selon laquelle les congolais ne lisent pas sera erronée. Il est possible de faire la promotion des écrivains congolais en plein air, sans même attendre quoi que ce soit. J’irai contaminer cette dose d’évangélisation littéraire à Goma », a-t-il fait savoir.

L’acte I et II de cette distribution des livres a eu lieu avec des enfants qui ont reçu des livres des écrivains congolais gratuitement. D’abord à l’émission “Biso na bino” vendredi, sur le plateau de la chaîne Antenne A et ensuite, samedi dans l’orphelinat OPR, à Ngiri-Ngiri. Une cinquantaine d’enfants dont l’âge varie entre 5 et 15 ans ont bénéficié de cette offre.

Emmanuel Kuzamba



Le 27 décembre dernier, le monde de la musique s'est souvenu de l'artiste chanteur, compositeur-interprète Lulendo Matumona alias "Général Defao". Il est décédé le 27 décembre 2021 dans une clinique de Douala, au Cameroun, à l'âge de 62 ans. 

Né le 31 décembre 1958 à Kinshasa, Général Defao était un excellent chanteur et danseur, doublé de talent d’auteur compositeur. Il a débuté sa carrière dans des petits groupes de quartier, avant d’intégrer le groupe Grand Zaiko Wawa de Pepe Felly Manuaku Waku en 1981.

De 1983 à 1991, il a marqué son passage au sein de l’orchestre Choc Stars aux cotés des chanteurs de charme comme Debaba, Carlito, Nzaya Nzayadio, Bengali petit Prince et autres, avant de créer son propre groupe Big Star en 1991.

Amour scolaire, chagrin dimone, hitachi et aimée la congolaise comptent parmi ses chefs d’œuvre.

actualite.cd/CC

 


En vue de renouer la confiance avec sa clientèle, la société nationale d’électricité (SNEL) a présenté le vendredi 30 décembre 2022 à Kinshasa, son nouveau compteur connecté SNEL BOX et son application digitale SNEL et MOI. Les deux produits fonctionnent concomitamment.

Si la SNEL BOX permet le renvoi d’informations sur la consommation du client au niveau d’une plateforme gérée par les techniciens de la SNEL ou un gestionnaire du réseau choisi grâce à une SIM y incorporée, l’application SNEL et MOI, quant à elle, permet au client de connaître la quantité de l’électricité qu’il a consommée et quand, de recevoir sa facture, de la payer et de recharger son compte en ligne par mobile money ou e-banking, ainsi que d’interagir directement avec la SNEL.

A en croire Fabrice Lusinde, directeur général de la SNEL, ces deux produits ont pour but de renouer la confiance avec les clients et d’améliorer la gestion du délestage.

« Nous envisageons d’améliorer la qualité de nos services à travers les innovations que nous allons proposer à nos clients sur l’ensemble du territoire et surtout retrouver leur confiance. Sur ce, nous allons à la fois déployer deux produits. Il s’agit tout d’abord d’un compteur communicant que nous appelons SNEL BOX. Il a une SIM à l’intérieur et un signal GPRS qui renvoie toutes les informations de la consommation au niveau d’une plateforme », a-t-il expliqué.

Et d’ajouter : « L’autre innovation est que nous allons amener la SNEL dans les téléphones de nos clients à travers l’application SNEL et MOI téléchargeable sur Androïd et Appstore. En ouvrant cette application, le client pourra consulter sa consommation, ce qu’il doit à la SNEL, les heures de délestage et autres (…). L’idée est de permettre à chaque client de gérer sa consommation et nous permettre d’éviter la remarque que nous font les clients tous les jours qu’ils paient les factures sans pour autant avoir le courant ».

Ces innovations de la SNEL sont accompagnées par l’agence nationale du numérique (ADN), une structure sous tutelle de la présidence de la République. Lors de la 45e réunion du conseil des ministres, tenue en mars dernier, le président de la République avait exigé « qu’il soit mis en place, d’ici le 31 décembre 2022 au plus tard, un système d’information intégré » pour la SNEL et la REGIDESO. Ceci en conformité avec le 5e pilier du plan national du numérique, projets 43 et 50, validé en septembre 2019.

Pour le coordonnateur de l’ADN, Dominique Migisha, SNEL BOX et SNEL et MOI sont la matérialisation de la vision du chef de l’Etat, qui vise, entre autre, la numérisation des entreprises publiques pour y juguler la fraude.

« L’ADN qui a été créée par ordonnance en août 2022 va accompagner dans la durée la SNEL qui ambitionne de doter l’ensemble de ses clients de ces compteurs intelligents. D’autres pays comme la Côte d’Ivoire et le Sénégal ont réussi ce challenge en 3 ans et c’est exactement ce que la SNEL veut faire. Elle peut compte l’ADN ou l’ensemble de la présidé de la République. Ce projet est la matérialisation de la vision du chef de l’Etat qui veut un pays numérisé, où on a moins de fraude, ou les flux financiers sont maîtrisés et chaque congolais peut bénéficier d’une desserte en électricité », a-t-il dit.

A titre expérimental, la SNEL a déjà installé un compteur à sa direction générale et un autre à l’ADN. En janvier 2023, cent SNEL BOX seront installées à Kisantu, dans le Kongo-Central, et cent autres à Binza Ozone, à Kinshasa. Entre février et mars de la même année, les premiers retours d’expérience client et technique seront effectués avant un déploiement à grande échelle sur l’ensemble du pays. 

Bienfait Luganywa



Le mois de décembre 2022 a été riche en actualité en République Démocratique du Congo. Dans ce numéro, la rédaction de POLITICO.CD vous propose cinq informations saillantes qui ont suscité aussi bien des réactions de satisfaction que d’étonnement au sein de l’agora socio-politique congolaise.

Il s’agit notamment de la publication du livre blanc par le gouvernement congolais; la levée par le Conseil de Sécurité de l’ONU, du régime d’obligation de notification pour l’importation d’armes par le gouvernement de la RDC; l’annonce du vrai-faux retrait des supplétifs de l’armée rwandaise, les terroristes du M23, des positions occupées à Kibumba; la promesse faite par le Président de la République Félix Tshisekedi de construire une université moderne à Mbandaka ainsi que les démissions de trois membres du gouvernement central et un du gouvernement provincial du Haut-Katanga, tous membre de la famille politique de Moïse Katumbi.

Publication d’un livre blanc

Le gouvernement congolais a publié le 09 décembre 2022, le « Livre Blanc » sur l’agression avérée de la RDC par le Rwanda et crimes internationaux commis dans ce contexte par l’armée rwandaise les RDF et le M23. Le Livre blanc répertorie des crimes commis durant la période de novembre 2021 à décembre 2022.

Dans ce document d’une soixantaine de pages, le gouvernement congolais affirme que la véracité de ces faits rassemblés dans ce « Livre Blanc » est établie par des preuves récoltées par des sources dignes de foi, aussi bien les Nations Unies que les organisations non gouvernementales humanitaires et des droits de l’homme.

 

L’objectif de cet ouvrage est de démontrer principalement le caractère avéré de l’agression rwandaise en cours sous toutes ses formes à partir des faits évidents établissant l’implication et la responsabilité inter- nationale du Rwanda.

Levée du régime de notification

Après des longues démarches diplomatiques, le gouvernement congolais a finalement, en date du 20 décembre, obtenu la levée du régime d’obligation de notification imposé à l’Etat congolais lors de l’achat des équipements militaires auprès des fournisseurs.

À Kinshasa, cette résolution du Conseil a été diversement commentée. Le gouvernement congolais a soutenu que cette décision du conseil de sécurité vient « réparer une injustice » qui empêchait l’armée congolaise « d’avoir les capacités nécessaires à défendre la patrie face notamment à l’agression rwandaise sous couvert du mouvement terroriste M23 »

A la présidence de la République, on a salué l’aboutissement d’une « longue et historique » bataille contre son belliqueux voisin, le Rwanda. La porte-parole adjointe du Président congolais, Tina Salama saluait le « Triomphe de la diplomatie « active et agressive » de Tshisekedi.

Le système de notification avait été institué en 2008 pour empêcher la divagation des armes à travers les groupes armés.

Une résolution décrétant l’embargo sur les armes en RDC avait été adoptée en 2000. En 2008, le Conseil de sécurité avait décidé d’appliquer cet embargo exclusivement aux groupes armés, tandis que les fournisseurs du gouvernement étaient soumis à un régime de notification au Comité de surveillance de l’ONU.

Une nouvelle résolution adoptée en juillet dernier a prolongé pour un an ce régime, en ramenant l’obligation de notification à seulement 5 types d’armes, notamment les mortiers, lance-grenades, « systèmes portables de défense antiaérienne (MANPADS), systèmes de missiles guidés antichar ».

Vrai-faux retrait du M23 de Kibumba

Les terroristes du M23 se sont militairement désengagés, vendredi 23 décembre 2022, de leurs positions de la cité stratégique de Kibumba, voie d’entrée de la ville de Goma, conformément au communiqué du muni-sommet tenu à Luanda, le 23 novembre 2022, marquant ainsi une étape importante dans les efforts en cours pour rétablir la paix et la stabilité dans l’Est tourmenté de la RDC. Les terroristes du M23 accusés par Kinshasa d’être soutenus par le Rwanda ont cédé leurs positions de Kibumba à la force régionale.

Cependant, au lendemain du début effectif dudit retrait, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont déclaré qu’il s’agirait d’un « leurre » pour distraire les congolais avec l’intention manifeste d’occuper la cité de Masisi.

Selon le communiqué, les unités du mouvement du M23 désengagées de Kibumba, au lieu de regagner leurs positions initiales de Sabinyo conformément aux décisions du mini-sommet de Luanda prennent une autre direction pour renforcer les positions de Tongo, de Kishishe et de Bambu, avec « intention manifeste d’occuper le territoire de Masisi ».

La promesse d’une université moderne à Mbandaka

Arrivé mercredi 21 décembre 2022 à Mbandaka Chef-lieu de la province de l’Équateur en marge de la neuvième session de la conférence des gouverneurs qui s’est tenue jusqu’au 23 décembre 2022, le Président de la République a promis de construire une université aux standards internationaux dans cette ville.

Le Chef de l’Etat a même rassuré que les étudiants de la ville de Mbandaka n’auront plus à envier aux universités européennes.

Les démissions des ministres pro-Katumbi

Un autre fait marquant est les démissions inattendues des ministres, membres de la famille politique Moïse Katumbi.

En effet, pour tirer les conséquences de la position de leur parti politique [ Ensemble pour République Ndlr ] qui s’est retiré de l’union sacrée de la Nation, trois de six ministres pro-Katumbi au sein du gouvernement central dirigé par Sama Lukonde ont présenté leurs démissions, qui d’ailleurs ont été acceptées par le Président Tshisekedi. Christophe Lutundula des Affaires Étrangères, Muhindo Nzangi de l’ESU et Modeste Mutinga ont, quant eux, fait allégeance au Chef de l’Etat tout en réitérant leur loyauté à sa vision politique.

Au niveau provincial, c’est Christian Momat qui a démissionné de son poste de ministre du plan, budget, coordination des partenariats public-privés et relations avec l’Assemblée provinciale de la province du Haut-Katanga au sein du gouvernement Kyabula.

Moïse Katumbi qui s’est d’ores et déjà déclaré candidat à la présidentielle de décembre 2023 a indiqué qu’en quittant Tshisekedi, les ministres Mwando, Okende, Kilumba et Momat ont fait le choix d’un autre Congo.

Carmel NDEO

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