Le Procureur général près la Cour des comptes a rendu publiques les dénonciations reçues à charge de l'inspecteur général-chef de service de l'IGF, Jules Alingete. Les éléments indiquent qu'il y aurait collusion entre ce dernier et le Dg de la Gécamines au détriment du Trésor public et de la Gécamines.

Ces dénonciations révèlent que Jules Alingete est propriétaire d'une fiduciaire dont il détient 54% de parts et qui est dirigée par son épouse.

"Une massive opération mafieuse, dont l'état est victime nous a été révélée. Jules Alingete est propriétaire d'une fiduciaire dont il détient 54% de parts et qui est dirigée par son épouse. Cette dernière traite des comptabilités des entreprises redevables d'impôts envers l'État. Des constatations indiquent que les résultats des entreprises concernées sont minorés, de manière à réduire la base imposable. Le montant de d'impôt est ainsi réduit. Il est davantage encore suite au redressement, négocié entre les agents taxateurs et l'entreprise concernée. Résultat : un manque à gagner considérable pour l'État", indiquent les dénonciations reçues contre Jules Alingete.

Le Procureur général près la Cour des comptes note des recoupements entre ce dossier et celui diffusé par le jounaliste d'investigation, Mills Tshibangu. Mais ce dernier paraît avoir plus d'éléments que le parquet général.

Gratis Makabi



Le ministre d'État en charge de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, a remis au président de l'Assemblée nationale Vital Kamerhe, ce mardi 23 juillet 2024, le sceau officiel de la République, fabriqué par l'entreprise Chanimetal Kinshasa.

Pendant leurs échanges, Constant Mutamba a remercié le président de la Chambre basse du Parlement, Vital Kamerhe, pour avoir été la première personnalité à solliciter le sceau officiel de l'État, et espère que toutes les institutions vont en bénéficier.

De son côté, le speaker de la Chambre basse du Parlement a remercié le ministre de la Justice d'avoir réagi rapidement à sa requête, et demande aux autres institutions, qui ont des cachets ou sceaux fabriqués ailleurs, de se conformer à la Constitution. Il promet d'en faire bon usage.

Gratis Makabi



Des réactions fusent de partout depuis l'annonce, par le ministre d'État de la Justice et Garde des Sceaux, de l'organisation d'un procès public contre Corneille Nangaa, chef rebelle du mouvement AFC -Alliance Fleuve Congo- coalisé aux terroristes M23 soutenus par le Rwanda.

Dans une interview exclusive accordée à Opinion-info.cd, ce mardi 23 juillet 2024, à la veille de la tenue de ce procès, la coordonnatrice de l'ONG PACOFEDI -Programme d'actions communautaires des femmes pour le développement intégré- a dit que le ministre Constant Mutamba joue au populisme.

«C'est du populisme», a réagi Liberata Buratwa. «Cette annonce n'est pas importante. Il fallait peut-être nous dire que d'ici-là, Corneille Nangaa sera arrêté et jugé. Là, nous serions très contentes, nous, en tant que femmes victimes, qui restons veuves et mères des orphelins sur terrain», a-t-elle ajouté.

Si les uns estiment que la démarche entreprise par le Gouvernement congolais dans le cadre des sanctions contre les auteurs des crimes et d'autres violations des droits humains dans l'est de la RDC, c'est visiblement une observation différente du côté de Madame Buratwa, ex- administrateur adjoint du territoire de Rutshuru.

«Le premier pas, c'est d'arrêter d'abord Corneille Nangaa, puis le juger. Là, j'aillais dire merci à notre Gouvernement et au ministre de la Justice», a-t-elle insinué.

En définitive, notre interlocutrice a imploré le Gouvernement congolais à mettre en place des dispositions pratiques, pouvant permettre la récupération de toutes les localités contrôlées par les marionnettes de Kigali; mais aussi, le retour des déplacés dans leurs milieux naturels.

«Que le Gouvernement fasse tout pour que la guerre cesse chez nous, que nous puissions rentrer chez nous. Qu'il fasse tout pour que Corneille Nangaa quitte chez nous», a recommandé Liberata Buratwa, coordonnatrice de l'ONG PACOFEDI en province du Nord-Kivu.

Prosper Buhuru



La Cour constitutionnelle a déclaré conforme à la constitution, lors de son audience publique du mardi 23 juillet, le règlement intérieur du Sénat.
 
Cette décision ouvre ainsi la voie à l'élection du bureau définitif de la Chambre haute du Parlement.
 
Le jugement de cette haute juridiction intervient trois semaines après l’adoption du règlement intérieur du Sénat.
 
Le président de la commission spéciale chargée de l'élaboration de ce texte, Christophe Lutundula a expliqué que le sénateur à vie n’est soumis à aucune obligation comme les autres membres de la chambre haute du Parlement. Cette disposition qui figurait dans la première mouture, n'a pas été retenue dans la version finale du règlement intérieur.
 
« Nous lui devons respect, considération et solidarité », a-t-il souligné.
 
Toutefois, souligne le nouveau règlement, le sénateur à vie a l'obligation de sauvegarder à tout instant l'honneur et la dignité de son statut, ainsi que l'image de marque du Sénat.

radiookapi.net/CC



Embouteillages quotidiens, routes délabrées, code de la route pas toujours respecté, transport difficile, … le déplacement de la population dans la ville de Kinshasa, surtout dans les zones attractives les plus fréquentées, n’est pas aisé.

Emprunter par exemple les avenues Kabinda et Kabambare pour un conducteur d’une voiture basse, c’est prendre le risque de ne pas arriver à destination.

Nids de poule et bourbiers font en sorte que seules les motocyclistes tentent de s’y aventurer. Même des piétons s’arment de vigilance pour traverser le tronçon sans incidents.

Une situation qui inquiète usagers et riverains

« Je suis contraint de fermer ma boutique et trouver un endroit où les produits s’ecoulent. L’avenue Kabinda n’est plus fréquentée depuis des mois », se plaint un jeune commerçant.

Des conducteurs se plaignent de l’usure précipitée des pneus et pièces de rechange, à la suite de l’état des routes qui du reste sont impraticables.
« Emprunter les avenues Kabambare et Kabinda est un calvaire. Nous n’avons pas de choix. Notre parcelle est entre ces deux avenues. Mais nous dépensons régulièrement pour remplacer des pièces qui s’abiment rapidement », se plaint un propriétaire de véhicule.

Un réseau routier insuffisant

 Si la construction des sauts-de-mouton a résolu partiellement ce problème, relier deux coins de cette mégapole exige patience et sacrifices.

La croissance rapide de la population face à un réseau routier insuffisant conçu avant 1960, la conception de la ville sous forme d’un entonnoir avec des activités vitales concentrées à Gombe, le centre des affaires, ainsi que l’impraticabilité de la majorité des routes sont les principales causes des embouteillages.

Ajouter à cela, la mauvaise conduite des automobilistes et motocyclistes y compris les autorités qui prennent le sens opposé sans oublier les tracasseries policières.

Conçu avant 1960 pour une ville habitée par 400 000 habitants, le réseau routier de Kinshasa est fréquenté aujourd’hui par plus 15 millions d’habitants.
Malgré cette augmentation exponentielle de la population, le développement des infrastructures de transport n’a pas suivi.

D’après le plan directeur de transport urbain de Kinshasa conçu en 2019 par les Japonais, 80% des routes kinoises sont non bituminées alors que les voies ferrées et fluviales sont inexploitées.
Les quelques routes asphaltées sont en majorité très délabrées et envahies par des nids de poules et cratères sur chaque kilomètre et même des lacs artificiels à certains endroits.

Pourtant, en 2021, le Premier ministre avait lancé le projet Kinshasa zéro trou, avec à la clé un financement de 100 millions de dollars débloqué par le trésor public. Malgré ce programme, certaines avenues sont devenues impraticables.

Conséquences, des bouchons s’observe le matin quand on monte en ville, à midi et le soir, lorsque les habitants regagnent leurs habitations.

Ces embouteillages se concentrent plus sur les tronçons menant vers la Gombe, l’aéroport de Ndjili, Victoire Matonge, ainsi que sur les axes de l’Université de Kinshasa, l’UPN et Kinsuka. Ils sont amplifiés par les tracasseries policière ainsi que l’indiscipline des conducteurs, y compris des autorités qui prennent le sens opposé.

D’ailleurs, la Première ministre, Judith Suminwa a, dans son discours d’orientation du séminaire destiné à l’exécutif, lundi 22 juillet, rappelé à l’ordre les membres du Gouvernement qui prennent souvent le sens inverse dans les artères de Kinshasa.

« L’exemplarité des responsables que nous sommes, nous astreint à être les premiers à respecter nos textes légaux et réglementaires, notamment le Code de la route. Pour cela, je demande au Vice-premier ministre de l'Intérieur, sans délai et de mettre strictement en application les textes qui réglementent l’usage des cortèges d’une part et d’autre part, d’instruire la Police par rapport à l’obligation pour tous du strict respect du Code de la route y compris pour les officiels », a rappelé la Première ministre Judith Suminwa.

radiookapi.net/CC



Le gouverneur Daniel Bumba Lubaki a présidé, lundi 22 juillet, le tout premier Conseil de sécurité de la ville-province de Kinshasa. Au cours de cette rencontre, a fait savoir le ministre de l’Intérieur, sécurité et justice de la ville de Kinshasa, Papy Musey, il était question de passer en revue la situation sécuritaire de la capitale congolaise à ce jour. 

« La rencontre d’aujourd’hui était d’abord une prise de contact entre le Gouverneur de la ville, Daniel Bumba Lubaki, et le Conseil de sécurité provincial. Il était question bien entendu de parler de la sécurité de la ville. Avec cette recrudescence du taux de criminalité et du banditisme urbain, il était important que l’autorité nous donne ses orientations pour pouvoir résorber très rapidement ce problème, aussi le problème des embouteillages, et d’autres qui ont été présentés », a-t-il fait savoir. 

À en croire le commissaire provincial de la Police nationale congolaise (PNC), Blaise Kilimbalimba, l’autorité urbaine, déterminée à en finir avec le problème de l’insécurité dans la ville, a donné des instructions fermes pour que le problème de l’insécurité soit définitivement résolu et que les Kinois retrouvent leur quiétude. 

« Il était question de passer en revue la situation sécuritaire de la province. À l’issue de celui-ci, des mesures ont été prises pour accompagner son Excellence dans sa vision de sécurisation de la ville », a-t-il indiqué.

Ces mesures, a souligné Blaise Kilimbalimba, sont axées sur trois (3) grands problèmes, à savoir : le phénomène Kuluna, les embouteillages, et le phénomène de la grande criminalité.

actualite.cd/CC



L’abbé Jean-Bosco Bahala vient d’être révoqué du poste de coordonnateur national du Programme désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRCS).

Cette décision du Président de la République, Félix Tshisekedi, est rendue publique à travers une ordonnance lue, en ce début d’après-midi, 23 juillet, sur la télévision nationale par sa Porte-parole, Tina Salama.

Quelques heures avant sa révocation, l’abbé Jean-Bosco Bahala avait fait un communiqué à la presse expliquant qu’il était en mission à Kampala, en Ouganda.  

Cette mission avait pour but, selon lui, d’engager des discussions avec les autorités ougandaises en vue d'obtenir le rapatriement des enfants congolais libérés par les rebelles de la LRA en République centrafricaine.

Il affirmait participer à la présentation des activités de profilage ethnique et identification des LRA congolais dans le cadre du DDRRR. 

Certaines personnes ont partagé, lundi 22 juillet, les informations relatives à une rencontre entre une délégation de l’Alliance fleuve Congo (AFC), rébellion dirigée par l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante, Corneille Nangaa et une délégation du Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRCS), à Kampala (Ouganda).

Des affirmations qu’avaient rejetées, le ministre de la Communication et Médias et porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya.

« Aucune personne n’a été mandatée par le Gouvernement pour une quelconque forme de discussion avec les terroristes du M23 à Kampala », avait-t-il démenti.

radiookapi.net/CC



Le Tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe autorise à un médecin de l'ambassade  de suivre régulièrement l'état de santé du prévenu Jean-Jacques Wondo qui, selon ses avocats, se trouve actuellement très malade.

C'est le major Freddy Ewume, président de cette juridiction, qui l'a annoncé au terme de l'audience du vendredi 19 juillet dernier à la prison militaire de Ndolo.

"Le Tribunal informe aux parties que nous avions reçu une correspondance entre États via les Affaires Étrangères. Je ne vois pas pourquoi l'auditeur va donner son avis par rapport au prévenu Jean-Jacques Wondo. Ce sont là des demandes entre États. Il y a un médecin qui pourra le voir, ça, c'est entre États, là on informe juste aux parties", a-t-il déclaré.

C'est la satisfaction du côté des avocats de Jean-Jacques Wondo qui réclamaient depuis le début de ce procès la prise en charge médicale appropriée pour leur client, qui, selon eux, se trouve actuellement très souffrant.

Interviewé à la fin de l'audience, Me Carlos Ngwapitshi Ngwamashi a affirmé qu'entre lundi ou mardi, son client Jean-Jacques Wondo sera déjà suivi par un médecin mis à sa disposition par l'ambassade de la Belgique en RDC.

"Le gouvernement Belge, par le truchement de l'ambassade, avait écrit au ministère des Affaires Étrangères pour que mon client Jean-Jacques Wondo puisse obtenir l'autorisation du Tribunal ou de la justice pour que le médecin de l'ambassade puisse le consulter suite à son problème de santé. Je crois que ça va se faire entre lundi ou mardi ", a-t-il souligné.

Analyste et spécialiste des questions militaires, Jean-Jacques Wondo est 
diplômé de l'École Royale Militaire de Belgique. Il est titulaire d'un master en criminologie de l'Université de Liège et d'un post-graduat en science politique de l'Université libre de Bruxelles.

Il est accusé d'être le stratège du mouvement New Zaïre que pilotait  Christian Malanga. Le ministère public le présente comme la personne qui a donné le véhicule à Christian Malanga pour se mouvoir lors de l'opération du coup d'État manqué la nuit du 18 au 19 mai 2024.

Il fait partie de 51 prévenus poursuivis dans cette affaire dite de coup d'État manqué pour les infractions suivantes : 
le terrorisme, la détention illégale d'armes et munitions de guerre, tentative d'assassinat, association des malfaiteurs, meurtre et financement du terrorisme.

ODN

 
 

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles