La société Plantations et huileries du Congo (PHC) a inauguré jeudi18 juillet à Kinshasa son nouveau laboratoire de contrôle qualité . Selon les responsables de cette entreprise agricole spécialisée dans la production et la commercialisation d’huile de palme, ce laboratoire permettra de détecter et de corriger rapidement les non-conformités, assurant ainsi le respect des normes rigoureuses du marché. 

« Le laboratoire qui vient d’être inaugure ce matin, je dirai que c’est un nouveau laboratoire qui vient en appui aux trois autres laboratoires que nous avons déjà. PHC a dans chaque usine, au niveau de la production, un laboratoire qui contrôle la qualité des huiles de palme pendant la production jusqu’à l’expédition vers les clients. Maintenant, il arrive que les produits puissent quitter à des milliers de kilomètres, à plus de mille kilomètres par exemple pour arriver jusqu’aux clients et pendant ce temps, lorsque le produit arrive, nous devons encore nous rassurer que le produit n’a pas été altéré, donc ce laboratoire vient encore en appui pour faire un deuxième contrôle pour certifier la normalité des huiles », a expliqué a Radio Okapi Paulin Ndedi, directeur technique de PHC  .

 Selon lui, son entreprise est à la recherche de la perfection :

 « Vous savez que plus on fait des contrôles, mieux on va vers la perfection, donc un seul contrôle peut ne pas être suffisant, donc ce contrôle que nous faisons avec ce laboratoire sera un double contrôle que nous installons.»

La société Plantations et huileries du Congo opère essentiellement dans les provinces de la Tshopo, de la Mongala et de l’Equateur.

radiookapi.net/CC



« Les soldats sont là pour protéger le pays à chaque fois que la menace est signalée. Ils se mettent en ordre opérationnel pour répondre à un besoin spécifique. Les voir circuler n’est pas quelque chose d’extraordinaire », a déclaré jeudi 18 juillet, le commandant de la vingt-deuxième région militaire, le général Eddy Kapend.

Il a rencontré à Lubumbashi, les agences du système des Nations unies qui sont opérationnelles dans le Grand Katanga. A cette occasion, plusieurs questions d’ordre sécuritaire ont été évoquées. C’est notamment celle relative aux cas de braquage et autres crimes qui sont enregistrés à travers les grandes agglomérations de l’ancien Katanga.

Pour le général Eddy Kapend, l’armée fournit beaucoup d’efforts pour mettre fin à cette insécurité.

« C’est un problème de criminalité urbaine, c’est vrai que ça nous dérange et tous les jours nous faisons des efforts pour pouvoir démanteler tous ces réseaux des inciviques qui commettent des crimes au sein de la  population. C’est une préoccupation pour nous. Nous y travaillons. Dans nos cachots c’est plein de tous ces criminels. Dans nos juridictions, au tribunal civil et militaire, tous ceux qui sont attrapés dans ces conditions sont sévèrement punis. Ils agissent de fois de manière imprévue et par surprise », a rapporté le général Eddy Kapend.

Pour lui, des efforts sont fournis afin de mettre fin à cette situation.

« Ce n’est pas facile vous savez, plus nos villes grandissent plus pauvreté est aussi importante. Plus tous ces enfants en rupture familiale qui grandissent sont susceptibles d’être recrutés dans telle et telle voie de fait. Et donc l’insécurité urbaine existe. Nous nous attelons jour et nuit pour y mettre fin », détaille le général Eddy Kapend.

radiookapi.net/CC



L’organisme belge 11.11.11., qui accompagne les structures de la RDC dans  la justice démocratique et dans la lutte contre la corruption, ensemble avec ses partenaires dont l’ONG RCN Justice et démocratie, a annoncé la création d’un groupe de travail dénommé « Synergie anti-corruption multi-acteurs » (SACMA), à l'issue d'un atelier de trois jours, du 15 au 17 juillet à Kinshasa. Cette structure compte mener des actions pour notamment faire adopter une loi anti-corruption et une autre loi d’accès à l’information publique. 

« Il faut aussi une  mutualisation des forces des instances de lutte contre la corruption comme la cour des comptes, l'Inspection Générale des Finances (IGF), l'Agence de prévention et de lutte contre la corruption (APLC) et d'autres instances, qui doivent collaborer davantage et mettre en place une stratégie commune pour lutter efficacement contre la corruption », a dit à ACTUALITE.CD Credo Taba, facilitateur du programme 11.11.11 pour la région des grands lacs.

Selon lui, l'amélioration des conditions sociales des magistrats peut réduire leur vulnérabilité à la corruption. Se référant à une étude socio-anthropologique de RCN Justice et démocratie d’octobre 2023, Crédo Taba  estime que  la cupidité, la politisation des décisions judiciaires, les questions de loyauté et l'absence d'indépendance contribuent à la corruption dans ce secteur.

8,8 millions USD de recettes n’avaient pas été versées au trésor public, et  84,5 millions USD de recettes  n’avaient pas été recouvrées entre 2019 et 2022, dans le secteur de la justice, selon un rapport de la cour des comptes de mai 2024.  Le vote d'une loi anti-corruption, la création des tribunaux spécialisés, ainsi que  la révision du code pénal, pourraient permettre de réduire ce fléau, estimait la coalition « Le Congo n’est pas à vendre » lors de la présentation de son analyse du même rapport de la cour des comptes,  jeudi 27 juin dernier à Kinshasa.  

Bruno Nsaka



Le célèbre chanteur congolais Ferre Gola a annoncé pour ce vendredi la sortie du clip de son titre « Écologie », extrait de son dernier album « Dynastie ».

Ce clip abordera le thème de la protection de l’environnement de l’amour, à travers la rumba, genre musical où s’illustre l’artiste.

Dans un poste partagée sur les réseaux sociaux, Ferre Gola a fait lui-même cette annonce de sortie imminente de ce morceau dédié à Odette Tshibambe, l’une de ses proches.
 
Engagé sur des sujets d’amour dans ses chansons, le chanteur-compositeur signe ici une réflexion qui résonne avec l’actualité, usant de sa notoriété pour sensibiliser sur l’amour.

La sortie de ce clip intervient alors que Ferre Gola travaille activement à l’organisation de la première édition du FestiGola, grand festival de musiques urbaines qu’il lancera l’an prochain.

mbote/CC



Après les Wazalendo dans la province du Nord-Kivu, une nouvelle milice d'autodéfense dénommée "les Révolutionnaires" a vu le jour, à Beni, dans la même province.

Dans une correspondance adressée au maire de la ville de Béni, la nouvelle milice demande une formation militaire accélérée de dix jours et la dotation des armes, compte tenu de la menace persistante des ADF et des rebelles du M23.

A les en croire, leur cantonnement officiel est situé au stade de Kangaembi, en attendant les directives des services de sécurité.

Fadi Lendo 



Le ministre de la justice et garde des sceaux, Constant Mutamba a reçu, ce mercredi 17 juillet 2024, dans son cabinet de travail, le ministre délégué près du ministre de l’urbanisme et Habitat en charge de la politique de la ville Didier Tenge Litho. Les deux membres du gouvernement Sunimwa ont discuté sur quelques problèmes liés à la ville de Kinshasa.

Au sortir de ces échanges, le ministre Tenge Litho a fait savoir que toute personne qui va jeter des immondices sur la voie publique ou qui va couper les arbres sera sommée de payer une amende de 50.000.000 de francs congolais.

« Nous avons échangé sur des questions en rapport avec la ville au niveau de la territoriale. J’ai remis au ministre de la justice des documents sur lesdits 003 du 19 septembre 2013 qui porte sur la protection de l’environnement et sur l’assainissement de la ville de Kinshasa. Toute personne les obligations de ne pas jeter les immondices sur la voie publique, de ne pas couper les arbres, de ne pas mettre les matériaux de construction sur la voie publique », a-t-il déclaré.

Et le ministre délégué près du ministre de l’urbanisme et Habitat de poursuivre : « Sur lesdits 005 du 09 octobre 2012 qui sanctionne les nuisances sonores c’est-à-dire lorsque la personne est multirécidiviste les amendes vont jusqu’à 1.000.000 de francs congolais, et les biens qui ont causé ces nuisances seront saisis, et la personne peut faire objet de 14 jours de servitude pénale ».

Didier Tenge Litho a, en outre, indiqué que toute personne qui constate une infraction liée à une construction illégale, à une occupation de caniveau ou à des nuisances sonores doit saisir le bourgmestre de sa commune et informer le procureur de la République. Et lorsque ce n’est pas exécuté le bourgmestre peut faire l’objet d’une convocation au parquet pour abstention coupable.

opinion-info.cd/CC



Les Etats-Unis d’Amérique, (USA), ont prolongé de quinze jours, la trêve humanitaire dans  l'Est de la République démocratique du Congo.
L'annonce a été faite par le Gouvernement américain dans un communiqué signé mercredi 17 juillet. Cette trêve est une nouvelle opportunité pour la paix, précise Washington dans ce communiqué.
La première trêve décrétée en début du mois de juillet doit prendre fin ce vendredi 19 juillet à minuit.  Au regard de cette nouvelle prolongation, elle prendra donc fin le 3 août prochain. Alors que sur le terrain, cette trêve n’est pas respectée.
On peut lire dans le communiqué des Etats-Unis que « cet arrêt des hostilités, rentre dans le cadre des efforts visant à mettre fin aux conflits armés entre les Forces armées de la RDC, (FARDC), et les rebelles du M23 », actifs depuis des années dans cette partie du pays, et qui ont déjà occasionnés de milliers de morts et des déplacements massifs des populations civiles.
Tout en saluant cette prolongation de quinze jours acceptée par les deux parties en conflit, le département d’État américain appelle tous les acteurs de la région à respecter cette trêve. 
« Nous continuerons de travailler en étroite collaboration avec les gouvernements de la RDC, du Rwanda et de l’Angola pour soutenir les efforts diplomatiques régionaux dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi afin de parvenir à une cessation durable des hostilités », écrit le département d’État américain.
Cette nouvelle trêve intervient alors que des combats sont signalés entre des groupes armés locaux et les rebelles du M23. Ce qui n'a pas permis aux organisations humanitaires d'accéder facilement aux zones où se trouvent des dizaines de milliers de déplacés et des retournés dans le territoire de Lubero, afin de leur apporter une assistance. Ces personnes vulnérables qui vivent dans la précarité ont besoin urgemment d'assistance humanitaire.

radiookapi.net/CC



La Banque centrale du Congo (BCC), les banques commerciales et tous les services publics concernés, dont la DGDA et l’ex-ONATRA, ont 72 heures pour communiquer à la commission de gestion des biens saisis et confisques, l’état de tous les biens et sommes d’argent saisis ou confisqués et qui se trouvent sous leur garde. C'est ce qu'indique un communiqué, signé mercredi 17juillet par le ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des sceaux, Constant Mutamba.

Les Officiers de police judiciaire (OPJ) et les officiers du ministère public ne transmettent pas les objets saisis et les procès-verbaux y relatifs à la commission de gestion des biens saisis et confisqués, selon le communiqué.

Ainsi, Constant Mutamba enjoint tous ces officiers de police judiciaire et les magistrats du parquet de se conformer à la loi, pour contribuer à la lutte contre les détournements et le blanchiment des capitaux.

radiookapi.net/CC
 

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Ali Kalonga

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