Cette décision a été annoncée ce lundi 14 févier à l’issue d’une réunion du Comité multisectoriel de lutte contre la COVID-19, présidée par le chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi, réunion élargie à la Task Force Présidentielle. Cette décision a été accueillie par une liesse populaire manifestée par un concert des klaxons à Kinshasa.

Ladite réunion a porté sur l’évaluation de la situation de la pandémie de COVID-19 en RDC.

« Le gouvernement de la République informe la population congolaise des décisions suivantes :

1. la Levée immédiate du couvre-feu sur toute l’étendue du pays, sauf pour les provinces sous état de siège ;

2. la suppression du test COVID-19 à l’entrée du territoire national pour tout voyageur complètement vacciné ;

3. La suppression du test COVID-19 pour tout voyageur complètement vacciné à l’intérieur du pays », a annoncé le ministre des Médias et porte-parole du gouvernement.

Cependant, le gouvernement de la République attire l’attention de la population sur le fait que la levée du couvre-feu ne signifie nullement la fin de la pandémie. Les gestes barrières et les autres mesures restent de stricte application.

radiookapi.net/CC



La St valentin, "une maniere d’exprimer aussi son amour au-dela des paroles". C’est comme ça en tout cas que Jean-Louis Balibunga, habitant de Kalemie, résume la fête des amoureux de ce lundi 14 février à Radio Okapi. 
A 68 ans, il vit depuis 1974, date de son mariage avec Josephine Mangaza, d'abord a Kabambare au Maniema, puis à Kalemie dans la province du Tanganyika. Aujourd’hui, le foyer de Jean-Louis et Josephine compte dix enfants, dont un prêtre. 

Le coup de cœur de Jean-Louis Balibunga sur Josephine Mangaza est parti du village de Mupapaye dans le territoire de Kabambare. L'occasion s'était présentée pendant les grandes vacances de Josephine Mangaza ; elle qui étudiait alors à Lulingu, 100 km de Shabunda, au Maniema.

De passage au village, plus d’une fois, parce qu’enseignant dans le village voisin, Jean-Louis Balibunga s’est arrêté, le regard dans les yeux de Josephine. Et tout est parti de là.

« C’était mon choix. Il y avait beaucoup de filles, mais je ne voulais pas épouser une femme analphabète. Vivre en couple, c’est vivre chaque jour de la vie la St Valentin au-delà des paroles. L’amour a besoin d’être arrosé au jour le jour, telle une fleur le cœur a besoin des actes vivants», affirme Josephine Mangaza.

« Je l’aime toujours quelles que soient les difficultés et nous savons nous pardonner mutuellement. La fidélité apporte la paix. Être transparents, éviter l’indiscrétion. Mais, apprendre à régler les problèmes dans le foyer ; l’extérieur ne résoud jamais les problèmes du foyer», a-t-elle conclu.
 
Le couple compte dix enfants, dont un enfant devenu prêtre catholique. Il s'agit de l’abbé Jacques Balibunga, Chancelier de Mgr l’évêque de Kalemie-Kirungu.

Julie Nkulu Balibunga , l‘une des filles du couple, se dit heureuse d’avoir des parents qui s’aiment et qui continuent à perpétuer la St Valentin dans leur vie de chaque jour:
« Ça me fait du bien, la fierté aussi. J’ai une très bonne éducation de mes parents. Moi aussi, je vais l’appliquer».

radiookapi.net/CC



L’artiste musicien Antoine Christophe Agbepa Mumba, alias Koffi Olomidé, est désigné, par Félix Tshisekedi, ambassadeur de la culture congolaise. Tout comme Dadju et Maître Gim’s, Koffi Olomide affirme avoir reçu officiellement des mains du secrétariat aux affaires étrangères, son passeport diplomatique avec le titre d’ambassadeur de la culture congolaise.

« Je suis venu dire merci à mon pays, à la nation congolaise et au Premier des congolais Monsieur Félix Antoine Tshisekedi, parce qu’il a bien voulu faire de moi l’ambassadeur de culture de notre pays, un passeport diplomatique qui m’a été délivré le mercredi dernier par le secrétaire aux affaires étrangères. Je suis vraiment ému, je voudrais le remercier parce que des artistes beaucoup plus valeureux que moi dans le passé n’ont pas eu cette chance », a déclaré Koffi Olomide.

Notons que Koffi Olomide rejoint à ce titre, les frères Gim’s et Dadju comme ambassadeurs de la culture de la République Démocratique du Congo.

Bernard Mpoyi



Le Comité laïc de coordination (CLC) et des mouvements citoyens, notamment "Les congolais debout" commémorent les martyrs de la démocratie et de l'alternance en République démocratique du Congo. Cela, dans le cadre du mois de février dédié aux martyrs de la démocratie et des 30 ans  de premières manifestations pro-démocratie de cette structure de l'église catholique.  

Ce samedi 12 février 2022, ils se sont recueillis devant les tombes de Rossy Mukendi Tshimanga et Thérèse Kapangala, tués respectivement le 25 février et le 21 janvier 2018, lors des manifestations visant à réclamer l'alternance au pays. 

Sous l'émotion et des pleurs des membres du CLC et mouvements citoyens, mais aussi des familles de ces "héros", des gerbes de fleurs ont été déposées devant leurs sépultures. 

Pour maître Hervé Diakiese, porte-parole du CLC, ces martyrs de la démocratie et de l'alternance ne doivent pas rester dans l'oubli. 

"Nous sommes là pour commémorer nos martyrs. Vous savez, on est en 2022, ça va être les 30 ans de premières manifestations du CLC du 1992 avec le massacre des chrétiens, le 16 février. Dans ce cadre là, nous sommes aussi en train de réveiller les souvenirs des martyrs de l'alternance, ils ne doivent pas rester dans l'oubli. Il était important, puisque le mois de février est un mois que le CLC a dédié aux martyrs de la démocratie et de l'alternance, que la génération qui avait pris le relais depuis 2017 jusqu'au combat de 2018, puisse aussi être honorée. C'est pour ça que nous avons pris l'initiative, avec les mouvements citoyens, d'aller juste déposer des gerbes de fleurs sur la tombe de nos martyrs", a-t-il déclaré. 

À l'en croire, l'objectif est que les congolais n'oublient pas que l'alternance et la démocratie en RD Congo ont été obtenues au prix du sang.

"Nous allons continuer cette semaine à fleurir les tombes de nos disparus en rappelant leur sacrifice, pour que les gens comprennent que l'alternance et la démocratie ont été obtenues au prix du sang versé et que ce n'était pas gratuit. Et nous sommes les dépositaires du sacrifice de nos martyrs qui ont versé leur sang pour l'alternance et la démocratie sans avoir l'ambition d'être président de la République, ministre ou député mais pour que les voix des congolais puissent compter et que notre peuple aspire à vivre librement avec des dirigeants qu'il a choisis", a dit Le Hervé Diakiese.

À l'occasion, le porte-parole du CLC a annoncé une messe d'action de grâce, le 16 février prochain à la paroisse Saint Joseph à Kinshasa, pour commémorer les 30 ans de massacre des chrétiens et la projection d'un documentaire sur la consécration de Thérèse Kapangala le 25 février de cette même année.

Prince Mayiro



Le gouvernement congolais envisage de créer un musée privé et familial dédié à l'ancien président de la République Joseph Kasa-Vubu décédé en 1960. C'est ce qui ressort du Conseil des ministres de ce vendredi 11 janvier 2022.

À en croire le compte-rendu de cette réunion de l'exécutif national, le président Félix-Antoine Tshisekedi a demandé au Gouvernement, à travers le ministre de la Culture, Arts et Patrimoine, de se concerter avec la famille de celui qui était l'un des pères de l'indépendance congolaise pour la matérialisation de ce projet.

"Le chef de l’Etat a souhaité que le Gouvernement, à travers la ministre de la Culture, Arts et Patrimoine, se concerte avec la famille de l’illustre disparu pour 
envisager la création d’un musée privé et familial dédié au feu Président Kasa-Vubu
", rapporte le compte-rendu fait par le ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya.

Le chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi a, par ailleurs, saisi cette occasion pour instruire le ministre des Infrastructures et travaux publics, en collaboration avec le gouverneur a.i du Kongo Central, de réaliser les travaux de réhabilitation du mausolée de feu président Joseph Kabila, situé à 17 kilomètres de la cité de Tshela, dans le village de Lukamba Mbemba.

"Au regard de la dégradation continue du mausolée de feu premier Président de 
la République, Joseph Kasa-Vubu, localisé à 17 kilomètres de la cité de Tshela, précisément dans le village Lukamba Mbemba, en province du Kongo-Central, le Président de la République a instruit le Ministre d’État, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics, en collaboration avec le Gouverneur intérimaire de la Province du Kongo-Central, de réaliser les travaux nécessaires de génie civil pour la viabilisation et la sécurisation du site. Ce dernier constitue la dernière demeure d’un de nos Pères de l’indépendance, un lieu de recueillement et de tourisme historique
", soiligne le compte-rendu.

Joseph Kasa-Vubu fut le premier président de la République démocratique du Congo après son accession à l'indépendance, le 30 juin 1960. Il a dirigé le pays de 1960 à 1965 et est décédé en 1969 de suite d'une maladie.

Orly-Darel Ngiambukulu



Le Panel chargé d'accompagner le président Tshisekedi à l'Union Africaine a présenté quelques actions pour résumer la mandature de la République démocratique du Congo à la tête cette organisation Africaine.

C'était lors d'une conférence de presse animée par le porte-parole du président Tshisekedi, le professeur Kasongo Mwema, ce samedi 12 février 2022 au Palais de la Nation. 

À en croire le coordonnateur de ce panel, le président Tshisekedi a assumé avec dignité ses charges de président en exercice de l'union africaine pour l'exercice 2021. 

"Le président a assumé sa charge pleinement et avec dignité et il a été apprécié par ses pairs qui l'ont remercié. Le Panel ici présent a été vraiment honoré de travailler avec le président de la République. Un président à l'écoute. Pas seulement de nous, mais il a dirigé plusieurs réunions en virtuel du bureau de la conférence Union Africaine comme à partir de Goma...", a dit le professeur Ntumba Lwaba.

Durant cette conférence de presse, le professeur Isidore Ndaywel, membre du panel en charge des questions culturelles, a énuméré quelques réalisations du président Tshisekedi dans ce domaine. 

Il a évoqué notamment :

- L'entrée en application de la charte de la renaissance africaine 16 ans depuis sa création ;

- L'inscription de la Rumba dans le patrimoine de l'humanité ;

- La toute première chanson panafricaine que la RDC a offerte à l'union africaine ; 

- L'interiorisation par l'union africaine de la célébration de la journée mondiale de la culture africaine et afrodescendants ;

- La traduction en Lingala de l'hymne de l'union africaine ;

-  Le Grand Prix Panafricain de Littérature ;

- Le Festival Panafricain de Kinshasa ;

- La Maison de la Culture Africaine et Afrodescendante ;

- Le Grand Prix Congolais du Livre.

Le Panel a fait savoir que le président Tshisekedi a également milité pour la production au niveau  continental de plus de 20 vaccins dont ceux contre le covid pour pallier à la problématique des inégalités sanitaires et vaccinales en Afrique. 

"Le Président s’est adressé à la réunion sur le partenariat pour la production des vaccins en Afrique, qui a produit une feuille de route réaliste pour atteindre en 2040 une production vaccinale de 60% des besoins contre 1% actuel", a expliqué le professeur Ntumba Lwaba. 

Rappelons que c'est depuis samedi dernier que le président Tshisekedi a passé le flambeau à son homologue Sénégalais Macky Sall. À noter que le mandat du président avait été placé sous le thème : "Arts et culture et patrimoine : leviers pour construire l'Afrique que nous voulons".

Moise Dianyishayi



Emmanuel Mbo et Jean Masumbuko, respectivement Président du conseil d’administration (PCA) et Directeur général (DG) de la Société commerciale des transports et ports (SCTP, ex-ONATRA) « sont désormais placés sous mandat d’arrêt provisoire et détenus à la prison de Makala», a indiqué vendredi 11 février sur Tweeter le président de l’Association africaine de défense des droits de l’homme (ACAJ), Georges Kapiamba.

Les deux hauts responsables de l’ex-ONATRA ont été arrêtés, depuis le jeudi 10 février, sur ordre du procureur général de Kinshasa/Gombe pour « tentative de détournements de deniers publics, faux et usage de faux ».

Cette action judiciaire fait suite à la demande de l’Inspection générale des finances (IGF), qui dénonçait la surfacturation dans le dossier IMD-SCTP. L’affaire concerne le contrat de réhabilitation de 2 quais du port de Matadi, qui est passé de 2 à 8 millions USD.

« Les complices des mandataires de la SCTP (ex-Onatra) dans la surfacturation de 5 millions de USD du dossier IMD sont dans des cabinets ministériels. C’est une prédation en bande organisée », accuse l’inspecteur général des finances, Jules Alingete Key, sur son compte Tweeter.

Georges Kapiamba a par ailleurs salué la mise sous mandat d’arrêt d’Emmanuel Mbo et Jean Masumbuko. « Il s’agit d’un avertissement lancé aux autres mandataires, devant retenir que les actes indélicats de gestion ne sont pas impunis », a commenté l’activiste des droits de l’homme.

radiookapi.net/CC



Le samedi 5 février, François Beya, l'influent conseiller de Félix Tshisekedi en matière de sécurité, est arrêté à Kinshasa. Cette interpellation a suscité plusieurs rumeurs, notamment celle d’une tentative de coup d'État. Le chef de l’État a dû écourter son séjour à Addis-Abeba, où il participait au sommet de l’Union africaine. Pour la présidence de la République, qui n’a communiqué que trois jours après l’événement, il s’agit d’une affaire de sûreté d'État. Alors, que savons-nous de cette affaire ?

Bonjour, Je suis Ange Makadi Ngoy (photo), chercheuse au sein du Groupe d’étude sur le Congo, centre de recherche indépendant basé à l’Université de New York. Nous sommes le vendredi 11 février 2022 et vous écoutez le 50è numéro de Po na GEC, notre capsule audio qui analyse l’actualité en RDC.

À ce jour, les faits reprochés au conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité ne sont pas tout à fait connus. Lors de son arrestation, aucune communication officielle n’est rendue publique. Ce qui, très vite, alimente la spéculation autour d’une tentative de coup d'État. Le 8 février, la présidence de la République brise enfin le silence. Kasongo Mwema Yamba Y’amba, porte-parole de Félix Tshisekedi indique que les enquêteurs disposent d’«  indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale ».

Dans la foulée, Jean-Claude Bukasa, jusqu’ici assistant principal du conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité, est désigné pour assurer l'intérim à la tête du Conseil national de sécurité (CNS). Ce dernier est un militant de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti présidentiel. 

Contrairement à François Beya, il n’est pas issu de l’ancien régime de Joseph Kabila, mais fait partie des hommes de confiance du président. Cette nomination d’un proche de Tshisekedi vient confirmer la mise à l’écart de François Beya qui ne disposerait plus de la confiance du président de la République. Mais d’où vient sa disgrâce ? Le contour demeure encore flou. Mais plusieurs hypothèses peuvent être émises.

D’abord un soupçon de déloyauté. Longtemps patron de la Direction générale de migration sous Kabila, François Beya est suspecté d’être resté loyal à ce dernier. Pourtant, lors de la fin de la coalition FCC-Cach, il a su conserver son poste qu’il occupe depuis février 2019. L’homme s’était fait une place au cœur de la présidence congolaise. De la nomination des juges de la Cour constitutionnelle à la restructuration de l’armée, des rapports suggèrent que François Beya a été au centre du dispositif de Tshisekedi. Il a été presque partout, dans toutes les rencontres…

Ensuite, une guerre de palais. Récemment, il a été demandé à François Beya de régler une affaire d’un carré minier impliquant des personnalités proches du président. Il a invité Fortunat Biselele, puissant conseiller privé de Tshisekedi, à se présenter pour audition au CNS. Est-ce l’heure du règlement des comptes ?

Dans cette affaire, beaucoup y voient aussi une fine stratégie de Félix Tshisekedi de se débarrasser des personnes qui semblent l’avoir aidé à asseoir son pouvoir. À Kinshasa, François Beya est perçu comme l’un des principaux artisans du rapprochement entre le nouveau régime et le précédent. Le cas de Jean-Marc Kabund-A-Kabund, premier vice-président de l’Assemblée nationale désormais sommé de démissionner, en est une autre illustration.

CC

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Ali Kalonga

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