A moins de deux semaines de la fin de l’année 2021, les prix des produits surgelés, notamment les poissons chinchards, sont toujours en hausse sur le marché. 

Il y a quelques semaines le ministère de l’Economie annonçait l’arrivée des quantités importantes de ces poissons en provenance de la Namibie pour inonder le marché et baisser le prix. Cependant, jusqu’à ce jour, il n’y a aucun changement sur le marché et cette situation affecte le panier de la ménagère.  

A quelques jours de la fin de l’année 2021, faut-il garder l'espoir ?

radiookapi.net/CC



Sur appel des mouvements citoyens, des habitants de Goma ont envahi les rues ce lundi pour protester contre l’insécurité grandissante et une prétendue arrivée de la police rwandaise dans la ville.

Des sources concordantes sur place indiquent deux morts –un policier et un manifestant- lors des échauffourées entre les forces de l’ordre et les manifestants observées dès les premières heures de la matinée de ce lundi 20 décembre.

Des maisons de commerce n’ont pas ouvert leurs portes. Les écoles ont fait retourner les enfants à la maison. Plusieurs routes ont été barricadées par une foule en colère, rapportent des témoins.

La société civile de la région avait appelé à une ville morte pour protester contre la criminalité de plus en plus grandissante dans la ville malgré l’état de siège et surtout contre une prétendue présence imminente de la police rwandaise dans la ville. Les manifestants citent un mémorandum d'entente signé en début de semaine dernière à Kigali par les polices du Rwanda et de RDC pour une meilleure coopération transfrontalière afin de lutter contre divers trafics.

Malgré le démenti du chef de la police de la RDC, le général Dieudonné Amuli, le samedi dernier, les habitants de Goma sont restés dubitatifs.

Socrate Nsimba



Le film « Une machine à tuer » du réalisateur Richard Thumitho, a été présenté, pour la première fois, vendredi 10 décembre dernier dans la salle de spectacle du Palais du peuple. Une projection a été faite dans la soirée, et a connu la participation d’un public particulièrement jeune. 

Le film documentaire de 56 minutes est un cri d’alarme et un interrogatoire sur les causes, les conséquences et l’intérêt de l’insécurité perpétuelle dans la partie Nord-Est de la RDC depuis plus de 20 ans.

C’est une alerte sur les enjeux de conflits qui se passent précisément à Beni ville et territoire ainsi que dans la province de l’Ituri. C’est aussi pour montrer l’effort de différents protagonistes qui se livrent à la bataille de force pour le retour de la paix. L’un des protagonistes cités est Mamadou Ndala, décédé au front le 2 janvier 2014. 

Le réalisateur qui a vécu la guerre à l’Est de la RDC à un moment de sa vie, aux débuts des années 2010, considère son film comme sa contribution dans la lutte pour la paix dans cette partie du pays.

« Il faut que chacun fasse sa part. Chacun fait ce qu’il peut, moi, en tant que cinéaste, c’est ma façon de raconter l’histoire de ce qui se passe. J’ai amené ici les voix de ceux qui ne peuvent pas arriver à Kinshasa, mais malheureusement les décideurs n’ont pas participé à la projection. Quand tout va finir, nous allons parler du développement de l’Est du pays. Selon moi, la solution pour l’Est, c’est l’état de siège », a dit Richard Thumitho après la projection.

Tout au long de ce film documentaire, la parole est donnée à différentes couches de la population pour faire entendre leurs voix. Des victimes dont certaines en larmes, des artistes, des militants, des pygmées, le maire de la ville de Beni, des médecins, des avocats, un auditeur militaire, tous ignorent les vraies raisons de cette insécurité incessante. Pour le maire de la ville de Beni, si les causes de ces massacres étaient connues, la solution serait trouvée. Certaines victimes à qui on a amputé bras ou jambes, estiment désespérément que même des militaires qui prétendent les sécuriser font partie des ADF dans la nuit.

L’avenir de la jeunesse actuelle, une des préoccupations du film

Dans cette partie du pays en proie à des massacres contre nature que certains ont qualifié de terrorisme dans le film, la jeunesse n’est pas épargnée dans la liste des victimes, et le documentaire ne l’a pas caché. Cette insécurité qui a fait de nombreux déplacés ne permet pas aux enfants en âge scolaire de se rendre à l’école. Ils sont, en plus, en proie à des maladies, certaines adolescentes croupissent dans la prostitution. Dans ce documentaire est inclus des témoignages choquants de jeunes filles obligées de se prostituer mais d’avorter en cas de grossesse.

« Une mélodie de plus a chanté. Personne ne peut dire qu’elle ne connaît pas cette situation, elle chante chaque jour mais toujours sans résultat. Ce qu’il faut maintenant, c’est se mettre en action. Nous continuerons à interpeller jusqu’à ce que ça devienne une menace. Ce qui est réel est que tout ce qui concerne la population ne concerne pas les décideurs mais quand il s’agit de leurs intérêts, ils sont si vite dans les actions. Toutes ces guerres à l’Est, c’est pour les minerais, pour seulement la population est attaquée mais pas les zones minières ? », s’interroge Henock Kiyombo, un cinéaste rencontré dans la salle.

D’autres projections du même film auront lieu dans les jours avenirs. Il en reste 2 pour la ville de Kinshasa, à Limete 7ème rue et à l’Université de Kinshasa avant de se rendre à Goma, Beni, Butembo et Bunia. Le film pourra être projeté en février en Belgique, il est également sélectionné dans 4 festivals, en Allemagne, Suisse, en Inde et en Bangladesh.

Emmanuel Kuzamba

RDC : Atou Matubuana libéré



La clameur publique a poussé le magistrat instructeur à reculer dans le dossier Atou Matubuana. Le gouverneur du Kongo central traîné dans la rue comme un vulgaire, a été relâché.

Mauvaise scène que le Parquet près la Cour de cassation a offerte ce samedi 18 décembre 2021 aux Congolais en particulier et au monde entier en général, ternissant ainsi l’image de la justice.  En effet, les agents par lui envoyés pour arrêter le gouverneur du Kongo central, Atou Matubuana, dans sa résidence de Kinshasa-Kasavubu, lui ont réservé un traitement très inhumain, l’exposant ainsi au ridicule.

Les agents du parquet se sont permis de le pavaner menotté l’exposant au mépris public. Les images ont choqué les bonnes consciences. Des voix se sont élevées pour condamner la dérive de ceux qui sont censés faire respecter la loi.

Curieusement, amené à Parquet comme un malfrat dans la matinée, Atou Matubuana  a été relâché dans la soirée sans être entendu par un magistrat. Il est retourné chez lui vers 20h45′. 

Atou reviendra lundi au parquet près la Cour de cassation pour y être entendu. Mais, ses proches crient au scandale. L’IGF l’avait accusé de détournement. Dans le même dossier, le Conseil d’État lui a donné raison. Au lieu d’appliquer la décision judiciaire, le VPM de l’Intérieur a campé sur sa position refusant de s’exécuter.

Du coup, ses proches parlent d’un règlement de comptes politiques dont l’instigateur serait le VPM de l’intérieur, Daniel Aselo. « La présence du gouv au Palais du peuple le 13 décembre dernier, lors du discours du président de la République devant le Congrès, a mis mal à l’aise ses détracteurs et protecteurs du très nudiste vice-gouverneur Justin Luemba. Avec la Conférence des gouverneurs qui se tient ce lundi 20 décembre à Kinshasa, ce dernier a la peur au ventre de voir son titulaire réhabilité par le Conseil d’Etat,  prendre part à ces assises pour le compte du compte du Kongo central. D’où il fallait cette manigance de ses mentors avec le Parquet près la Cour de cassation pour le retenir et l’empêcher de participer à cette conférence », confie l’un des proches collaborateurs d’Atou Matubuana.

Il indique que ce lundi 20 décembre, les avocats du gouverneur Matubuana iront se renseigner auprès du Parquet près la Cour de cassation du pourquoi de cette arrestation humiliante. Dossier à suivre.

ouragan.cd/scooprcd.net/CC



Le Parquet général près la Cour de cassation a arrêté ce samedi 18 décembre à kinshasa, l'ancien gouverneur du Kongo-central, Atou Matubwana. Selon des sources judiciaires, il se trouve présentement au cachot de la Gombe. 

Atou Matubwana est poursuivi pour détournement présumé des deniers publics. 

L’inspection générale des finances (IGF) avait décelé des malversations financières à l’issue de sa mission de contrôle dans la province du Kongo Central et avait saisi la justice à ce propos.

Dans sa note, l’officier de police judiciaire de l’IGF, attribuait un détournement des fonds de l’ordre de 6 116 626 205 CDF soit 3 058 313 USD (Ndlr, au taux de 2000) au gouverneur Atou Matubuana Nkuluki, laquelle somme aurait été décaissée sans pièces justificatives dans le fonds spécial d’intervention (3 352 845 950 CDF), interventions économiques, sociales, scientifiques et culturelles (580 065 000 CDF), interventions pour catastrophes naturelles et accidents (123 050 000 CDF), frais de ménage (657 000 000 CDF) et frais de fonctionnement (1 403 665 255 CDF).

Son directeur de cabinet, Nzeza zi Ngeti est aux arrêts depuis les révélations de l'IGF. Les autres personnes citées dont le comptable public principal de la province, l'assistant du gouverneur et le secrétaire particulier du gouverneur sont en cavale.

Le 5 septembre dernier le VPM de l’Intérieur avait nommé le vice-gouverneur Justin Luemba comme gouverneur ai. Atou Matubuana était réhabilité par le Conseil d'Etat fin octobre dernier mais il n'a pas repris ses fonctions, se butant au refus d'exécution du VPM.

Atou Matubuana est donc sous le coup de mandat d’arrêt de la Cour de Cassation depuis près de 4 mois. Cet avant-midi, des vidéos montrant le gouverneur déchu du Kongo Central menotté et traîné par des personnes en tenues civiles ont circulé sur la toile.

Une vive tension a été observée à Mbanza-Ngungu, fief électoral de Mr. Atou. De son côté, le président de l’Assemblée provinciale du Kongo Central, Jean Claude Vuemba, a condamné « l’arrestation brutale » de l’ancien gouverneur.

CC/actualite.cd/radiookapi.net   



Le ministre de la communication et médias, porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe a appelé le Comité scientifique des états généraux de la communication et des médias, interné au centre Nganda, dans la commune de Ngaliema, à se pencher un peu plus sur les médias publics, dont l’ACP et la RTNC, lors de sa visite de suivi de ses travaux, mercredi matin.

« Nous devons actuellement arriver à voir le public s’intéresser à  suivre la RTNC et à  lire l’Agence Congolaise  de Presse. Nous devons, cette fois, changer et adopter les nouvelles méthodes. On devra désormais avoir le goût de suivre, comme à l’époque, les informations diffusées par ces deux médias publics , sans flatterie aucune ,a-t-il déclaré.

Patrick Muyaya qui a souhaité que ces états généraux de la communication soient  personnellement ouverts par le Président de la République, pour donner un cachet particulier à  la presse, 4ème pouvoir et domaine très sensible dans l’épanouissement d’une nation, a remercié cette équipe d’avoir accepté de faire le diagnostic, sans complaisance de la corporation.

Soigner l’image ternie de la presse congolaise

De mauvaises pratiques qui persistent dans le secteur de la communication et des médias congolais ternissent l’image de la presse congolaise, constate-t-on.

Il s’agit, notamment, des atteintes au code de l’éthique et  de déontologie professionnelle des journalistes ; des violations récurrentes  de la liberté de la presse ; des crimes contre les journalistes et de la non viabilité des organes de presse dans le chef des acteurs des médias.

Les animateurs du comité scientifique ont, à titre palliatif, décidé notamment de mettre fin au cafouillage actuel dans la livraison des cartes de presse, document précieux pour un véritable journaliste. L’on devra ainsi savoir qui est journaliste et qui ne l’est pas, le secteur étant miné par de moutons noirs et autres aventuriers de tout bord, s’indigne-t-on. 

ACP/CC



Alesh est le lauréat de la 40ème édition du Prix Découvertes RFI. Il a été choisi parmi les 10 finalistes en compétition, « notamment pour la qualité et l’engagement de ses textes, en français et lingala », disent les organisateurs.

Il gagne une subvention de 10 000 euros, une tournée africaine, un concert à Paris et un média tours.

Organisé en partenariat avec l’Institut français, l’Organisation Internationale de la Francophonie et Ubiznews, le Prix Découvertes RFI met en avant les nouveaux talents musicaux du continent africain. Au cours des années, ce Prix a contribué au lancement de nombreux artistes qui ont depuis conquis un public international : Tiken Jah Fakoly (Côte d’Ivoire), Amadou et Mariam (Mali), Rokia Traoré (Mali), Didier Awadi (Sénégal), Soul Bang’s (Guinée). L’artiste congolais Young Ace Wayé a remporté l’édition 2020 du Prix Découvertes RFI, une année après Céline Banza.

actualite.net/CC



La salle polyvalente de l’Hôtel de ville de Kinshasa a servi de cadre mardi 14 décembre 2021 à une conférence-débat axée sur « Les valeurs du roi de la Rumba congolaise/Rochereau Tabu Ley.

Cette activité culturelle a été organisée à l’initiative de Mme Yvette Tabu, fille de son père et commissaire en charge de culture, arts, médias, communication et numérique de la ville de Kinshasa pour honorer la mémoire de l’illustre disparu depuis le mois de novembre 2013.

Plusieurs personnalités du monde musical et scientifique ont pris part à cette conférence-débat, entre autre Le Karmapa, Manda Chante, Jean Goubald, Pr Yoka Lye, Pr Grégoire Lefuoba en provenance du Congo/Brazzaville.

Ce dernier parlant de Rochereau d’heureuse mémoire, a indiqué avoir gardé de cette icone le souvenir d’un philosophe. « Je pense qu’il est le Ronsard de l’Afrique, le poète des amours et un monument qui devient de plus en plus un patrimoine de toute l’Afrique », a fait savoir le Pr Lefuoba.

Pour confirmer le caractère philosophique de Tabu Ley, il a souligné que quand Tabu Ley a composé Congo Avenir, personne ne pouvait s’imaginer que ce qu’il a dit, il y a une cinquantaine d’années, la réalité allait éclater aujourd’hui.

Cette conférence –débat était l’occasion pour les scientifiques de revisiter l’histoire de Rochereau Tabu Ley.

Ilenda wa Ilenda

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

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