Depuis 2019, le Parlement Européen a créer un prix dénommé « European Women's Leadership Award » pour les femmes extraordinaires. Cette année, sept femmes ont été proclamées. Parmi elles, Marie-Dolorès Mabuila, originaire de la République Démocratique du Congo.

Ce prix met un focus sur les femmes qui à un certain moment de leur vie, « ont décidé de suivre leur rêve, de rompre avec les obligations traditionnelles autour d'elles, de défier les domaines à prédominance masculine, d'agir de manière respectueuse afin de donner l'exemple à toutes celles qui n'osent pas (encore) faire entendre leur voix et développer leur potentiel », explique le Parlement Européen.

Marie-Dolores Mabuila est arrivée en Belgique au cours des années 1970 avec ses parents. Elle y a grandi jusqu’à intégrer la Police de Bruxelles. Après plus de 15 ans dans ce secteur, elle s’est inscrite à l’Université Libre de Bruxelles où elle va décrocher successivement un master en criminologie et en sciences politiques, renseigne le media La Libre.be
 
Avec plus de 20 ans dans la police, Marie-Dolores Mabuila ambitionne de « mettre à la disposition des nouvelles autorités de son pays (RDC) son expérience dans la lutte pour le maintien de l’ordre social par des mesures préventives mais aussi répressives ».
 

Six autres femmes ont également été choisies. Il s’agit de Chantal Hemerijckx (Belgique), Thao Kilbee (originaire de Vietnam, Belgique), Monique Ouassa Kouaro (Bénin), Rita Ricketts (Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni), Jamila Sedqi (Maroc), Svetlana Spaic (Yougoslavie, Serbie, Paris).

La cérémonie de remise des prix sera diffusée en direct en anglais ou en français sur la chaîne YouTube “Hessen in Berlin und Europa”.Avec le soutien de la Représentation du Land de Hesse auprès de l'UE, cette année, les prix seront remis par la Vice-Présidente du PE Nicola Beer. Lucia Puttrich, Ministre des Affaires fédérales et européennes du Land de Hesse, prononcera un discours de bienvenue.

La première cérémonie a eu lieu en mars 2019 au Parlement européen à Bruxelles. Depuis lors, en raison des restrictions liées au COVID-19, les cérémonies sont organisées par la Représentation du Land de Hesse auprès de l'UE à Bruxelles.

Prisca Lokale

 


Les autorités congolaises ont convoqué une réunion de crise ce jeudi au Ministère des Affaires Étrangères au sujet de la situation et la sécurité des congolais se trouvant en Ukraine. 

« Des contacts ont été établis avec la communauté congolaise, notamment à Kiev la capitale », a rapporté Patrick Muyaya, ministre de la communication et des médias.

Plusieurs étudiants congolais dont le nombre n’a pas été communiqué se trouvent dans les universités ukrainiennes. 

Pour le contexte, le président russe Vladimir Poutine a annoncé ce jeudi une opération militaire en Ukraine pour défendre les séparatistes de l'est du pays.

L'armée russe di avoir détruit les systèmes de défense anti-aérienne et mis "hors service" les bases aériennes de l'Ukraine.

Pendant ce temps, des forces terrestres russes ont pénétré sur le territoire ukrainien depuis la Russie et le Bélarus, selon Kiev. 

actualie.cd/CC



 

Sept chefs d'Etat sont réunis ce jeudi 24 février à Kinshasa pour évaluer l'application d'un accord sur la paix, la sécurité et la coopération en République démocratique du Congo et dans la région des Grands Lacs africains signé il y a neuf ans à Addis-Abeba.

C'est leur dixième sommet, après celui organisé en 2018 à Kampala.

Autour de leur hôte congolais Félix Tshisekedi, les présidents Cyril Ramaphosa d'Afrique du Sud, Yoweri Museveni d'Ouganda, João Lourenço d'Angola, Denis Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville, Faustin Archange Touadéra de Centrafrique et Evariste Ndayishimiye du Burundi sont présents dans la capitale de la RDC.

Les autres pays signataires de l'Accord-cadre ont délégué des représentants.

Quant aux garants de cet accord, ils sont représentés entre autre par Moussa Faki Mahamat ( UA) et Jean-Pierre Lacroix ( ONU).

Avec AFP.



Une exposition de quelques créations photographiques a lieu, pendant une semaine, dans la salle d’exposition de l’académie des beaux-arts à Kinshasa. Quatre (4) artistes visuels affichent sur les murs des œuvres dont les thèmes sont inspirés des différents titres de l’album slam « Molimo » de Peter Komondua.

Cette exposition, qui est passée au vernissage ce mardi 22 février, est organisée en marge de la sortie officielle dudit album, le deuxième de l’artiste Slameur. Une des artistes qui exposent, Anastasie Langu, a exprimé son émotion à participer à ce projet qu’elle dit trouver inédit.

Vu qu’elle est déjà dans une démarche accentuée sur la spiritualité africaine, le mot Molimo l’a inspiré pour créer des œuvres, des masques sur des têtes pour questionner la spiritualité africaine.

« Les masques représentent ce que faisaient nos aïeux pour se connecter au divin. J’ai voulu questionner cette perdition due à la colonisation notamment, on a perdu nos valeurs. Je questionne sur la reconnexion qu’il doit avoir. Aujourd’hui quand on aborde les sujets liés à la spiritualité africaine, beaucoup ne veulent pas en parler ou bien ils ignorent », a-t-elle dit.

Un autre artiste photographe, Peter Miyalu, a été inspiré pour présenter une série dénommée « Au gré des rencontres », qui illustre ces instants de la vie qu’il vit de manière hasardeuse quand il est impressionné par l’éclat du soleil, des faits de certains enfants notamment à côté du fleuve.

« C’est à la fois une histoire et une quête d’identité dans ces voyages que l’on fait parfois de manière imaginaire ou utopique et tout ce que l’on rencontre du jour au lendemain. L’album de Peter est aussi un voyage dans le fort intérieur sur des questions existentielles. Dans mes photos, j’essaie de figer le temps, la même chose avec l’album », fait savoir Peter Miyalu.

Pour sa part, l’artiste photographe Samuel Mwani, a tiré des photos dans une vidéo qui parlent de moments sombres de la RDC. Malgré les thèmes exploités par l’album tels que l’amour, le réveil de l’Afrique, la protection de l'environnement, il  est resté sur l’autonomisation du Congolais.

« Je suis resté sur l’autonomisation parce que je pense qu’il est important que la personne congolaise se sente autonome. Cette personne ne l’est pas à cause de son passé qu’elle trouve lourd à accepter. Le Rwanda a connu le génocide mais aujourd’hui on parle d’une habitions en paix parce que le génocide est passé », a-t-il dit.

Les CDs de l’album « Molimo » sont en vente et les mêmes sons peuvent être retrouvés dans les plateformes digitaux. Dans cette nouvelle aventure, Peter Komondua a ressorti ce qu’il a pu glaner après l’examen de son âme. Il est question d’un moment d’introspection qui invite chacun à l’exercice d’examen de son âme. Il le considère comme le meilleur projet d’album qu’il a proposé depuis le début de sa carrière, il y a plus de 10 ans.

Emmanuel Kuzamba



Félix Tshisekedi préside ce jeudi 24 février la réunion d’évaluation de l'Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République Démocratique du Congo et la région signé le 24 février 2013. Cette 10e réunion de haut niveau du mécanisme régional de suivi se tiendra à la Cité de l’Union africaine en présence des délégués  de l'ONU, de l'UA, de la conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et la Communauté de développement de l'Afrique Australe (SADC) et d’autres dirigeants de la sous-région.

L’Accord-cadre définit dans les grandes lignes les principales mesures nationales, régionales et internationales requises pour consolider la paix et la sécurité dans l’est de la RDC et promouvoir la coopération entre les gouvernements des pays de la région.

11 pays de la région (Afrique du Sud, Angola, Burundi, Ouganda, République centrafricaine, République démocratique du Congo, République du Congo, Rwanda, Soudan du Sud, Tanzanie et Zambie) ont signé cet accord. Ils ont ensuite été rejoints par deux autres pays, le Kenya et le Soudan, qui sont aussi devenus signataires de l’Accord-cadre le 31 janvier 2014.

Des années après la signature de cet accord-cadre, l’insécurité est toujours galopante dans l’Est de la RDC avec même l’apparition de nouveaux groupes armés. 

Les participants vont évaluer les engagements pris par la RDC, les pays de la région ainsi que les organisations internationales notamment en termes des réformes institutionnelles, structurelles, réglementaires et politiques. L’évaluation concernera également les structure de gouvernance dont le Mécanisme régional de suivi (MRS) et le Comité d’appui technique (CAT). C’est l’UA et l’ONU qui président ensemble les mécanismes de gouvernance de l’Accord-cadre.

Il sera également question d’interroger le Mécanisme régional de suivi (MRS) qui est le principal organe de contrôle interne de l’Accord-cadre. Il se réunit une fois par an au niveau des chefs d’État et de gouvernement pour dresser le bilan des progrès accomplis dans la mise en œuvre des engagements pris par les pays signataires aux niveaux national et régional.

Les Garants de l’Accord-cadre sont l’UA, l’ONU, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).
 
actualite.cd/CC


La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a rendu public, ce mercredi 23 février, un autre calendrier réaménagé des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs dans les provinces dites à problème.

Selon ce calendrier réaménagé dont une copie est parvenue à POLITICO.CD, ce scrutin, initialement prévu le 06 avril, est reporté pour le 06 mai prochain, en attendant l’ouverture de la session de mars dans les assemblées provinciales concernées.

Dans un communiqué de presse, la CENI a évoqué plusieurs raisons qui ont occasionné ce report d’un mois à la date prévue.

D’après le Rapporteur de la CENI, le rapport consolidé de monitoring issu de 13 Bureaux de Réception et Traitement des candidatures (BRTC), à la clôture de dépôt des candidatures à l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs, renseigne que 183 formulaires de candidature ont été retirés dont 10 par les partis politiques, 14 par les regroupements politiques et 156 par les candidats Indépendants; 129 notes de perception ont été retirées auprès de la DGRAD dont 79 paiements de la caution effectués ; 67 dossiers de candidatures ont été déposés dont 11 femmes et 56 hommes.

Il convient de noter qu’à la clôture ce jour des Bureaux de réception et traitement des candidatures, la province de la Lomami n’a enregistré aucun dépôt de candidature, apprend-on.

Pour des raisons d’inclusivité et au regard de la finalisation de la procédure de dérogation des décaissements de fonds conformément à l’instruction 15 bis de la Banque Centrale du Congo, la CENI a décidé de reporter l’élection des Gouverneurs et Vice-gouverneurs dans les 13 provinces dites à problème ainsi que la province du Sankuru.

Ci-dessous le calendrier réaménagé :

  • Du 13 au 23 février 2022 : retrait, ajout ou substitution des candidatures
  • Du 30 mars au 1er avril 2022 : transmission des dossiers physiques des candidats au Bureau de la CENI et délibération en plénière.
  • 2 avril 2022 : publication de la liste des candidatures recevables et non recevables.
  • 21 avril 2022: Publication de la liste définitive des candidats par province
  • Du 2 au 4 Mai 2022 : campagne électorale.
  • 6 Mai 2022 : élections des gouverneurs et vice-gouverneurs.

Les provinces concernées par ces élections sont : Bas-Uele, Haut Lomami, Ituri (après la levée de l’Etat de siège), Kasaï-Central, Kasaï Oriental, Kinshasa (élection du Vice-Gouverneur), Kwango (Vice-Gouverneur), Lomami, Maindombe, Maniema, Mongala, Tanganyika, Tshopo. Le Kongo central n’est pas en reste.

Christian Okende



 
L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) se range en ordre de bataille pour gagner dans les quatorze provinces concernées par les élections des gouverneurs. Le député provincial et cadre du parti présidentiel, Jean-Claude Tshilumbayi, l’a déclaré mardi 22 février, lors de son intervention à Radio Okapi.  

« L’ambition est que toutes les provinces soient dirigées par l’UDPS, pour avoir la possibilité de dérouler avec cohérence notre projet de société », a expliqué Jean-Claude Tshilumbayi.  

L’opération d’enregistrement des candidatures à l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs se clôture ce mercredi 23 février. L’élection proprement dite est prévue le 6 avril prochain dans quatorze provinces de la RDC.  

A travers cette élection, il faut définitivement tourner la page PPRD, le parti de l’ancien président de la République, Joseph Kabila, estime le député Jean-Claude Tshilumbayi.  

« Je ne vois personne, qui ne soit aussi nostalgique pour penser remettre une seule de nos provinces au PPRD et à la famille Kabila. Nous ne sommes plus que jamais déterminés, avec l’ensemble de la population, de tourner définitivement cette page. Les surprises sont démocratiques, mais nous nous sommes préparés », a-t-il poursuivi.  

Pour gagner les élections des gouverneurs, Jean-Claude Tshilumbayi indique que l’UDPS va aussi compter sur ses alliés de l’Union sacrée de la nation, « pour avoir beaucoup plus de chance, pour être dans l’esprit de la réussite du mandat du Chef de l’Etat ».

radiookapi.net/CC



Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint des Nations unies chargé des opérations de maintien de la paix, arrive à Kinshasa ce mercredi. Il est en RDC pour un séjour de trois jours. Il revient de Goma (Nord-Kivu) et de Bunia, le chef-lieu de l’Ituri. Il s’est également rendu à Roe, dans le territoire de Djugu où les violences se sont accentuées ces derniers mois.

Jean-Pierre Lacroix s’est rendu à Roe, à 135 kilomètres de Bunia, où plus de 75 000 déplacés se sont regroupés autour de la base temporaire de la MONUSCO.

Ces personnes sont pour certaines d’anciens occupants d’autres sites de déplacés qui eux également, à l’instar des villages, ont été victimes de nombreuses attaques sanglantes ces derniers trois mois.

A Roe, ils bénéficient de la protection directe des casques bleus bangladais renforcés par des éléments des forces spéciales de l’ONU.

Cependant, les besoins de ces déplacés sont de plus en plus importants. 

Les humanitaires qui maintiennent leur présence dans la zone tentent d’assurer les besoins primaires comme l’eau, la nourriture, l’assainissement ou encore les soins de santé de base.

Roe est devenu en quelques mois le symbole de la crise sécurité et humanitaire dans la région. 

Lundi, la société civile avait d’ailleurs adressé une lettre au chef de l’Etat pour exiger une enquête sur les récentes attaques visant spécifiquement les sites de déplacés.

A Kinshasa,  M. Lacroix participera jeudi à la réunion de suivi de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région signé en 2013.

actualite.cd/CC

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Ali Kalonga

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