Constant Mutamba, ministre de la Justice et garde des sceaux, a fait de la lutte contre la corruption et la criminalité financière son champ de bataille. Lundi 17 juin, il a demandé au chef de l'Inspection Générale des Finances (IGF) de lui fournir, dans les 72 heures, les rapports de trois dernières années démontrant des cas de corruption et de criminalité financière pour que son ministère les examine.

Dès ses débuts au ministère de la Justice, Constant Mutamba s'est affirmé comme un farouche ennemi de la corruption dans le secteur public. Il considère cette lutte comme un levier essentiel pour le progrès de la nation congolaise. 

C’est dans ce contexte que Monseigneur Donatien Nshole, secrétaire général de la Commission épiscopale nationale du Congo (CENCO), s'est exprimé : « si j’ai des choses à recommander au ministre de la Justice, j’ai appris qu’il a dressé un chien berger pour traquer tous les fossoyeurs de la République. Je l’encourage dans ce sens-là. Que ce soit un chien à copal, mais celui qui va traquer tout ce monde. Ces fossoyeurs, on les trouve parmi les magistrats, les juges, dans les ministères et dans les entreprises publiques. Nous comptons sur sa jeunesse et son énergie pour apporter un nouveau souffle dans le bon sens pour l’émergence de notre justice », a déclaré le SG de la CENCO, appelé à formuler des recommandations à l’endroit du nouveau ministre de la Justice en RDC. 

Rappelons que, lors de son premier discours sur l’état de la Nation devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès en 2019, le président de la République Félix Tshisekedi avait promis de se battre jusqu’à la dernière énergie contre la corruption en RDC. Il avait alors déclaré qu'il serait intraitable dans cette lutte contre ce mal qui ronge profondément le pays.

Rizet Makizayila, stagiaire



Un spectacle d’humour dénommé  » Kukiel et ses potes «, visant la promotion de la culture congolaise est prévue dimanche 23 juin dans une salle de la place à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, a-t-on appris mardi, lors d’un entretien.  

« Cette prestation scénique prévue le dimanche 23 juin, est une initiative de l’humoriste et metteur en scène congolais, Ronsia Kukiel. Il a pour objectif de promouvoir la culture congolaise », a indiqué l’humoriste junior Bankale alias Mobikisi. « Nous invitons nos fans à venir passer un moment de détente et de la bonne humeur (…). 8 (huit)  artistes congolais de l’humour et du théâtre y sont attendus », a-t-il ajouté. Après une tournée européenne, a-t-il confié, cette étape constitue également pour eux une pause, en vue d’enchaîner avec d’autres programmes.

Au mois de mai dernier, junior Mobikisi et Ronsia Kukiel avaient fait partie d’un groupe d’artistes congolais, ayant partagé la scène à Paris (France), Lausanne (Suisse) et Bruxelles (Belgique) dans un spectacle du rire dénommé : « +243 Schengen Toseka », organisé par la société Magem-Congo et la Fondation fleuve-Congo, coordonnées par le Congolais Souley Kahuka, pour satisfaire la diaspora congolaise.

Dans les jours à venir, il est prévu, d’autres spectacles dans le cadre de la poursuite de la même tournée de prestation en Grande-Bretagne, États-Unis d’Amérique, Allemagne, Canada et bien d’autres pays. Cette prestation scénique connaitra la participation des artistes congolais de l’humour et du théâtre populaire, notamment Lady Esobe, Charly vue de loin, Junior Mobikisi, Ronsia Kukiel, Aïda Kapila, Mimie Kabongo, Jérémie Shabani, Pierrot Ndombasi, Tatu Séraphin et Exaucé Kiala. 

ACP/CC



Le président Félix Tshisekedi a pris acte mardi de la démission de la ministre déléguée à l’Environnement en charge de l’Economie du climat de la République démocratique du Congo, Stéphanie Mbombo, selon un communiqué du cabinet de la Première ministre Judith Suminwa.

Dans une lettre adressée à la Première ministre, Mme Mbombo a indiqué qu’elle avait pris cette décision de quitter le Gouvernement pour des raisons de « convenancà personnelle », sans autre détail.

La Première ministre en a informé le Président de la République qui a pris acte de cette démission demettant ipso facto la concernée de ses charges gouvernementales au point que la Primature a précisé qu’elle ne pouvait plus engager le Gouvernement de la RDC auprès des tiers, parce que « dépourvue de qualité ».

Deux heures après la publication du communiqué de la Primature, Mme Mbombo a posté: « Pour des raisons de convenance personnelle, j’ai pris la lourde décision de déposer ma démission.
Au Chef de l’Etat @fatshi13, je réitère ici ma loyauté déterminée. Je lui suis infiniment reconnaissante pour les responsabilités d’Etat me confiées.
A la Première Ministre @SuminwaJudith, ma gratitude, pour le choix posé sur ma modeste personne.

Je souhaite un franc succès au Gouvernement. Que cette œuvre commune, nommée République Démocratique du Congo, nous passionne et nous challenge pour réussir un avenir prospère, conforme à la vision du Chef de l’Etat.
En dépit de cette décision difficile, passionnée par le monde que recèle la Nouvelle Economie du Climat, je serai toujours prompte à mettre mon expertise politique, diplomatique et technique, au profit de mon pays que j’aime tant ».

Avant d’entrer au Gouvernement pour ce bail de quelques jours, Mme Mbombo exerçait des fonctions de Conseillère à la présidence en charge de l’Economie du climat.

Sur son compte X, on peut encore lire ses motivations : « En ce qui me concerne, placer la RDC sur l’orbite d’une nouvelle économie, celle du climat, consistant à transformer la coopération basée sur l’aide au développement vers un partenariat gagnant-gagnant basé sur l’immense apport de nos ressources naturelles pour lutter contre le changement climatique ».

ACP/CC



Lors de son récent passage dans l’émission « Bosolo na politik » le lundi dernier, Koffi Olomide s’est exprimé sur l’actualité politique congolaise, en plus de sujets musicaux.

Interrogé sur la gestion des entreprises publiques, le célèbre artiste a estimé qu’il serait préférable de confier leur direction à des étrangers.

« Pour moi, tous les hôpitaux, les constructions de routes ou encore les finances de ce pays doivent être gérées par des étrangers » a-t-il déclaré lors de l’émission.

Selon Koffi Olomide, connu pour son franc-parler, cette option permettrait de lutter contre le manque d’intégrité que peuvent connaître certaines gestions congolaises.

Cette prise de position surprenante reflète le regard critique que porte la star sur la gestion actuelle des affaires publiques en RDC. Elle risque de susciter le débat.

Ordi Mande



Le Président Félix Tshisekedi est arrivé mardi soir à Pretoria, en Afrique du Sud, pour assister à la cérémonie d’investiture de son homologue sud-africain Cyril Ramaphosa, prévue ce mercredi aux Union Buildings de Pretoria, siège du gouvernement sud-africain. Cet événement solennel réunira plusieurs chefs d'État africains.

Le Président Cyril Ramaphosa a été réélu par le nouveau Parlement sud-africain pour un second mandat de cinq ans.

Samedi dernier, le Président Tshisekedi avait félicité son homologue pour sa réélection, obtenue avec 283 voix sur 400 au Parlement sud-africain. Les deux nations, membres de la Communauté de Développement de l'Afrique Australe (SADC), continuent de renforcer leurs liens, s'engageant mutuellement pour la stabilité, la paix, et le développement régional et mondial.

Par exemple, en juillet 2023, lors d'un entretien prolongé, les présidents Tshisekedi et Ramaphosa ont réaffirmé leur engagement à intensifier la coopération bilatérale, identifiant des domaines clés tels que la sécurité, l'économie, les finances, les infrastructures, l'agriculture et le secteur social. "Nous avons besoin d’intensifier la coopération à travers l'axe Pretoria-Kinshasa. Nos deux pays, avec leur influence, peuvent promouvoir un développement économique accru dans la zone d'Afrique australe", a déclaré le Président Tshisekedi lors d'une conférence de presse conjointe.

Sur le plan militaire, les relations se sont également renforcées. Le Président Ramaphosa a ordonné le déploiement de 2 900 membres des Forces de défense nationale sud-africaines en RDC, débutant le 15 décembre 2023 et prévu jusqu'au 15 décembre 2024. Ce déploiement vise à aider le gouvernement congolais à rétablir la paix et la sécurité dans l'est du pays, une région fréquemment perturbée par les activités de groupes armés.

Cette opération, nommée SAMIDRC, représente un investissement de plus de 2 milliards de rands (environ 134 millions de dollars USD), financé par le gouvernement sud-africain, conformément à l'article 201(2)(c) de la Constitution de la République d'Afrique du Sud.

En plus de leur participation à la SADC, les deux pays s'appuient sur un Accord Général de Coopération signé le 13 janvier 2004 pour guider leur collaboration. Les troupes sud-africaines, déjà intégrées dans le cadre de la Force d'Intervention de la Brigade (FIB) en RDC, pourraient voir leur présence renforcée par de futures coopérations militaires ciblant spécifiquement le déploiement dans l'Est du Congo.

actualite.cd/CC



Stéphanie Mbombo Muamba, Ministre Déléguée près le Ministre de l’Environnement et Développement Durable en charge de l’Economie du Climat, a déposé sa lettre de démission du Gouvernement auprès de la première ministre Judith Suminwa Tuluka. Selon un communiqué de la Primature rendu public tard dans la soirée de ce mardi 18 juin 2024, cette démission est justifiée pour des raisons de convenance personnelle.

"Son Excellence Madame la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, a informé Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat, qui a en pris acte et, en conséquence, a déchargé Madame Stéphanie MBOMBO MUAMBA de cette haute fonction. La concernée, dépourvue de qualité, ne peut plus engager le Gouvernement de la République à dater de ce jour" écrit le cabinet de la première ministre Judith Suminwa Tuluka

Stephanie Mbombo avant son entrée au gouvernement Suminwa, le premier du second quinquennat de Félix Tshisekedi, a œuvré comme membre au service personnel du Chef de l’État en tant que Envoyée spéciale du Président de la République pour la nouvelle économie du climat.

Cette démission intervient quelques jours après l'investiture du gouvernement Suminwa par l'Assemblée nationale. Avec la démission de Stéphanie Mbombo, le gouvernement Suminwa va compter désormais 53 membres au lieu de 54 comme avant.

Clément MUAMBA



Ayant fait de la mobilité des personnes et de leurs biens l’un des axes majeurs de son action, le gouverneur de la ville de Kinshasa, a eu ce lundi 17 juin dans la capitale, une séance de travail avec les dirigeants de METROKIN, société qui développe un projet de train urbain de 300 km de rail dont le coût est de plus de 2 milliards $.

À l’issue de la réunion, Daniel Bumba Lubaki s’est dit impatient de voir cet ambitieux projet se concrétiser rapidement au bénéfice des Kinoises et Kinois, entravés dans leur mobilité notamment par des bouchons.

D’après le Directeur général de METROKIN Éric Onepungu, près de 50% des besoins en mobilité de la population de Kinshasa ne sont pas satisfaits à cause entre autres du déficit des infrastructures de transport, de l’augmentation de la démographie et de l’urbanisation rapide.

« Les besoins en mobilité dans la ville de Kinshasa représentent 47% de la population. Cependant, tous les moyens de transports réunis, ne sont pas en mesure de satisfaire la demande. Plusieurs études menées jusqu'à ce jour, ont démontré la nécessité d'organiser un transport en site propre (TSP) », a-t-il expliqué.

Dans sa première phase, METROKIN va construire une ligne de chemin de fer de 25 km à deux sens de la Gare centrale à l’aéroport de Ndjili dont le coût est de 550 millions $.
Parmi les préalables, il y a la libération des emprises publiques occupées par des marchés pirates et les quartiers Pakadjuma et Kawele habités par près de 1000 ménages.

Pour la mise en œuvre rapide du projet METROKIN, le gouverneur  s’est engagé à lancer bientôt une opération de déguerpissement humaniste. Daniel Bumba a promis de veiller à ce que les riverains soient indemnisés avant leur évacuation.

Dans sa deuxième phase, METROKIN va construire un train urbain dans la plaine de Kinshasa pour un coût de 640 millions $.

Dans sa phase 3, METROKIN va faire une boucle de 90 km autour de la ville.

Enfin, dans sa phase 4, cette société compte relier Maluku à l’aéroport de Ndjili, pour un coût de 300 millions $.

Ont notamment pris part à cette réunion, les députés provinciaux Jésus Noël Sheke et Bob Amiso.

Politico.cd/CC


Lors des funérailles de Mme Blanche Tunasi, épouse du pasteur Marcello Tunasi, décédée la semaine dernière, une absence a particulièrement marqué les observateurs : celle du pasteur Denis Lessie.

Pourtant figure influente de l’Église congolaise, le pasteur Lessie n’a pas fait le déplacement pour rendre un dernier hommage à « Maman Blanche », une femme respectée au sein de la communauté religieuse.

Dans son discours empli d’émotion, le pasteur Marcello Tunasi a salué l’unité qui s’est manifestée parmi les hommes d’Église malgré les divisions habituelles. Il a souligné que la mort de son épouse avait « réconcilié les pasteurs » du Congo.

Cependant, l’absence du pasteur Lessie tranche avec ce message d’union. Certains y voient le signe d’une distance ou d’une mésentente entre ce leader religieux influent et le couple Tunasi.

Les raisons de cette absence remarquée n’ont pas été officiellement communiquées. Mais elle soulève des questions sur les éventuelles tensions qui pourraient exister au sein de la communauté ecclésiale congolaise, malgré les appels à l’unité lancés par Marcello Tunasi.

Cette situation met en lumière la complexité des relations entre les différentes sensibilités religieuses, y compris parmi les plus hautes figures du christianisme en République démocratique du Congo.
 
L’hommage à « Maman Blanche » aura finalement été terni par cette absence notable, qui tranche avec le message d’union prôné par le pasteur Tunasi en cette période de deuil. Une zone d’ombre qui mérite sans doute d’être éclaircie dans les jours à venir.
 
mbote/CC

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles