La Cour d'Appel du Maniema, siègeant au premier degré en matière de contentieux électoral, a confirmé l'élection du gouverneur Hubert Kindanda Kishabongo conformément aux résultats provisoires publiés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Le verdict de cette juridiction qui fait office de la Cour administrative d'appel a été prononcé dans la soirée de vendredi 20 mai 2022 après l'audience publique qui a eu lieu jeudi dernier.
Pour rappel, 3 candidats malheureux avaient introduit leurs requêtes auprès du greffe de la Cour d'Appel pour demander l'annulation de l'élection du gouverneur et vice-gouverneur notamment pour « fraude » sur la liste électorale.
Hubert Kindanda Kishabongo était le ticket de l'Union sacrée au Maniema pour ce marathon électoral déroulé le 06 mai dernier.
Morisho Tambwe, à Kindu
La ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, va abriter, du 23 au 27 mai 2022, la 39ème session ordinaire des ministres du Conseil Africain et Malgache pour l'Enseignement Supérieur (CAMES).
C'est la cellule de communication du ministère de l'ESU qui l'a annoncé le vendredi 20 mai 2022.
"Après plusieurs semaines consacrées aux préparatifs, le ministre congolais de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Muhindo Nzangi Butondo, est heureux de voir que cette grande activité qui permet la visibilité de la RDC dans le domaine universitaire s’organiser à Kinshasa. Il rassure que toutes les conditions sont réunies pour le bon déroulement de la 39eme session ordinaire des ministres du CAMES, sous la présidence du ministre ivoirien de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara", peut-on lire dans une dépêche de la cellule de communication du ministère de l'ESU.
Ces assises représentent une occasion pour le secrétariat général du CAMES de présenter, entre autres, son bilan d’activités 2021 et les dossiers soumis, à l’adoption du Conseil pour aider à la bonne marche de l’Institution. Les résultats de l’évaluation externe du Plan stratégique de développement du CAMES (PSDC 2020-2022) seront également présentés au Conseil, pour aider à bâtir un CAMES fort et répondant davantage aux aspirations de ses parties prenantes.
À Kinshasa, 16 délégations ministérielles sont attendues pour participer à ces travaux.
D'après le programme évoqué par la cellule de communication du ministère de l'ESU, ces assises débuteront par la réunion du comité des experts qui se tiendra le 23 et 24 mai. C'est le ministre congolais de l'ESU, Muhindo Nzangi, qui la présidera.
Dans la matinée du 25 mai, il est prévu la réunion du réseau des partenaires techniques et financiers du CAMES. Le même jour, il y aura également la réunion du conseil de l’ordre international des palmes académiques du CAMES (OIPA/CAMES).
Les travaux proprement dits seront ouverts le jeudi prochain. Ils seront présidés par le Premier ministe congolais, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge.
En marge de la cérémonie de clôture un jour après, une cérémonie de réception dans l’ordre international des palmes académiques du CAMES (OIPA/CAMES) sera organisée pour reconnaitre et magnifier les mérites de plusieurs personnalités qui ont contribué au rayonnement du CAMES en particulier et au progrès des systèmes africains d’éducation et de formation, en général.
La première délégation d’experts séjourne déjà à Kinshasa. D’autres délégations ministérielles des pays concernés par le CAMES sont attendues.
Merveil Molo
La plénière du Sénat a désigné le sénateur Mbonga Magalu Engwanda Louis comme candidat au poste de juge à la Cour constitutionnelle en remplacement de Polycarpe Mongulu décédé le mois dernier. Tous deux sont originaires de la Mongala.
C'était au cours de la plénière tenue à huis-clos le vendredi 20 mai 2022 dans la salle des conférences internationales du Palais du peuple.
Cette résolution du Sénat sera entérinée au cours d'un congrès qui se tiendra ce lundi dans la Salle de Congrès du Palais du peuple.
Il sied de signaler que cet ancien gouverneur de la Mongala a été choisi par la chambre haute du Parlement du fait que sur les 3 juges du quota du parlement, un seul doit être remplacé. Il s'agit de celui qui a été envoyé par le Sénat. Les deux autres de l’Assemblée nationale étant toujours en poste.
Moïse Dianyishayi
Devant le poids des dossiers judiciaires potentiels qui s’amoncelle, l’ancien premier ministre (2012-2016) Augustin Matata Ponyo a quitté vendredi 20 mai Kinshasa pour les Etats-Unis d’Amérique. Es-ce une fuite ? L’avenir répondra.
Mais son entourage répond déjà que Matata est invité par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres (sic).
La réalité congolaise est que la responsabilité de « l’homme à la cravate rouge » est épinglée dans plusieurs affaires de détournement des fonds publics: l’achat des locomotives, la construction des stades et des 1500 écoles, le barrage de Katende et le parc agro-industriel de Bukanga Lonzo.
A propos de la saga de Bukanga Lonzo, l’Inspecteur général des Finances, Jules Angeleti, tranche : « Les accusations au niveau de l’opinion de la classe politique ont déjà fait l’objet des mises sur le dos de l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il avait souhaité que l’Inspection générale des finances puisse enquêter sur les faits. Le travail a été fait, selon les règles de l’art, et les conclusions d’une manière contradictoire avaient été établies. Monsieur Augustin Matata Ponyo était informé de tout. Les chiffres avancés par l’Inspection générale des finances sont documentés avec les pièces à l’appui et je peux vous confirmer que la République démocratique du Congo a perdu 287 millions de dollars dans ce projet du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo ».
Malgré que la Cour constitutionnelle se soit déclarée incompétente dans l’affaire qui mettait notamment en cause Matata Ponyo, le dossier est loin d’être clos.
Ali Kalonga
Le juge constitutionnel du quota du Parlement sera connu, le lundi 23 mai prochain, à l'issue d'un congrès convoqué, à cet effet, sur demande du président Tshisekedi.
C'est l'essentiel du compte-rendu de la réunion mixte Assemblée nationale - Sénat tenue ce jeudi 19 mai 2022 au Palais du peuple à Kinshasa, capitale de la RD Congo.
« Nous avons eu 5 points à l'ordre du jour. Le premier point, nous avons fait l'état des lieux de toutes les matières qui sont passées entre l'Assemblée nationale et le Sénat, on a essayé d'évaluer à quel niveau se trouve chaque projet et proposition. Au deuxième point, sur l'état des lieux de la loi électorale qui se trouve encore au niveau de l'Assemblée nationale, les collègues du bureau ( de la chambre basse, ndlr) nous ont promis de nous le transmettre le plus rapidement possible afin de nous permettre de statuer sur ça avant la fin de cette session. Au troisième point, on a parlé des commissions paritaires que nous devons constituer parce qu’il y a des matières que nous devrons vider avant cette session et avant de finir nous avons parlé du congrès qui devra être convoqué au lundi parce que nous avons reçu la lettre du chef de l'État de convoquer en urgence le congrès afin de choisir un juge qui revient du compte du Parlement », a fait savoir le sénateur Michel Kanyimbu, rapporteur du Sénat.
Composée actuellement de 6 juges après la mise à l'écart des juges Dieudonné Kaluba et Évariste-Prince Funga suite au tirage au sort, la Cour constitutionnelle ne peut pas valablement siéger.
Après le Parlement, le président de la République et le Conseil supérieur de la Magistrature devront chacun pourvoir un juge pour permettre à la haute Cour d'afficher complet (9 membres).
Moise Dianyishayi
Situé dans la commune de Lingwala, le Musée national de la République Démocratique du Congo a organisé, mercredi, une conférence à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des musées, placée sous le thème « Les pouvoirs des musées en République Démocratique du Congo », en vue de valoriser et montrer l’importance de ces lieux dans lesquels sont collectés, conservés, exposés et restaurer des objets dans un souci d’enseignement et de culture.
À cet effet, le Pr. Pamphile Mabiala Mantuba, doyen de la faculté des Lettres et sciences humaines à l’Université de Kinshasa (UNIKIN), cité par l’ACP, a indiqué au cours de cette conférence inaugurale, que le musée est une institution permanente au service de la société pour son développement à travers des expositions qui transmettent le patrimoine matériel et immatériel de l’humanité et de son environnement à des fins d’études et d’éducation.
Il a également rappelé le rôle du musée au sein de la société en RDC, consistant d’instrument de cohésion nationale et de vulgarisation des différentes cultures, avant d’évoquer le rôle régalien de l’Institut des musées nationaux du Congo (IMNC), sensé de contrôler les musées tant privés que publics existant en RDC, grâce à son expertise du patrimoine culturel.
Pour sa part, le Pr. Joseph Ibongo, directeur de cabinet et représentant de la ministre de la Culture, arts et patrimoines (empêchée) a fait savoir lors du premier panel axé sur la contribution de l’IMNC au développement de la RDC, qu’il était impérieux d’associer la culture à la recherche de la paix.
Il a, par ailleurs, souligné l’impact positif des arts et de la culture au sein des industries créatives, pouvant booster toute l’économie nationale, avant d’insister sur la qualité des expositions.
L’IMNC a organisé du 12 au 16 mai dernier, des journées de sensibilisation sur le bien-fondé des musées dans les écoles de Kinshasa. Il a été prévu dans le cadre de cette célébration, un carnaval motorisé le 19 mai à travers la ville de Kinshasa et des journées portes ouvertes au musée national de la RDC du 20 au dimanche 22 mai 2022.
La Journée internationale des musées (JIM) est un événement organisé par le Conseil international des musées (ICOM), qui a lieu tous les ans autour du 18 mai. Chaque année, l’événement met en valeur un thème particulier au cœur des préoccupations de la communauté muséale internationale apprend-t-on.
Raymond Okeseleke
Certes l’abbé Fortunat Mbayo, membre de la cellule de communication de l’Assemblée épiscopale de la province ecclésiastique de Lubumbashi, a fait une mise au point à la presse mercredi 18 mai sur les commentaires qui ont envahi la toile concernant les visées politiques du clergé en réunissant des leaders de l’ancienne province du Katanga démembrée. Pour le prêtre, il s'agit d'une "démarche purement citoyenne".
Mais les faits sont têtus. L'archevêque métropolitain de Lubumbashi, Fulgence Muteba, a bel et bien organisé un forum politique du 17 au 20 mai sous couvert du forum pour l'unité et la réconciliation des Katangais.
Comme s'inquiète maître Hubert Tshiswaka, le discours d'ouverture du prélat catholique est revenu plusieurs fois sur des concepts de "peuple katangais", "fils et filles du Katanga", l'unité katangaise", "l'identité katangaise", "la dignité katangaise" et "la fierté katangaise".
Ce fait porte à croire à la consécration de la "katanganité", un phénomène inacceptable. En d'autres termes, Mgr Muteba prône la notion de l'ivoirité qui engendre la violence.
Ensuite la date d'ouverture et de clôture choisies, le 17 mai et le 20 mai: le 17 mai est la date anniversaire de l'entrée d'un conglomérat d'aventuriers (dixit Laurent Kabila) à Kinshasa. C'est la date du renversement du régime de Mobutu par les armées régulières du Rwanda et de l'Ouganda sous le label de l'AFDL. Tandis que le 20 mai est la date anniversaire du MPR, parti-Etat omnipotent et étouffant. C'est tout un programme !
Enfin les leaders de l’ancien Katanga se querellent pour la course au pouvoir, essentiellement entre le camp Kabila et les partisans de Katumbi. Les habitants du Haut-Lomami, du Haut-Katanga, du Lualaba et du Tanganyika n’ont rien avoir dans les inimitiés du tandem Kabila-Katumbi.
Bref, ô ironie, les participants de ce forum politique évoquent « la renaissance du Katanga ». Pour rappel, l’ancien Katanga a été démembré en quatre provinces distinctes conformément à la Constitution de 2006. Et pour y revenir à la province du Katanga, il faut réviser la Constitution. Rien n’est moins sûr !
Ali Kalonga
Il s’est tenu ce mercredi à la Cour Constitutionnelle, la cérémonie de remise et prise entre Dieudonné Kaluba Dibwa, président sortant et le juge Corneille Wasenda N’songo, qui assume désormais l’intérim. Ce, en attendant l’organisation des élections par ses pairs afin d’élire un nouveau président.
Pas de déclaration à la presse, mais devant l’assistance, Dieudonné Kaluba Dibwa a remercié tous les membres de son cabinet pour leur franche collaboration durant son mandat. Ce, avant d’encourager tout le monde à demeurer positif dans la vie.
Écarté à l’issue du tirage au sort organisé le 10 mai de l’année en cours Dieudonné Kaluba s’en va après seulement une année passée à la tête de la Haute Cour.
Makambo Bernetel