Dans une mise au point parvenue à la rédaction d'Opinion-info.cd, ce samedi 15 juin, Blaise Mbula Kilimbalimba, Commissaire divisionnaire adjoint de la police/ville de Kinshasa, est revenu avec regret sur les actes de violences qui ont scandalisé l'opinion, lors de la cérémonie de remises et reprises des membres du gouvernement, jeudi dernier, à Kinshasa. 

Au regard de cette situation qui laisse à désirer, le patron de la police provinciale de Kinshasa renseigne que les auteurs de ces actes ont été interpellés et vont, par ricochet, répondre de leurs actes.

"Il ne s’agit pas d’enlèvement, plutôt d’arrestation pour besoin sécuritaire. Pas de confusion ni d’amalgame à ce sujet", a martelé Blaise Mbula. 

Entre-temps, le commissaire provincial de la police demande aux responsables des partis politiques de se pencher aussi sur leurs rôles pédagogiques d’initier leurs militants et sympathisants au civisme, pour éviter des scènes désastreuses lors des manifestations publiques.

Évoquant la résurgence du phénomène Kuluna dans la commune de Limete, à Ndanu sur Poids lourds, le commissariat provincial de la police rassure les Kinoises et Kinois que la traque de ces bandits urbains se poursuit sans relâche.

En attendant l’aboutissement du processus pour un procès public déjà en cours, le commissariat provincial de la police appelle la population au calme et à demeurer vigilante, surtout à collaborer avec les éléments des forces de l’ordre les plus proches, pour dénoncer tous les malfaiteurs.

Stentor



La polémique sur les rémunérations des députés nationaux  s'intensifie. Martin Fayulu, figure de l'opposition, a critiqué les déclarations du président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe, concernant les émoluments des législateurs.

Fayulu a insisté ce dimanche que le montant de 14 millions de francs congolais par mois, évoqué par Kamerhe comme la rémunération totale d'un député, ne représente en réalité que leur salaire de base, excluant d'autres avantages et primes.

Selon Fayulu, cette sous-estimation des rémunérations des députés constitue une "pure contre-vérité" et un mensonge envers les citoyens congolais. Il a exigé une enquête approfondie et des sanctions contre les responsables de cette désinformation. En août 2022, Fayulu avait déjà exprimé son indignation en découvrant que les députés percevaient jusqu'à 21 000 dollars par mois, qualifiant cette rémunération de disproportionnée comparée à celle des autres professions essentielles dans un pays où la majorité de la population vit avec moins de 2 dollars par jour.

De son côté, Kamerhe a réaffirmé que les salaires des députés avaient été réduits pour atténuer la "tension salariale" au sein du gouvernement. Il a mis au défi quiconque de prouver que les députés gagnent 21 000 USD, soulignant la transparence et la volonté de son administration de clarifier ces chiffres.

La situation continue de susciter des débats houleux tant au sein du gouvernement que parmi le public, illustrant les tensions persistantes autour de la gestion des finances publiques en RDC.

actualite.cd/CC



Dirigé par Firmin Mvonde, le parquet général près la Cour de Cassation a obtenu samedi 15 juin 2024 de l'Assemblée nationale l'autorisation d'ouvrir une instruction judiciaire contre l'ancien ministre des Finances et élu de la circonscription électorale de Miabi (Kasaï Oriental), Nicolas Kazadi. Cette décision a été prise par la chambre basse du parlement après avoir approuvé les conclusions de la commission spéciale temporaire mise en place pour statuer sur la demande du procureur général près la Cour de Cassation. Cette commission était présidée par Guy Mafuta Kabongo.

À ce stade, a souligné le président de l'Assemblée nationale Vital Kamerhe, Nicolas Kazadi bénéficie encore de ses immunités parlementaires. Selon lui, cette démarche va libérer le procureur général près la Cour de Cassation et aussi permettre à l'ancien ministre des Finances de présenter ses moyens de défense face aux allégations de "surfacturation" dans le dossier des forages et lampadaires.

"Nous allons laisser au procureur, c'est-à-dire au parquet général, procureur général près la Cour de Cassation, exercer pleinement ses pouvoirs. Ce que nous lui accordons aujourd'hui, c'est uniquement l'autorisation d'instruction. La résolution est votée, et le procureur général près la Cour de Cassation peut ouvrir ou poursuivre l'instruction afin d'éclairer les éléments en sa possession quant à la culpabilité ou non de notre collègue Nicolas Kazadi. Honorables députés, ce n'était pas facile, mais il fallait qu'on le fasse puisque cela libère à la fois le procureur près la Cour de Cassation et aussi notre collègue de se défendre librement parce qu'il avait déjà commencé à répondre aux questions de la Cour de Cassation," a fait remarquer le président de la chambre basse du parlement après l'adoption de la résolution.

Dans le rapport présenté successivement par Guy Mafuta Kabongo et Dorothée Madiya, respectivement président et rapporteur de la commission spéciale, cette dernière avait relevé des irrégularités dans le réquisitoire du juge de la Cour de Cassation contre Nicolas Kazadi. Pour Vital Kamerhe, il est essentiel de respecter le droit de la défense et le principe de la présomption d'innocence.

"Nous avons bien suivi le président de la commission, nous avons suivi Madame la Rapporteur. Le procureur général près la Cour de Cassation, avant d'entamer l'instruction, devait nous déposer son réquisitoire pour demander l'autorisation. Cependant, la commission a constaté que le procureur près la Cour de Cassation nous avait fait l'honneur de venir, je l'ai accueilli personnellement et il s'est rendu à la commission, et Nicolas Kazadi, notre collègue, est venu, ce qui constitue une contradiction. La commission a constaté qu'une mesure avait déjà été prise à l'encontre de l'honorable Nicolas Kazadi. Cela devait se faire avec l'autorisation de l'Assemblée nationale pour l'ouverture de l'instruction," a observé Vital Kamerhe, président de la chambre basse du parlement.

Et de poursuivre :

"Nous respectons toujours le droit de la défense, qui est universel, et la présomption d'innocence. Nous n'avons pas dit que l'Assemblée nationale a décidé aujourd'hui que Nicolas Kazadi devient libre et donc exempté de toutes les charges. Non, ce n'est pas le cas. Il y a deux étapes ici : l'instruction. J'espère que vous avez bien suivi. Nous avons voulu laisser le parquet général faire son travail, nous ne pouvons pas restreindre ses pouvoirs. Nous allons autoriser le procureur près la Cour de Cassation à poursuivre ou à ouvrir son instruction."

La mise en place de cette commission avait été décidée lors de la toute première plénière tenue le 29 mai dernier par Vital Kamerhe en tant que nouveau président de la chambre du parlement. Le 27 avril, Firmin Mvonde Mambu, procureur général près la Cour de Cassation, avait sollicité de l'Assemblée nationale l'autorisation d'ouvrir une instruction judiciaire à l'encontre de Nicolas Kazadi, ministre des Finances, et François Rubota, ministre d'État, ministre du Développement rural.

Au mois d'avril dernier, le ministre d'État, ministre du développement rural honoraire, François Rubota, l'ancien ministre des finances Nicolas Kazadi, et Guy Mikulu Pombo, ancien ministre du développement rural dans le gouvernement Sylvestre Ilunga Ilunkamba, étaient interdits de quitter la ville de Kinshasa ainsi que le territoire national. Dans une correspondance adressée au directeur général de la Direction générale des migrations (DGM), Firmin Mvonde Mambu, procureur général près la Cour de Cassation, justifiait cette décision suite à une enquête judiciaire en cours à l'encontre de ces trois personnalités.

Le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, lors d'une conférence de presse axée sur sa participation à l'Assemblée générale de printemps des institutions de Bretton Woods, avait abordé les questions d'actualité concernant les projets de forages et de lampadaires. Il avait clarifié que ces projets n'avaient pas débuté sous son administration actuelle, mais sous celle de l'ancien Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba.

Réfutant les accusations de surfacturation, Nicolas Kazadi avait expliqué que les paiements au prestataire avaient été approuvés sous l'administration de son prédécesseur, José Sele Yalaghuli, avec un contrat totalisant 80 millions USD divisé en cinq versements annuels. Jusqu'à présent, trois paiements totalisant 71 millions USD ont été effectués, le solde restant étant conditionné à l'achèvement complet des livraisons.

Clément MUAMBA



Le ministre d'État ministre de la Justice, Constant Mutamba, a instruit le Procureur général près la Cour de Cassation, Firmin Mvonde Mambu, d'engager des poursuites contre les auteurs des pratiques déviantes à caractère sexuel et homosexuel. Il l'a fait savoir dans sa correspondance datée du 15 juin.

Le nouveau patron de la Justice congolaise, Constant Mutamba, se dit visiblement inquiet par les différentes informations qui remontent à son niveau, faisant état de l'apologie des pratiques sexuelles ou à caractère sexuel, qui portent lourdement atteinte à l'ordre de la famille et aux bonnes mœurs, à travers des émissions, reportages, publications, notamment dans les réseaux sociaux.

"Il ne se passe plus un seul jour sans que des informations provenant de la population nous renseignent sur l'existence des groupes d'individus bien organisés et qui, à travers les réseaux sociaux ou en présentiel, font l'apologie du sexe en groupe (partouze), de l'homosexualité (2x 2x) et toute autre forme des dérives sexuelles et morale", peut-on lire dans la correspondance du ministre d'État en charge de la Justice adressée au Procureur général près la Cour de Cassation.

Peu avant sa prise de pouvoir, l'actuel ministre d'État à la Justice, Constant Mutamba, a, dans une vidéo relayée à foison à travers les réseaux, manifesté son dédain contre les groupes homosexuels en République Démocratique du Congo. Il est très attendu, par de nombreux Congolais, sur ce dossier.

Grevisse Tekilazaya



Les avocats des présumés assaillants de la tentative du coup d'Etat manqué du 19 mai à Kinshasa ont plaidé, à l'audience publique du vendredi 14 juin devant le tribunal militaire à la prison de Ndolo, pour l'annulation pure et simple de tous les procès-verbaux établis lors de l'instruction pré-juridictionnelle.

La défense a soulevé des exceptions qui remettent en cause la procédure judiciaire, entamée au niveau des services de renseignements militaires jusqu'à l’Auditorat général des FARDC.

Tous les prévenus doivent être remis en liberté provisoire et l'instruction reprendre à zéro, car elle a été biaisée, selon les avocats des prévenus.

Ils demandent au tribunal la restitution de tous les biens des prévenus confisqués, tels que les téléphones. 

S'agissant de certains prévenus, comme l'Américain Zalman, son mémoire se fonde sur l'article 18 de la Constitution qui dispose que toute personne arrêtée doit être immédiatement informée des faits qui lui sont reprochés. Il doit être aussi entendu dans la langue qu'il comprend.

Or, ses avocats estiment que l'Officier de police judiciaire (OPJ) qui l'a auditionné n'a pas respecté cette procédure. Il s'est autoproclamé interprète et leur client ne comprenait rien de leur conversation ; l'anglais de l'OPJ étant boiteux, d'après les avocats.

Une dizaine d'autres prévenus demandent leur liberté provisoire, rejetant en même temps la compétence du tribunal militaire de juger des civils. 

La demande similaire a été formulée pour les prévenus Kele Mwela, Canadien, et Jean-Jacques Wondo, Belge. Le premier a montré aux juges les plaies des tortures physiques dont il avait été victime lors de sa détention au cachot de l'ex-DEMIAP. Il veut en être soigné.

Le second, compte tenu de sa notoriété d'expert militaire, arguent ses avocats, sa fuite ne serait pas à craindre s'il bénéficiait d'une liberté provisoire, afin de lui permettre d'être en contact avec son médecin traitant. 

radiookapi.net/CC



Au procès des présumés assaillants de la tentative du coup d'Etat manqué le 19 mai, le pasteur André Bokundoa, président de l'Eglise du Christ au Congo (ECC) et l'ancien ministre Omer Egwake ont contesté l'identité de deux prévenus à l'audience publique du vendredi 14 juin devant le tribunal militaire siégeant en foraine à Ndolo. Ces derniers s’étaient fait identifier comme leurs fils.

Le tribunal annonce avoir reçu une correspondance des avocats du président de l'Eglise du Christ au Congo. Il ne se reconnaît pas être le père biologique du prévenu Bokundoa Bolikabé. 

Le pasteur Bakundoa cite même ce qui parait être le vrai nom du prévenu, à savoir : « Kazadi Nawej David Trésor ».  

A l'audience d'introduction, le prévenu Bokundoa avait dit aux juges qu'il était le fils du président de l'ECC.

A cette deuxième audience, il se dédit. Il est soutenu par ses avocats, qui exigent la comparution du pasteur et le respect de contrat judiciaire qui les lie dans cette cause.

Les juges posent alors des questions sur sa vraie identité en brandissant un document de l’Académie des Beaux-Arts avec son nom de Kazadi. Le ministère public déclare que, lors de son arrestation, il détenait plusieurs documents de perte de pièces.

« Je suis est né Kazadi Nawej David Trésor. Je me suis attribué le nom de Bokundoa après avoir appris de ma mère que c’était lui mon père », dépose-t-il.

« Il est en train de commettre un faux en vous embrouillant », retorquent les avocats de la partie civile la République.

Père adoptif

Quant au prévenu Egwake, il affirme que l’ancien ministre Omer Egwake est son père adoptif. Il a grandi chez lui. Mais il l’avait déjà quitté depuis longtemps.  

Selon le conseil du ministre honoraire, le père du prévenu est déjà décédé et il s’appelait Egwake Welo.

Constitués parties civiles, André Bokundoa et Omer Egwake accusent les deux prévenus d'usurper leurs noms. Ils estiment que leurs noms ont été souillés dans cette affaire.

Le procès de présumés assaillants de la "tentative du coup d’Etat" du 19 mai à Kinshasa s’est ouvert vendredi 7 juin à la prison militaire de Ndolo, à Kinshasa. Au total, 53 personnes de diverses nationalités comparaissent pour 7 infractions :

  • attentat
  • terrorisme
  • détention illégale d’arme et munitions de guerre
  • tentative d’assassinat
  • association des malfaiteurs
  • meurtre
  • financement du terrorisme.

radiookapi.net/CC



Le procès des assaillants qui ont tenté de renverser le pouvoir en place par coup d'État, le 19 mai dernier à Kinshasa, se poursuit à la prison militaire de Ndolo. À l'audience de ce vendredi 14 juin, le Tribunal a vérifié quelques éléments de forme avant d'attaquer le fond.

Après l'appel nominal, le Tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe a appelé à la barre deux prévenus qui prétendent respectivement être les fils biologiques du révérend docteur André Gédéon Bokundoa, président national et représentant légal de l’Eglise du Christ au Congo (ECC), ainsi que de l'acteur politique Egwake Omer.

Le tribunal a, séance tenante, produit une lettre du révérend docteur André Gédéon Bokundoa qui affirme noir sur blanc que ce prévenu n'est pas son fils biologique et qu'il ne porte pas son nom.  Il s'agit là, souligne la lettre, d'une simple usurpation d'identité.

"Dans cette lettre, le révérend docteur Bokundoa André Gedeon dit que tu n'es pas son fils et que tu ne portes pas son nom. Il a donné ton vrai nom qui est Kazadi Newej David Trésor. Quelle est ta réaction ?", a demandé le juge président au prévenu.

En réaction, la personne poursuivie a balbutié. Il dit se fonder sur les dires de sa mère et des oncles qui lui ont toujours dit être le fils biologique du pasteur Bokundoa. Il a cependant reconnu que durant ses études, voire dans ses cartes d'identité, il n'a jamais porté officiellement le nom de Bokundoa.

"Ce qu'il a dit est vrai. On est passé par des tests qui ont confirmé que je ne suis pas son fils. Le papa Bokundoa et ma mère ont étudié à la même école vers la province de l'Équateur. Ils furent des camarades intimes. D'après ma mère et mes oncles, je suis le fils de Bokundoa avant qu'il ne vienne ici. Quand ma mère est tombée en enceinte, elle est venue ici à Kinshasa où elle vivait avec son mari, papa Kazadi Nawej ", a réagi le prévenu.

Les avocats de la partie civile qui disent avoir des preuves sur l'implication de ce prévenu au décès de la victime à qui le groupe d'assaillants avait ravi un véhicule après l'avoir tué demandent aux juges d'ajouter aux infractions à charge du prévenu les préventions de faux en écriture et  d'usurpation d'identité.

Le deuxième prévenu appelé devant les juges sur la même question est celui qui se fait passer depuis le début de cette affaire pour le fils biologique de l'acteur politique Egwake Omer. Ce dernier a aussi saisi les juges pour leur dire que le prévenu n'est pas son fils biologique comme il le prétend.

Il est plutôt son neveu. Egwake Omer a aussi demandé aux juges de veiller à ce que ce prévenu ne puisse plus citer son nom comme étant son père biologique au cours de ce procès.  En réaction, le prévenu a reconnu ne pas être le fils biologique d'Egwake Omer et s'est engagé à ne plus le citer comme tel dans cette affaire.

Rappelons qu'au cours de la première audience dans cette affaire, le 7 juin dernier, le premier prévenu avait affirmé qu'il n'a pas d'avocat et qu'il sera défendu personnellement par son père, le révérend docteur Bokundoa André Gedeon. Le deuxième prévenu, lui, a affirmé haut être le fils biologique d'Egwake Omer.

ODN

 
 


Sorti il y a déjà un an, le clip du titre « Mal accompagné » tiré de l’album « Formule 7 » de Fally Ipupa a franchi un nouveau palier symbolique sur YouTube. Avec désormais plus de 24 millions de vues accumulées, il s’agit de l’un des clips les plus visionnés de la star congolaise.

Ce score prouve à quel point Fally Ipupa est populaire et toujours intacte auprès de son public, fidèle comme en atteste sa communauté de fans baptisée les « Warriors ». Ces derniers n’ont de cesse de partager et promouvoir ses créations sur la toile.

Avec son texte évoquant les difficultés d’un couple, illustré dans le clip par des scènes de dispute, « Mal accompagné » a su toucher une corde sensible chez des millions d’internautes. Près d’un an après sa mise en ligne, le clip continue de séduire de nouveaux spectateurs au quotidien.

Ce beau succès durable sur YouTube confirme l’immense talent de Fally Ipupa pour proposer des mélodies intimistes capables de résonner dans les cœurs. « Mal accompagné » de comporte bien sur le marché de disque.
 
Ordi Mande

A Propos

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