Manager des artistes au concours gospel Maajabu talent, Cédric Kaseba vient d’être suspendu de ses fonctions suite à la circulation sur les réseaux sociaux d’une vidéo dans lequel où on peut le voir en tenue d’Adam.
L’annonce a été faite hier mercredi 2 février à travers un communiqué de la direction de Maajabu talent.

 
Dans une publication sur Facebook, Cédric Kaseba a reconnu son acte et promis d’en assumer l’entière responsabilité. En tant que chrétien, il se repent d’avoir attristé le Saint-Esprit, blessé sa femme et tout ses fans.


« Je ne trouve pas les mots, sauf demander pardon avec un coeur repentant et sincère. Désolé pour ma femme que j’aime vraiment et j'ai honte. A ma belle famille, ma famille biologique, à mes frères et soeurs, amis et membres du corps du Christ, pardonnez mes actions», s’est-il excusé.

Exclusifrdc.com/CC



Moise Mugenyi Kabagambe, jeune Congolais de 24 ans, a été tué le 24 janvier près d’un kiosque, situé dans un quartier chic de la plage de Barra da Tijuca (Rio de Janeiro au Brésil) où il travaillait.

« Il voulait son argent avant de rentrer chez lui et le gérant du kiosque n’a pas voulu le payer. Ils se sont disputés, le gérant a pris un bâton pour le frapper et Moïse s’est saisi d’une chaise pour se défendre », a raconté son frère Sammy Kabagambe, 28 ans, qui vit également à Rio.

Selon lui, le gérant a ensuite appelé en renfort d’autres individus qui l’ont frappé durant de nombreuses minutes avec des bâtons et une batte de baseball. Pour neutraliser Moïse, ses agresseurs ont également attaché ses poignets et ses chevilles à l’aide d’une corde.

Des images d’une violence insoutenable filmées par une caméra de surveillance diffusées mardi 1e février par le journal « O Globo » montrent le jeune homme à terre, pendant qu’au moins trois hommes, dont un assis sur sa tête, s’acharnent sur lui.

La fin de la vidéo, un montage de presque quatre minutes, montre un des agresseurs tentant de le réanimer, en vain.
 
A Kinshasa, le vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères, Christophe Lutundula a échangé mercredi 2 février dans son cabinet de travail, avec l’ambassadeur de la République Fédérative du Brésil en RDC, André Luiz Azevedo Dos Santos, sur le dossier lié au meurtre d’un jeune Congolais de 24 ans au Brésil.
 
Obs/CC


Les habitants du quartier Matadi-Kibala dans la commune de Mont-Ngafula à Kinshasa ont connu une matinée pleine d'émotions et de tristesse ce mercredi 2 février 2022. Une situation causée par la mort de plusieurs personnes au Marché Matadi-Kibala. 

Tout est parti de la coupure d'un câble électrique à haute tension. Face à cette situation, des voix se sont levées pour pointer du doigt la responsabilité de la Société Nationale d'Électricité (SNEL).

Intervenant sur les antennes de la RTNC, le président du Conseil d'administration de la SNEL attribue pour sa part ce drame, principalement à l'incivisme et l'indiscipline de certains habitants de la capitale de la République démocratique du Congo. 

"Ce qui nous fait mal en tant que responsables de la SNEL, ce qu'il y a à peine une semaine les autorités de la ville avaient convié et même ordonné aux vendeurs de quitter cet espace pour un espace beaucoup plus sûr. Malheureusement, par incivisme et indiscipline, ils sont revenus. Voilà le résultat, c'est la tragédie (...) Voilà l'impression de la SNEL, ce que vraiment c'est l'incivisme et l'indiscipline de certains citoyens qui ont amené ce drame que nous déplorons", a déclaré Alain Atundu. 

Par ailleurs, le PCA Atundu appelle les autorités et la population à respecter les nomes en matière de construction pour éviter ce genre de drame.

"Nous demandons aux autorités nationales de nous aider à faire respecter les 25 mètres d'un côté, 25 mètres de l'autre, comme servitude de la SNEL. Nous implorons nos citoyens, nos frères de nous aider les protéger et à préserver leurs vies contre de tels incidents imputables plus à l'incivisime plutôt qu'à des causes objectives", a martelé André-Alain Atundu.

Par ailleurs, la SNEL présente ses condoléances aux familles éprouvées. 

"Je profite d'ailleurs pour présenter, au nom de la SNEL, toutes nos condoléances les plus sincères aux familles endeuillées par cette tragédie", conclut André-Alain Atundu.

Dans un communiqué rendu public ce même mercredi, la Société Nationale d'Électricité a expliqué qu'un coup de foudre a sectionné un conducteur de phase sous-tension, lequel est tombé sur le Marché Matadi-Kibala se situant dans la servitude des lignes de transport de la SNEL. 

Pour rappel, 26 personnes dont 24 femmes et 2 hommes ont trouvé la mort suite à cette tragédie. Selon le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, le Gouvernement de la République dirigé par Sama Lukonde a décidé de prendre en charge les obsèques. 

Jephté Kitsita



Le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a visité dans la soirée de ce mercredi 2 février le lieu du drame à Matadi Kibala (commune de Mont Ngafula, à l'ouest de la capitale) où 26 personnes ont péri dans la matinée à la suite de la coupure d’une conduite haute tension de la SNEL.

Accompagné du gouverneur de Kinshasa Gentiny Ngobila, le Président de la République a fait un amer constat :

Les corps des victimes, 24 femmes et 2 hommes, ont été levés dans la journée et déposés à la morgue de l'hôpital général de Kinshasa (ex-Mama Yemo). La plupart étaient des vendeuses de produits de première nécessité dans un marché local.

Très affecté, le Chef de l'Etat a décidé de la prise en charge par l'Etat congolais des frais funéraires des victimes de l’accident du marché de Matadi Kibala. Il a par la même occasion instruit le gouverneur de la ville de Kinshasa d'accélérer le processus de délocalisation de ce marché, rapporte la Présidence.

Le drame semble survenu à la suite d'une coupure des câbles électriques haute tension.

Le Chef de l'Etat a obtenu des plus amples explications techniques des équipes de la SNEL présentes sur lieu qui ont confirmé cette thèse. Il a exprimé sa compassion et son soutien aux victimes et à leurs proches.

Le compte twitter de la Présidence rappelle que cette problématique du marché de Matadi Kibala avait fait l'objet d'une communication présidentielle au cours de la réunion du conseil des ministres du 7 janvier dernier.

En effet, s'adressant aux membres du gouvernement, le président de la république déclarait :

« dans ma vision de modernisation des infrastructures et de l’urbanisation de nos grandes villes qui doivent intégrer la forte croissance démographique actuelle et prévisible à moyen terme, j’attire l’attention du Gouvernement sur la problématique du positionnement actuel du marché de Matadi Kibala ».

Clément Muamba/radiookapi.net/CC

 



Le Président de la République Félix Tshisekedi a dévoilé, ce mardi 1er février 2022, le monument de l'ancien Premier ministre Étienne Tshisekedi à son Mausolé situé à N'sele (Kinshasa). Cette cérémonie est intervenue à l'occasion de la célébration du 5ème anniversaire d'Etienne Tshisekedi organisée par la Maison civile du chef de l'État.

 

" Pour moi, la première raison de cette motivation, c'est qu'il est bon de sacrifier sa vie pour les autres. C'est une motivation très importante dans la mesure où ce Monsieur là, cette icône là représentée par ce monument sera ineffaçable dans la mémoire du peuple congolais et du peuple africain. Nous qui avons bénéficié de son combat, moins le premier fruit après quatre décennies de son combat, nous avons le devoir de le pérenniser notamment par l'érection d'un monument tel que vous le voyez là ", a expliqué Dr Bruno Miteyo, Chef de la Maison civile du chef de l'État.

D'une dimension de 8.50 m de hauteur et 2,50 m de largeur pesant 2 tonnes, le monument d'Etienne Tshisekedi est partie d'une initiative du musicien Gospel Mike Kalambay. C'est un assemblage d'aciers et de résine sur une base des tôles strelis, une couche de zinc et patine celiosic pour la protection de l'œuvre contre les intempéries et pour une longue durée de vie avec entretien périodique. L'œuvre est une conception du promoteur d'Arts, Oscar Manikunda.

Auguy Mudiayi



Le gouvernement belge a approuvé en première lecture vendredi 28 janvier l’avant-projet de loi reconnaissant le caractère aliénable des biens liés au passé colonial de l’État belge et déterminant un cadre juridique pour leur restitution et leur retour. Un autre texte a été également validé, toujours en première lecture. C’est le projet d’accord bilatéral de coopération scientifique et culturelle entre la République démocratique du Congo et le Royaume de Belgique en vue de la reconstitution du patrimoine culturel congolais par la restitution et le retour des biens liés à leur passé commun. Ces documents fixent le cadre juridique et définit clairement l’approche belge. Ces textes ont été proposés par le Premier ministre Alexander De Croo et le secrétaire d'Etat à la Politique scientifique.

La prochaine étape sera consacrées aux échanges avec les autorités de la RDC. Le Secrétaire d’État à la Politique scientifique Thomas Dermine, la Vice-Première Ministre et Ministre des Affaires étrangères Sophie Wilmès et la Ministre de la Coopération au Développement Meryame Kitir ont été chargés de discuter le projet d’accord de coopération avec les autorités congolaises.

Avant leur adoption, ils doivent recevoir l’approbation du Conseil d’État.

« Depuis ma prise de fonction, j’ai beaucoup travaillé sur ce dossier concernant la reconstitution du patrimoine culturel congolais. Aujourd’hui, c’est une étape très importante qui a été franchie. Nous nous réjouissons avec mes collègues du Gouvernement de pouvoir intensifier le dialogue bilatéral avec les autorités congolaises sur ce sujet important dans les prochains mois », conclut le Secrétaire d’Etat Thomas Dermine.

L’action belge s’appuie également sur un travail de réflexion et d’analyse lancé à travers notamment la Commission spéciale « chargée d’examiner l’état indépendant du Congo (1885-1908) et le passé colonial de la Belgique au Congo (1908-1960), au Rwanda et au Burundi (1919-1962), ses conséquences et les suites qu’il convient d’y réserver ».

Des milliers d’objets (œuvres d’art, objets de tradition, armes, drapeaux, etc.) congolais sont encore présents  au Musée royal de l’Afrique centrale, à l’Institut royal des Sciences naturelles, au Musées royaux d’Art et d’Histoire, etc.

actualite.cd/CC



Deux artistes visuelles se rencontrent le 5 février prochain au centre culturel Aw’art, pour échanger et exposer autour du thème « l’expression féminine dans l’art visuel ». Nyota Mihaline est peintre et sculptrice, et Judith Kaluaji est peintre et bédéiste ; toutes deux étudiantes à l’académie des beaux-arts de Kinshasa.

L’exposition qui se tiendra pendant environ 2h, débutera aux alentours de 14h. C’est aussi une manière de promouvoir les femmes artistes évoluant dans le secteur de l'art visuel. Elle se tiendra dans le cadre des activités du Salon International des Arts visuels de Kinshasa (Siavkin).

actualite.cd/CC


Né le 14 décembre 1932, Étienne Tshisekedi wa Mulumba est mort le 1er février 2017 d'une embolie pulmonaire, à Bruxelles. Ancien Premier ministre (premier commissaire d’État), ancien candidat à la présidentielle, le Président de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a marqué l’histoire politique de son pays jusqu’à sa mort.

Même le processus de rapatriement de sa dépouille avait marqué la scène politique dans le contexte de pression des opposants et des acteurs de la société civile sur le pouvoir de Joseph Kabila. 

Son corps restera pendant deux ans conservé dans un funérarium près de Bruxelles en attendant une attente entre famille, UDPS et pouvoir en place. Finalement, c’est le 30 mai 2019, soit près de quatre mois après l’accession au pouvoir de son fils Félix Tshisekedi que la dépouille arrivera à Kinshasa.

actualite.cd/CC

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