La cérémonie de remise et reprise entre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge et Judith Suminwa Tuluka a eu lieu ce mercredi 12 juin à l'hôtel du gouvernement, siège de la Primature. Cette cérémonie solennelle s'est déroulée sous la supervision de Jean-Albert Ekumbaki Ombata, Secrétaire Général du gouvernement. 

Plusieurs temps forts ont caractérisé cette activité. Il y a eu un tête-à-tête entre les deux personnalités loin des caméras et de leurs collaborateurs respectifs. Il était question pour Jean-Michel Sama Lukonde de briefer son successeur sur les différents dossiers de la République qu’il a gérés pendant près de 3 ans comme Premier ministre ainsi que d'autres dossiers urgents laissés sur la table depuis le début de la gestion des affaires courantes. 

C'est à l’issue de cette étape que les proches collaborateurs des deux Premiers ministres ont assisté à la remise et reprise déroulée dans la grande salle de réunion de la Primature. 

Par la suite, Jean-Michel Sama Lukonde a convié Judith Suminwa toujours dans l'enceinte de la Primature à planter un arbre qui symbolise la vie. Ensuite, c’était le dévoilement du buste de l’actuelle PM au jardin des Premiers rejoignant ainsi ses prédécesseurs tels que Augustin Matata Ponyo, Samy Badibanga Ntita, Étienne Tshisekedi Wa Mulumba et autres.

Cette cérémonie de remise et reprise est la conséquence de l'approbation du programme d'actions du gouvernement par l'Assemblée nationale. Avec une majorité écrasante, les députés nationaux ont approuvé le programme d'actions 2024-2028 du gouvernement Suminwa. Sur un total de 405 députés qui ont pris part à la plénière, 397 députés nationaux ont voté pour ce programme d’actions et 8 députés nationaux ont jugé bon de s'abstenir.

Le programme du gouvernement est calqué sur les six engagements annoncés par le chef de l'État lors de son investiture. Il s'agit notamment de la création d'emplois, la protection du pouvoir d'achat de la population, assurer avec beaucoup plus d’efficacité la sécurité des populations et de leurs biens, la diversification de l'économie nationale, garantir plus d’accès aux services sociaux de base, renforcer l’efficacité des services publics du pays.

C'est dans ce cadre que pour atteindre les différents objectifs fixés dans ce programme d'actions, la première ministre Judith Suminwa Tuluka a à son tour défini les grandes orientations, axes d’intervention et actions prioritaires. Ce cadre d’orientation stratégique est subdivisé en six piliers et ces piliers  sont déclinés en 52 axes stratégiques qui correspondent aux différents domaines d’intervention.

Le coût du programme d’actions du gouvernement de la République Démocratique du Congo pour les cinq (5) prochaines années (2024-2028)  est estimé à hauteur de 277.066 milliards FC, soit l'équivalent de 92,9 milliards USD soit un coût annuel moyen de 55.413,2 milliards FC, correspondant à environ 18,471 milliards USD.

Clément MUAMBA



Prince Epenge, l’un des porte-paroles de la plateforme de l’opposition Lamuka, se dit son pessimisme quant à la réussite du programme d’action présenté par la Première ministre mardi 11 juin à l’Assemblée nationale.  Selon lui, le contexte dans lequel ce Gouvernement a été composé et le système politique mis en place par Félix Tshisekedi constituent déjà un échec pour cette équipe.

« Le peuple congolais ne peut rien attendre de bon », a déclaré Prince Epenge. Pessimiste, il qualifie ce programme gouvernemental de « plagiat ». Selon lui, c’est du déjà entendu.

Il pense que rien ne va changer avec ce régime, qui est caractérisé par les détournements à outrance des deniers publics :
 
« Mme Suminwa risque de passer tout son temps à arbitrer les conflits et les rivalités. Et regardez très bien, elle souligne qu’elle va travailler sous l’impulsion de Félix Tshisekedi. Les piliers dont elle parle, ce sont les piliers de Félix Tshisekedi et ne faisons pas comme si Felix est arrivé au pouvoir hier. Ça fait six ans que Felix est là. Les hommes n’ont pas changé, les choses ne peuvent pas changer. Ne faites pas les choses de la même manière et dans les mêmes conditions et vous attendre à un résultat différent ».

De son côté, le professeur Jeef Mudimbi, enseignant des sciences politiques à l’Université de Lubumbashi, indique que le programme du Gouvernement Suminwa est porteur d’espoir. Cependant, il plaide pour qu’un bon toilettage se fasse dans le système politique congolais.
 
Les députés nationaux ont investi mardi le Gouvernement Suminwa, après avoir adopté son programme d’action chiffré à 92 milliards USD sur cinq ans. Il est détaillé en six piliers :
 

  • Construire une économie diversifiée et compétitive pour créer plus d’emplois et protéger le pouvoir d’achat des ménages ;
  • Protéger le territoire national et sécuriser les personnes et leurs biens ;
  • Aménager le territoire national en vue d’une connectivité maximale ;
  • Garantir l’accès aux services sociaux de base ;
  • Renforcer les capacités du Congolais pour participer à la construction du pays ;
  • Gérer durablement et de manière responsable l’écosystème de la RDC face aux changements climatiques.

radiookapi.net/CC



En sa qualité de facilitateur désigné par ses pairs de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) dans la crise tchadienne, le Président Félix Tshisekedi a reçu lundi 10 juin 2024 dans la soirée à la Cité de l'Union Africaine le ministre du Tourisme Didier Mazenga. En sa qualité d’envoyé spécial de Félix Tshisekedi au Tchad, rapporte la cellule de communication de la Présidence de la République, le ministre Didier a présenté un rapport à mi-parcours du processus de transition qui a abouti à la victoire électorale du Président Idriss Déby Itno au mois de mai dernier face à son rival et Premier ministre Succès Masra.

"Il était question d'obtenir aussi le calendrier pour préparer son arrivée à N’djamena, au Tchad, et de recevoir une équipe qui arrive à Kinshasa ce samedi, conduite par le président de l'agence nationale des élections du Tchad," a déclaré à l'issue de l'audience Didier Manzenga dans des propos rapportés par la source citée. D’après le ministre Didier Manzenga, "le Président Félix Tshisekedi a été considéré comme un roi, une icône et c'est dans ce cadre qu'il sera décoré et qu’une rue sera baptisée à son nom."

Le général Mahamat Idriss Déby Itno, chef de la junte militaire au pouvoir depuis la mort de son père Idriss Déby en avril 2021, a été élu président du Tchad avec 61 % des suffrages exprimés. La requête en annulation du scrutin déposée par son Premier ministre et rival à l'élection, Succès Masra, qui avait revendiqué la victoire avant et dont le parti avait qualifié le scrutin de "mascarade", a été rejetée par le Conseil constitutionnel, la juridiction suprême du pays dirigée par Jean-Bernard Padaré.

Dans son discours d'investiture jeudi 23 mai dernier au palais des Arts et de la Culture de N’djamena en présence de plusieurs Chefs d’État, de Gouvernements et de délégations, de représentants des organisations internationales et des ambassadeurs accrédités au Tchad, Idriss Déby Itno avait salué le rôle joué par Félix Tshisekedi dans la résolution de la crise au Tchad.

"Je profite de l'occasion pour rendre un hommage mérité au rôle joué par mon cher aîné le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République Démocratique du Congo et facilitateur désigné de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) pour la transition au Tchad. Je charge son éminent émissaire ici présent mon frère, le ministre Didier Manzenga de lui transmettre notre infini remerciement de cœur pour le travail remarquable accompli en faveur de la paix et de la réconciliation au Tchad, que le Tout-Puissant le récompense," avait déclaré Mahamat Idriss Déby Itno, Président de la République du Tchad.

Félix Tshisekedi, désigné facilitateur par la Communauté Économique des États d'Afrique Centrale (CEEAC), avait orchestré avec succès la signature d'un "accord de principe" à Kinshasa entre le gouvernement de la Transition de la République du Tchad, représenté par Adberaman Koulamallah, ministre de la Réconciliation et de la Cohésion sociale, et le parti politique "Les Transformateurs", dirigé par le Docteur Succès Masra. Cette avancée significative a été annoncée dans un communiqué daté du mardi 31 octobre 2023 et signé par Félix Tshisekedi, Président de la République Démocratique du Congo et facilitateur de la CEEAC.

L'accord visait à faciliter le retour au Tchad du Président du parti politique "Les Transformateurs" ainsi que de tous ceux qui avaient dû quitter le territoire tchadien en raison des événements malheureux survenus le 20 octobre 2022.

Clément MUAMBA



La députée nationale élue à Tshangu sur la liste de l'UDPS/Tshisekedi Dollie Tshilombo prévient la première ministre Judith Suminwa que les députés nationaux y compris ceux du parti présidentiel seront aux aguets pour faire le suivi de tous les engagements qu'elle a pris solennellement lors de la plénière d'investiture qui a eu lieu du mardi au mercredi 12 juin 2024.

Elle affirme en même temps que ce programme d'action du gouvernement Suminwa traduit " fidèlement " la vision du chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

La députée nationale Dollie Tshilombo attend par contre son exécution "stricte" qui, selon elle, améliorera plusieurs secteurs de la vie de la population congolaise.

Tout d'abord, nous félicitons la Première ministre pour ce discours qui a développé fidèlement la vision du Chef de l'État. Ça se voit qu'elle maîtrise son sujet... Nous accueillons ce programme avec beaucoup d'engouement et nous attendons son exécution stricte, la manière dont cela sera mis en place pour améliorer la vie de nos populations... Nous continuons à faire notre travail, jouer notre rôle de député, c'est-à-dire veiller, surveiller, contrôler et interpeller s'il le faut, de sorte à être l'œil, à veiller sur tous les engagements qui ont été pris ici ", a-t-elle dit.

Le gouvernement Suminwa a déballé durant cette plénière un programme avec 6 piliers, 52 axes et 312 actions durant une période allant de 2024 à 2028, avec un budget estimé à plus de 18 milliards de dollars américains par an.

MD



Les députés nationaux ont investi le gouvernement Suminwa, ce mercredi 12 juin, à l'issue d'une plénière marathon convoquée depuis mardi à l'Assemblée nationale.

 

Établi en 6 piliers, 56 axes et 312 actions, le programme quinquennal du gouvernement Suminwa, adopté ce mercredi, prévoit un financement quinquennal de 277 mille milliards de FC soit 92,2 milliards $, en ressources étatiques et non étatiques.

Notons que 30 % de ce budget quinquennal, soit 81 mille milliards de FC, seront alloués au premier pilier, c'est-à-dire à la création des emplois et la protection du pouvoir d'achat des ménages en stabilisant le taux de change.

Par ailleurs, 20%, soit 55 mille milliards de FC, seront affectés au pilier 2 qui concerne la sécurité intérieure et la protection du territoire nationales.

En dehors de cela, 25 %, soit 3, 69 mille milliards FC, seront alloués à l'aménagement du territoire, et 15 %, soit 41 , 6 mille milliards FC, au pilier 4 : l'accès aux services sociaux de base. 5 %, soit 13 , 9 mille milliards FC, seront affectés au pilier 5 relatif au renforcement de l’efficacité des services publics, et 5% au pilier 6, pour gérer durablement l’écosystème de la RDC.

Pour rappel, l'investiture est intervenue après une centaine d'interventions des députés nationaux, les uns pour enrichir et les autres pour critiquer ce programme détaillé durant des heures par la première ministre, Judith Suminwa.

Sur les 405 députés présents à la plénière, 397 ont voté pour et 8 se sont abstenus. Aucun député n'a voté contre.

MD/CC



Environ 150 ménages vivent, depuis dimanche 9 juin, à la belle étoile après qu’un incendie a ravagé leurs habitations, dans la commune de Kadutu, à Bukavu (Sud-Kivu).

Selon des sources sur place, ces familles sinistrées mènent une vie pénible sur le site rasé par l’incendie, et qui est situé  sur l’avenue Lwama, à proximité du marché central de Bukavu.

A ce jour, toute l’avenue ressemble à une savane dévastée par le feu de brousse et les maisons ont été réduites en cendre.

Seules quelques rares habitations construites en matériaux durables gardent encore leurs vestiges et les sinistrés ne savent pas où aller.

« Nous sommes ici, nous ne savons pas où nous allons nous abriter, nous passons la nuit à la belle étoile, nous demandons aux autorités de nous venir en aide », a plaidé l’un d’eux.

Les rescapés de l’incendie qui a fait 5 morts et plusieurs dizaines de blessés présentent plusieurs besoins. Ils expliquent que leur premier besoin, c’est de trouver un endroit pour passer la nuit, et le  deuxième besoin, c’est de trouver de quoi se de nourrir, le troisième, c’est de trouver des vêtements, car ils ont tout perdu.

Des observateurs dans la zone dénoncent les constructions anarchiques, ils indiquent que les maisons sont collées les unes aux autres dans une majeure partie de la ville de Bukavu.

Selon eux, c’est cette proximité qui explique les dégâts énormes enregistrés en cas d’un incendie dans ces quartiers de Bukavu. 

radiookapi.net/CC



Cette fois-ci sera-t-elle la bonne ? C’est la question que bien de gens se posent en République démocratique du Congo (RDC), après l’adoption, le mercredi 12 juin  par l’Assemblée nationale, dans une énorme cohue au Palais du peuple à Kinshasa, du programme d’actions du gouvernement dirigé par  la Première ministre Judith Suminwa Tuluka.

Le coût de ce programme est estimé à 277,66 milliards fc, soit l’équivalent de 92,9 milliards USD pour une période de cinq ans (2024-2028), soit un coût annuel moyen de 55 413,2 milliards fc, correspondant à environ 18,471 milliards USD.

Ce programme du gouvernement, qui sera exécuté par Mme Judith Suminwa Tuluka, est calqué sur les six engagements annoncés par le Chef de l’État Félix Tshisekedi, lors de son investiture.

A savoir, la création d’emplois, la protection du pouvoir d’achat des ménages, la sécurité des populations et de leurs biens, la poursuite et l’accélération de la diversification de l’économie ainsi que l’accroissement de  sa compétitivité en optant pour la transformation des produits agricoles et miniers bruts sur le sol congolais.

Les deux derniers piliers du programme concernent la garantie à plus d’accès aux services de base et le renforcement de l’efficacité des services publics du pays.

Faire la différence en allant au-delà des discours

En fait, tel qu’ils ont été articulés devant les membres de l’Assemblée nationale, les objectifs poursuivis dans le programme d’actions du gouvernement Suminwa ne sont guère différents des missions que se sont sont assignés les cabinets précédents.

Le seul changement  remarquable se situerait jusque-là au niveau de la terminologie : on n’a pas beaucoup entendu parler du « cadre macro-économique » ou des expressions telles que « sous l’impulsion du Chef de l’Etat ».

Ce que les Congolais attendent ou exigent de la première femme appelée à diriger le gouvernement de la République dans ce pays en 64 ans d’indépendance, c’est qu’elle fasse la différence.

Qu’elle ne se limite pas, comme tous les hommes qui l’ont précédée à ce poste, à  des simples effets  d’annonce ou à ressasser une litanie des vœux pieux.

Les nombreux espoirs placés en elle sont  autant d’exigences qu’elle n’a pas le droit de décevoir.

Sortir le pays du paradoxe

Surtout, avec désormais le quitus de l’Assemblée nationale, la Première ministre et son gouvernement ont le devoir de sortir enfin la RDC de ce paradoxe insensé et  inadmissible de « pays riche – population  pauvre ».

Ils ont, à cet effet, beaucoup d’atouts en mains. D’abord, la volonté politique sans cesse renouvelée du Chef de l’Etat de bâtir au cœur de l’Afrique un grand pays et une grande nation.

Ensuite, toutes les ressources dont dispose aujourd’hui la RDC que d’aucuns présentent comme « pays solution » contre le réchauffement climatique.

On ne peut non plus négliger la renégociation des fameux « contrats chinois » qui, s’ils sont bien exécutés, donneraient au gouvernement assez des moyens pour, comme cela avait été l’objectif de départ, « montrer aux Congolais à quoi servent leurs cuivre, cobalt et autres richesses minières » à travers de grands chantiers des routes, voies ferrées, etc.

Autre atout, Judith Suminwa Tuluka démarre son mandat à la tête de l’exécutif national au moment où la lutte de l’Inspection générale des finances (IGF) porte de plus en plus des fruits dans le sens de stopper le coulage des recettes de l’Etat et d’instaurer un embryon de gestion orthodoxe des deniers publics.

Enfin, plus que tout autre atout,  le fait déterminant restera sans conteste le soutien de la population à la gouvernance de la Première ministre dont on dit beaucoup de bien en matière de rigueur dans le travail.

Pour autant, Judith Suminwa Tuluka doit se méfier de certaines pesanteurs propres au microcosme politique congolais.

A ce sujet, il n’est pas sûr que ceux qui sont restés au bord de la route, car n’ayant pas trouvé leur compte dans son cabinet, lui feront des cadeaux. De même, la gloutonnerie insatiable de certains acteurs politiques, notamment les députés qui pourraient nuire à l’action du gouvernement en multipliant les questions orales et autres interpellations pourraient également constituer une  sérieuse pesanteur.

Son principal allié pourra être à ce moment-là la population lassée par une gestion catastrophique de la chose publique et qui, tout récemment, réclamait l’entrée en fonction du nouveau gouvernement.

Les choses sérieuses commencent donc pour Judith Suminwa Tuluka et son cabinet de qui on attend  tout de suite des résultats probants.

Kisalu me banda (le boulot a commencé) !

Aux 55 membres du gouvernement de prouver par leur travail  qu’ils méritent d’être appelés « Excellence ».



Judith Suminwa et son gouvernement ont été investis cette nuit après une session marathon au Palais du peuple. La Première ministre a présenté son équipe et son programme d’action devant des parlementaires . Après son discours, elle a répondu aux questions des députés. La session s'est terminée à deux heures du matin, heure de Kinshasa. Parmi les 405 députés présents, 397 ont voté en faveur de l'investiture, aucun vote contre et 8 se sont abstenus.

Devant les parlementaires, Judith Suminwa a placé l’emploi au cœur de l’action de son gouvernement, avec pour ambition de créer 6,4 millions d’emplois d'ici 2028.

Le deuxième pilier de l’action gouvernementale est la sécurité. En plus de l’armée, le gouvernement veut mettre l’accent sur la police. Judith Suminwa a déclaré que les efforts de son gouvernement seront orientés vers le financement et l'opérationnalisation des actions et projets contenus dans la loi de programmation de la police. Cela inclut la construction d’une académie de haut niveau, la formation de nouveaux policiers, et leur répartition équilibrée sur l’ensemble du territoire national.

Dans le secteur de la justice, la mesure phare du gouvernement sera d’assurer une couverture optimale en termes d’implantation des cours et tribunaux. Par ailleurs, le gouvernement s’engage à réhabiliter et entretenir 10 000 kilomètres de routes de desserte agricole par an.

Du côté de l’opposition, Christian Mwando, chef du groupe parlementaire du parti de l’opposant Moïse Katumbi, a d’abord critiqué la taille du gouvernement qu’il qualifie d’éléphantesque. Selon lui, ce programme n'est qu'un chapelet de bonnes intentions déjà vues. Il a également fustigé le fait que le gouvernement a placé l’emploi comme premier pilier de son action alors que le pays est en guerre.

actualite.cd/CC

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