Un collectif d’artistes musiciens de l’Eglise catholique a présenté, ce mercredi 25 mai, au cardinal Fridolin Ambongo, la chanson dénommée « Karibu Saint Père » en prélude de l’arrivée, au mois de juillet prochain, du Pape François.

Pour ces artistes, c’est une façon pour les catholiques ainsi que toute la République de souhaiter la bienvenue au pape en RDC.

Le cardinal Fridolin Ambongo s’est dit satisfait par cette production. Il promet son soutien à cette réalisation.

« Je suis très ému pour la simple raison que je ne m'attendais pas à un spectacle aussi bon. Pour dire la vérité, je ne m'attendais pas. C'est vraiment une surprise qui me fait couler des larmes de joie et de bonheur. Je voudrais exprimer toute ma gratitude à la corporation des fils et filles artistes musiciens catholiques et l'appui dynamique du caucus ave maria de nos parlementaires catholiques. Ma  joie est plus profonde », a déclaré Fridolin Ambongo après la visualisation du clip de la chanson.

S’agissant notamment de la réalisation du clip de cette chanson, ces artistes ont été soutenus par le caucus de députés et sénateurs catholiques.

« La visite du Saint Père dans notre pays est une source de bénédiction. C’est une source de joie et le saint Père nous visite pendant une période encore particulière où une partie de notre pays l'EST de manière particulière est encore victime d'instabilité des troubles des violences. Nous savons et nous sommes convaincus que le Saint Père nous amène la paix à l'Est de la RDC en proie des violences depuis plus de deux décennies », a dit Geneviève Inagosi, membre du caucus des parlementaires catholiques, présente à la soirée de présentation de cette chanson.

La direction artistique de la chanson a été assurée par le Député national Paul Balenza. À l'instar des musiciens catholiques du Congo, Jossart Nioka longo, Reddy Amisi et Jean Goubald Kalala ont aussi participé à la composition de la chanson.

Ivan Kasongo



Les trois candidats malheureux aux élections du gouverneur et vice-gouverneur en province de Maniema ont interjeté appel au Conseil d’Etat où l’audience s’ouvre ce vendredi 27 mai 2022. C’est après qu’ils ont été déboutés par la Cour d’appel.

Bushiri Makula Corneilles,Takaishe Ngumbi Bernard et Ndarabu Amurani Aruna comme c’est d’eux qu’il s’agit, ont estimé que le droit n'a pas été dit au premier degré.

Ces 3 candidats malheureux dont chacun a respectivement eu une voix et zéro demandaient notamment à la Justice d'annuler ces élections pour « soupçon de corruption » et de « fraude » sur la liste des électeurs.

Pour rappel, la Cour d'appel du Maniema avait déclaré irrecevables et non fondées les requêtes introduites par Bernard Takaishe et Ndarabu Amurani Aruna. Mais, elle a déclaré recevable, mais non fondée la requête du candidat malheureux Bushiri Makula Corneilles et par conséquent, rejeté toutes les 3 requêtes portant annulation de l'élection du gouverneur et vice-gouverneur, remportée par Kindanda Kishabongo Hubert avec 18 voix sur 22.

Morisho Tambwe, à Kindu



La vice-gouverneur de Lualaba, Fifi Masuka Saini, a réaménagé son gouvernement par l'arrêté n° 026 du 25 mai 2022 en nommant les nouveaux membres de l'exécutif provincial de Lualaba.

Au terme de cet arrêté sont nommés ministres provinciaux du gouvernement provincial du Lualaba, les personnes ci-après:

1. Kapenda wa Kapenda Déodat, Ministre Provincial de l'Intérieur et Sécurité

2. Kazembe Swana Ilunga Mathieu, Ministre Provincial du Budget et Plan

3. Muteteke Luwale Achille, Ministre Provincial des Finances

4. Mushata Kayembe Célestin, Ministre Provincial des Infrastructures

5. Kabambi Muzakam Espérant, Ministre Provincial de la Santé

6. Kaumba Mukumbi Jacques, Ministre Provincial des Mines

7. Mufundji Tshinat Karl Clément, Ministre Provincial de l'Environnement

8. Kantenga Kapenda Alain, Ministre Provincial de l'Education, Initiation à la Nouvelle Citoyenneté et Relation avec le Parlement

9. Kawele Musevu Vould, Ministre Provincial de l'Agriculture, Pêche et Elevage

10. Ndayi Kaembe Pichou, Ministre Provincial de l'Energie, Transports, Hydrocarbure, Voies de Communication et PTNTIC

Ali Kalonga



L'Inspecteur général adjoint de la Police nationale Congolaise (PNC) en charge des renseignements et de l'administration, Patience Mushid Yav, signale qu'au moins 300 policiers en séjour irrégulier ont été identifiés dans la province du Tanganyika.

Le Général-Major Patience Mushid Yav a fait cette annonce le lundi 23 mars dernier, au cours d'une parade qu'il a tenue au stade Manika de Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba.

« D'autres éléments de la Police sont partis même dans la province du Tanganyika. Là où le nombre avoisine déjà 300 », a brièvement indiqué le Général-Major Patience Mushid au cours de la parade.

Rappelons que le gouverneur Jacques Kyabula avait, en avril dernier, alerté sur la présence d'au moins 750 policiers armés dans le Katanga en provenance du Grand Kasaï.

Marcelo Mfumu, à Kolwezi



Le congrès devant aboutir à la désignation du juge constitutionnel pour la composante Parlement devant remplacer le juge Polycarpe Mongulu décédé au mois d'avril dernier aura finalement lieu ce vendredi 27 mai. Ce, après un premier report intervenu lundi dernier. 

C'est le président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, qui l'a annoncé lors de la plénière de ce jeudi 26 mai.

" Chers collègues, nous avons suspendu nos travaux pour le congrès qui devait se tenir le lundi 23 mai. Il est finalement convoqué demain vendredi 27 mai 2022 à 10 heures. Nous en parlerons dans un huis clos à la fin de cette plénière ", a dit Modeste Bahati Lukwebo dans son mot introductif. 

Bien avant cette annonce, les présidents de deux chambres du parlement, à savoir : Bahati Lukwebo et Christophe Mboso se sont déchirés sur la procédure devant conduire à la désignation du successeur du juge Polycarpe Mongulu. Le Sénat avait choisi son candidat, en la personne du sénateur Louis Mbonga Magalu. Mais du côté de l'Assemblée nationale, c'est le député national Louis Mondole, qui a été choisi. 

Après le décès du juge Polycarpe Mongulu de la composante parlement, et le départ de deux autres juges à l'issue du tirage au sort à savoir Dieudonné Kaluba Dibwa de la composante Présidence de la République et Funga Mwata Molima de la composante Conseil supérieur de la magistrature, le Chef de l'État Félix Tshisekedi avait saisi les deux chambres du parlement afin de convoquer le congrès pour désigner un juge constitutionnel pour son compte.

À l'heure actuelle, la Cour Constitutionnelle compte 6 juges à savoir les juges Wasenda N'songo Corneille, Mavungu Jean-Pierre, Nkulu Kilomba, Bokona Wiipa Bondjali, Kalume Alphonsine et  Kamuleta Badibanga Dieudonné.

Clément MUAMBA



Mme Lucy Tamlyn est choisie pour remplacer Mike Hammer, l’actuel ambassadeur américain en poste à Kinshasa, arrivé fin mandat.

Selon Africa Intelligence, le processus pour le choix du remplaçant de Mike Hammer est déjà bien entamé.

À en croire la même source, le « D Committee », du nom de ce comité au sein du département d’État américain chargé d’examiner les différentes candidatures, vient d’arrêter son choix sur Lucy Tamlyn.

Cependant, son profil doit désormais être confirmé par la Maison Blanche. Chargée d’affaires par intérim au Soudan depuis février dernier, cette diplomate de carrière était précédemment ambassadrice à Bangui, où elle a été remplacée par Patricia Mahoney.

Pendant ses trois années passées en Centrafrique, Lucy Tamlyn a notamment eu à gérer la montée en puissance de l’influence russe dans le pays – un dossier dont elle s’est occupée conjointement avec J. Peter Pham, lorsque celui-ci était envoyé spécial dans la région des Grands Lacs de 2018 à 2020.

Si le département d’État a fait son choix, la procédure avant la nomination effective de Lucy Tamlyn risque d’être encore longue et complexe, le choix des ambassadeurs devant notamment être confirmé par le Sénat américain.

Cette confirmation peut prendre plusieurs mois : cela a notamment été le cas pour la série de nominations du printemps 2021. A titre d’exemple, nommé en printemps 2021 à la tête de la chancellerie américaine à Luanda, le diplomate Tulinabo Mushingi Tulinabo Mushingi a posé ses valises en Angola en mars 2022, soit près d’un an après sa désignation par l’administration du président américain Joe Biden Joe Biden.

Virage diplomatique

En attendant, relève ce media, Mike Hammer ne cache pas en privé son empressement à faire ses valises. Pièce centrale de la reconquête
américaine en RDC, le diplomate a très vite joué la carte du soutien à Félix Tshisekedi Félix Tshisekedi contre l’influence de son prédécesseur Joseph Kabila Joseph Kabila, honni à Washington ces dernières années. Cet appui américain s’est également traduit par un rééquilibrage stratégique au détriment de Pékin. Comme l’avait révélé Africa Intelligence, Washington a joué un rôle déterminant dans la renégociation des contrats miniers passés avec la Chine sous Joseph Kabila.

Le soutien sans faille de Mike Hammer à l’adresse de Félix Tshisekedi a néanmoins connu ces derniers mois d’importantes turbulences. De plus en plus de voix au sein du Département d’État émettent des critiques croissantes sur la gouvernance
du chef de l’État congolais et alors que le spectre d’un glissement du calendrier électoral se rapproche. Un dossier dont héritera directement Lucy Tamlyn, qui devrait être chargé de suivre pour le compte de Washington l’élection présidentielle
«théoriquement» prévue en décembre 2023.

Dominique Malala



La MONUSCO a parlé, mercredi 25 mai, d'une « évolution positive » de la situation sur le terrain des affrontements entre les FARDC et le M23, au Nord-Kivu.

Les forces loyalistes, avec l’appui de la mission onusienne, ont récupéré plusieurs entités, où la situation tend à se stabiliser.

Intervenant au cours de l'émission Dialogue entre Congolais de Radio Okapi, le général Chavannat, commandant adjoint des forces de la MONUSCO, a précisé :  

« La situation a évolué depuis. Et elle a évolué plutôt dans le sens d’une reprise du contrôle de la route nationale 2 entre Goma et Rutshuru, et en particulier dans la région de Kibumba, où les FARDC et la MONUSCO ont repris une partie du contrôle de la situation ».

Il déplore cependant le fait que « malgré les appels à l’arrêt des hostilités, le M23 poursuit ses manouvres d’harcèlement, d’intimidation, qui s’accompagnent également de désinformation ».

Plusieurs localités sont passées, mercredi matin, aux mains des rebelles du Mouvement du 23 mars dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo.

Elles sont tombées après de violents combats ayant suivi des attaques simultanées du M23 contre les positions des FARDC dans ces deux territoires du Nord-Kivu.

La circulation a été coupée sur la route Goma-Rutshuru, au niveau de Kibumba. 

Dans une déclaration faite à la presse la veille, le Conseil de sécurité de l’ONU avait condamné fermement l’attaque du M23 contre les positions de la MONUSCO et des FARDC. 

radiookapi.net/CC



Le 20 mai dernier, le monde de la musique gospel se souvient de Charles Mombaya Masini, artiste chanteur, compositeur et producteur chrétien, décédé en 2007 à la clinique Ngaliema à Kinshasa. Il y a exactement 15 ans ce jour. S'étant révélé comme l'une des icônes de l'évangile et de l'adoration chantés en RDC, il est considéré comme le père de la musique chrétienne congolaise.

En 33 ans de carrière musicale, Charles Mombaya a réalisé 20 albums dont la qualité et le message véhiculés lui ont valu une réputation dans le monde où il effectua de nombreuses tournées à travers les continents. Du Japon aux États-Unis en passant par les Pays-Bas et l'Angola, Charles Mombaya a contribué à la vulgarisation des bandes cassettes audio, les bandes vidéo clips avant de passer aux CD et autres DVD clips de la musique chrétienne en RDC.

Il avait fait ses études primaires dans le territoire de Bumba, en Équateur avant de poursuivre aux secondaires à l’Institut national des arts et spectacles (INAS) à Kinshasa. Entre 1982 et 1986, il est admis à l’Institut national des Arts de Kinshasa (INA) où il obtient son diplôme de musique. Il fait également des études de musique en France où il décroche un diplôme de maîtrise en musicologie à la Sorbonne. Il a aussi fait des études supérieures en littérature comparée à Paris IV, en 1996.

Charles Mombaya commence sa carrière musicale en 1974, après avoir obtenu son baptême à l’église baptiste. En 1975, il crée la chorale “les Ambassadeurs du Christ” avec laquelle il va remporter plusieurs prix, dont celui du meilleur chœur mixte en 1981, à l’occasion du premier festival national des chorales chrétiennes, organisé par les catholiques, les protestants, et les kimbanguistes. En 1980, il crée un autre groupe musical dénommé “Les Messagers”. En 1979, il sera nominé pour l’hymne de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA).

Il est le fondateur de l’Association des Musiciens Chrétiens Congolais (AMCC) qui a vu bon nombre d’acteurs actuels de la musique chrétienne congolaise démarrer leur carrière. Il a été président de cette structure jusqu'à sa mort. Il a formé plusieurs musiciens parmi lesquels beaucoup de chanteurs de l’espace musical chrétien congolais actuel comme l’Or Mbongo, Dorcas Kaja, Sandra Mbuyi, Vicky Vuadi ou encore Aimé Nkanu. En juin 2002, il a été décoré d’un diplôme de mérite des arts, sciences et lettres par la Chancellerie des Ordres Nationaux.

Emmanuel Kuzamba

A Propos

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