Isabelle Tshombe, nouvelle ambassadrice de la République démocratique du Congo en France, a promis, mardi 9 novembre, de réconcilier les artistes musiciens et une partie de la diaspora congolaise qui empêche les musiciens de se produire en Europe, notamment en France. Elle a fait cette promesse, à l’issue de son entretien à Kinshasa, avec le président du Sénat, Modeste Bahati.

« Quand je vous parle d’un travail de réconciliation entre certains Congolais de la diaspora et les musiciens congolais, il y a un dialogue qui doit s’amorcer. Nous allons faire de notre mieux pour que nos ambassadeurs culturels se produisent à l’aise à l’extérieur de la RDC, et particulièrement en France », a déclaré Isabelle Tshombe.

Elle a indiqué que certains Congolais de la diaspora empêche certains musiciens de se produire, même si un grand nombre apprécie beaucoup les artistes congolais.

En effet, deux concerts des artistes musiciens qui devraient se jouer à Paris en France ont été annulés. Il s’agit des productions des artistes musiciens Werrason de Wenge Musica maison mère au Zenith, et de Koffi Olomide du Quartier latin international à la Defense Arena.

Si pour Koffi Olomide, la raison de l’annulation du concert est due au contexte de la pandémie de Coronavirus, pour Werrason, la préfecture a indiqué que son concert s’inscrivait dans « un contexte politique particulièrement tendu et violent entre partisans et opposants au régime en place en RDC, et que cela représentait un risque sérieux que des éléments s'introduisent dans la salle, dont certains régulièrement car munis de billets, afin de créer des désordres et de s'en prendre à l'artiste. »

Pour Isabelle Tshombe, ceci constitue un frein au développement de la culture congolaise.

Par ailleurs, Modeste Bahati a aussi échangé avec la commission mixte de Défense et sécurité Assemblée Nationale et Sénat. Celle-ci est venue lui faire part des échanges qu’elle a eus avec la délégation des parlementaires belges conduite par le ministre d’Etat André Flahaut.

Ces échanges ont tourné autour de la reprise de partenariat en matière de défense entre la RDC et la Belgique. Ils ont décidé d’accompagner le gouvernement congolais pour conclure un partenariat digne de renforcer la capacité de l’armée congolaise.

radiookapi.net/CC



Nini tosali te : le groupe MPR a « une oreille vraiment attentive de la part du président de la République » (Kasongo Mwema)



Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont accusé ce lundi 8 novembre, la rébellion du Mouvement du 23 Mars (M23) d’être à la base de l’attaque des villages de Chanzu et de Runyonyi, sur des collines stratégiques à cheval entre l’Ouganda et le Rwanda (territoire de Rutshuru) au Nord-Kivu. Depuis les combats enclenchés la nuit de dimanche, les FARDC se sont exprimées dans la soirée de lundi.

« Le mouvement insurrectionnel de M23 a attaqué les positions de Chanzu et de Runyonyi avec l’intention de mener des actions de déstabilisation et ailleurs dans la province. A l'heure actuelle, les combats sont en cours et les FARDC sont déterminées à en finir une fois pour toute avec ce groupe armé qui doit être neutralisé de manière définitive », a dit dans une communication, le général Sylvain Ekenge, porte-parole adjoint des FARDC.

Les FARDC mentionnent le fait que cette résurgence de la rébellion du M23 intervienne alors la RDC « s'est engagée dans la phase de mutualisation des forces avec les pays voisins pour la normalisation des relations en vue d'améliorer la situation sécuritaire dans la sous-région pour une paix durable et un développement harmonieux de nos Etats ».

« Face à cette situation, les Forces armées de la République démocratique du Congo ont pris toutes les dispositions pour faire échec à cette énième incursion du M23 sur le sol congolais », a martelé le porte-parole adjoint de l’armée.

Les tentatives militaires du M23 étaient une fois de plus menées en juillet 2020, rappellent les FARDC. « Le M23 avait attaqué sans succès les localités de Bigega, Ndiza et Mikenge dans les environs de Chanzu », dit le porte-parole militaire qui n’oublie pas « la tentative infructueuse d'attaquer les monts Sabinyu, Visoke et Karisimbi dans le territoire de Rutshuru » en 2017 par cette même rébellion.

L’attaque de Bukavu

Sans explicitement faire un lien, l’armée a rappelé l’attaque menée au début du mois en cours par des hommes armés dans la ville de Bukavu.

« Il importe de rôle par ailleurs, que du 2 au 3 novembre dernier, une autre aventure sans lendemain menée dans la ville de Bukavu par la milice dénommée Action pour un Congo nouveau s'était soldée par la neutralisation de 6 miliciens, la capture de 36 autres et la saisie d'une importante quantité d'armes de guerre… », fait remarquer l’armée qui se réjouit de la paix qui règne au chef-lieu de la province du Sud-Kivu.

Déplacement des populations

Les populations de nombreux villages du groupement de Jomba se sont enfuies vers Rutshuru-centre, et l’Ouganda. La Croix-Rouge de l’Ouganda rapporte l’arrivée de plusieurs congolais. Plusieurs restent campés à la frontière de Kisoro, dit la Croix-Rouge dans un tweet.

La société civile de Rutshuru avait soupçonné dès les premières heures, une action armée du M23.

Lire ici: RDC-Rutshuru : une attaque rebelle à Chanzu, la société civile soupçonne les M23

En 2013, plus d’un millier de combattants M23 avaient été défaits sur la colline de Chanzu mettant fin à l’activisme de cette rébellion sur le sol congolais. Ces combattants avaient traversé au Rwanda pour les uns, et en Ouganda pour les autres. Dans ces deux pays voisins, les anciens M23 étaient cantonnés dans des camps et finalement, la plupart parmi eux étaient retournés au maquis dans le Rutshuru. Ils avaient tenté une nouvelle fois l’aventure militaire. Des affrontements les avaient opposés à l’armée congolaise dont deux hélicoptères étaient abattus dans la région. Les militaires et membres d’équipage de ces appareils étaient torturés et abattus par le M23.

Patrick Maki



À l’occasion de la Journée Internationale de lutte contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes, célébrée chaque 2 novembre, Journaliste en Danger (JED) a rendu public son rapport annuel 2021 sur l’état de la liberté de la presse et d’expression en RD Congo intitulé « Mauvais temps pour la presse en RDC… ».

Ce rapport répertorie au moins 110 cas d’attaques diverses contre les journalistes et les médias cette année. De ces cas, plus de la moitié, soit 51%, touchent à la sécurité physique des journalistes, et sont constituées des menaces qui précèdent parfois les assassinats ; des agressions physiques et des journalistes contraints à vivre dans la clandestinité, loin de leurs maisons et de leurs familles pour échapper à la mort, suite à des menaces des miliciens ou des militants politiques.

Face à ce tableau sombre, le gouvernement a rappelé la nécessité d’organiser les états généraux de la presse pour lutter contre les crimes en l’encontre des journalistes.

Dans une dépêche du Ministère de la Communication et Médias parvenue à POLITICO.CD ce vendredi 05 novembre 2021, le ministre de la Communication et Médias dit reconnaître la lourde responsabilité d’assainir le paysage médiatique.

En effet, Patrick Muyaya annonce que lors de ces assises, plusieurs réformes dont les propositions ont été émises lors du 21ème conseil des ministres entre autres le régime juridique des médias en général, le régime juridique de la presse en ligne, le statut du journaliste, la modernisation des médias publics, le financement des médias, la lutte contre les fakenews et la dépénalisation des délits de presse (qui pourra être précédée par un moratoire dont les modalités d’encadrement devraient faire l’objet d’une concertation entre gouvernement et les organisations professionnelles).

« Ainsi, pour le Gouvernement, la solution reste la tenue des États Généraux de la Communication et Médias qui pour nous, constituent un cadre participatif en vue de la fédération des études et des réflexions sur la réforme et la mise en cohérence du cadre juridique qui va désormais régir l’exercice de la liberté de la presse en RDC », a dit Patrick Muyaya.

Notons que l’organisation des états généraux de la presse seront sous les auspices du chef de l’État, Félix Tshisekedi. Une occasion, estime la cellule de communication du Ministère de la Communication et Médias, pour opérer un véritable ravalement de façade dans le secteur médiatique longtemps miné aux difficultés.

Dominique Malala

 


Le musée de Gibala, dit musée national de Gungu, situé au chef-lieu de ce territoire, dans la province du Kwilu a pris feu dans la nuit de jeudi à vendredi 5 novembre.  L’origine de l’incendie n’est pas connue.

Selon le président de la société civile de Gungu, Joachim kusamba, plus de 10 000 œuvres d’art trouvées dans ce musée sont consumées.

C’est une perte énorme pour le territoire Gungu et pour la province du Kwilu,car selon lui, ce musée faisait la fierté de ce coin et constituait un véritable site touristique :

‘’Il y a plusieurs catégories d’objets d’art, donc de toutes sortes. Même les objets d’art de 1800, 1901, 1902 se trouvent dans ce musse-là. Ce musée-là pratiquement pouvait avoir plus de 10.000 objets d’art. Donc c’est un grand musée qui fait même la fierté de la province du Kwilu et du territoire de Gungu et surtout lorsqu’il y a des festivals qui sont organisées ici, les festivals nationaux de Gungu, tous les touristes qui viennent de l’Europe, de partout à travers le monde visitent ce musée-là. Ça attire beaucoup de gens, beaucoup de touristes, vraiment ils sont satisfaits et attirés par les œuvres d’art qu’on trouve la- dedans. Donc la province a perdu énormément de grandes richesses’’. 

Le députe provincial Frank Gatola, élu de Gungu, quant à lui, a souhaité que les enquêtes soient diligentées pour déterminer l’origine de cet incendie.

radiookapi.net/CC



Le Groupe CANAL+ a officiellement lancé, ce mardi 2 novembre, MABOKE TV, la première chaîne de fiction 100% en lingala, créée sur mesure pour répondre aux attentes de l'ensemble des abonnés CANAL+ lingalaphones. MABOKE TV est une chaîne éditée par le Groupe CANAL+ en Afrique subsaharienne et dédiée à l'univers du Maboke, véritable symbole de la culture congolaise à travers ses séries, son cinéma et ses programmes d'humour et musicaux.

Mireille Kabamba, Directrice Générale Canal+ RDC explique  le positionnement de cette nouvelle chaîne : « notre idée, c'est vraiment de venir en complément du  paysage audiovisuel congolais et de ne pas venir en concurrence, développer ensemble la production auquel on croit beaucoup. Le Lingala est une langue qui est énormément parlée principalement en Afrique centrale donc pour nous ça avait du sens de lancer une chaîne dans cette langue là où il existait aussi de la production, de la fiction de qualité qui nous semblait mériter d'investir plus et d'y consacrer une chaîne ».

Elle affirme que le lancement de cette nouvelle chaîne permettra aux artistes comédiens de pouvoir vivre grâce à l'art. Cette manière de faire, a-t-elle souligné, répond à la responsabilité sociétale de CANAL+ de pouvoir promouvoir les talents et accompagner les populations qui se retrouvent sur son champ d'investissements.

« C'est une chaîne qu'on a voulu , qu'elle ressemble à nos abonnés qui parlent Lingala que ça soit ici et en face mais aussi pour mettre en avant notre culture qui est beaucoup représentée par les Maboke, c'est quelque chose qui est vu un peu plus partout dans le monde, qui va être diffusée dans notre bouquet Afrique en France, qui va en fait rayonner le secteur de l'audiovisuel Congolais, on vise de pouvoir faire en sorte que les artistes aujourd'hui puissent vivre de leurs arts', on a pas mal des gens qui produisent des contenus et pour lesquels ils avaient du mal à pouvoir les vendre, aujourd'hui on arrive, on va acheter des contenus locaux, on va faire des propositions et l'année prochaine et des années qui vont suivre, on apporte les investissements dans le secteur audiovisuel congolais », a expliqué Mireille Kabamba, Directrice Générale de CANAL+ RDC.

actualite.cd/CC



L'artiste comédien Mungenzi Kangayi Noël connu sous le nom de scène "Yandi Mosi" a été reçu le 02 novembre, par le Coordination de la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi (FDNT) dans le cadre du programme de soutien médical aux artistes comédiens lequel s'appuie sur l'axe santé de la Fondation.

En effet, souffrant d'un problème du cœur, "Yandi Mosi" est appelé à être acheminé en Afrique du Sud pour des soins appropriés. Il est couvert, comme tous les artistes comédiens et leurs familles respectives, par une police d'assurance maladie signée entre la FDNT et Activa Assurances. C'est ce qui explique qu'il soit actuellement suivi médicalement dans le cadre de cette police d’assurance maladie et que des options plus sérieuses d’intervention chirurgicale prise en charge par la FDNT sont actuellement en étude. Assurant ainsi une prise en charge dans un nombre donné de centres de santé plus important à travers la ville/province de Kinshasa.

Il sied d'indiquer que c'est lors de sa rencontre avec une délégation des artistes comédiens et acteurs congolais en 2020, la Première Dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, avait épinglé un problème majeur posé par eux-mêmes à savoir : bon nombre d’illustres comédiens ont trouvé la mort dramatiquement suite à des problèmes de santé qui parfois nécessitaient une simple prise en charge, qui faisait défaut faute de moyens financiers.

En effet, les cas de campagnes de prises en charge des frais d’obsèques de nos artistes comédiens ne manquent pas. Mais la solution n’était-elle pas plutôt de travailler en amont ? D’essayer plutôt d’intervenir quand la maladie se déclare et la combattre afin d’éviter le drame ?

C’est dans cet ordre d’idée que la Présidente de la FDNT avait pris un engagement ferme envers eux : la Fondation dans son axe santé travaillerait à trouver un moyen d’assurer une prise en charge de la santé de nos artistes comédiens, afin d’agir de leur vivant : "aimons-nous vivants", lançait Denise Nyakeru Tshisekedi. Un premier pas avait été posé dans ce sens avec un partenariat mis en place avec HJ Hospitals, Limete 1er rue. Cet accord permettait d’assurer une prise en charge des artistes répertoriés par l’association des artistes, représentée par M. Elombe.

Dans l’optique d’élargir le nombre de centre médicaux de prise en charge et ainsi répondre à la problématique géographique, en effet nos bénéficiaires étant disséminés à travers Kinshasa, un seul centre de prise en charge poserait problème en cas de nécessité de prise en charge d’urgence.

actualite.cd/CC

 
 

Les mariages de l’impossible



Une grande marche est prévue ce samedi 06 novembre à Kinshasa. C’est pour dire NON à beaucoup de choses. Non à une CENI politisée. Non à la paupérisation des enseignants. Non au RAM. Non à l’absence de l’autorité de l’Etat. Non à l’abrutissement des enfants. Non à la  dictature fatshiste etc. Enfer et damnation ! Tout ça ?

L’entérinement par ordonnance présidentielle, le 22 octobre, de Denis Kadima comme Président de la CENI était la ligne rouge à ne pas franchir ! La coalition LAMUKA a appelé le 19 octobre tous les contestataires à rejoindre les Forces sociales et politiques du pays afin de constituer un Bloc patriotique pour chasser Fatshi du pouvoir.

Sonnés, le cardinal Fridolin Ambongo et ses ouailles ne décolèrent pas. Ceci expliquant cela, ils lancèrent une fatwa sur la CENI de Denis Kadima. Ils invitèrent le CALCC ( Conseil de l’apostolat des laïcs catholiques du Congo) et le MILAPRO (Ministère des laïcs protestants) à mutualiser leurs efforts pour barrer la route à ceux qui s’obstinent à faire passer ces lois et ces personnages à la tête de la CENI. Saperlipopette !

Des organisations citoyennes se joignirent aussi au mouvement. C’est là que le FCC de Kabila amorça un retour remarqué.  On vit les ennemis d’hier parader devant la presse lors de la signature de la Déclaration du 24 octobre des Forces sociales et politiques. Le FCC affirme l’avoir fait  à l’appel des pères des églises catholique et protestante. Enfer et damnation !

Les signataires avaient annoncé de grandes actions citoyennes pour obtenir la dépolitisation, l’indépendance et la non-instrumentalisation de la CENI. Mais ces alliances contre nature durent généralement l’espace d’un matin. Il ne faut jamais chercher à guérir le mal par le mal.

Le 26 octobre dernier, les diplomates des pays occidentaux ont regretté le manque de consensus dans la désignation de Kadima. Selon eux, le consensus est un élément important pour renforcer la confiance à l’égard du processeur électoral. Ils affirment néanmoins leur soutien au gouvernement pour l’organisation des élections transparentes, libres et inclusives. Ils étudient les modalités pour répondre à l’invitation de Fatshi à accompagner le processeur électoral ! 

Le parti Ensemble pour la République avait menacé de quitter l’Union sacrée de la nation en cas de désignation sans consensus des membres du bureau de la CENI. Ceci expliquant cela, Moïse Katumbi Chapwe est arrivé à Kinshasa ce 29 octobre pour consulter ses troupes sur le maintien ou non de son parti dans la majorité présidentielle. To be or not to be ? That’s the question. Il joue son avenir politique. Saperlipopette !

Suivant mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, il est tiraillé entre deux forces sur lesquelles il s’appuie. Il s’agit des princes de l’église catholique et des ambassadeurs des pays occidentaux. Les ambassadeurs des USA et de l’Union européenne lui ont conseillé de suivre la voie constructive de Jean-Pierre Bemba. Mais certains de ses lieutenants ne sont pas prêts à abandonner leurs postes ministériels juteux. Aussi les députés de son parti lorgnent sur les postes réservés au parti dans les entreprises publiques. Il est rentré, le 1re novembre, à Lubumbashi, où beaucoup de militants lui demandent de quitter l’Union sacrée. Il va donc les consulter avant d’exposer le point de vue de sa famille politique.

D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, le FCC négocie en catimini la nomination aux trois postes vacants de la CENI. Mon ami qui sait tout est d’avis qu’Il est temps de regarder vers l’avenir. Le problème est que chacun poursuit ses intérêts personnels.

Il faut prendre l’exemple de Lucius Quinctius Cincinnatus, un politicien romain du Vᵉ siècle av. J.-C, consul puis dictateur à deux reprises. Il est considéré comme un modèle de vertu et d’humilité. Il avait sauvé Rome de l’anarchie et de la guerre civile. On dit chez nous que si quelqu’un fait semblant de mourir, il faut faire semblant de l’enterrer.

GML

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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