La venue de Fabregas Le Métis Noir en featuring avec Koffi Olomide s’annonce sous les meilleurs auspices. Une vidéo amateure les montre dans une séquence décontractée dans la rue entrain de danser sur la chanson « Maman Eyenga ».

Alors qu’ils préparent actuellement un titre commun, les deux artistes ont été aperçus en train de danser ensemble de manière enthousiaste sur des pas de danse congolais comme le Mopacho.

Cette courte séquence donne un aperçu de la bonne entente entre les deux stars. Leur complicité laisse présager un projet musical prometteur qui verra le jour très bientôt.

Avec Koffi Olomide et Fabregas le Métis Noir réunis, ce featuring s’annonce comme l’un des évènements musicaux de l’année.

Miguel Jegou Mpiutu



Les Sénégalais ont élu Bassirou Diomaye Faye à la présidence de la République dès le premier tour de l’élection, le faisant succéder à Macky Sall. A 44 ans, cet inspecteur des Impôts et secrétaire du parti d’opposition Pastef devient le nouveau dirigeant de ce pays.

Sa victoire suscite l’enthousiasme d’une partie de la population, désireuse de changement après deux mandats tumultueux. Cependant, certains s’interrogent sur sa situation matrimoniale atypique. En effet, M. Faye est polygame, marié à deux femmes : Marie Khone Faye et Absa Faye.

Cette situation inédite pour un président sénégalais soulève des questions sur la désignation de la « Première dame ». Quelle femme occupera ce rôle protocolaire ?

La militante panafricaniste Nathalie Yamb estime que cette interrogation est dénuée de sens juridique. Selon elle, la fonction de « Première dame » n’existe pas dans la constitution sénégalaise et les épouses du chef de l’Etat sont des citoyennes ordinaires.

Elle rappelle par ailleurs que d’autres dirigeants africains avant M. Faye ont eu plusieurs épouses officielles, comme au Gabon, en Guinée équatoriale ou au Tchad. Pour Mme Yamb, le nouveau président sénégalais devrait pouvoir être accompagné de ses deux épouses sans problème de protocole.

Reste à voir désormais comment M. Faye gérera sa situation familiale particulière dans ses nouvelles fonctions.
 
mbote/CC


EXCLUSIF/ Face à la détermination des forces de la SADC à neutraliser le M23, Paul Kagame intensifie ses efforts pour contrecarrer leur mission. Les raisons de l’inquiétude du président rwandais.

L’intervention de la Communauté de Développement des Pays d’Afrique Australe (SADC) dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) représente un tournant majeur dans le conflit qui oppose le gouvernement congolais aux rebelles du M23, appuyés sans équivoque par le Rwanda. La force SAMIDRC, déployée aux côtés de l’armée congolaise, incarne l’engagement ferme de la SADC à restaurer la paix dans une région déchirée par les affrontements.

Face à cette solidarité régionale, le président rwandais Paul Kagame montre des signes évidents d’inquiétude. Le Rwanda a récemment entrepris de convaincre l’ONU et d’autres organismes internationaux de retirer leur soutien à cette mission de pacification, une manœuvre révélatrice de son soutien au M23 et de son désir de garder un pied dans l’Est congolais.

Le conflit a pris une tournure plus dramatique lorsque le M23, renforcé par des troupes rwandaises, a lancé des offensives contre les positions de la SADC, notamment à SAKE, où deux soldats sud-africains ont été tragiquement tués. Cette agression souligne la détermination du M23 à repousser l’avance de la SADC, rappelant l’intervention réussie de cette dernière en 2013 qui avait vu la défaite du M23 à Goma. Un souvenir amer pour Kigali, rappelé par l’avertissement d’un commandant sud-africain: « vous ne verrez plus Goma », marquant une victoire significative contre les ambitions rwandaises.

Paul Kagame, dans une tentative de contrer l’influence croissante de la SADC, alterne entre une diplomatie agressive et le soutien à des opérations militaires discrètes. Sa stratégie de communication, tentant de dépeindre la RDC et ses alliés comme des fauteurs de troubles, vise à diviser la coalition régionale et à protéger les intérêts du Rwanda dans le Kivu. Toutefois, cette approche se heurte à la détermination de la SADC et au soutien international à la souveraineté de la RDC, mettant en lumière les contradictions dans le discours de Kagame qui se présente comme un défenseur de la paix tout en soutenant le M23.

Kagame exacerbe

L’inquiétude de Kagame est palpable, notamment face aux possibles répétitions de l’échec militaire de 2013. Avec la SADC renforcée et déterminée, le Rwanda se trouve dans une position délicate, ses manœuvres étant scrutées par une communauté internationale de plus en plus sceptique à l’égard de ses intentions. La situation dans l’Est de la RDC reste un enjeu majeur pour la stabilité régionale, où le soutien inébranlable de la SADC à la souveraineté et à l’intégrité territoriale congolaise pourrait bien redéfinir les rapports de force en faveur de la paix et de la sécurité.

Au sein de la SADC, plusieurs pays clés constituent une menace directe pour Paul Kagame, exacerbés par ses relations tendues avec ses voisins. Parmi eux, la Tanzanie et l’Afrique du Sud se distinguent particulièrement. La Tanzanie, avec son armée puissante, a déjà exprimé son agacement face aux actions de Kagame, signalant une patience limitée envers sa politique régionale.

L’Afrique du Sud, de son côté, entretient une relation complexe et souvent conflictuelle avec le Rwanda. Cette tension a été amplifiée par les assassinats d’opposants rwandais sur le sol sud-africain, des actes qui ont soulevé de vives critiques internationales et exacerbé la méfiance entre Pretoria et Kigali. Ces incidents ont non seulement détérioré les relations diplomatiques mais ont également positionné l’Afrique du Sud en opposition ferme à la gouvernance de Kagame, marquant un clivage profond qui influence la dynamique au sein de la SADC.

En s’aliénant des nations clés comme l’Ouganda et le Burundi, Kagame s’isole davantage sur la scène régionale, ce qui rend la coopération de la SADC avec la RDC encore plus significative. Le soutien de la SADC à la RDC dans sa lutte contre le M23, et par extension contre l’influence rwandaise, est donc un développement majeur qui met Kagame dans une position délicate, confronté non seulement à la puissance militaire de ses voisins mais aussi à leur volonté politique de contester son autorité.

politico.cd/CC



Amadou Ba, candidat du pouvoir, a reconnu sa défaite face à l’opposant antisystème et dauphin désigné du leader du Pastef, Ousmane Sonko. Un résultat dont le premier responsable est Macky Sall, selon le politologue Gilles Olakounlé Yabi.

Au Sénégal, il aura fallu attendre moins de vingt-quatre heures après la fermeture des bureaux de vote pour connaître l’issue de l’élection présidentielle qui s’est tenue dimanche 24 mars. Contre toute attente, l’opposant antisystème Bassirou Diomaye Faye, dauphin désigné du leader des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), Ousmane Sonko, l’a emporté dès le premier tour. Une victoire reconnue dès le lendemain du scrutin par Amadou Ba, candidat du pouvoir.

Pour sa part, le président sénégalais, Macky Sall, a félicité, lundi, "le vainqueur" de la présidentielle de dimanche, Bassirou Diomaye Faye, "que les tendances donnent gagnant", saluant "la victoire de la démocratie sénégalaise".

"Je salue le bon déroulement de l'élection présidentielle du 24 mars 2024 et félicite le vainqueur, M. Bassirou Diomaye Faye, que les tendances donnent gagnant", a écrit Macky Sall sur le réseau social X.

De son côté, le candidat du pouvoir à la présidentielle au Sénégal, Amadou Ba, a reconnu lundi 25 mars la « victoire » de l'opposant antisystème Bassirou Diomaye Faye au premier tour de l'élection dimanche et l'a « félicité », a-t-il indiqué dans un communiqué.

CC



L'artiste musicien Fally Ipupa a largué, le dimanche 24 mars 2024, le clip de la chanson "Alliance", tirée de son dernier opus intitulé "Formule 7", disponible sur toutes les plateformes musicales et de streaming.

En moins de 24 heures seulement, le clip de ce morceau cumule déjà près de 250.000 vues sur Youtube. "Formule 7" est sans doute l'album le mieux consommé en RDC -République Démocratique du Congo- depuis 2023.

Sorti en décembre 2022, "Formule 7" contient 31 morceaux repartis en 3 volumes. Dans cet opus, l'on retrouve des titres tels que notamment "Seul Amour", "De la Renta", "Mal accompagné", "Mayday", "Bakalos", "SL", "MH", "Éternité", "Honorable", "Doc Jeff", "Date d'anniversaire", "Centième dossier", "Garde du cœur", et "Lady D".

Gratis Makabi



La surpopulation carcérale et les conditions précaires des prisons en République Démocratique du Congo sont au cœur des préoccupations du gouvernement, comme souligné lors de la 130ème réunion du Conseil des Ministres, sous la présidence de Félix Tshisekedi. Ce dernier a appelé à une action immédiate pour améliorer la situation, mettant en avant un programme de réforme qui vise à atténuer les problèmes persistants du système pénitentiaire. « Il est impératif d’accélérer la mise en œuvre de cet ambitieux programme pour assurer une gestion adéquate de la population carcérale, » a déclaré le Président Tshisekedi lors de la réunion.

La nécessité de réduire la surpopulation dans les prisons a été clairement identifiée, avec un accent mis sur la diminution du nombre de détenus préventifs. La Ministre d’État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, a reçu pour instruction de collaborer avec le Conseil Supérieur de la Magistrature afin de s’attaquer aux racines de cette problématique, notamment en revisitant les procédures de détention préventive. « Nous devons décourager les arrestations intempestives et garantir le respect des délais dans l’instruction des dossiers, » a souligné la Ministre.

En RDC, les infrastructures carcérales, souvent vétustes et surpeuplées, sont au centre des préoccupations. Le gouvernement a annoncé des plans de modernisation et d’amélioration des conditions de vie des détenus, incluant l’accès à des soins de santé adéquats et une alimentation suffisante. « La modernisation de nos infrastructures carcérales est cruciale pour améliorer les conditions de détention, » a affirmé le Ministre de la Justice.

Cette initiative intervient dans un contexte où la RDC fait face à des critiques internationales pour ses pratiques carcérales et le respect des droits humains. « Nous sommes conscients des défis et nous sommes engagés à y répondre efficacement, » a reconnu le porte-parole du gouvernement.

L’annonce de ces réformes par le gouvernement de la RDC est un pas vers l’amélioration des conditions carcérales et le respect des droits des détenus. Toutefois, la réussite de ces initiatives dépendra de leur mise en œuvre effective et de la volonté politique de s’attaquer aux problèmes structurels du système pénitentiaire. « Notre objectif est clair : garantir que chaque détenu soit traité avec dignité et justice, » a conclu la Ministre de la Justice. Les citoyens et la communauté internationale attendent désormais de voir des progrès tangibles dans la réforme des prisons congolaises.

politico.cd/CC



Arrivé à Kinshasa, capitale de la RDC-République démocratique du Congo Congo-, dimanche 24 mars 2024, le Président du Soudan du Sud et Président en exercice de la CAE/EAC, Salva Kiir Mayardit, en visite officielle pour des consultations en vue de renforcer la paix et la sécurité dans la Communauté Est Africaine, s'entretient, ce lundi 25 mars 2024, en tête-à-tête avec son homologue Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, autour d' une séance de travail élargie à leurs délégations officielles, au Palais de la Nation.

D'après un tweet de la présidence de la République de la RDC, l'hôte du président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a été reçu à son arrivée à l'aéroport de Ndjili par une délégation officielle conduite par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge.

La même source renseigne que les deux dirigeants ont eu un dîner en format restreint avec quelques ministres et proches collaborateurs, dans la soirée de dimanche dernier.

Serge Mavungu



La justice congolaise a ouvert les yeux sur la situation sécuritaire à l’Est du Congo, et actuellement plusieurs personnes seraient arrêtés à Goma pour collaboration avec le M23, a-t-on appris ce 23 mars 2024.

Les autorités congolaises seraient en train de mettre hors d’état de nuire tous les hommes acquis à la cause du M23, branche milicienne du Rwanda. « Les activités des autorités congolaises sont destinées à arrêter tous les collaborateurs du M23. L’armée congolaise est en train de gagner du terrain en privant le Rwanda de ses hommes ».

D’après les sources concordantes, l’homme d’affaires Emmanuel Kamanzi, l’un des leaders de la communauté Tutsi, serait aussi arrêté à Goma et transféré à Kinshasa. Selon ses proches, le motif de son arrestation n’est pas connu.

Notons que Peter Kazadi avait annoncé l’intensification des activités à l’Est du pays. Pour le gouvernement, c’est maintenant qu’il faut agir si on peut encore espérer sauver la RDC.

Zoé Iyabel

A Propos

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Ali Kalonga

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