Le 17 juin 2024, la dépouille du patriarche Baruti Kasongo Leonard quittera Montréal, au Canada, pour arriver à l’aéroport international de N’Djili, à Kinshasa, en soirée. Elle sera ensuite transférée à l’Église Baruti Tabernacle, puis à la morgue de l’Hôpital du Cinquantenaire où les préparatifs et derniers arrangements seront effectués du 20 au 21 juin.

Le samedi 22 juin, la population pourra rendre un dernier hommage au patriarche lors de l’exposition de la dépouille au stade Tata Raphaël. Une veillée mortuaire s’y tiendra toute la nuit du samedi au dimanche.

Enfin, le dimanche 23 juin, les funérailles officielles auront lieu avec l’inhumation de la dépouille au mausolée de N’Sele.
 
Cet événement d’envergure nationale témoigne de l’immense respect et de la reconnaissance du peuple congolais envers la figure emblématique qu’était le patriarche Baruti Kasongo Leonard. Ses obsèques seront l’occasion pour tous de lui rendre un ultime hommage.
 
mbote/CC


Trois (3) ans après sa nomination à la tête de PHC -Plantations et Huileries du Congo-, le Directeur général Monique Gieskes a parlé de sa vision, de ses prouesses et projets au sein du plus grand producteur industriel d'huile de palme brute en RDC -République Démocratique du Congo-.

Dans une interview exclusive accordée à nos confrères de Jeune Afrique, Monique Gieskes a révélé que sous sa houlette, la société PHC a augmenté sa production de 20% chaque année pendant trois ans consécutifs.

"J’ai été placée à la tête des PHC en février 2021, avec la vision de «créer une prospérité partagée à travers l’agrobusiness», avec l’appui de Kuramo Capital Management. Pour y arriver, j’ai misé sur l’augmentation de la productivité au niveau des plantations et des usines, et sur la recherche de l’excellence. Cette approche a permis à PHC d’augmenter sa production de 20% par an pendant 3 années d’affilée, et cette croissance va continuer dans les années à venir", a-t-elle déclaré.

Et le Directeur général de PHC de poursuivre : "Nous investissons dans le renforcement continu des capacités de nos employés, qui permet à ces derniers d’avoir une carrière au sein de l’entreprise. Aussi, la société a mis en place des primes à octroyer aux employés qui se distinguent par leurs performances. Chaque année, nous sélectionnons les meilleurs des meilleurs, pour les célébrer dans une soirée de gala".

Monique Gieskes a aussi indiqué qu'entre 2021 et 2024, PHC a augmenté son effectif de 6.500 à près de 10.000 employés, améliorant les conditions salariales et fournissant des équipements de protection individuelle.

"Avec 4 hôpitaux, 4 centres de santé et 17 dispensaires, la société offre des soins médicaux à ses employés, à leurs familles et aux communautés environnantes. De plus, elle a construit et équipé 24 écoles primaires accueillant plus de 7000 enfants. PHC assure également l’accès à l’eau potable, à travers la mise en place et l’entretien de 71 forages. La société soutient 91 OPA -Organisations de Producteurs Agricoles-, en fournissant des semences de qualité et des outils aratoires", ajoute-t-elle.

Concernant l'évolution des relations de la société avec les communautés locales, Monique Gieskes a fait savoir que les dirigeants de PHC ont consenti à entamer des pourparlers avec les représentants communautaires, afin de tenter de résoudre les contentieux historiques qui les opposaient à la société. Ceci a permis d’établir un dialogue permanent avec les leaders communautaires, qui sont impliqués dans la vie de l’entreprise.

Pour les relations avec les planteurs locaux, le numéro de PHC a révélé que la société vient de lancer le programme de «Plantations Partenaires», à travers lequel les membres des communautés qui ont des plantations peuvent vendre leurs productions à la société, à des prix prédéterminés de commun accord.

Parlant des projets, Monique Gieskes a indiqué que PHC est aligné avec «l’Africa Palm Oil Initiative» et sa vision d’une industrie africaine de l’huile de palme prospère, qui apporte emplois et richesses aux communautés locales, de manière écologiquement et socialement durable et protectrice de nos forêts. Dans cette optique, PHC a adopté une politique de non-déforestation et met en place une stratégie de décarbonation, pour atteindre l’objectif de zéro émission nette, conformément à l’objectif de l’Accord de Paris.

"Notre ambition est de faire de PHC la première unité industrielle de la RDC à être certifiée carbone neutre, et, si possible, carbone négatif", a indiqué Monique Gieskes.

Pour rappel, la société PHC -Plantations et Huileries du Congo- est le plus grand producteur industriel d’huile de palme brute en RDC. Créée en 1911, elle fut appelée respectivement HCB -Huileries du Congo Belge-, PLC -Plantations Lever au Congo-, PLZ -Plantations Lever au Zaïre-, avant de prendre son nom actuel. Appartenant au groupe Unilever depuis 1930, la société est passée sous le contrôle du groupe Feronia en 2009.

En 2020, le Fonds d’investissement Kuramo Capital Management a racheté les parts de Feronia, pour donner le contrôle de l’entreprise à Straight KKM2, et mettre en place une gestion entièrement congolaise basée sur les meilleures pratiques de gestion et les technologies les plus performantes.

Gratis Makabi



Fabregas Le Métis Noir a essuyé les critiques de Robinio Mundibu après l’annonce du concert de Gally Garvey au stade Tata Raphaël. L’auteur de « Misu na Misu » indique une mauvaise gestion du succès acquis par ceux de sa génération, surtout Fabregas qu’il considère comme le chef de fil.

« Gally qui vient d’annoncer une date au stade Tata Raphaël, c’est une honte pour nous. Nous jouons dans les salles qu’on ne mérite pas après tout le succès que nous avons eu dans ce pays», a-t-il lâché.

Dans la foulée, il accuse Fabregas Le Métis Noir d’être à la base de toute cette honte. « Il a amené la distraction dans notre génération. Il était une tête d’affiche, mais il a entraîné toute une génération dans des polémiques inutiles. Même ses dates dévoilées en Europe, sont justes pour distraire l’opinion».

Notons que Gally Garvey sera en concert au stade Tata Raphaël le 31 août 2024. A Kinshasa, le musicien et ses pairs ont déjà commencé les préparatifs.

ActuRDC/CC



La Première ministre Judith Suminwa, accompagnée de quelques ministres a déposé samedi 8 juin à l’Assemblée nationale, le programme d’actions du Gouvernement, fondé sur les six engagements du Président de la République.

Parlant de priorités de l’exécutif national, Judith Suminwa a précisé :

« Il y a notamment la nécessité de créer plus d’emplois, d’améliorer le pouvoir d’achat de la population congolaise, d’avoir plus d’infrastructures en termes des routes terrestres, vois pluviales, voies aériennes, chemins de fer… »

Elle a évoqué aussi la nécessité d’améliorer les questions en rapport avec le renforcement des capacités humaines, citant notamment ls secteurs de l’administration publique et la justice.

Ce programme sera soumis au débat en plénière le mardi 11 juin, au terme duquel interviendra l’investiture du Gouvernement, rapporte Patrick Muyaya, porte-parole du Gouvernement.

radiookapi.net/CC



Le coût du programme d’actions du gouvernement de la République Démocratique du Congo pour les cinq (5) prochaines années (2024-2028)  est estimé à hauteur de 277.066 milliards FC, soit l'équivalent de 92,9 milliards USD soit un coût annuel moyen de 55.413,2 milliards FC, correspondant à environ 18,471 milliards USD.

Ces chiffres ont été dévoilés ce samedi 8 juin 2024, par la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, devant les députés de la majorité parlementaire réunis au chapiteau de l'hôtel Pullman en prélude de l'investiture du gouvernement. La première ministre Judith Suminwa Tuluka a tenu à préciser que ce coût du programme d'actions du gouvernement est "totalement" couvert par des ressources étatiques et non étatiques du pouvoir central et des provinces ainsi que des entités territoriales décentralisées.

En réaction à l'intervention de la première ministre Judith Suminwa Tuluka, le président de l'Assemblée nationale Vital Kamerhe a noté que le programme d'actions tire son origine de six engagements du Président Félix Tshisekedi. S'agissant du coût de ce programme, l'élu de Bukavu Ville estime que c'est possible pour la RDC d'atteindre ces chiffres 

"Madame la première ministre est restée dans la droite ligne des promesses que le chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi avait faite à la nation au Stade des Martyrs, les six engagements du Président de la République qu'elle transforme en pilier pour toutes les actions afin que notre pays puisse se stabiliser, mettre fin à l'insécurité et devenir une véritable locomotive de l'Afrique Subsaharienne. Nous avons noté les chiffres ambitieux, il ne faut pas que ça vous fasse peur et quand j'ai entendu 92 milliards USD j'ai vu les gens tiqués c'est faisable, de nos jours il n'y a plus un seul gouvernement qui construit des autoroutes, il ne faut pas avoir peur de ça le Congo c'est un grand pays. J'ai noté aussi que chaque année ça sera l'équivalent de 18 milliards USD donc il faut d'abord rêver, avoir des ambitions pour aller de l'avant", a déclaré Vital Kamerhe devant les députés nationaux de la majorité parlementaire, la première ministre et les membres du gouvernement.

Vital Kamerhe a invité ses collègues députés de la majorité à veiller à l'exécution du programme une fois que le gouvernement sera investi par la représentation nationale.

"Je nous exhorte encore une fois de nous rappeler que nous sommes de la majorité présidentielle et en aucun cas on peut avoir un programme de la majorité rejeté à l'Assemblée nationale non, nous notre rôle ça sera de suivre maintenant la réalisation de ce programme par de contrôle parlementaire mais aussi l'enrichir par des réformes il y en aura certainement et ainsi chacun pourra défendre son fief et en même temps défendre toute la nation", a recommandé Vital Kamerhe dans son intervention.

Par ailleurs, l'élu de Bukavu Ville a insisté sur la ponctualité lors de la participation aux travaux parlementaires. Il a évoqué les différentes méthodologies à exploiter le mardi prochain lors de l'audition du programme.

"Le mardi à 13h°° nous commençons la plénière, à 13h°° je vais taper le marteau et je vais considérer que le quorum est atteint nous allons commencer. Madame la première ministre je vous prierai d'être à l'Assemblée nationale déjà 10 minutes avant puisque à 13H°° on va commencer. Mes chers collègues membres du bureau les congolais vont constater ceux qui seront en retard ou absents, vous avez intérêt à être là à 12H30 pour prêcher par l'exemple" a interpellé Vital Kamerhe.

Et d'ajouter :

"Je suis convaincu que mardi nous aurons un bon débat, les modalités nous allons les définir ensemble puisque si nous laissons toute la salle intervenir n'importe comment on va voir entre la méthode des regroupements politiques et des groupes parlementaires quelle est la meilleure. On vous donne votre temps, vous le gérez comme vous voulez".

Bien avant cette rencontre, la Première ministre Judith Suminwa Tuluka a déposé son programme au bureau de l'Assemblée nationale. Désormais, la Première ministre Judith Suminwa Tuluka se met à la disposition du Bureau de l’Assemblée nationale pour venir présenter ce programme devant la Chambre basse du Parlement et, à travers elle, devant toute la nation. 

Cette démarche est conforme aux dispositions de l'article 90 de la Constitution, alinéas 4 et 5, qui stipulent ce qui suit : "Avant d’entrer en fonction, le Premier ministre présente à l’Assemblée nationale le programme du Gouvernement. Lorsque ce programme est approuvé, à la majorité absolue des membres qui composent l’Assemblée nationale, celle-ci investit le Gouvernement".

Ce gouvernement de 54 membres est le fruit de la coalition majoritaire à l'Assemblée nationale, à savoir l'Union sacrée de la nation, famille politique qui a accompagné Félix Tshisekedi lors des élections générales de décembre 2023. Parmi les 54 membres, il y a 30 nouvelles figures, 15 ministres du précédent gouvernement reconduits à leurs postes et 9 autres ont été reconduits mais affectés dans d'autres portefeuilles.

Clément Muamba

 

 

 
 
 


Il est de retour tel qu’il l’a annoncé précédemment, le célèbre chanteur congolais Fabregas Le Métis Noir vient de dévoiler sur YouTube le clip de son titre « Mystère d’amour ».

Extrait de son album « Gomme » paru il y a plus d’un an, ce single visuel tient la promesse faite par l’artiste de dévoiler bientôt une nouvelle production.

Tourné principalement à Kinshasa, le clip offre un voyage dans l’univers mélancolique dépeint par la chanson. On y suit une femme abattu, réconfortée par son amie après une rupture sentimentale.
 
Le Maestro m signe une ballade où chaque mélomane peut se reconnaître. Ce nouveau clip devrait donner un nouveau souffle à tous les amoureux en détresse et en souffrance.
 
Ordi Mande


Le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) appuyé par l'agence coréenne KOICA en collaboration avec le gouvernement provincial du Haut-Uélé, a planté 1150 arbres composés de l'acacia, le petit flamboyant et le cyprès sur une distance de 5 km soit le long du boulevard allant vers l'aéroport de Matari à Isiro le mercredi 5 juin 2024 à l'occasion de la journée mondiale de l'environnement(JME) célébrée sous le thème local : "Face au changement climatique protéger la forêt, c'est notre affaire". 

Cette activité, précédée d'une conférence-débat autour du même sujet et d'une caravane dans la ville, s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Intégrée de Réduction des Émissions dues à la Déforestation et à la Dégradation des Forêts dans la Province du Haut-Uélé (PIREDD-HAUT-UÉLÉ).

S'exprimant au nom du représentant résident du  PNUD en RDC, Joseph Oji est revenu sur le guide pratique pour la JME édition 2024 qui veut ramener la nature dans les villes, tout en appelant les participants à contribuer à la sensibilisation.

Photo tiers

"Notre souhait est de voir celles et ceux qui ont profité et appris de cet événement de devenir ambassadeur du PIREDD Haut-Uélé en matière de la sensibilisation et de partage de meilleures pratiques environnementales pour une vie plus saine dans le Haut-Uélé, et particulièrement à Isiro. J'appelle les autorités urbaines, les structures et entités étatiques habilitées en l'occurrence de l'administration de la chefferie de Mayogo-Mabozo et de la main d'Isiro, à jouer un rôle prépondérant dans la coordination du suivi post-plantation pour s'assurer que cet investissement porte des fruits", a-t-il noté.

Le représentant du gouverneur de la province du Haut-Uélé  Raphaël - Marie Masoki a invité les uns et les autres à se joindre à cette activité qui vise la protection des forêts et la préservation générale des écosystèmes environnementaux.

Photo tiers

"J'invite donc chacun de nous à unir nos forces pour donner un coup de pouce à la nature en agissant aujourd'hui, en faisant des choix intelligents et travailler en faveur de la restauration de l'environnement. Plus concrètement, nous sommes capables, avec l'appui de nos partenaires, de faire pousser des forêts, de rendre nos villes plus vertes, de récolter de l'eau de pluie et manger des aliments respectueuses du sol. Nous serons ainsi dignes d'être une génération qui fait la paix avec la terre et qui assure la vie pour sa descendance", a-t-il lancé.

Le représentant de KOICA Yonjae Choi a pour sa part souligné que "chaque arbre planté représente un pas vers un avenir plus vert et plus durable".

La journée mondiale de l'environnement vise à sensibiliser le public et à célébrer les actions en faveur de l'environnement. Le thème mondial retenu cette édition est : "Restauration des terres, désertification et résilience à la sécheresse".  

Christel Insiwe



21 nouveaux médecins ont été officiellement inscrits au tableau de l'ordre des médecins de la province de Maniema. C’était au cours d’une cérémonie organisée jeudi 6 juin dans la salle du cercle privé de la SNCC,. Prêtant serment devant le président de l'Ordre des médecins, le Docteur Charles Omesumbu Shako, ces nouveaux praticiens de la médecine ont désormais le droit d'exercer leur profession au service de la santé publique.

Le Dr. Omesumbu Shako a souligné l'importance de ces nouvelles recrues et a appelé les autorités politico-administratives à les considérer lors des affectations, en tenant compte de leurs compétences fraîchement reconnues. Il a rappelé l'article 7 du code de déontologie médicale, soulignant qu'il est impératif que seuls les médecins inscrits à l'ordre exercent légalement la profession, et a encouragé le respect strict de cette réglementation indépendamment des influences politiques.

radiookapi.net/CC

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