Les Forces Armées de la République démocratique du Congo, ont présenté à la presse les deux militaires rwandais capturés à Kisigari dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu le samedi 28 mai 2022.

Dans son allocution, le Général de Brigade, Sylvain Ekenge, porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu, a précisé que la capture de ces désormais « prisonniers de guerre » prouve une fois de plus que c'est le Rwanda qui agresse la RDC depuis des décennies en se cachant derrière les groupes armés.

« Mesdames et messieurs, quand on disait que le M23 n'existe que de nom et que c'était le Rwanda qui agresse notre pays, beaucoup n'y croyaient pas », a dit le Général Sylvain Ekenge.

Ce qui rejoint également la position du gouvernement congolais qui a décidé vendredi soir, de sanctionner économiquement et diplomatiquement le Rwanda. Ce qui a rendu très tendues les relations entre Kinshasa et Kigali.

« Comme on peut le constater, la RDC est effectivement agressée par le Rwanda, là personne ne peut plus s'en cacher. Et face à cette situation, les FARDC sont déterminées à défendre coûte que coûte, l'intégrité du territoire jusqu'au sacrifice suprême. On ne laissera personne occuper un seul millimètre de notre pays », poursuit Sylvain Ekenge, d'un ton ferme.

L'un de ces soldats est aussi détenteur d'une carte des Nations-Unies, car d'après l'armée congolaise, il faisait parti d'un contingent rwandais de l'ONU, déployé au Soudan du Sud il y a quelques années.

Samedi dans la journée, l'armée Rwandaise a exprimé sa colère, indiquant que ses deux soldats ont été kidnappés par l'armée congolaise en complicité avec les rebelles du FDLR, un avis partagé par les rebelles du M23.

Glody Murhabazi, à Goma



Rawbank fait désormais partie des organisations qui accompagnent le concert de Wenge Musica 4x4 prévu pour le 30 juin 2022 au stade des Martyrs, à Kinshasa. C'est dans ce cadre que la banque a signé un partenariat, le vendredi 27 mai 2022, avec la maison Mansa Music RDC qui produit ce concert. 

À travers ce partenariat, Rawbank va saisir l'opportunité de ce concert pour présenter et mettre en valeur son application Illicocash qui est un porte-monnaie électronique qui facilite les paiements rapides et sécurisés.

La cérémonie de signature de ce protocole d'accord a eu lieu au siège de Rawbank, à l'immeuble Atrium, dans la commune de la Gombe à Kinshasa, en présence des artistes administrateurs de Wenge Musica 4x4, Jean-Bedel  Mpiana,  Noël Ngiama dit Werrason et Alain Makaba.

Avant d'aposer sa signature sur ce document qui scelle ce partenariat, le directeur général adjoint de Rawbank, Christian kamanzi, a tenu à souligner que c'est un honneur et une fierté pour la banque d'accompagner ce grand événement.

"Rawbank est honorée et enchantée d'accompagner ce concert de réconciliation de Wenge Musica 4x4 qui est historique. C'est un grand événement auquel je souhaite bonne chance", a-t-il déclaré.

Selon un communiqué de presse distribué lors de cette cérémonie, le partenariat Rawbank - Mansa Music RDC s'inscrit dans le cadre de la stratégie de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) de la banque.

« Le partage des richesses et le soutien des communautés de notre pays font partie de l'ADN de la Banque. La promotion de nos artistes s'inscrit dans cette stratégie, qui se veut cohérente, pertinente et solidaire de ces acteurs qui font l'identité de la RDC », indique ce communiqué.

D'après le directeur de la conformité et RSE de Rawbank, Isaac Kalala Mukendi, « participer à cette grande fête de la musique est une occasion d'affirmer  l'attachement de la banque à la promotion et à la protection de la culture musicale au Congo, surtout que Wenge Musica 4x4 fait partie du patrimoine culturel congolais au travers de son apport ».

Producteur de ce concert, Amadou Diaby a remercié Rawbank pour l'attention accordée à cet événement qui, selon lui, sera diffusé en direct sur les réseaux sociaux. Il a rassuré que ce concert sera un événement hors du commun en RDC en particulier, et en Afrique de manière générale.

"Nous sommes là pour officialiser le partenariat entre Rawbank et Mansa Music RDC. Encore une fois, Rawbank vient de montrer au monde que la culture congolaise ne peut pas être abandonnée. Je tiens à remercier personnellement le directeur général de Rawbank, Mustafa Rawji, qui m'avait promis qu'il était franchement pour la réconciliation du peuple congolais. Je ne peux que vous remercier pour cette hospitalité et l'importance que vous accorderez aux artistes congolais, surtout le Wenge Musica 4x4 tout terrain", a-t-il indiqué.

Soulignons que Rawbank totalise cette année 20 ans d'existence en RDC. Il s'agit en réalité de 20 ans d'accompagnement du développement de l'économie congolaise. La banque dispose de 1850 collaborateurs, 100 points de vente, un bureau de représentation à Bruxelles, 240 distributeurs automatiques de billets, plus de 500.000 clients et plus de 30% des parts de marché 

Son vaste réseau d'agences est l'un des plus développés du secteur bancaire congolais, la banque étant implantée dans 19 provinces du pays sur les 26. L'objectif de la Rawbank est de donner accès à ses clients corporate, PME, particuliers, aux techniques, services et produits les plus modernes des secteurs bancaire et financier.

Orly-Darel Ngiambukulu



Le candidat juge constitutionnel de la composante Parlement est connu. Il s'agit du sénateur Dieudonné Mandza. Il a été élu à l'issue d'un vote sans son challenger Louis Mbonga Magalu qui s'est retiré de la course. Sur 450 congressistes qui ont pris part au vote, 345 ont voté pour, 7 ont voté pour le candidat Louis Mbonga Magalu malgré son désistement, 5 se sont abstenus et 2 bulletins nuls.

Le sénateur Dieudonné Mandza a remercié le président du congrès et ses collègues congressistes qui ont porté leur choix sur sa personne. Il a indiqué que sa prochaine fonction lui recommande une certaine attitude à adopter.

"Je rends grâce à Dieu, maître de l'histoire celui qui a permis qu'on aie cet aboutissement heureux, tout ce qu'on a connu pendant tout ce processus de mon point de vue ressemble à ce qu'on appelle la douleur d'enfantement mais Dieu et Dieu, celui qui arrête le temps, celui qui organise tout. À l'instant même, je voudrais simplement dire merci au président du congrès, aux distingués membres du bureau du congrès et à tous les estimés collègues congressistes qui ont jeté leur dévolu à travers ce vote historique sur ma modeste personne. Vous savez la fonction à laquelle je suis appelé indique un certain comportement, le juge, il est moins bavard, souffrez que je m'arrête là, a-t-il fait savoir devant la presse à l'issue du vote.

Après la désignation du candidat du parlement, il revient également au Conseil Supérieur de la magistrature de désigner le remplaçant du juge Prince Funga Mwata Molima tiré au sort. Les deux noms seront transmis au Chef de l'État qui doit également désigner un juge en remplacement de Dieudonné Kaluba Dibwa. Une fois nommés par ordonnance, les trois juges vont rejoindre les six autres juges en fonction afin de permettre à la haute Cour d'afficher complet. Ensuite, interviendra le vote en interne pour élire le nouveau Président de la Haute Cour qui sera en même temps président du Conseil Supérieur de la magistrature (CSM).

Le sénateur Dieudonné Mandza élu ce jour, remplace le juge Polycarpe Mongulu décédé le 8 avril dernier. Ce processus a occasionné des tensions entre les présidents de deux chambres du parlement à savoir Christophe Mboso et Modeste Bahati Lukwebo.

actualite.cd/CC



Louis Mbonga Magalu, l’un des deux candidats juges constitutionnels restés en lice pour le compte du parlement, se retire de la course. Il a déposé sa lettre de désistement, ce samedi 28 mai, au président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, en sa qualité de président du congrès alors que les travaux se poursuivaient. 

A la plénière du même samedi à laquelle Bahati n'a pas pris part et demandant le boycott des sénateurs mais non suivi, les congressistes ont élu le sénateur Mandza Andie Dieudonné qui devra, sans nul doute, succéder officiellement au juge Polycarpe Mongulu, décédé au mois d'avril dernier, après sa nomination par l'ordonnance présidentielle.

C'est la principale résolution du congrès et ce, conformément à l'article 17 alinéa 4 du règlement intérieur du congrès.

Sur 450 congressistes qui ont pris part au vote, 345 ont voté pour, 7 ont voté pour le candidat Louis Mbonga Magalu malgré son désistement, 5 se sont asbtenus et 2 bulletin nuls.

Cette plénière ténue après celle du vendredi ou les violons ne s'étaient pas accordés entre les deux chambres parlement pour départager les deux candidats restés en lice,est justifiée par l'article 30 alinéa 5 du règlement intérieur du congrès qui recommande le vote afin de départager des candidats.

"Notre commission dont je salue le travail remarquable a eu à présenter son rapport mentionnant deux candidats en lice qu'ils n'ont pas pu désister l'un envers l'autre et en dépit de l'invitation leur adressée à ce sujet par l'Assemblée plénière de manière à transmettre au président de la République, Chef de l'État son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi un seul nom juge désigné à travers une résolution votée par l'Assemblée plénière du congrès comme l'exige l'article 6 alinéa 3 du règlement intérieur du congrès, le faire autrement risque d'être une entorse à celui-ci. Ainsi, pour départager les candidats, nous appliquerons les dispositions de l'article 30 alinéa 5 du règlement intérieur du congrès qui précise que toutefois en cas de délibération portant sur des personnes le vote s'effectue par bulletin secret, c'est à cet exercice que nous allons nous livrer en ce jour. Je tiens à vous assurer de mon profond attachement à l'État de droit, celui dans lequel tout le monde est soumis à la loi et que tout ce qui ne répond pas à la loi relève de l'arbitraire" avait dit Christophe Mboso dans sa communication du jour.

Après la désignation du candidat du parlement, il revient également au Conseil Supérieur de la magistrature de designer le remplaçant de Prince Funga Mwata Molima tiré au sort. Les deux noms seront transmis au Chef de l'État qui doit également designer un juge en remplacement de Dieudonné Kaluba Dibwa afin de les nommer dans une ordonnance présidentielle. Les trois juges vont rejoindre les six autres afin de permettre à la haute Cour d'afficher complet.

Après le décès du juge Polycarpe Mongulu de la composante parlement, et le départ de deux autres juges à l'issue du tirage au sort à savoir Dieudonné Kaluba Dibwa de la composante Présidence de la République et Funga Mwata Molima de la composante Conseil supérieur de la magistrature, le Chef de l'État Félix Tshisekedi avait saisi les deux chambres du parlement afin de convoquer le congrès pour désigner un juge constitutionnel pour son compte.

actualite.cd/CC



Les deux chambres du parlement réunies en congrès ne sont pas parvenues à dégager le consensus pour désigner le successeur du juge Polycarpe Mongulu à la Cour Constitutionnelle. Les deux candidats sénateurs Mandza Andie Dieudonné et Mbonga Magalu Louis restés en lice ont refusé chacun de désister pour l'autre.

Face à cette situation, les deux noms seront transmis au Chef de l'État Félix Tshisekedi qui devra choisir entre les deux pour compléter le quota du parlement à la Cour Constitutionnelle.

"De toutes les façons et de tout temps, ce n'est pas la première fois qu'on désigne les candidats juges, ça toujours été par consensus. Nous allons donc suivre la volonté de nos deux candidats qui ont préféré que nous puissions envoyer les deux noms au Chef de l'État, les deux noms seront transmis à son Excellence Monsieur le Président de la République" a dit Modeste Bahati Lukwebo, Président du congrès ce vendredi 27 mai 2022.

Bien avant le congrès, les présidents de deux chambres du parlement, à savoir : Bahati Lukwebo et Christophe Mboso se sont déchirés sur la procédure devant conduire à la désignation du successeur du juge Polycarpe Mongulu. Le Sénat avait choisi son candidat, en la personne du sénateur Louis Mbonga Magalu. Mais du côté de l'Assemblée nationale, c'est le député national Louis Mondole, qui a été choisi. 

Après le décès du juge Polycarpe Mongulu de la composante parlement, et le départ de deux autres juges à l'issue du tirage au sort à savoir Dieudonné Kaluba Dibwa de la composante Présidence de la République et Funga Mwata Molima de la composante Conseil supérieur de la magistrature, le Chef de l'État Félix Tshisekedi avait saisi les deux chambres du parlement afin de convoquer le congrès pour désigner un juge constitutionnel pour son compte.

Actuellement, la Cour Constitutionnelle compte 6 juges à savoir le juge Wasenda N'songo Corneille, le juge Mavungu Jean-Pierre, le juge Nkulu Kilomba, le juge Bokona Wiipa Bondjali, la juge Kalume Alphonsine et le juge Kamuleta Badibanga Dieudonné.

Berith Yakitenge et Clément Muamba



En dehors du champ de bataille, le feuilleton M23 se joue également sur le terrain politique  à Kinshasa. Le président congolais a présidé ce vendredi 27 mai la réunion du Conseil supérieur de la défense élargie aux présidents de deux chambres du parlement, au représentant du pouvoir judiciaire et au responsable des services de sécurité  la suite du développement rapide ces derniers jours des combats entre l'armée et la rébellion du M23 dans les territoires de Rutshuru et de Nyiragongo (Nord-Kivu). Parmi les résolutions, le M23 est exclu des pourparlers engagés par le gouvernement avec les groupes armés  Nairobi. La rébellion est considérée désormais comme un  mouvement terroriste.

Le Conseil supérieur de la défense confirme le soutien de Kigali au M23. "Pendant que le gouvernement congolais attendait le rapport du mécanisme conjoint de vérification qui a été activé par le Rwanda, nous avons été surpris de voir qu'il est passé par des représailles comme il avait annoncé. Le soutien manifeste à cette force négative en est la preuve". 

Pour illustrer son accusation, Kinshasa indique que "les effets militaires retrouvés sur place, les images détenues par nos forces armées ainsi que les témoignages recueillis auprès de nos populations démontrent à suffisance que le M23 est soutenu par l'armée Rwandaise", tout en réprouvant une "attitude récidiviste" du Rwanda qui "vise à torpiller les efforts de pacification engagés dans le cadre du processus de Nairobi".

Au nombre des décisions prises par la haute instance sécuritaire congolaise, la RDC a pris la mesure conservatoire de "la suspension immédiate des vols de la compagnie d'aviation Rwandair sur son territoire; la convocation de l'ambassadeur du Rwanda accrédité en République Démocratique du Congo pour lui notifier la désapprobation totale du gouvernement congolais".

Mercredi, lors de la plénière du Conseil exécutif de l'Union africaine à Malabo (Guinée Equatoriale), le Vice-premier ministre des affaires étrangères de la RDC, Christophe Lutundula a publiquement accusé le Rwanda de soutenir le M23.

Par ailleurs, la RDC dénonce la "manipulation" du Rwanda accusant les FARDC de collaborer avec des forces négatives dont les FDLR pour justifier son soutien au M23. 

L'armée congolaise et les rebelles du M23 s'affrontent de nouveau depuis une semaine  provoquant des déplacements continus de populations. Les combattants ont visé mercredi le stratégique camp militaire de Rumangabo dans le territoire de Rutshuru où ils  ont été repoussés par les loyalistes. Ces affrontements se déroulent sur fond de tensions renouvelées entre le Rwanda et la République démocratique du Congo. Kigali a accusé lundi l'armée congolaise d'avoir tiré des roquettes vers le Rwanda, blessant plusieurs civils, tandis que le Rwanda, qui dément, est accusé par des militaires congolais de soutenir la rébellion du M23. 

Ancienne rébellion tutsi vaincue en 2013 par les forces armées de RDC, le M23 « mouvement du 23 mars », a repris les hostilités en fin d'année dernière, en reprochant aux autorités de Kinshasa de ne pas avoir respecté des engagements sur la démobilisation de ses combattants.

Clément Muamba



Le caucus de députés nationaux du Nord-Kivu demande au gouvernement congolais de ne pas minimiser la menace qui pèse sur la province avec la réapparition fracassante de la rébellion du 23 mars (M23) dans le Rutshuru et à Nyiragongo.

Dans une déclaration publiée le jeudi 26 mai 2022, les élus notent que les affrontements entamés depuis le mois de mars dernier ont fait de nombreux morts et des déplacés dans ces 2 territoires. Ils constatent ainsi une situation humanitaire dramatique pour les populations qui fuient les combats.

Les députés nationaux regrettent que le mouvement du 23 mars ait décidé d'engager une nouvelle guerre contre la République alors que les regards et les efforts étaient tournés vers les drames de Beni (Nord-Kivu), du fait des ADF et dans l'Ituri, du fait des CODECO et d'autres milices locales.

Ils demandent à Kinshasa de saisir les instances régionales et internationales, dont l'ONU afin que les responsabilités soient établies. Pour eux, les actions du M23 ne diffèrent pas de celles des ADF.

« Face à la gravité de la situation, demandons au gouvernement de la République de saisir urgemment le Conseil de sécurité des Nations-Unies, le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine ainsi que les différents mécanismes sous-régionaux aux fins de trouver des solutions qui s'imposent et de déclarer le M23 comme groupe terroriste à l'instar des ADF », suggèrent-ils dans leur document.

Il sied de noter que les rebelles du M23 ont engagé des offensives au Nord-Kivu alors qu'ils font partie de groupes armés qui prennent part aux assises de Nairobi pour la paix.

Après une attaque qui a visé une position militaire à Kibumba, en territoire de Nyiragongo, nombreux témoignages ont affirmé avoir vu l'armée rwandaise à l'œuvre.

Mercredi, autour du Sama Lukonde, les acteurs impliqués dans la sécurité ont reconnu la part de Kigali dans cette déstabilisation et ont annoncé avoir saisi le mécanisme conjoint de vérification élargi de la Conférence internationale pour la Région des Grands Lacs (CIRGL).

Isaac Kisatiro



Le député national et ancien ministre de la défense nationale, Crispin Atama Tabe, s'est confié à la presse dans un entretien où il revient notamment sur l'apport de l'arrivée du Pape François en RDC en rapport avec l'activisme des groupes armés au Nord Kivu et en Ituri.

C’était dans le cadre d’une soirée organisée en vue de présenter, au Cardinal Ambongo, une chanson qui a été composée par un collectif de musiciens catholiques avec l'appui du caucus de députés et sénateurs catholiques et ce, pour souhaiter le bienvenu au pape en RDC. 

Pour cet élu du PPRD, le Pape ne manquera pas de lancer un message de paix à l'égard de ceux qui sont derrière l'insécurité dans la partie Est du pays. 

" Je pense que moi, je crois, le pape, c'est d'abord un chef de l'Etat. Il est écouté de par le monde entier. Il ne manquera pas de lancer un message de paix à l'égard de ceux qui sont derrière l'insécurité qui règne à l'Est. En même temps, pour nous, c'est un père spirituel. Sa prière comme la nôtre adressée au bon Dieu va contribuer à quelque chose. Le pape doit intercéder auprès de Dieu pour que la paix rentre en RDC. Il va s'adresser à ceux qui sont derrière l'insécurité, j'espère qu'il sera écouté ", a dit Crispin Atama Tabe. 

Pour rappel, c’est le 2 juillet prochain que le Pape François va fouler le sol congolais. Il va dire une messe à Kinshasa à l’esplanade de l’aéroport de Ndolo, ensuite il va se rendre à Goma. 

Ivan Kasongo

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