A Kinshasa, on ne tergiverse plus. Les hésitations de communication constatées depuis trois jours laissent place à une rhétorique qui pointe directement le Rwanda comme principal soutien du M23 dans les violences enregistrées dans les territoires de Rutshuru et de Nyiragongo (Nord-Kivu). Cependant pour Félix Tshisekedi, la stratégie n’a pas changé: la doublette politique et diplomatique ainsi que la force militaire. Il a affermi l’axe Kinshasa-Bujumbura. Il a renforcé la coopération Kinshasa-Kampala et développé une relation de confession avec Uhuru Kenyatta (Kenya). Aujourd’hui, il n’est plus un secret sur le bug qu’enregistre la ligne Kinshasa-Kigali. La politique de « tape sur l’épaule » ou de chaudes accolades assorties de « mon frère » semble montrer ses limites.  

Christophe Lutundula Apala Pen'Apala n’a pas mâché ses mots à l’Union africaine mercredi. « Le Rwanda avance. Il y a 10 minutes, je le dis sans hésitation, le Rwanda a attaqué le camp de Rumangabo en RDC. Comment aujourd'hui, la journée nous célébrons la naissance de notre Alma mater où nous devons réfléchir sur notre avenir, on peut faire comme si de rien n'était. Je dis bien, le M23 soutenu par le Rwanda, a attaqué les troupes internationales de la MONUSCO. Nous ne pouvons pas rester indifférents. Ne nous pouvons pas ne rien dire », a dit le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires étrangères.

Aujourd’hui, Félix Tshisekedi veut prendre à témoin le monde: « Le Président de la République, depuis son arrivée aux responsabilités, il l'a démontré. Nous faisons tout pour que la paix revienne. Ceux qui seront réfractaires à la paix, ils seront bien obligés de subir la force. Parce qu'il y a un seuil de tolérance », a déclaré mercredi Patrick Muyaya, le ministre de la communication et des médias.

Kinshasa veut s’appuyer sur une alliance sous régionale: « C'est un acte de rébellion visiblement. Non seulement vis-à-vis de la RDC, mais aussi de tous ces chefs d'État de la sous-région qui se sont engagés dans le processus de paix. Et donc, si ce mouvement et tout ce qu'il y a comme force affiliée derrière, continuent leur aventure, ils subiront la force. Parce que la force, c'est aussi l'alternative qui a été proposée. Je puis vous informer qu'il est prévu une réunion de tous les chefs d'état-major général pour étudier les mécanismes de mise en place de l'état-major conformément à la volonté exprimée par les différents chefs d'État. Nous, nous tenons au retour de la paix », a ajouté Patrick Muyaya.

Membre du bureau de l’Union africaine, Félix Tshisekedi veut activer tous les mécanismes possibles: « Le commandant suprême poursuivra lui-même des réunions tant au plan diplomatique que militaire pour prendre toutes les mesures qui s'imposent pour permettre le retour de la paix. Vous savez que tous les groupes armés, à la suite de l'adhésion de la RDC à la Communauté des États de l'Afrique de l'Est, tous les groupes armés se sont soumis au processus politique qui avait été décidé par les chefs d'État, à l'exception du M23, dont on parle encore maintenant », a ajouté le porte-parole du gouvernement.

actualite.cd/CC



Le jeu de ping-pong entre le président du Sénat et de l’Assemblée nationale à propos du remplacement du juge constitutionnel décédé dernièrement, se poursuit.

Cette fois-ci, c'est au tour du président du Sénat de remettre les pendules à l'heure en reprochant à son homologue de l’Assemblée nationale de vouloir réduire le quota des juges réservé au parlement  à la seule chambre qu'il préside.

Modeste Bahati Lukwebo l'a dit dans sa correspondance de ce mardi 24 mai 2022, quelques heures seulement après réception de celle de son homologue de l’Assemblée nationale.

"La constitution et la loi organique portant organisation et fonctionnement de la Cour constitutionnelle parlent du quota des juges réservé au parlement (c'est-à-dire l’Assemblée nationale et le Sénat), pourquoi vouloir réduire ce quota à la seule chambre que vous presidez ? Parlera-t-on des juges désignés par le parlement ou bien par l’Assemblée nationale seulement ?", s'interroge le président du Sénat. 

Bahati Lukwebo qui déplore le style discourtois de la correspondance de son homologue de l’Assemblée nationale lui parvenue ce matin, estime par ailleurs que l'interprétation faite des articles 158 de la constitution et 42 du règlement intérieur du congrès est approximative et partisane. 

"Les articles 158 de la constitution et 42 du règlement intérieur du congrès n'ont rien à voir avec ce dossier. Le Sénat fonde sa démarche sur le remplacement d'un juge de la Cour constitutionnelle décédé en plein mandat conformément aux articles 7 et 8 de la loi organique n°13/026  du 15 octobre 2013 portant organisation et fonctionnement de la Cour constitutionnelle", a-t-il precisé. 

Et de poursuivre : "Au nom du bicaméralisme parlementaire constitutionnellement reconnu au Parlement congolais, le sens éthique, la complémentarité et l'équité interinstitutionelle commandent le respect strict des droits et obligations reconnus à chaque chambre. Dès lors que l’Assemblée nationale dispose déjà de deux juges sur trois à la Cour constitutionnelle, il va de soi que  l'unique poste restant soit proposé par le Sénat au congrès. C'est ce qui justifie la résolution du Sénat qui présente un candidat au congrès".

Rappelons que pour le président de l'Assemblée nationale, Christophe Mboso, seul le congrès reste l'instance parlementaire habilitée à trancher sur la question du choix du juge constitutionnel. 

Moïse Dianyishayi



La Sino-congolaise des mines (SICOMINES S.A) a lancé, durant ce mois de mai, la construction de 18 forages d'adduction d'eau potable dans plusieurs villages du secteur de Luilu situé au Lualaba. 

Au total, 5 vont être construits à Mutaka, 5 à Mapendo, 5 à Yenge et 3 autres à Biwaya, toutes entités de cette province de l'Est de la RD Congo.

Ces forages seront chacun équipés d'une pompe solaire, deux citernes de 5m³ de capacité, des panneaux solaires pour alimenter la pompe mais aussi d'une borne fontaine. L'objectif est de servir 4 entités regorgeant 15 villages avec une population estimée à environ 8.000 habitants. 

Selon le directeur des ressources humaines de la SICOMINES, Kadiongo N'sapu, ce projet s'inscrit dans le cadre du cahier de charges signé en août dernier entre cette entreprise et les communautés environnantes conformément au Code minier et au Règlement minier. 

À l'en croire, la mise en exécution de ce projet marque la continuité des actions sociales de la SICOMINES depuis sa création, mais également un nouveau chapitre de ses engagements vis-à-vis des communautés locales avec l'exécution des projets du cahier de charges.

"Grâce à la construction de ces forages d'eau, plus de 8 mille ménages auront désormais accès à l'eau potable. Un acte posé par la SICOMINES qui reflète totalement la devise du "Peuple d'abord"', a-t-il déclaré dans son discours à l'occasion du lancement desdits travaux.

Et de renchérir : "En posant de tels actes, mon entreprise est particulièrement fière de la coopération Sino-congolaise. Je considère que la mise en exécution de ce cahier de charges, notamment la construction d'une école et d'un centre de santé dans le quartier Kapata ainsi que le projet d'adduction d'eau potable dans le secteur de Luilu, constituent une importante contribution aux efforts de notre beau et riche pays pour accélérer sa croissance économique et assurer le bien-être du peuple congolais".

De son côté, le directeur technique de la SICOMINES, Ntambwe Kashona, a laissé entendre que ce projet a pour objectif d'accroître l'accès à l'eau potable et de lutter contre les maladies d'origine hydrique. Il a affirmé que ce projet va non seulement permettre d'améliorer les conditions de vie et la santé des habitants, mais aussi la productivité des cultures agricoles dans la région, tout en soulignant que c'est une nouvelle occasion de renforcer les relations bilatérales entre la SICOMINES et ses voisins à vie qui sont les populations riveraines.

Soulignons que plusieurs travaux de construction définissant la mise en œuvre du cahier de charges signé entre les communautés locales du Lualaba et la SICOMINES sont presque terminés. Il s'agit, notamment de la mécanisation agricole durable et la construction d'une école primaire dans le secteur de Luilu.

Prince Mayiro



Un concours de musique pour préparer la nouvelle génération d’artistes est lancé à Kinshasa. Il se déroulera en télé-crochet, d’abord dans la capitale, avant de rejoindre quatre (4) autres villes de la RDC. L’enregistrement des participants se fait jusqu’à la fin de ce mois de mai.

Le dépôt de candidature se fait en physique au siège de la chaîne de télévision Aspect Spirituel, à Binza pigeon, ou en entrant en contact avec l’organisation dans leurs plateformes des réseaux sociaux. Les candidatures sont acceptées en tant qu’individu ou en tant que groupe ou orchestre.

Les évaluations se feront différemment entre deux catégories : la musique gospel et la musique populaire. Le casting est programmé pour le 3 juin prochain. Dans une conférence de presse, le coordonnateur de ce concours, dénommé “NextGen compétition”, a indiqué que la jeunesse requise dans cette compétition n’est pas une question d’âge.

« Quand nous parlons de jeunes talents, on ne voit pas l’âge. Il y a des jeunes qui sont sortis il y a 5 ans, aujourd’hui, ils ne le sont plus vraiment dans la carrière musicale. Nous parlons de la jeunesse pour commencer quelque chose dans la musique », a dit James Lazar Mpoyi. 

Et d’ajouter :

« Nous sommes là pour les jeunes talents, sans âge. Il peut y avoir des vieux en âge, mais qui n’ont pas eu l’opportunité de participer à un concours pareil pour révéler leur talent ».

NextGen compétition veut donner un nouveau regard sur la musique, elle est mise en place avec l’objectif de préparer une nouvelle génération d’artistes musiciens. Des connaisseurs de la musique populaire et gospel ont été choisis séparément pour faire office de membres du jury. Parmi eux, Jean Goubald Kalala.

Le vainqueur ou le groupe vainqueur bénéficiera de 5 tonnes d’instruments de musique pour la suite de sa carrière. Il sera produit pour la réalisation de 3 chants et obtiendra le jackpot de 1 000 000 Fc.

Avec les deux vainqueurs des deux catégories, une tournée est prévue dans 4 villes de la RDC : Mbujimayi, Goma, Lubumbashi et Matadi. Des concerts sont au programme.

Dix (10) candidats seront aux prises pour avoir 2 gagnants au final, un dans chaque catégorie. Selon les organisateurs, ceci est une première édition, et se veut être perpétuée dans le temps.

Emmanuel Kuzamba



La Belgique restituera le 20 juin à la République démocratique du Congo (RDC), lors d'une cérémonie officielle à Bruxelles, une "relique" de Patrice Lumumba, le premier Premier ministre de l'ancienne colonie belge qui fut assassiné en 1961, ont annoncé mardi les autorités belges.

Le principe de cette restitution, réclamée au roi des Belges Philippe par la famille Lumumba, est acquis depuis 2020. Mais la cérémonie a déjà été plusieurs fois reportée, notamment en raison de la pandémie de coronavirus.

Il s'agit de rendre à son pays natal les restes de Patrice Lumumba (1925-1961), en l'occurrence une dent récupérée par la justice belge dans la famille d'un policier ayant contribué à faire disparaître le corps il y a plus de soixante ans.

Ce policier belge, Gérard Soete, aujourd'hui décédé, avait décidé de ramener avec lui quelques reliques comme "des trophées de chasse", selon le sociologue belge Ludo De Witte, auteur d'un livre sur l'assassinat de Lumumba. Seule une dent attribuée à ce dernier a été récupérée par le parquet fédéral.

Héros de l'indépendance en juin 1960, devenu le premier Premier ministre de l'ancien Congo belge (l'ex-Zaîre, aujourd'hui la RDC), Patrice Lumumba a été renversé quelques mois plus tard lors d'un coup d'Etat.

Il a été exécuté le 17 janvier 1961 avec deux frères d'armes par des séparatistes de la région du Katanga, avec l'appui de mercenaires de l'ancienne puissance coloniale.

Son corps, dissout dans l'acide, n'a jamais été retrouvé, et la restitution de cette "relique" doit permettre d'ériger enfin en son honneur un "mémorial" à Kinshasa.

Le 20 juin, une délégation congolaise est attendue à Bruxelles pour "la restitution de la dépouille de Patrice Emery Lumumba", ont annoncé les services du Premier ministre belge Alexander De Croo.

"Vu la portée emblématique du moment pour la RDC, mais aussi pour la Belgique et au-delà", M. De Croo prononcera un discours au nom de l'Etat belge, précise un communiqué.

Avant la cérémonie officielle, la restitution aura lieu en "petit comité" conformément au voeu de la famille. Il y aura ensuite un "moment de recueillement" réservé à la diaspora congolaise dans la capitale belge.

Cette restitution est "un nouveau moment charnière dans l’histoire des relations diplomatiques entre la Belgique et la RDC, après la visite du roi Philippe en RDC", ajoute le communiqué.

Du 7 au 13 juin, le souverain belge doit effectuer sa première visite dans l'ancienne colonie depuis le début de son règne en 2013.

Le 30 juin 2020, à l'occasion des 60 ans de l'indépendance, le roi Philippe avait présenté "ses plus profonds regrets pour les blessures" infligées lors de la période coloniale, une première historique

AFP avec CC/ACTUALITE.CD



L'artiste musicien, Ferré Gola figure sur la liste des huit talents africains retenus pour la deuxième édition de la campagne dénommée "Made by Africa ; Loved by the World".

Cette campagne initiée par l'entreprise META met en lumière les talents africains qui se démarquent des autres.

"La Journée de l'Afrique est l'occasion de mettre en valeur la diversité du patrimoine africain et de mettre en lumière les jeunes Africains qui présentent la culture créative et innovante de l'Afrique", a fait savoir l'entreprise META.

Sur cette liste l'on retrouve aussi les créateurs, les innovateurs et les entrepreneurs africains dont les voix et les talents sont appréciés par des millions de personnes à travers le monde.

Rappelons que, le nom de l’entreprise Facebook est devenu META mais le nom de l’application reste Facebook.

Gratis Makabi



Le Directeur de cabinet au ministère des Hydrocarbures, Nkuba et les responsables des sociétés commerciales de vente de carburant installées à Kinshasa, sont convenus dimanche, à l’issue d’une réunion d’évaluation du stock, d’approvisionnement et de fourniture des produits pétroliers de fermer, désormais, leurs stations-services à partir de 22 heures, indique un communiqué de presse du ministère des Hydrocarbures reçu lundi à l’ACP.

Selon la source, M. Nkuba qui a présidé cette séance de travail, en l’absence du ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, en mission, a également examiné et rendu compte avec ses hôtes, du niveau de stock des produits pétrolier ainsi que de l’approvisionnement en carburant dans la partie Est de la République démocratique du Congo (RDC).

« Il n’y a pas question de pénurie des produits pétrolières à Kinshasa, mais plutôt il existe des cas isolés de rareté. Mais je rassure que la situation est sous contrôle ». a ajouté le directeur de cabinet au ministère des Hydrocarbures tout en rassurant que le gouvernement s’active à trouver dans l’immédiat des solutions au problème de ravitaillement.

Il a, à l’occasion, transmis aux opérateurs pétroliers, les directives du ministre pour éviter la rupture de stocks en cette période. Il les a rassurés de l’arrivée, dans les prochains jours, des bateaux qui ramènent des produits pour assurer la continuité du ravitaillement et éviter la pénurie.

Pour ce qui est des sociétés aériennes internationales, ces dernières vont désormais se procurer le jet selon la vérité des prix comme c’est le cas ailleurs car, a poursuivi M. Nkuba, le gouvernement ne peut plus subventionner des entreprises étrangères, et partant des vols internationaux.

En ce qui concerne la certification des pertes et manque à gagner, le directeur de cabinet Nkuba a rassuré les sociétés commerciales que leurs préoccupations seront transmises à sa hiérarchie afin de trouver une résolution rapide, ce, dans l’intérêt de toutes les parties et surtout de la population.

Pour rappel, ladite réunion rentre dans le cadre des réunions hebdomadaires que le ministère des Hydrocarbures tient avec les sociétés pétrolières pour évaluer l’évolution de stocks de produits pétroliers ainsi que l’approvisionnement de l’ensemble du pays.

Stéphie MUKINZI M & ACP/CC



Après 4 ans et 2 mois aux commandes de l'Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) en République Démocratique du Congo, Kazunao Shibata a officiellement cédé son fauteuil à Hironobu Murakami. 

Une soirée d'accueil et d'au revoir des représentants sortant et entrant (empêché) a eu lieu ce lundi 23 mai 2022 dans la résidence de l'ambassadeur du Japon en RDC, située à Kinshasa. Des officiels congolais et des membres du corps diplomatique étaient présents. 

Outre les axes prioritaires de la JICA en RDC, H. Murakami s'est engagé à développer de nouveaux horizons de coopération entre Tokyo et Kinshasa sur l'innovation digitale. 

« Les efforts de la JICA en RDC se concentrent sur quatre domaine clés : La gouvernance y compris la réforme de la police, le développement économique, la santé, la conservation des forêts et l’action contre le changement climatique. J’essaye de créer des synergies dans ces efforts, et aussi de renforcer la coopération avec des autres partenaires. Outre la question sur le rétablissement de la sécurité, je voudrais aborder les nouveaux horizons comme l'innovation digitale », a-t-il fait savoir à 7SUR7.CD. 

Le nouveau représentant résident de la JICA a affirmé son enthousiasme de travailler désormais au pays de Patrice Lumumba. 

« J’ai travaillé au Maroc, au Cameroun et à Madagascar, mais c’est ma première visite à Kinshasa et j’ai l’impression que la ville est beaucoup plus grande que je ne l’imaginais et qu’elle a beaucoup de potentiels. La RDC a une population importante et un territoire énorme. J’espère apprendre à connaître ce pays rapidement et faire du bon travail à l’avenir », a-t-il indiqué. 

Arrivé à Kinshasa en 2018 dans un contexte politique pendant lequel le pays s'apprêtait à connaître sa première alternance au sommet de l'État, son prédécesseur dit terminer son mandat sur une note satisfaisante ponctuée par la mise en œuvre de divers projets dans les domaines d'intervention de la JICA en RDC. 

Tout en remerciant les autorités congolaises et les différents partenaires pour la franche collaboration, K. Shibata a mis un accent particulier sur la bonne gouvernance pour impulser l'essor de la RDC. 

« Je continuerai à être l'ambassadeur du Congo au Japon pour le renforcement des relations entre les deux pays. J'aime le Congo et son peuple », a-t-il déclaré. 

Au nom du gouvernement congolais, le ministre des Infrastructures et Travaux Publics (ITP), Alexis Gisaro, a souhaité bon vent à K. Shibata. 

« Soyez convaincu que vous partiez avec le sentiment d'un travail bien accompli », a-t-il lancé. 

Ancien directeur général adjoint du département économique au siège de la JICA à Tokyo, H. Murakami travaille au sein de cette organisation depuis plus de 25 ans. Avant la RDC, il a eu à assumer des postes de responsabilité aux bureaux de la JICA dans quelques pays africains tels que le Maroc, le Cameroun et le Madagascar. Il parle couramment la langue française. 

Merveil Molo

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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