Dans son rapport final publié lundi 17 juin à Kinshasa, la Mission d’observation électorale CENCO-ECC signale que des élections générales de 2023 ont connu une campagne électorale très tendue qui n’a pas favorisé le vivre-ensemble. 

Cette mission électorale a demande notamment au Président de la République d'accroître la mise en œuvre de ses attributions conférées par la Constitution en étant le garant de l’unité nationale et de veiller au respect des lois.  

En réaction, le deuxième vice-président de la CENI, Didier Manara présent à cette cérémonie, a remis en cause certaines dispositions de ce rapport.

Il a fustigé ce rapport qui, selon lui, n’a tenu compte que des difficultés rencontrées par son institution et ni les efforts fournis:

« Ce rapport est principalement orienté vers les difficultés et les défis rencontrés et ne souligne pas suffisamment les efforts de la CENI pour les surmonter. La bonne foi, les réalisations et les innovations de la CENI sont mises à mal. Ce rapport prête à la CENI des pouvoirs qu’elle n’a pas, tels que la sécurisation du processus électoral, qui dépend du Gouvernement ».

Didier Manara a en outre fait savoir que la CENI a accompli sa mission et est convaincue que des réformes appropriées permettront à la RDC d’organiser des élections encore meilleures en 2028.

Pour sa part, le secrétaire général de la CENCO, Mgr Donatien Nshole, a estimé au contraire, que ce rapport final est très tendre. Et il tient compte de toutes les parties prenantes au processus électoral.

Ce prélat catholique, a formulé plusieurs recommandations à l’attention des trois principales institutions du pays, à savoir le Président de la République, le Parlement et le Gouvernement, afin d’éviter de reproduire les erreurs du passé et améliorer le processus électoral congolais à l’avenir.

Un exemplaire dudit rapport a été remis au représentant du président de la CENI.

radiookapi.net/CC



La genèse de l’Appel

En guerre contre l’Allemagne nazie depuis septembre 1939, l’armée française ne parvient pas à faire face à partir du 10 mai 1940 à l’offensive éclair des chars ennemis. Le colonel de Gaulle, qui cherche depuis plusieurs années à sensibiliser militaires et politiques à la nécessité de moderniser l’armée (en utilisant l’aviation et les chars), s’est illustré à la tête de la 4e Division cuirassée, en contenant notamment les Allemands à Abbeville (27-30 mai 1940). A 49 ans, Charles de Gaulle, tout juste nommé général de brigade à titre temporaire, entre le 5 juin dans le gouvernement présidé par Paul Reynaud, au poste de sous-secrétaire d’Etat à la Défense nationale et à la Guerre.

La situation en France est par ailleurs critique : des millions de civils fuient face à la débâcle militaire et l’avancée des troupes allemandes qui défilent à Paris le 14 juin. Le gouvernement français s’est installé à Bordeaux et le général de Gaulle est envoyé le 16 juin en mission à Londres pour demander au Premier ministre britannique des renforts maritimes et aériens. Alors que Winston Churchill accepte le principe d’une union franco-britannique, De Gaulle apprend à son retour à Bordeaux, la démission du président du Conseil Paul Reynaud, remplacé par le maréchal Pétain. Le « vainqueur de Verdun », très populaire auprès des Français, s’apprête à négocier les conditions d’un armistice avec l’Allemagne. Refusant la défaite, De Gaulle retourne à Londres dès le 17 juin pour y poursuivre le combat.

Les appels de juin 1940 et leur portée

Grâce à l’appui de Winston Churchill, le général de Gaulle est autorisé à intervenir sur les ondes de la radio britannique, la BBC. Le 18 juin au soir, il s’adresse à la population française et lance un appel à poursuivre le combat, aujourd’hui considéré comme l’acte fondateur de la France Libre. Ce premier appel bénéficie d’une faible audience en métropole et peu de journaux retranscrivent les paroles d’un général dont le visage reste inconnu du public.

Le général de Gaulle réitère son appel à plusieurs reprises en juin 1940 et constitue avec le soutien des Britanniques, une organisation de résistance extérieure, la France Libre. Dès l’été 1940, des milliers de volontaires rejoignent les rangs des Forces Françaises Libres, qui poursuivent le combat contre le nazisme aux côtés des Alliés.

L’enregistrement du discours n’ayant pas été conservé par la BBC, il ne reste aujourd’hui que peu de traces de l’appel du 18 juin, hormis le manuscrit dont certains passages diffèrent de la version prononcée par le général de Gaulle et retranscrite dans la presse locale française. L’événement, célébré chaque année depuis 1941, est devenu un symbole du refus de la défaite et des conséquences dramatiques de l’armistice.

Fondation Charles de Gaule/CC



Le contrat de production des cartes d'identité nationale en RDC refait surface avec l'arrivée de Jacquemain Shabani, nouveau ministre de l'Intérieur et des Affaires coutumières. Ce dernier a pris officiellement ses fonctions jeudi dernier à la suite d’une remise et reprise avec son prédécesseur, Peter Kazadi.

Ce contrat, signé entre le gouvernement congolais, à travers l’Office national de l’identification de la population (Onip) d’une part, et le consortium Afritech/Idemia d’autre part, pour la réalisation du recensement et la délivrance des cartes d'identité nationale, est marqué par des soupçons de corruption et des irrégularités, relevées notamment par l’Inspection générale des finances (Igf).

« Pour l’instant, le mieux à faire, c’est d’annuler ce contrat, entaché de beaucoup d’irrégularités et préjudiciable pour la RDC. Il faut reprendre une procédure normale, c’est-à-dire, relancer un appel d’offres et, sur cette base, sélectionner une entreprise qui respectera nos conditions et les intérêts du Congo, surtout dans une affaire aussi sensible relevant de la sécurité intérieure du pays. Il est urgent de mettre fin à cette pratique de confier des marchés à des entreprises incapables », a déclaré Jean-Claude Mputu, porte-parole de Congo N’est Pas à Vendre (CNPAV), à ACTUALITE.CD.

Le coût total du projet est évalué à 697 millions USD. L'apport de l’État congolais est de 104 millions USD. L’Igf, qui dénonce aussi la surfacturation du marché et le recours illégal à la garantie du trésor public, estime que le groupement Afritech/IDEMIA ne dispose pas de la capacité financière pour apporter 593 millions USD.

Peu avant son départ du ministère de l’Intérieur, Peter Kazadi soulevait « la nécessité de mettre en place un cadre permanent de concertation Onip-Igf-Afritech/Idemia, élargi aux experts du ministère, aux fins de parachever en bonne et due forme le processus de l’identification de la population congolaise. » « Ce cadre de concertation ne résoudra pas le problème d’un contrat mal négocié, d’où son annulation pure et simple », a déclaré Jean-Claude Mputu.

De plus, ce cadre de concertation devra faire face à une autre contrainte, car la firme française Idemia ne reconnaît pas sa participation au projet des cartes d’identité en RDC.

Bruno Nsaka



Koffi OLOMIDE sera de retour pour une production en Europe. Lors d’une récente interview, la star congolaise a annoncé son projet de concert sur le vieux continent en 2025.

Il a dévoilé par ailleurs à travers un cover que le show se tiendra à l’Hippodrome de Vincennes, un espace sportif parisien pouvant accueillir jusqu’à 80 000 personnes.

Il s’agira du plus grand événement musical donné par Koffi Olomide en Europe. Le chanteur relève le défi de remplir une si vaste salle, après plus de dix ans après ses dernières tournées européennes.

Cette annonce ravit déjà les fans, impatients de retrouver leur idole lors de ce comeback attendu en 2025 dans l’enceinte prestigieuse de Vincennes. Le show s’annonce comme l’un des temps forts de la longue carrière du « Quadrakoraman ».

Rendez-vous est pris pour cet événement musical d’envergure, qui marquera le grand retour sur scène de Koffi Olomide en Europe.

Ordi Mande


Le ministre d'État chargé de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, a demandé à l'Inspection Générale des Finances (IGF) de lui transmettre les rapports des trois dernières années documentant les cas de corruption et de criminalité financière pour des mesures appropriées, a annoncé Jules Alingete, inspecteur général des finances chef de service, à l'issue d'une réunion avec le ministre de la Justice ce lundi 17 juin 2024.

J. Alingete a assuré que cette demande sera traitée dans un délai de 3 jours.

« Nous venons de rencontrer l'autorité qui souhaite renforcer la lutte contre la corruption, une priorité du président de la République. Le ministre de la Justice désire faire de cette lutte un élément clé pour le progrès du pays. Il nous a donc demandé de transmettre rapidement tous les rapports des trois dernières années concernant les faits de corruption et de criminalité financière afin que son ministère puisse agir. Nous nous engageons à rassembler ces rapports dans les 72 heures à venir pour les remettre à l'autorité », a déclaré J. Alingete.

Le ministre de la Justice a également demandé à recevoir les rapports d'enquête concernant les fonds destinés aux victimes de Kisangani, ainsi que ceux alloués à la réhabilitation du palais de justice.

« Par ailleurs, plusieurs audits ont été commandités à l'IGF, notamment sur l'utilisation des fonds destinés à l'indemnisation des victimes de Kisangani. Une équipe d'inspecteurs est déjà en route vers Kisangani pour vérifier la gestion de ces fonds par l'établissement public FLUVIO. De plus, un audit des travaux de réhabilitation du palais de justice par la société Milvest est en cours. L'autorité souhaite obtenir tous les détails : contrats, fonds débloqués, avancement financier et physique des travaux », a ajouté J. Alingete Key.

Le week-end dernier, C. Mutamba a ordonné des poursuites contre la nuisance sonore et la pratique d'homosexualité en RDC.

Merveil Molo



De l'avis des plusieurs experts du secteur de la culture de la RDC -République démocratique du Congo-, qui se sont exprimés sous le sceau de l'anonymat, ce portefeuille a été toujours relégué au dernier plan.

Pour étayer leur thèse, ils avancent la modicité de l'enveloppe budgétaire allouée à ce Ministère. Heureusement, ajoutent-ils, la décision de la nouvelle ministre de la Culture, Arts et Patrimoine, Yolande Elebe, est de prendre à bras-le-corps ce secteur.

En effet, la ministre Yolande Elebe a pris le pari de promouvoir la richesse du patrimoine culturel, artistique et historique de la RDC, lors de la prise de ses fonctions, au terme d'une cérémonie de remise et reprise avec sa prédécesseure, Catherine Kathungu.

En prenant ses fonctions, a dit la ministre de la Culture, Arts et Patrimoine, elle mesure pleinement la responsabilité qui lui incombe et l’héritage qu'elle va devoir porter, en devenant la 54 ème ministre de la Culture de de la RDC.

"Soyez assurée chère Catherine de mon engagement à poursuivre les efforts déjà entrepris, et à contribuer à promouvoir la richesse de notre patrimoine culturel, artistique et historique", a-t-elle déclaré.

Ainsi, pour gagner ce pari, la ministre Yolande Elebe entend composer avec tous les services sous sa tutelle.

Serge Mavungu 

 



Au stade Tata Raphaël ce matin, les hommages à Blanche Tunasi ont débuté après la levée de son corps. Figure respectée de l’Église, elle laisse un grand vide après sa mort subite la semaine passée.

Son grand frère s’est avancé pour le premier témoignage. Avec émotion, il a salué la mémoire de sa cadette. Il a retracé leur enfance commune, peinte par la tendresse de Blanche.

Son fils aîné Oracle a ensuite pris la parole. Les larmes aux yeux, il a rendu hommage à la femme formidable qui l’a élevé, toujours présente pour les siens. Il se souviendra longtemps des précieux conseils de sa mère.

D’autres membres de sa congrégation ont à leur tour célébré son dévouement sans faille, l’amour avec lequel Blanche guidait les fidèles. De quoi esquisser le portrait d’une femme forte, guidée par des valeurs chrétiennes.

Les témoignages se succèdent pour saluer la mémoire de cette épouse et mère modèle, surtout le soutien indéfectible du pasteur Marcelo Tunasi.

Ordi Mande

 


Depuis le vendredi 15 juin, le gouverneur de la ville de Kinshasa est en séminaire dans un hôtel de la place avec plusieurs experts répartis en groupes thématiques pour peaufiner sa feuille de route et son programme quinquennal, d’après sa conseillère principale en communication, contactée ce dimanche par 7SUR7.CD

Dans son mot de circonstance, le chef de l’Exécutif provincial a donné les orientations stratégiques aux séminaristes.

Pour Daniel Bumba Lubaki, les Kinoises et Kinois ainsi que les touristes nationaux et étrangers, ont droit notamment à la tranquillité, à la sécurité, à la salubrité et à se déplacer aisément partout dans la ville. Il a aussi insisté sur le respect de l’état de droit, l’observance de la bonne gouvernance et sur l’importance de la moralité publique dans la conduite des affaires publiques provinciales.

"Nous devons offir, de manière durable, rapide et efficace, aux Kinoises et Kinois, des services publics de qualité. Et pour cela, nous devons tous travailler de manière méthodique et acharnée.

La feuille de route du gouverneur comprend 11 axes : 
1. Sécurité 
2. Assainissement et salubrité 
3. Voirie et mobilité 
4. Numérisation et digitalisation 
5. Gouvernance financière 
6. Gouvernance administrative 
7. Aménagement de la ville, construction des bâtiments publics urbains et érection d’une nouvelle ville
8. Éducation et santé 
9. Économie et développement 
10. Mise en place d’un fonds social et d’investissement 
11. Bonne gouvernance

Droits tiers

Ces axes ont été déclinés en actions précises, assorties d’un chronogramme (très court terme, court terme, moyen terme et long terme), d’un budget et de la source de financement.

Ces actions se déploient dans un cadre macroéconomique et le tout est encadré par un mécanisme de suivi et évaluation.

«La ville doit être gouvernée sur base des contrats de performance. Les animateurs des structures de la ville doivent rendre compte de leur gestion sur base de ces contrats », a insisté le gouverneur.

La feuille de route a été enrichie et examinée à l’aune du programme du gouvernement Suminwa pour concocter le programme quinquennal du gouverneur.

Deux échéances importantes attendent le gouverneur Bumba : la remise et reprise ainsi que le grand oral devant l’assemblée provinciale de Kinshasa (APK), pour l’investiture de son gouvernement, selon un séminariste.

Signalons que l’APK clôture sa session ordinaire le 29 juin.

C.D

A Propos

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Ali Kalonga

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