Le programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) a nommé l'artiste chanteuse congolaise Barbara Kanam ambassadrice nationale de bonne volonté pour la promotion des actions climatiques.

C'était le lundi 16 mai 2022 au cours d'une cérémonie officielle marquée par la signature de contrat des deux partenaires.

Pendant deux ans, cette chanteuse devra contribuer à l'accélération du mode de cuissons propres à travers l'éducation, la sensibilisation des ménages pour un changement de comportement en vue de lutter contre l'exploitation du bois-énergie pour la cuisson, l'une des causes de la déforestation.

A en croire le PNUD, le choix porté sur cette star de la musique congolaise et africaine se fonde sur sa notoriété, son engagement pour la cause des vulnérables, et sa disponibilité.

(...) L'art en général et la musique en particulier fait partie des moyens ou encore des outils de mobilisation de masse pour lutter contre la pauvreté. Le PNUD qui a pour mandant de réduire la pauvreté, d'appuyer l'instauration de la gouvernance démocratique, un état de droit et des institutions inclusives, veut mettre à profit la notoriété de la Diva de la rumba pour assurer la promotion des actions climatiques", a indiqué Dominic Sam représentant résident du PNUD, dans son discours.

Barbara Kanam qui a axé son plan d'actions sur la sensibilisation de la population à l'usage des cuissons propres, considère cette nomination comme un engagement à la protection de l'environnement.

"La préservation de l'environnement constitue pour moi une passion (...) Me nommer en ce jour, ambassadrice de bonne volonté ne fait que raviver en moi cette flamme. Cette nomination de ma humble personne est une fierté, mais aussi un engagement personnel, un engagement solennel que je prends pour  défendre davantage la protection de l'environnement et promouvoir les actions climatiques  particulièrement la cuisson propre", a-t-elle laissé entendre.

Notons que cette cérémonie s'inscrit dans le cadre de la commémoration des 50 ans de la conférence des Nations-Unies sur l'environnement humain de 1972. Cette année,122 pays ont adopté une série des principes sur l'environnement dont la déclaration de Stockholm et le plan d'actions pour l'environnement humain.

50 ans après, l'environnement planétaire est encore confronté au changement climatique et autres maux menaçant la réalisation des ODD. 

D'où, l'accompagnement du PNUD au  gouvernement congolais dans la lutte contre la déforestation, l'une des causes est l'exploitation du bois énergie pour la cuisson, qui des conséquences énormes sur la santé humaine d'après l'OMS, qui estime en millions le nombre de décès par an causé par la pollution intérieure.

Christel Insiwe



Kazunao Shibata, chargé de mission de l'Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA), un des partenaires de l'Institut National de Préparation Professionnelle (INPP), est arrivé à la fin de son mandat en République démocratique du Congo. 

À cette occasion, une cérémonie d'au-revoir a été organisée en son honneur à Kinshasa, la capitale de la RDC, par le directeur général de l'INPP, Patrick Kayembe Nsumpi. 

S'exprimant devant la presse, le désormais ancien représentant résident de la JICA en RDC a salué la coopération entre son institution et l'INPP, tout en insistant sur la qualité des ressources humaines, facteurs de développement d'un pays.

"Je suis très heureux de cette cérémonie. La JICA travaille avec l'INPP. Ceux qui développent le pays, ce n'est pas les ressources minières, c'est les ressources humaines, comme c'est le cas du Japon. Avec une bonne gouvernance et des ressources humaines compétentes, on peut développer le pays durablement. C'est pour ça que depuis les années 80, nous continuons à travailler avec l'INPP", a-t-il indiqué. 

Dans la foulée, il a salué la détermination du directeur général a.i Patrick Kayembe de faire progresser le partenariat entre l'INPP et la JICA. 

"Je salue la détermination de Monsieur le directeur général Kayembe de réaliser tous les résultats de la coopération avec le Japon et les autres partenaires. Aussi, je voulais remercier tous les formateurs et formatrices qui ont travaillé partout dans le pays. Je serai l'ambassadeur de l'INPP au Japon pour qu'on continue cette coopération", conclut-il. 

Pour sa part, Patrick Kayembe Nsumpi a salué le travail abattu par Kazunao Shibata durant ses 4 années passées en République démocratique du Congo. 

"Les hommes passent les institutions restent, nous restons dans cette logique là. Monsieur Shibata a eu à mener plusieurs projets avec l'INPP. Nous lui disons merci. Cette cérémonie était une cérémonie de remerciement. Et nous, nous disons que Monsieur Shibata est parti mais n'est pas parti. Parce que là-bas au Japon, il sera toujours l'ambassadeur de l'INPP. Les cadres et agents de l'INPP, et moi qui représente le personnel, tous, nous lui disons merci pour le travail qu'il a accompli", a indiqué Patrick Kayembe Nsumpi. 

Pour rappel, c'est en mars 2018 que Kazunao Shibata avait pris les commandes de la JICA en RDC. Les priorités de son programme étaient axées sur les infrastructures, la santé, la formation professionnelle, la Police et l'environnement  

Jephté Kitsita



17 mai 1997. Les bottes en caoutchouc défilent dans la ville. Les Kadogos sont applaudis et les militaires zaïrois sont quasiment invisibles. Les jeunes chantent « libération ». Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu wa Za Banga est parti… par la petite porte. Lui et les membres de sa famille s’en vont d’abord à Gbadolite, ensuite à Lomé puis à Rabat. « Les mouvanciers » sont également partis. Les membres de la redoutable DSP sont aussi partis. Ils n’ont pas trouvé place dans l’avion du maréchal. La pirogue. C’est dans le creux de cet ouvrage en bois que beaucoup auront la chance de rejoindre Brazzaville voisin. 

Partout à Kinshasa, les gens chantent et dansent. Uhuru, libération, révolution. Ils se disent libérés du joug de la dictature et de la faim. Le Zaïre devient la RDC. Debout congolais remplace La zaïroise et plus tard le Franc Congolais prendra la place du Nouveau zaïre. Mais la lune de miel est de courte durée. Les fouets comme à l’époque coloniale reviennent. Les libérateurs deviennent des oppresseurs. Et Etienne Tshisekedi sent le danger venir.« Il faut libérer le libérateur », lance t-il au sujet de Laurent Kabila. La présence omniprésente du duo Rwanda-Ouganda est étouffante. Ce n’est donc pas étonnant de voir le vieux maquisard renvoyer ses anciens alliés. A la maternité de l’Est du pays pas très loin du Rwanda…le RCD est né. Pour beaucoup Kagame en est le père…Pour certains médias européens à l’époque, il n’en est que le parrain.

Le deuxième round de la guerre du Congo commence. Kabila crie sur tous les toits du monde que le pays est agressé, mais sa voix est à peine audible. Les villes tombent les unes après les autres. Les vies sont fauchées. L’Etat est en déliquescence. La démocratie annoncée est une belle promesse, mais tellement lointaine. Les chants à la gloire de Mobutu sont remplacés par le culte à l’endroit du Mzee, du soldat du peuple. Les médias privés et les entreprises publiques sont réquisitionnés. Ils doivent participer à l’effort de guerre. Entre-temps, le peuple souffre et souffre encore. Le rêve vire au cauchemar. La capitale du viol est localisé quelque part au centre de l’Afrique et le monde regarde au loin.

Laurent Kabila est assassiné le 16 janvier 2001. La suite appartient à l’histoire. Pour certains, la prophétie ou la malédiction de Mobutu fait encore effet: « après moi, c’est le déluge ». 25 ans depuis que le dictateur est parti. La moitié d’un demi-siècle est passée. Le pays est toujours dans les profondeurs des classements mondiaux. Et le monde nous regarde toujours avec pitié. Ce n’est pas hasard que le chapitre réservé à la RDC à l’édition 2022 de l’Atlas géopolitique mondiale est intitulé: Exploitation des mines et des enfants . Oui, certains crieront au Congo Bashing. Soit!

actualite.cd/CC

 



Le Forum sur la réconciliation des leaders katangais s'est ouvert dans la matinée de ce mardi 17 mai à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga.

Parmi les leaders politiques katangais aperçus dans la salle, Jean Pierre Tafunga de l'archevêché de Lubumbashi, Moïse Katumbi Chapwe, Jaynet Kabila, sœur du président honoraire de la RDC Joseph Kabila, les ministres Serge Nkonde, Christian Mwando, Augustin Kibassa, le gouverneur Jacques Kyabula ainsi que plusieurs autres notables de la région du Katanga. On peut citer Jean Claude Muyambo y compris des associations socioculturelles, des mouvements des jeunes et des femmes de cette région du Katanga

Des députés nationaux tels que Nanou Memba Ebenga, Fofo Konzi, Augustin Kahozi Malisawa et provinciaux sont aussi invités et devraient, selon l'archevêque métropolitain de Lubumbashi, Mgr Fulgence Muteba Mugalu, initiateur de ces assises, arriver à la réconciliation au “regard des divergences des vues ayant miné ces derniers depuis quelques années”.

Ce forum ira du 17 au 19 mai prochain et regroupe près de 200 participants. 

José MUKENDI, à Lubumbashi

 


La 5e édition du prix littéraire Zamenga est lancée ce lundi 16 mai. La période de soumission des textes va de ce lundi au 31 juillet prochain. Comme lors de l’édition précédente, une section spéciale scolaire fera concourir des élèves congolais, de la première année jusqu'en sixième secondaire.

Ce concours littéraire est adressé aux Congolais de moins de 40 ans installés au pays ou à l’étranger. Ils peuvent soumettre un seul texte du genre littéraire « nouvelle », de plus ou moins 5 000 mots, sur un thème libre, uniquement à l’adresse électronique « This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it. ». Le règlement et tout renseignement sont à prendre au siège du Wallonie Bruxelles à Kinshasa.

Un jury, souverain de par ses décisions, composé d'écrivains et de personnalités du monde littéraire, sélectionne les 10 meilleurs textes de façon anonyme, en fonction de la qualité, de l'originalité de la langue, du sujet ou du thème abordé et du style. L'annonce des résultats et la cérémonie de remise des prix seront organisés en septembre dans le cadre de la grande rentrée littéraire de Kinshasa.

Ce prix est organisé par la délégation générale Wallonie Bruxelles en RDC depuis 2017, dans le but de promouvoir le secteur littéraire, et d'honorer la mémoire de l'écrivain congolais le plus populaire, Zamenga Batukezanga.

Présentation de l’anthologie de l’édition précédente

Au cours de la cérémonie de lancement qui a eu lieu ce lundi, il a été également question de présenter l’anthologie éditée pour les 10 lauréats de la quatrième édition, connus depuis le 30 octobre 2021. C’était à l’occasion de la grande rentrée littéraire de Kinshasa à la place des artistes au rond-point Victoire.

L’auteur Yannick Ethan Kaumbo, qui a vu sa nouvelle « Sous haute sécurité à Buluo » être sacrée vainqueur, a obtenu le prix lui réservé. Pour la section spéciale scolaire, l’élève Dilola Lamama Grâce, de la 5ème année secondaire au Complexe Scolaire Sagesse avait remporté le premier prix pour sa nouvelle « Nyota ya Congo ».

Les vainqueurs reçoivent des chèques allant de 100 USD à 1000 USD, du premier au cinquième. Les élèves reçoivent des cadeaux divers comme ordinateurs, téléphones, dictionnaires ou des encadrements littéraires.

Emmanuel Kuzamba



Le Commissaire général adjoint en charge de la Police administrative, le général Philémon Patience Mushid Yav est arrivé, le dimanche 15 mai 2022, à Lubumbashi (Haut-Katanga) pour enquêter sur les 750 policiers qui séjournent dans la région depuis un temps.

Il a été accueilli à l'aéroport international de la Luano par le colonel Norbert Ilunga, commissaire divisionnaire intérimaire de la Police nationale congolaise (PNC) dans le Haut-Katanga. 

Le commissaire général adjoint en charge de la Police administrative en RDC a promis des sanctions à tous ceux qui sont impliqués dans cette affaire de désertions.

« Je suis à la tête d’une forte délégation du commissariat général de la Police nationale congolaise. Nous sommes venus échanger avec les autorités provinciales de l’espace Grand Katanga sur le dossier des policiers déserteurs, démissionnaires venant des autres provinces se retrouvant ici illégalement. Ces démissionnaires, ces déserteurs et ceux-là qui les utilisent illégalement, les sanctions tomberont », a-t-il affirmé à la presse locale.

Il sied de rappeler que lors du briefing sur la conférence interprovinciale Katanga - Kasaï le lundi 02 avril dernier à Lubumbashi, le gouverneur Jacques Kyabula Katwe du Haut-Katanga affirmait que 750 policiers armés en provenance du grand Kasaï sont arrivés dans son entité. Selon lui, ces policiers seraient à la base de l'insécurité dans sa province.

Patient Lukusa, à Lubumbashi



Au cours d'une conférence de presse coanimée, samedi 14 mai à Goma (Nord-Kivu), les six évêques catholiques de la province ecclésiastique de Bukavu ont confirmé l'arrivée du pape François à Goma le 4 juillet prochain. Le pape dira une messe dans le territoire de Nyiragongo.

Les prélats catholiques, dans une mission de terrain, se sont imprégnés des préparatifs de l’arrivée du Saint Père, dans cette région déchirée par les violences de tout genre.

Mgr François Xavier Maroy, archevêque de Bukavu, a précisé que rien, pour l'instant, n'empêche le voyage du Pape à Goma.
Selon Mgr Willy Ngumbi Ngengele, évêque du diocèse de Goma, la sécurité est assurée par le gouvernement congolais.

« La province ecclésiastique de Bukavu, nous sommes en proie à une insécurité permanente depuis plus de deux décennies. Et lorsque, c’est le Saint Père qui vient voir, il vient en tant qu’ambassadeur du Christ. C’est lui qui nous a dit ; ‘’je vous laisse la paix, je vous donne la paix’’. Et dans les circonstances concrètes, le Saint Père vient pour réconforter toutes les victimes de cette insécurité. Je crois que le message que le Saint Père vient lancer aux uns et aux autres, c’est le message que je tire de l’évangile :’’ tout ce que vous ne voulez pas qu’on vous fasse, ne le faites pas aux autres’’. C’est ça le message du Saint Père» , a déclaré le prélat de Goma

Par ailleurs, une messe d’actions de grâce a été dite ce même samedi a Kibati, le site qui accueillera le pape.

radiookapi.net/CC



Le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) se prépare pour l'organisation d’un congrès afin de désigner ses nouveaux animateurs. D’après le rapporteur du bureau politique de ce parti, Patrick Nkanga, une réunion pour cette fin a été tenue le 15 mai dernier sous la direction de Joseph Kabila. 

A l’issue de cette réunion, il a été décidé de la mise sur pied d'une commission préparatoire de ce congrès qui doit avoir lieu au mois de juin prochain. 

" Le camarade président national, Son excellence Joseph KABILA KABANGE, a tenu une réunion en date du 15 Mai 2022 avec quelques cadres du Parti, qui a débouché sur les résolutions suivantes : 1. La mise sur pied d'une commission ad hoc qui doit travailler sur le comité préparatoire du Congrès, 2. La mise en place du comité préparatoire et le démarrage des travaux, 3. La tenue du Congrès aux date et lieu à proposer par le comité, 4. L'ajournement des mises en place récentes au niveau du Secrétariat Permanent, en attendant la tenue du Congrès du Parti ", indique le communiqué du bureau politique du PPRD.

Et d'ajouter : 

" Le Camarade Président National tient à rassurer tous les Camarades du Parti, sur l'ensemble du pays et dans la diaspora, de l'effectivité de la tenue du Congrès au mois de Juin, moment crucial qui doit constituer l'amorce d'un renouveau pour notre Parti face aux multiples attentes du Peuple congolais ". 

C'est depuis le 26 février 2018 que Ramazani Shadary est nommé secrétaire permanent du PPRD. Le prochain congrès va décider des nouveaux animateurs du PPRD. Pour rappel Ramazani Shadary a récemment nommé quelques responsables de l'exécutif du PPRD, notamment Jeanine Mabunda au poste de la présidente de la ligue des femmes et Jimmy Kitenge à la tête de la ligue des jeunes. 

Ivan Kasongo

 

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