La société Bralima a lancé, vendredi 10 décembre 2021, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, la campagne "consommation responsable" de l'alcool. C'était au cours d'une conférence de presse organisée dans la capitale congolaise. 

Cette campagne est en conformité avec la stratégie de développement durable de Bralima qui est de "brasser un monde meilleur".  

Elle sera soutenue par le slogan "Na ndenge ya ki lelo" qui est aussi le titre de la chanson qui va accompagner cette campagne. Cette chanson est interprétée par l'artiste Alesh.  

"Na ndenge ya ki lelo" signifie, pour la Bralima, moderniser les mentalités et les attitudes vis-à-vis de la consommation d'alcool, se défaire des stéréotypes liés à l'alcool et être un consommateur exemplaire. 

Pour ce faire, 4 thèmes ont été développés dans cette chanson, à savoir : la santé, la violence conjugale, la violence chez les jeunes et la sécurité routière. 

La cérémonie de lancement de la campagne "consommation responsable" a connu la participation de plusieurs personnalités, notamment le directeur de cabinet du ministre de la Jeunesse, Jean-Marie Sosongo. 

Prince Mayiro



Au terme des deux ordonnances rendues publiques vendredi 10 décembre, le chef de l'Etat a nommé une nouvelle équipe dirigeante à l'Agence Nationale de Renseignement (ANR).

Le président de la République a nommé un Administrateur directeur général, un Administrateur directeur général adjoint et trois Administrateurs principaux chefs de département.

Selon la première ordonnance, Jean-Pierre Mbelu Biosha est nommé administrateur général de l’ANR et sera secondé par Robert Rwama Bindele nommé ADG/A.

Aux termes de la deuxième ordonnance , Gabriel Shadrack Bohondo est nommé Administrateur principal chef de département de la sécurité intérieure, Joseph Asumani est le nouveau administrateur principal chef de département de la sécurité extérieure et Philémon Mamba bwa Zebo est le nouvel administrateur chef de département Appui.

CC



Jean-Hervé Mbelu Bionsha est nommé administrateur directeur général de l'Agence nationale des renseignements ( ANR).

L’ordonnance présidentielle datée du 7 décembre a été rendue publique ce  vendredi  10 décembre à la télévision publique, la RTNC.

Professeur d'université, Jean-Hervé Mbelu remplace Justin Inzun Kakiat dont il était l'adjoint.

Le nouveau patron des services des renseignements a fait sa carrière au sein des services de sécurité de la RDC depuis plusieurs années, renseigne la Cellule de communication présidentielle.

« Très discret et effacé, Mbelu Bionsha a aussi été REDOC de la ville de Kinshasa », ajoute la Cellule de communication présidentielle.

radiookapi.net/CC



Quatre ans après la suspension de délivrance des permis de conduire, la longue attente arrive à son terme. Lors de son intervention sur les antennes de Top Congo FM, le Ministre des transports et voies de communication, Chérubin Okende a annoncé que la nouvelle version du permis de conduire sera disponible au cours du premier trimestre de l’année 2022. Pour le ministre de tutelle, ce nouveau permis de conduire est sécurisé et possède une puce de sécurité.

« Au cours du premier trimestre de l’année prochaine (2022), ce document précieux (permis de conduire) respectant les normes sera mis à la disposition des Congolais », a annoncé le ministre des Transports et Voies de communication.

Ce permis de conduire, à en croire M. Okende, respecte les standards internationaux en règle notamment dans la zone de la SADEC et COMESA. Il se dit heureux car le processus de mise en disponibilité de ce document est en phase finale.

« À ce jour, je suis heureux de vous dire que nous sommes à la phase finale pour que nous puissions avoir le permis de conduire sécurisé avec puce et respectant les standards internationaux, particulièrement dans notre zone de la SADEC (Communauté de développement des Etats de l’Afrique australe) et Comesa (Marché commun de l’Afrique orientale et australe) », se félicite Chérubin Okende.

Le Ministre du transport rassure « qu’il y a eu appel d’offres international, plus de 15 entreprises avaient souscrit. En fin de compte, il doit y avoir qu’un compétiteur qui sortira gagnant. Et nous sommes dans la finalisation de dernières procédures ».

Stéphie MUKINZI



La question du refus des concerts des artistes congolais en Europe a été évoquée, ce jeudi 9 décembre, par la ministre de la Culture, des Arts et du Patrimoine, Catherine Kathungu Furaha, au cours du briefing presse axé sur le thème : culture et arts : inscription de la Rumba au patrimoine culturel mondial de l'UNESCO.

Pour la ministre Catherine Kathungu Furaha, l'inscription de la Rumba au patrimoine culturel mondial de l'UNESCO va servir de plaidoyer pour auprès des autorités européennes pour la reprise des concerts des musiciens congolais en Europe. De ce fait, elle a appelé les congolais à se désolidariser "des combattants" qui empêchent les productions des artistes congolais.

"L'inscription de la Rumba constitue une opportunité dans le cadre de recherches des solutions au problème de la reprise des concerts des musiciens congolais en Europe. C'est en France où il y a le siège de l'UNESCO qu'on doit traiter la question de la Rumba, c'est une occasion et un moyen de plaidoyer pour inviter les autorités et les acteurs du monde à s'impliquer et à soutenir, au nom de la solidarité, la RDC. Parce que notre Rumba est appréciée dans le monde. La diplomatie culturelle va être l'arme que nous allons utiliser pour la reprise des spectacles des musiciens congolais en Europe. Mais nos compatriotes peuvent se produire sous d'autres cieux, en Afrique particulièrement. Nous ne sommes pas défaitistes sur cette question. On ne va pas baisser les bras. Nous appelons les congolais à se désolidariser de ces malveillants qui ne veulent pas que notre culture puisse rayonner dans le monde", a-t-elle déclaré. 

Par ailleurs, le ministre de la communication et Médias, Patrick Muyaya a évoqué la possibilité de dialoguer avec les pourfendeurs des musiciens congolais en Europe - les combattants - mais également ainsi qu'avec les autorités Françaises et Belges afin d'obtenir la reprise des concerts dans l'espace européen.

"C'est étrange de savoir que nos artistes musiciens ne peuvent pas jouer en Europe pour des raisons qui sont connues. Mais lorsque nos compatriotes qui sont à l'étranger font des fêtes, c'est avec la même musique qu'ils dansent. C'est à la limite incompréhensible. Comment refusiez-vous que vos compatriotes se produisent et vivent de leur art ! Nous avons décidé au niveau du gouvernement de voir avec les pays où nos artistes doivent se produire parce qu'il faut utiliser la puissance publique pour permettre à nos artistes de faire leur métier. Avant cela s'expliquait par des motivations politiques mais aujourd'hui le président Tshisekedi est au pouvoir. Il n'y a plus des motivations politiques. Nous comptons trouver des mécanismes de dialogue avec ceux qui refusent les concerts mais aussi avec les autorités particulièrement Belges et Françaises pour arriver à déverrouiller ce problème d'ici l'année prochaine afin nos artistes soient en mesure de s'exprimer en Europe comme font les artistes Ouest-africain, nigérians...", a dit Patrick Muyaya.

Et d'ajouter : 

"La Rumba sera consacrée dans les jours qui viennent à Paris. Normalement ça devrait se faire accompagner par des gra​​​ndes productions culturelles de la Rumba".

Notons que le dossier de demande d’inscription de la rumba dans la liste des patrimoines immatériels de l’humanité, déposé et réceptionné depuis le 27 mars 2020 au service technique des patrimoines immatériels de l’Organisation des Nations-Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) pourrait aboutir au cours de ce mois de décembre. En effet, la décision sera annoncée lors de la réunion avec des différents chefs d’Etat, selon le programme de l’UNESCO.

Jordan MAYENIKINI



Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima a affirmé que les élections de 2023 se tiendront dans le délai constitutionnel.
Cette déclaration, rapporte la presse présidentielle, a été faite jeudi 9 décembre à l'issue de l'audience accordée par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo aux membres du bureau de la CENI.

Avec le Chef de l'Etat, poursuit la dépêche présidentielle, les discussions ont tourné notamment autour du bon fonctionnement des institutions et les besoins de la CENI qui permettront à la centrale électorale d'atteindre ses objectifs.

"Le Chef de l'État a été très réceptif, il tient à ce que nous puissions faire notre travail en toute indépendance et professionnalisme car le pays doit retrouver sa place dans le concert des nations par les élections", a dit Denis Kadima.

Il a affirmé que la position du Président de la République rencontre justement les aspirations de son bureau parce que, « son bureau s'engage à organiser effectivement des élections crédibles en termes de qualité et en terme de promptitude, c'est-à-dire dans les délais constitutionnels. »

Cette rencontre s'inscrit dans le cadre des consultations que le bureau Kadima a initiées auprès des institutions du pays et des acteurs sociaux.

"La CENI s'emploie à rencontrer, pour des échanges, toutes les parties prenantes nationales au processus électoral et les partenaires internationaux", a déclaré à la presse présidentielle Denis Kadima.

Le président de la CENI a, enfin, lancé un appel aux uns et aux autres afin de se tenir prêts pour les échéances de 2023.

radiookapi.net/CC



Dans le cadre du procès en appel du meurtre de Floribert Chebeya, Directeur Exécutif de la Voix des Sans-Voix (VSV) et de son Chauffeur Fidèle Bazana, l’instruction du dossier s’est poursuivie ce mercredi 8 décembre 2021. Le commissaire supérieur adjoint, Paul Mwilambwe, exilé depuis dix ans au Sénégal et condamné en première instance par la Haute Cour militaire de la RDC par contumace, a comparu ce jour.

Devant la Haute Cour militaire siégeant en matière foraine à la prison militaire de Ndolo, Paul Mwilambwe a chargé le Général John Numbi, d’être le commanditaire de ce double meurtre.

Répondant à une question du ministère public, Paul Mwilambwe, l’un des témoins clés dans l’affaire sur le meurtre de deux défenseurs des droits de l’homme tués le 1er juin 2010, a avoué qu’il savait que Chebeya devait être reçu par le Général John Numbi, et non être tué.

Paul Mwilambwe a relaté devant la Cour le contenu d’une conversation téléphonique qu’il a eu avec John Numbi.

« Il m’a dit, ne dit pas tout ce que tu as vu à l’inspection. Moi et le Président [Kabila], allons te protéger. Nous allons te faire sortir du pays. Mais, il ne faut pas dire tout ce que tu as vu à l’Inspection générale de la police», a expliqué Paul Mwilambwe.

L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits humains (FIDH-OMCT), et les organisations membres de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et de l’OMCT en RDC, l’Association Africaine des Droits de l’Homme (ASADHO), le Groupe Lotus (GL) et la Ligue des Électeurs (LE) demandent cependant aux autorités congolaises de garantir le droit à un procès équitable dans cette affaire et à ce que justice soit enfin rendue, pour les familles des victimes ainsi que pour toutes les personnes et organisations défendant les droits humains en RDC.

Ces structures rappellent également que la sécurité du témoin Paul Mwilambwe, de retour en RDC après plus de dix années de cavale, doit être assurée par les autorités congolaises pour permettre le bon déroulé des audiences.

Dominique Malala



Le placement forcé d'enfants métis dans des orphelinats au Congo belge dans les années qui ont précédé l'indépendance ne peut être qualifié de "crime contre l'humanité", a jugé mercredi un tribunal belge, déboutant de leur action contre l'Etat cinq femmes métisses aujourd'hui septuagénaires.

Les plaignantes, quatre Belges et une Française, doivent désormais analyser la décision, mais "on fera plus que probablement appel", a déclaré à l'AFP leur avocate, Michèle Hirsch.

Cinq femmes, nées au Congo de la relation d'un homme blanc avec une femme noire, avaient été arrachées à leur famille maternelle à l'âge de deux, trois ou quatre ans pour être placées dans une institution religieuse, où elles disent avoir été victimes de mauvais traitements.

Les présumés crimes et violations des droits fondamentaux s'étendent de 1948 à 1961, entre la première entrée dans un orphelinat, et le moment où la dernière d'entre elles en est sortie, un an après l'indépendance de l'actuelle RDC.

Ces cinq femmes, devenues grand-mères, ont décidé l'an dernier de poursuivre l'Etat belge notamment pour "crimes contre l'humanité", une première en droit belge pour des faits datant de la période coloniale. Leurs avocats ont dénoncé ces placements comme un "système généralisé" mis en œuvre par l'administration belge et motivé selon eux par le racisme.

Mercredi, le tribunal civil de Bruxelles a considéré que, "tout inacceptable qu'elle soit aujourd'hui, la politique de placement d'enfants métis dans des institutions religieuses pour des motifs raciaux n'était pas, entre 1948 et 1961, considérée par la Communauté des Etats comme un crime contre l'humanité et incriminée comme telle".

En conséquence, poursuit le jugement, selon un extrait transmis à l'AFP, le tribunal "a décidé qu'en vertu de la règle selon laquelle nul ne peut être puni pour un crime qui n'existait pas (au moment des faits reprochés), l'Etat belge ne pouvait aujourd'hui être puni pénalement du chef de crime contre l'humanité pour des faits qui à l'époque n'étaient pas qualifiables d’un tel crime".

Le jugement souligne que l'incrimination du chef de crime contre l'humanité n'est apparue dans le droit belge qu'avec une loi de 1999.

Le tribunal juge aussi, à propos du reproche fait à l'Etat belge de violation des droits fondamentaux, que l'action des plaignantes, "introduite plus de 60 ans après les faits, est tardive".

Les avocats de l'Etat belge avaient insisté à l'audience le 14 octobre sur cet argument de la prescription des poursuites.

S'appuyant sur un régime juridique applicable à l'Etat belge depuis le XIXe siècle, ils avaient assuré qu'une faute supposée de l'Etat ne pouvait lui être reprochée que dans un délai de cinq ans.

Ce procès est le premier en Belgique à mettre en lumière le sort réservé aux métis nés dans les anciennes colonies belges (Congo, Rwanda, Burundi), dont le nombre est généralement estimé à autour de 15.000.

La plupart des enfants nés de l'union entre une Noire et un Blanc n'étaient pas reconnus par leur père, et ne devaient se mêler ni aux Blancs, ni aux Africains.

"Durant la colonisation, le métis était considéré comme une menace pour la suprématie de la race blanche, il fallait l'écarter", avait lancé Me Hirsch devant le tribunal.

Outre le placement forcé et les mauvais traitements à l'orphelinat, certaines plaignantes ont dénoncé "un deuxième abandon" lorsque, après l'indépendance, ces fillettes, contrairement aux religieuses blanches, n'ont pas pu monter dans les camions de l'ONU pour être rapatriées avec les Occidentaux.

Plusieurs d'entre elles, alors âgées de 10-12 ans, disent avoir été victimes de viols de la part de rebelles armés.

AFP et ACTUALITE.CD/CC

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