Les superviseurs, superviseurs adjoints, rapporteurs des départements et commissions, et des membres de la direction des Jeux du Comité National des Jeux de la Francophonie (CNJF) ont pris part, pendant 5 jours, à un atelier de formation sur l'optimisation des tableaux de bord et la planification des projets.

L'objectif était d'accroître leurs connaissances sur la gestion de projet portant sur les 9es Jeux de la Francophonie et permettre à ce que l'ensemble des équipes récemment nommées par le ministre de l’intégration Régionale et Francophonie, Didier Mazenga Mukanzu, puissent avoir une vue globale sur le projet, tout en assurant la réalisation de celui-ci conformément à l'échéancier et au budget prévu.

Ce séminaire s'est déroulé au siège du CNJF à Kinshasa. Il a pris fin le mardi 26 avril 2022 par la remise des attestations de fin de formation professionnelle aux participants par le directeur national des 9es Jeux de la Francophonie.

Dans son speech, Isidore Kwandja a invité les experts formés, à mettre à profit les matières acquises pour la réussite de cet événement que le président de la République Félix Tshisekedi Tshilombo veut, le meilleur possible, au profit de la jeunesse francophone du monde entier.

« Cette formation tombe à point nommé pour plus d’efficacité dans les préparatifs de ce grand rendez-vous international que notre pays s’apprête à organiser l'année prochaine. Aujourd'hui, nous sommes très contents d'avoir fini cette formation (...). Je vous souhaite une bonne continuation de votre travail. La nation attend beaucoup de votre travail. L'organisation des Jeux de la Francophonie, c'est vous les 2 départements et les 13 commissions qui êtes à pied d'œuvre. Donc, toute l'attention du peuple congolais est tournée vers vous. Vous avez une responsabilité importante dans vos différentes commissions de faire en sorte que nous puissions réussir cet événement important dans la mesure où nous allons organiser 9 activités sportives et 11 activités culturelles en l'espace de 10 jours. Ça prend beaucoup de logistique et c'est beaucoup plus complexe qu'organiser la Coupe d'Afrique, par exemple, parce que c'est une seule discipline. Si nous réussissions à organiser cet événement avec brio, nous allons acquérir une expertise et une expérience qui vont nous permettre notamment d'organiser d'autres événements. Vous avez un rôle important pour la réussite de ces Jeux », a déclaré le responsable des 9es Jeux de la Francophonie. 

Les 9es Jeux de la Francophonie auront lieu du 28 juillet au 6 août 2023 à Kinshasa, capitale de la RDC. 

Merveil Molo



Le Parc National des Virunga annonce ce mercredi deux nouvelles naissances dans une famille de gorilles des montages. Les deux bébés font partie de la famille Bageni qui compte désormais 48 individus. 

Bageni et sa famille font partie de 225 gorilles habitués à la présence humaine (sur les plus de 350 individus qu’on retrouve en RDC) , une vraie aubaine pour le parc et une chance pour les touristes.

La famille Bageni est composée notamment de 3 dos argentés, 15 adultes et 12 bébés. Le mâle dominant Bageni est le frère de la célèbre Ndakasi dont le selfie a fait le tour du monde. Leur maman avait été tuée par des braconniers. Ndakasi est morte à 14 ans à la suite d’une maladie. De son côté, Bageni a fondé sa propre famille.

En dépit du contexte sécuritaire que le parc surmonte grâce à des méthodes innovantes (qui feront l’objet d’une série d’articles, ndlr), plus de 15.000 touristes ont visité le parc depuis 2015 (45.000 nuitées au total) et font du PNVi la première destination touristique en RDC. 

Ce parc abrite 1/3 de la population mondiale de cette espèce et fait de la RDC l’avenir de cette curiosité de la nature avec 5% de croissance et l’habitat disponible.

actualite.cd/CC



Au moins 2 personnes sont mortes et 8 autres blessées lors d'un nouvel éboulement de terre survenu au quartier Nyakaliba, à quelques mètres du Lycée Wima, dans la la commune de Kadutu à Bukavu (Sud-kivu), la soirée du lundi 25 avril 2022.

D'après Buroko Faustin, chef de quartier Nyakaliba, cette catastrophe est survenue lors des pluies qui se sont abattues sur la ville de Bukavu.

Dans une adresse à la presse, Il précise que 5 maisons se sont écoulées, d'autres détruites et des véhicules endommagés.

À l'en croire, les personnes blessées ont été acheminées dans des structures sanitaires pour les soins.

Il souligne que les recherches se poursuivent car d'autres corps seraient encore sous les décombres.

Ce bilan provisoire est également confirmé par le professeur Munyabeni Nyembo Joseph, bourgmestre intérimaire de la commune de Kadutu.

Pour sa part, Hippocrate Marume, president de la société civile noyau communal de Kadutu, évoque un bilan provisoire de 3 morts et 8 blessés.

Il sied de rappeler que la nuit de dimanche au lundi 21 février dernier, 7 personnes avaient perdu la vie encore dans des éboulements survenus à Bukavu après les pluies.

Déogratias Cubaka, à Bukavu



Les députés nationaux poursuivent ce mardi 26 avril à la chambre basse du Parlement, leur troisième jour de débat général sur la loi électorale entamé depuis vendredi 22 avril.  

Au cours de la séance du lundi 25 avril, la majorité des députés proposent la « suppression de seuil de représentativité ». Par rapport à l’interdiction de designer un membre de la famille pour la suppléance, les députés veulent se choisir eux-mêmes leurs suppléants car, il s’agit d’une question de confiance.  

Les élus plaident notamment pour la suppression de l'élection des gouverneurs au second degré afin qu’ils soient directement élus par la population.  

Des questions ayant trait à la fiabilité de la machine à voter ont fait également débats. 

« Il y a eu beaucoup de controverse autour de la machine à voter. Pour certains c’est une machine à voler, pour d’autres, machine à tricher. Alors comme la question est revenue sur la table et que nous allons en 2023 aux élections, j’ai voulu que soit précisé à l’opinion l’aspect de dire nous allons dans quel format de vote. Si les bulletins sont là, qu’on adopte un principe : soit qu’on vote par bulletin soit on continue par la machine à voter. Donc nous devons lever les options pour ne pas laisser l’ambigüité dans l’opinion », a expliqué le député Emmanuel Leku, élu de Mambasa.  

L’autre question évoqué est celle liée à la cartographie électorale qui ne correspond pas aux limites administratives, qui est source des tensions entre les communautés locales. 

 « Il y a le problème de la cartographie électorale et la cartographie administrative. Les limites administratives ont toujours existé mais quelque part, dans d’autres coins ça ne se marie pas avec la cartographie électorale. Ce qui pose maintenant un conflit entre communauté. Et là, c’est comme si la CENI devenait un cadre géographique pour délimiter les cartes administratives. C’est qui n’était pas bon pour moi. Il fallait qu’on puisse corriger ça à temps pour ne pas laisser les conflits dans les milieux parce que nous sommes tenus à vivre en symbiose », a poursuivi le député Emmanuel Leku. 

radiookapi.net/CC



Deux personnes sont mortes dans un éboulement signalé dans une carrière des pierres à Mujumba dans le groupement de Mudusa en territoire de Kabare au Sud-Kivu.

Selon la société civile locale, le drame s'est produit le dimanche 24 avril 2022 lorsque les victimes creusaient les pierres.

« Cette carrière est située non loin du sous village de Kabungo. Les deux jeunes victimes seraient des ressortissants des villages Kalangwe et Cirhagabwa. Ils seraient aussi âgés de 20 ans et 25 ans. Nous regrettons encore ces pertes en vies humaines », a expliqué à 7SUR7.CD Justin Bahati, president de la société civile de Mudusa. 

Il demande aux autorités locales et provinciales de fermer toutes les carrières des pierres présentant des dangers dans le groupement de Mudusa.

La montagneuse province du Sud-Kivu, a subi plusieurs éboulements ces derniers mois. Ce dernier cas s'ajoute à ceux enregistrés à Kamituga ou encore à Misisi et Mwenga les mois précédents, cette fois dans des carrières minières.

Déogratias Cubaka, à Bukavu



Le gouvernement de la République mutualise certaines activités opérationnelles liées à l'identification et l'enrôlement des électeurs, à l'identification de la population et au recensement général de la population en République démocratique du Congo.

Le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a signé le décret portant organisation de la mutualisation des activités opérationnelles dans le cadre de l'identification et de l'enrôlement des électeurs, de l'identification de la population et du recensement général de la population et de l'habitat le 02 mars 2022. 

D'après ce document consulté par la Rédaction de 7SUR7.CD ce lundi 25 avril, la mutualisation opérationnelle consiste en la mise en commun des ressources humaines, techniques, logistiques et matérielles dédiées à la réalisation des activités communes, en vue de contribuer à la production des cartographies opérationnelles, du fichier électoral et du fichier général de la population.

Cette mutualisation, précise la même source, concerne les activités opérationnelles liées à la collecte des données cartographiques, la collecte des données identitaires de la population selon le cas, l'acquisition et au déploiement du matériel, au recrutement, à la formation et la gestion du personnel opérationnel, à la transmission physique et électronique des données collectées, au traitement général des données collectées selon le cas, et la gestion du patrimoine dédié à la collecte des données.

Ce décret précise, en revanche, que les activités qui ne sont pas concernées par cette mutualisation sont notamment la production des cartes censitaires, des cartes thématiques électorales et des cartes thématiques administratives, le dénombrement général de la population et de l'habitat, les traitements spécifiques et l'analyse des données collectées, la constitution et la tenue du fichier électoral, la constitution et l'entretien du fichier général de la population, la production et la délivrance des cartes d'identité nationale.

La mutualisation opérationnelle, indique ce même décret, est assurée par un Comité de pilotage composé notamment du premier ministre et des ministres sectoriels, mais aussi un Comité technique. 

Prince Mayiro



En date du 2 mars 2022, le premier ministre Sama Lukonde a signé un décret portant création de la Carte d'Identité Nationale (CIN). Elle certifie et fixe l'identité congolaise de la personne qui la porte.

D'après ce décret, la CIN est un document administratif d'une validité de 10 ans, produit et délivré par l'Office National d'Identification de la Population (ONIP).

La procédure de la demande, le coût et les conditions d'obtention et de renouvellement seront fixés par un arrêté du ministre de l'Intérieur.

La CIN sera composée en tout de 26 informations personnelles, dont 16 seront visibles à l'oeil nu et 10 lisibles de manière électronique ou numérique.

Les informations visibles à l'oeil nu sont les suivantes : le nom du pays, le nom du ministère de l'intérieur, la dénomination de la carte, le numéro de la carte, le prénom du porteur, son nom, le post-nom, le lieu et date de naissance, le sexe, la photo, son domicile/résidence, sa signature, la signature de l'autorité délivre la carte, le lieu et la date de la délivrance de la carte, la validité et les armoiries de la République.

Quant aux informations numérisées, elles comprennent le numéro d'identification nationale, les empreintes digitales, les clés d'identité, les autres noms, l'état-civil, la province d'origine, territoire, secteur ou la chefferie, le regroupement et la localité, la composition familiale, la profession, l'identité des parents et les autres informations autorisées par le ministre de l'intérieur.

Notons que la CIN sera délivrée au pays dans les antennes de l'ONIP et pour les congolais vivant à l'étranger dans les postes diplomatiques ou consulaires.

Rappelons par ailleurs que le dernier recensement général de la population en République démocratique du Congo, à l'époque Zaïre, a eu lieu en 1984. Il indiquait alors 29,9 millions d’habitants dont 30% vivant dans les centres urbains.

Bienfait Luganywa



La RDC est l’invitée d’honneur de la 14e édition du Festival des musiques urbaines d’Anumabo (FEMUA), prévu du 10 au 15 mai prochain, à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

Le commissaire général de ce festival, Salif Traoré, l’a annoncé, samedi 23 avril, au cours d’un point de presse, à Kinshasa.

« Nous sommes au sixième anniversaire de la mort de Papa Wemba. Il est tombé sur la scène au FEMUA. Nous avons trouvé qu’inviter le Congo, en Côte d’Ivoire, c’est rendre un grand hommage à ce monsieur [NDLR: Papa Wemba] qui, de son vivant, avait souhaité que le FEMUA soit une source d’intégration pour les pays africains », a dit le patron du groupe musical ivoirien, Magic System.

Il a expliqué que deux critères ont motivé le choix de la RDC, entre autres la mort de Papa Wemba, il y a 6 ans jour pour jour sur la scène de ce festival et l’inscription de la rumba comme patrimoine mondial culturel immatériel de l’humanité.

Salif Traoré a également reconnu que la mort de Papa Wemba a renforcé les liens d’amitié entre la RDC et la Cote d’Ivoire.

Placé sous le thème : « Entreprenariat et employabilité des jeunes », ce festival de six jours connaitre la participation de plusieurs pays africains dont le Sénégal et le Burkina Faso.

radiookapi.net/CC

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