La société brassicole Bralima et Mansa Music Product du producteur Amadou Diaby se mettent ensemble pour la réussite du concert "Ya biso Wenge", prévu le 30 juin prochain au stade des Martyrs de la pentecôte et le 09 juillet de cette même année, à Pullman hôtel à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.

Ce lundi 09 mai, les deux entreprises ont signé un protocole d'accord pour appuyer ces événements qui vont marquer la réconciliation des fondateurs du Wenge Musica 4×4 notamment Jean-Baptiste Mpiana, Noël Ngiama dit Werrason, Alain Makaba et Didier Masela. 

Dans son speech, le directeur général de la Bralima, Victor Madiela, a épinglé l'importance que sa société accorde non seulement à ce "concert du siècle" mais aussi à la culture congolaise en général et la musique en particulier.

"Sachez d'abord que la Bralima a toujours été, pendant plusieurs années, un grand sponsor de la culture, en particulier la musique. Donc, ce n'est pas quelque chose de nouveau pour nous. Mais aussi Wenge Musica, en tant qu'orchestre, mais aussi tous ses membres fondateurs ont, durant plusieurs années dans le passé, étaient sponsorisés par la Bralima. Que ça soit JB Mpiana, Werra son, Blaise Bula, Adolphe Dominguez, ils ont toujours travaillé avec Bralima dans le passé. Il y a eu quelques années de silence. Pour nous aussi, cet événement de réconciliation des anciens de Wenge, c'est un grand événement auquel la Bralima veut mettre sa touche, en partenariat bien-sûr avec Mansa production", a-t-il déclaré. 

Cet événement tombe à point nommé, car il sera organisé après que la rumba congolaise soit inscrite au patrimoine immatériel de l'humanité. C'est dans ce cadre que le DG de la Bralima appelle tout le monde à œuvrer pour la promotion de cette musique.

"Donc, sachez aussi que la rumba congolaise a été inscrite récemment au patrimoine immatériel de l'UNESCO (Organisation des Nations-Unies pour la science, la culture et l'éducation, ndlr) et que, si nous voulons tous que la rumba continue à briller encore dans les prochains 100 ans ou 200 ans, il faut que chacun, à son niveau, en tant que congolais en particulier, nous puissions contribuer à notre manière pour la promotion de la rumba parce que le gouvernement ne peut pas tout faire. Souvent les gens pensent que l'État doit faire tout seul mais, les partenaires privés comme la Bralima, voulons contribuer à l'édifice qui s'appelle la construction future et indéfinie de la rumba pour l'éternité", a martelé Victor Madiela.

De son côté, le producteur de ce concert, Amadou Diaby, a salué le partenariat avec la Bralima qui va, selon lui, permettre la bonne organisation de cet événement. Il a, par ailleurs, rassuré que les membres de Wenge Musica restent des produits vendables et sont à mesure de remplir le stade des Martyrs.

"Je connais ce groupe depuis plus de 28 ans, 30 ans aujourd'hui. Je suis la première personne qui a amené Wenge Musica vers l'Afrique de l'Ouest pour que Wenge Musica soit connu en Afrique de l'Ouest. Je peux aujourd'hui vous confirmer ici que c'est cet homme là Amadou Diaby qui a commencé de valoriser la musique congolaise en Afrique de l'Ouest", a-t-il affirmé.

À l'occasion, il a démenti les allégations selon lesquelles le président de la République, Félix Tshisekedi, serait l'organisateur de cet événement.

"Je pense qu'il faut qu'on arrive à respecter (...) se respecter nous-mêmes africains. Il faut avoir confiance en vos frères parce que si c'était un étranger peut-être français ou européen, on allait jamais dire que c'est le président qui est derrière, on allait le croire. Ce n'est pas le président de la République qui est derrière ça, il ne savait même pas qu'il y avait la réconciliation de Wenge. Je ne vois pas pourquoi aujourd'hui il va produire le Wenge alors qu'il a tellement beaucoup de choses à faire dans ce pays", a souligné le patron de Mansa Music Product.

Le concert "Ya biso Wenge" marquera le retour en scène et la réconciliation des fondateurs de cet orchestre qui a fait le beau temps de la musique congolaise vers les années 80 et 90. L'accès à ce concert sera payant. Et la campagne publicitaire va débuter, dans les tout prochains jours, ont rassuré les organisateurs.

Prince Mayiro



Guy Bandu Ndungidi est le nouveau gouverneur de la province du Kongo Central. Il a été élu ce lundi 9 mai lors du deuxième de l’élection organisée à l’Assemblée provinciale. Sur les 41 députés qui ont pris part au vote, il a obtenu 33 voix contre seulement 8 pour son challenger, la sénatrice Nefertiti Ngudianza. 

Lors du premier tour de cette élection, qui a eu lieu le vendredi dernier, les deux candidats avaient obtenu chacun 10 voix. Au total, vingt-deux (22) candidats étaient sur la ligne de départ dont Eugène Diomi Ndongala, Déo Nkusu, Ne Muanda Nsemi entre autres.

Guy Bandu, membre de l’Union pour la nation congolaise (UNC) était porté par l’Union sacrée de la nation. Il succède à Atou Matubuana démis de ses fonctions en décembre 2020.

L'autre second tour dans la province de Tshopo, s'est soldé par la victoire de Tony Kapalata au bénéfice de l'âge selon l'article 170, Alinéa 3, de la loi électorale qui stipule que : "en cas d'égalité au second tour, la liste dont le candidat est plus âgé remporte le scrutin". En effet au terme de ce deuxième tour, Mr Tony Kapalata et Mme Nikomba Madeleine ont eu chacun 14 voix sur 28 votants.

radiookapi.net/CC



Les gouverneurs des provinces du Kongo central et de la Tshopo vont être élus ce lundi 9 avril, au second tour. Ils vont s’ajouter aux 12 autres gouverneurs élus vendredi 6 mai.  Par la suite, les 14 nouveaux gouverneurs seront investis. Une investiture qui devra être précédée cependant de quelques préalables, notamment, les réclamations et les contestations des résultats provisoires par certains candidats lésés par le déroulement de vote. 

Selon l’article 171 de la loi électorale, après l’élection de gouverneur et vice-gouverneur, le procès-verbal des opérations conforme au modèle établi par la CENI est dressé séance tenante en quatre exemplaires. Il porte la signature des membres du bureau de dépouillement et des témoins présents. Une copie est transmise à la Cour administrative d’appel du ressort, une autre est remise aux témoins. L’original est transmis au Bureau de la CENI pour publication des résultats provisoires. 

Réclamations et contestations 

En cas des réclamations et contestations, l’Article 172 stipule qu’elles sont portées devant la Cour administrative d’appel du ressort qui statue, sans frais, dans les sept jours de sa saisine. Le dispositif de l’arrêt est signifié à la CENI, au candidat ou à son mandataire et au bureau provisoire de l’assemblée provinciale. 

La CENI à son tour le transmet au Président de la République qui va investit par ordonnance les gouverneurs et les vice-gouverneurs de province élus, dans un délai de quinze jours conformément à l’article 198 de la constitution. 

Avant d’entrer en fonction, le gouverneur présente à l’assemblée provinciale le programme de son gouvernement. 

Lorsque ce programme est approuvé à la majorité absolue des membres qui composent l’assemblée provinciale, celle-ci investit les ministres. 

radiookapi.net/CC



Les Forces politiques et sociales, à savoir CALCC (Conseil de l’apostolat des laïcs catholiques du Congo), MILAPRO (ministère des Laïcs protestants), FCC (Front commun pour le Congo),  LAMUKA etc. avaient décrété un sit-in devant le Palais du peuple pour exiger entre autres un large consensus autour des réformes électorales. Mais la police veillait.

Les quelques manifestants furent dispersés sans ménagement. Pour mieux habiller leur discours et ratisser large, ils comptaient aussi protester contre la hausse des prix des denrées alimentaires, dénoncer l’incapacité à mettre fin à l’insécurité à l’Est, désapprouver les négociations à Nairobi entre le gouvernement et les groupes armés, exiger le remboursement de l’argent perçu au titre de RAM (Registre des appels mobiles).

Au fait, le procès relatif à la perception du RAM s’est ouvert ce 2 mai au tribunal de commerce de Kinshasa/Gombe. Saperlipopette !

Comme si cela ne suffisait pas, le CLC (Comité laïc de coordination) a publié à son tour, le 1er mai, un document dans lequel, il affirme qu’un effort doit être fait pour aboutir à un minimum de consensus afin de garantir la crédibilité des élections. Tout en restant vigilant, le CLC encourage le Chef de l’Etat à prendre l’initiative et la classe politique à faire preuve d’un sens élevé de responsabilité.

D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, la loi électorale en cours de discussions à l’Assemblée nationale fut engendrée par le G13 (Groupe de 13 personnalités politiques et de la société civile)  après une large consultation de la classe politique et de la société civile. Un consensus s’était dégagé à l’exception du FCC qui n’acceptait pas des discussions en dehors des institutions.

Mme Jeanine Mabunda qui présidait l’Assemblée nationale, avait rejeté la démarche du G13 sur les réformes électorales. Qu’est-ce qui fait donc courir aujourd’hui tout ce beau monde ? Faire et défaire demeure toujours un sport national.

A l’approche de 2023, beaucoup estiment que le statu quo convient parfaitement et se renient. Enfer et damnation !

Ils veulent pousser à la convocation d’un dialogue national, ce qui débouchera sur un gouvernement d’union nationale d’une durée de deux ans. Soit le temps nécessaire pour piller les caisses de l’Etat et faire face aux dépenses des campagnes électorales. Les élections seraient ainsi repoussées à 2025. Enfer et damnation !

Ceci n’expliquant pas cela, pendant que le cardinal Fridolin  Ambongo fulmine avec véhémence des reproches contre le gouvernement, l’église catholique se porte mal au Congo. Le malaise provient du fait que le cardinal dit tout haut ce que les autres pensent tout bas. George Bernard Shaw disait : Il y a des gens qui réussissent à cacher même leur hypocrisie.

Le point culminant a été atteint avec la décision de la conférence épiscopale de la République démocratique du Congo (CENCO) en ce début du mois d’avril. Il avait été demandé à tout prêtre catholique ayant un rejeton à abandonner la soutane et à aller s’occuper de sa progéniture. Stupeur et tremblements !

A contrario de M. Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir, l’abbé Aimé Lusambo, curé de la paroisse Saint François de Sales, faisait des blagues sur cette décision tout en le sachant. Mal lui en prit. Il fut illico presto suspendu de ses fonctions, le privant ainsi de juteuses offrandes ! Malheur par qui le scandale arrive dans l’Eglise !

D’après mon ami qui sait tout, le célibat des prêtres fut décrété en 1074 par le pape Grégoire VII pour des considérations purement matérielles. Il fallait protéger les biens de l’église face aux droits de succession de la progéniture. Les biens des prêtres devaient impérativement rester dans l’église après leur mort.  Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.  Bref, passons !

La recherche du consensus serait donc juste un motif pour retarder les élections de 2023. On dit chez nous que le pied gauche marche toujours à gauche.

GML



Richard Kazadi Kamba, nouvel évêque du diocèse de Kolwezi dans la province du Lualaba, a été consacré le samedi 7 mai dernier.

À l'occasion de cette consécration épiscopale, le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi a offert deux jeeps dont l'une de marque Land Cruiser et l'autre de marque Prado ainsi qu'une enveloppe de 50.000 dollars américains au nouveau patron de l'église catholique dans cette partie du Congo-Kinshasa.

À en croire le représentant du chef de l'État, Théophile Tshulumba, qui a procédé à la remise de ce cadeau, ces moyens de locomotion ont été disponibilisés pour faciliter la mobilité de l'évêque.

Théophile Tshulumba a fait savoir que c'était la première fois que le Président Tshisekedi fasse un tel geste dans un diocèse.

En outre, il a indiqué que le chef de l'État compte sur les capacités managériales de cette autorité ecclésiastique pour renforcer l'unité de tous les congolais vivant au Lualaba.

« Le chef de l'État compte sur ses qualités et plus encore sur vos capacités managériales pour renforcer le partenariat entre l'État et l'église de Kolwezi, renforcer l'unité des enfants de Dieu et aux côtés du gouvernement provincial, renforcer l'unité de tous les congolais vivant au Lualaba. Cela pour qu'enfin vous puissiez réaliser ensemble des projets et œuvres pour le bien-être de nos compatriotes de Kolwezi et de toute la province », a dit le représentant du président Tshisekedi.

Il sied de souligner que Fifi Masuka Saïni, vice-gouverneure de ladite province, a de son côté, octroyé une autre jeep à ce souverain pontife.

Marcelo Mfumu depuis Kolwezi



Le cardinal Fridolin Ambomgo, également archevêque de l'archidiocèse de Kinshasa a, ce samedi 7 mai 2022, réhabilité dans ses fonctions le curé de la paroisse Saint François de Sales, l'Abbé Aimé Lusambu.

Le Doyen du Doyenné de Saint François de Sales avait été éloigné de ses offices ecclésiastiques après qu'une vidéo de lui ait fuité sur les réseaux sociaux, dans laquelle on le voit tenir une bouteille d'alcool en main, menacant tout celui qui osera prendre l'initiative de lui ôter sa soutane.

"On veut me retirer la soutane. Où veulent-ils donc que j'aille alors que toute ma jeunesse et ma vie je les ai consacrées à Dieu ? Si j'ai 4 ou 5 enfants, comment vais-je les élever dans la mesure où le décompte final n'existe pas dans ce que nous faisons ? Je connais l'un parmi eux qui a 4 enfants. A-t-il été suspendu ? Peut-être il faudra à notre tour qu'on écrive au pape pour qu'il le suspende. Tout celui qui va oser toucher à ma soutane, nous allons nous mêler les pinceaux", avait menacé le prêtre dans cette vidéo.

La chancellerie de l'archevêché de Kinshasa avait invité le "peuple de Dieu" à prier pour lui pendant l'enquête.

"En attendant l'aboutissement des enquêtes, le peuple de Dieu est invité à porter Monsieur l'Abbé Aimé Lusambu dans ses prières", avait écrit le secrétaire chancelier le 21 avril dernier.

La genèse de cette affaire qui avait fait grands bruits à Kinshasa était la session ordinaire de l'assemblée plénière de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), tenue à Kinshasa du 2 au 3 mars 2022. A l'issue de cette rencontre, les évêques étaient montés au créneau concernant le cas des prêtes qui ont des enfants, en violation du droit canonique.

Bienfait Luganywa



Un comité interministériel d'experts des ministères de l'EPST, de l'ESU, de la Formation professionnelle ainsi que ceux du ministère de l'entrepreneuriat et des petites et moyennes entreprises sera bientôt mis en place pour se pencher sur des réflexions censées aboutir à l'intégration des cours d'entrepreneuriat dans le programme de formation pour l'année scolaire 2022-2023. 

Ce dossier a été soumis à la 52e réunion du conseil des ministres par Eustache Muhanzi Mubembe, ministre d'État, ministre de l'entrepreneuriat et des petites et moyennes entreprises.

Cette démarche du ministre fait suite au constat sur le faible esprit entrepreneurial des jeunes diplômés qui fait suite entre autres au système éducatif congolais très généraliste. Il  était nécessaire de réfléchir sur les voies et moyens susceptibles d'aider la jeunesse à développer les compétences entrepreneuriales au lieu d'être calqués sur la carrière de la fonction publique.

" Le programme sur l'innovation et l'entrepreneuriat des jeunes dénommé "Prodige" se propose donc de promouvoir l'émergence d'un tissu des micro petites et moyennes entreprises compétitives et innovantes contribuant significativement à la diversification de l'économie ainsi qu'à la création des emplois stables et décents. Ainsi, pour ne pas accumuler du retard dans la perspective de la révision de programme de formation à partir de l'année scolaire 2022-2023 qu'il aura à intégrer des cours d'entrepreneuriat. Le ministre d'État, a sollicité du conseil l'autorisation de mettre en place un comité interministériel d'experts des ministères de l'Epst, Esu, Formation professionnelle ainsi que ceux de son ministère pour plancher sur cette question" rapporte le compte rendu de la réunion fait par le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya.

Le dossier relatif à la mise en place du programme de développement et d'initiation sur l'innovation et l'entrepreneuriat des jeunes dénommé "Prodige" a été adopté à la 13e réunion du conseil des ministres tenue le 30 juillet 2021. 

Clément MUAMBA



Communiqué de presse

Le Centre d’art Waza lance un appel aux opérateurs culturels, artistes visuels, journalistes ou toute personne intéressée par le lien entre l’art et la société, les invitant à soumettre leurs candidatures pour participer à l’atelier en commissariat d’exposition, entrepreneuriat culturel et utilisation des outils numériques qu’il organise dans cinq villes de la R.D.C dans le cadre du projet Kirata.

Durant la deuxième moitié du mois de mai, cinq ateliers seront organisés dans cinq villes dans les centres partenaires : Plateforme Contemporaine (Kinshasa), Waza (Lubumbashi), Studios Kabako (Kisangani), Foyer Culturel de Goma (Goma), et Centre Culturel Kamudimba (Kananga).

Des candidatures physiques peuvent être déposées dans ces centres. On peut s’inscrire dans l’un des centres partenaires ou via le formulaire en ligne disponible sur docs.google.com. La date limite d’inscription est le 14 mai 2022. En cas de problème, prière de nous contacter à l'adresse This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.

Le projet “Kirata, incubateur des opérateurs culturels du secteur des arts visuels en R.D.C” est une initiative du Centre d'art Waza en collaboration avec la FEC Haut-Katanga, le collectif de bloggeurs Habari RDC et le magazine Contemporary And. Il souhaite améliorer l'ancrage socio-économique des arts visuels dans notre pays. Une dizaine d'opérateurs culturels ont rejoint l'incubateur dans sa phase expérimentale et cette deuxième phase commence par un atelier ouvert à tous.

Le projet Kirata est financé par le programme Créer en Afrique Centrale, mis en œuvre par Interarts, Culture et Développement, la Communauté Économique des États d'Afrique Centrale et l'Institut National des Arts, avec la contribution financière de l'Union Européenne et le soutien de l'Organisation des États ACP.

 

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

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