Le Chef du Protocole et des Relations publiques de la maison civile du Chef del'Etat, Alpha Ntumba Katala ainsi que cinq de ses six enfants sont morts calcinés dans un incendie qui s'est produit aux petites heures du matin de ce samedi 27 novembre.

Ce drame a lieu dans son domicile sur l’avenue Nzadi, dans la commune de Ngaba (Ouest de Kinshasa).

L’information est confirmée par le chargé de communication de la maison civile.

Selon des témoins, seules sont en vie l’épouse et sa fille qui avaient passé nuit pour la prière à la paroisse catholique Saint Laurent, non loin de leur domicile.

Les enquêtes sont diligentées pour élucider les causes de cet incendie, annoncent-t-on.

radiookapi.net/CC



La deuxième exposition-vente dénommée « Tala tala », qui rentre dans le cadre des activités de la première édition de Kinshasa Design Week (Kindeswe), se clôture le 30 novembre prochain. Vernie le 28 octobre dernier à l’Institut Français de Kinshasa, cette exposition mettra fin à ce salon international du design mobilier et textile qui a commencé une semaine plus tôt. Sont exposés, du mardi au samedi, des matériels mobiliers, des tables, des chaises, des outils d’ornement, des tissus, et bien d’autres, des artistes congolais et étrangers.

Cette première édition de la semaine du design de Kinshasa a pour thème « Entrepreneuriat créatif ». Une dizaine d’artistes designers dont 13 artistes Congolais ont participé à cette deuxième exposition. Entre autres Fifi Kikangala, Jean-Alain Masela, Chance Kalala, Eddy Masumbuko ou encore le collectif Céda project. Certains participants prennent part après avoir répondu à un appel à candidature qui a été lancé à l’intention des artistes ou groupes de designers désirant exposer.

« Nous voulons montrer la diversité de la création au niveau du design mobilier et textile. Notre désir est de montrer aux Congolais et aux étrangers la particularité des designers congolais. Il y aussi des designers suédois, une pièce d’un allemand et deux projets des Congolais de la diaspora belge et japonaise. Nous voulons que les Congolais visitent cette diversité, ce qui leur permettrait de comprendre qu’ils peuvent avoir des designs dans leurs maisons », a dit à ACTUALITÉ.CD, Jean-Jacques Tankwey, l’initiateur du projet.

La première exposition « Tala tala » (miroir en Lingala) a eu lieu à l’académie des beaux-arts du 20 au 27 octobre dernier. C’est dans le cadre de la première édition du salon international du design mobilier et textile dénommé « Kinshasa Design Week », qui a ouvert ses portes le 21 octobre. Il aura connu des phases de partage d’expérience entre chercheurs, artisans et autres sur la force et l’impact du tissu africain, le relèvement de l’équivoque sur les tissus pagne, le plastique dans le quotidien et son imposition sociétale.

Une autre phase a consisté à un moment de rencontre, d’échange, de discussion entre tous les acteurs de l’économie créative du design congolais et étrangers. Un séminaire de partage d'expérience entre les enseignants des écoles de design de Kinshasa et les designers locaux et étrangers a également eu lieu au cours de cette édition.

Emmanuel Kuzamba



Six chefs d'États africains se sont réunis ce jeudi 25 novembre 2021 à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, dans le cadre de la Conférence sur la Masculinité Positive. 

Une initiative du président de la RDC, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, également président en exercice de l'Union Africaine, en collaboration avec la Commission de l'UA.

Le président Félix Tshisekedi, président en exercice de l'Union africaine a ouvert la cérémonie en présence des présidents Macky Sall du Sénégal, Nana Akufuo du Ghana, Denis Sassou Nguesso de la République du Congo, Faure Gnassingbé du Togo, Paul Kagame du Rwanda ainsi qu'Ellen Johnson Sirleaf, Présidente honoraire de Sierra Leone. Des personnalités du monde associatif et des hommes d'affaires y prennent également part.

Premier vice-président de l’Union Afrique et prochain président de l’UA dès février 2022, Macky Sall a appelé les chefs d’Etats africains à peser de leurs poids pour faire cesser les violences contre les femmes. Cette conférence inaugurale entre dans le cadre du lancement de la campagne des 16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre.

À l'issue de cette conférence, ces chefs d'État se sont engagés dans des approches de masculinité positive pour mettre fin au fléau de la violence contre les femmes et les filles en Afrique. 

Jephté Kitsita et Fonseca MANSIANGA



Le Café Littéraire de Missy (CaLM), une association culturelle de promotion de la littérature et de l’écriture en RDC, organise ce jeudi 25 novembre, à l’Institut Français de Kinshasa, une discussion autour de la bande dessinée congolaise mais au féminin. Santa Kakiesse, Judith Kaluaj et Abelle Bowala sont les invitées de la discussion qui débute autour de 17h30.

Autour d'un verre, de quoi réchauffer le cœur et colorer l’imagination, le Café Littéraire de Missy vous invite à une discussion à propos d’une œuvre, d’un mouvement, d’une technique ou d’une idée sur la bande dessinée au féminin. L’entrée est libre.

Depuis les années 1960, le monde des auteurs de bande dessinée se peuple progressivement d’autrices et des personnages féminins se diversifient. De la non-conformiste Betty Boop à l’exploration d’une féminité en devenir chez Jeffrey Catherine Jones, le Café Littéraire de Missy servira la BD congolaise au féminin.

En novembre, "CaLM" s’intéresse à la bande dessinée au féminin. Cette ASBL est celle de rencontre, de discussion et de création littéraire en particulier, artistique en général et des visites décalées. Elle a repris ses activités en septembre dernier après près de 5 mois de fermeture due aux restrictions liées à la pandémie de Covid-19. Pour marquer la reprise, une rencontre littéraire s’est tenue dans la commune de Ngaliema, à Will fit. La rencontre, dénommée « La quête de soi », a tourné autour du livre « Mathy tu sais... » de l’auteure Andrea Moloto.

Emmanuel Kuzamba



Plusieurs cadres et militants de l’Union sacrée de la nation ont manifesté, ce lundi 22 novembre, dans les rues de Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï Central, pour soutenir le nouveau bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Conduite par Gabriel Ilunga, le président fédéral de l’une des ailes de l’UDPS, cette manifestation est partie depuis le siège du parti présidentiel dans cette ville pour chuter à l’assemblée provinciale où un mémorandum a été déposé.

En dépit des drapeaux du PPRD de Joseph Kabila visible pendant la marche, la manifestation a été encadrée par la police et aucun incident n’a été signalé.

Notons qu’à Kinshasa une manifestation similaire a été organisée devant le siège de la CENI, cette fois pour « dire non à une CENI politisée ».

Malgré l’interdiction des autorités urbaines, le bloc patriotique a tenu à organiser leur sit-in devant le siège de la centrale électorale. Quelques manifestants ont été interpellés par les éléments de la police nationale congolaise afin de faire respecter la décision du gouverneur de la ville Gentiny Ngobila.

Bernard MPOYI



Le gouverneur de la ville province de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka a annoncé dimanche 21 novembre que la fin des travaux de construction du marché central communément appelé « ZANDO » interviendront avant l’année 2023. L’exécutif provincial l’a fait savoir lors de son adresse aux fidèles du ministre « AMEN », situé dans la commune de Limete. Cette visite de l’autorité urbaine s’inscrivait dans le cadre de la poursuite de ses contacts de sensibilisation à l’opération «Kinshasa-bopeto» avec les différentes couches socioprofessionnelles de la capitale.

Profitant de l’occasion, le gouverneur Ngobila, a fait savoir que lesdits travaux ont connu un léger retard à cause du temps consacré à l’étude de faisabilité du projet.

« Il a fourni à l’assistance, toutes les explications possibles sur les raisons qui l’ont poussée à démolir les anciennes infrastructures du Marché central, notamment son inadéquation avec la forte demande actuelle des vendeurs et autres commerçants désireux de s’y installer, son environnement insalubre quasi permanent, ainsi que la vétusté de ses infrastructures », rapporte l’agence congolaise de presse.

Une fois à terme, le nouveau Marché central de trois niveaux aura une capacité d’accueil de plus de 500.000 personnes pour près de 126 toilettes répondant aux normes requises.

Pour le premier citoyen de la ville, l’érection de ce nouveau marché est parmi les défis à relever par l’exécutif urbain dans le cadre des projets à réaliser, liés à l’opération «Kinshasa-bopeto », visant l’assainissement multisectoriel de Kinshasa, y compris le changement des mentalités des Kinois face à l’insalubrité.

Pour rappel, c’est depuis le 18 mars 2021 que les travaux de démolition des vieux bâtiments et magasins de ce lieu de négoce avaient débuté.

Carmel NDEO et ACP/CC

 


La circulation était perturbée cet avant-midi dans plusieurs coins de la capitale, à la suite de la grève décrétée ce lundi 22 novembre par les transporteurs de taxi. 

Les taximen ont pris la résolution d’arrêter le travail pour dénoncer les « multiples tracasseries des policiers et des agents du service de transport ». 

 A la Tshangu dans la partie Est de la ville de Kinshasa par exemple, les habitants de ce coin, désireux de rejoindre le centre-ville, lieux de leur travail, ont fait le pied.  

La situation a été quasi identique dans d’autres coins de la capitale congolaise. Des kinois se retrouvaient regroupés dans des arrêts, attendant désespéramment un transport en commun, sans succès. 

Certains se sont tournés vers les taxis motos. Mais le prix du trajet n’était pas à la portée de tous. En effet, le prix d’une course à moto a été doublé.  

 Les quelques taximan que les reporters de Radio Okapi ont abordé sur la route, affirment n’avoir pas été informé de la « suspension de leur grève » », qui était prévue ce lundi 22 novembre. 

radiookapi.net/CC



La police nationale congolaise a empêché ce lundi 22 novembre le sit-in prévu par le CALCC, MILAPRO, le FCC et Lamuka devant la CENI pour exiger l’indépendance de cette institution d’appui à la démocratie. Les voies menant au siège de la CENI dans la commune de la Gombe ont été quadrillées par les forces de l’ordre. 

Les agents de sécurité ont filtré les entrées dans les périmètres du siège de la CENI. Des véhicules empruntant cette voie étaient aussi contrôlés. Et ce contrôle ont provoqué des embouteillages monstres sur ces artères. 

Le Conseil de l'apostolat des laïcs catholiques du Congo (CALCC), le ministère des Laïcs Protestants (MILAPRO) ainsi que les Forces sociales et politiques de la nation avaient confirmé le maintien de leur sit-in ce lundi à partir de 9 h devant le siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à Kinshasa et dans tous les bureaux de la CENI, dans les provinces de la RDC. 

Et ce, en dépit de « l’interdiction », par l’hôtel de ville de cette manifestation. 

Cette manifestation devrait connaitre aussi la participation totale des parties politiques d'opposition et de la résistance dont le Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila et Lamuka de Martin Fayulu. Le député national du FCC Fidèle Likinda donne les raisons de leurs implications à cette manifestation. 

« Je confirme la présence active de tous les partis du FCC devant le siège national de la CENI. Aujourd’hui, nous avons un adversaire commun qui bloque le développement de notre pays. En politique, il n’y a pas d’adversaire ni d’ennemi éternel. C’est ainsi que nous avons pris conscience pour attirer nos différents partis politiques pour retrouver l’honneur de la République, sauver le pays qui est dans danger, sauver la population qui est menacée », a argumenté le député Fidèle Likinda. 

« Le chef de la police de Kinshasa a l’obligation constitutionnelle de sécuriser. S’il ne le fait pas, il sera complice. Parce que, l’article 26 de notre constitution, il n’est pas demandé de nous indiquer une zone neutre. Nous ne voulons pas vivre un Yumbi bis, dans cette ville. Nous allons marcher ! », a martelé cet élu. 

Ce sit-in vise à « revendiquer la tenue d'un processus électoral crédible et transparente, la suppression de la taxe RAM, l'amélioration de condition de vie de la population ainsi que l’effectivité de la gratuite de l'enseignement ». 

En dépit de ces assurances, le sit-in n'a pas eu lieu.

radiookapi.net/CC

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