Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, a annoncé lundi 18 mars avoir instruit ses services de prendre des dispositions utiles pour démolir l’immeuble en construction qui s’est affaissé en partie sur l’avenue Kilolo Lusamba, ex-Malemba-Nkulu, près du rond-point Safricas dans la commune de la Gombe.

« J’ai demandé à mes services de prendre des dispositions pour démolir complètement ce bâtiment ici. Les techniciens savent comment ils font », a déclaré Gentiny Ngobila lors de son passage sur le lieu de l’accident.

Selon lui, il s’agit d’un bâtiment de plus de huit niveaux. « Le rez-de-chaussée ainsi que les deux premiers niveaux sont déjà enfouis sous terre. Visiblement le bâtiment ne présente pas de fissures, mais il faut nécessairement le démolir pour éviter qu’il y ait d’autres accidents par après », a-t-il précisé.

Le gouverneur Ngobila a par ailleurs chargé la cheffe de quartier de recueillir les informations sur les propriétaires de ce bâtiment ; les ingénieurs ainsi que les ouvriers qui travaillaient dans le chantier ayant tous fui.

Il a également dédouané ses services car au-delà d’un étage, c’est le Gouvernement central, par le biais du ministère de l’Urbanisme qui accorde les autorisations, notamment celle de bâtir.

radiookapi.net/CC



Dans un communiqué diffusé mardi 19 mars, le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) annonce avoir répertorié, en janvier 2024, 371 violations et atteintes aux droits de l’homme sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo. Ce chiffre représente une diminution de 4% par rapport au mois précédent.

La majorité de ces atteintes ont été commises par des membres des groupes armés (58% du total des violations et atteintes) et par des agents de l’Etat (38%), selon le rapport du BCNUDH.

Sur les 371 violations et atteintes recensées dans le pays, 305 ont été perpétrées dans les provinces en conflit, notamment le Nord-Kivu (171), l’Ituri (59), le Tanganyika (45), du Sud-Kivu (29) et du Maniema (une).

En janvier 2024, note le BCNUDH, la situation en matière de sécurité et de droits de l'homme s'est considérablement détériorée dans les territoires de Rutshuru et de Masisi, en raison de l'intensification des combats entre le M23, soutenu par le Rwanda et les FARDC, appuyés par des groupes armés regroupés au sein des Wazalendo.

radiookapi.net/CC



Le journaliste congolais Stanis Bujakera, détenu depuis six mois en République démocratique du Congo, a été condamné lundi à six mois de prison, contre l’avis du parquet qui avait requis 20 ans de prison, selon la décision rendue par le tribunal de grande instance de Kinshasa.

Reconnu coupable de « contrefaçon », « faux en écriture », « usage de faux », « propagation de faux bruits », « transmission d’un message erroné », Stanis Bujakera est condamné à « six mois de servitude pénale principale et à une amende de 1 million des francs congolais (soit 400 dollars) », a déclaré le président de la cour.

Correspondant à Kinshasa du magazine Jeune Afrique, Stanis Bujakera a été arrêté le 8 septembre à Kinshasa, et jugé depuis, pour un article, non signé de son nom, ayant mis en cause les renseignements militaires dans la mort d’un opposant, Chérubin Okende.

A l’issue du procès démarré en octobre, en raison d’une audience toutes les deux ou trois semaines, le ministère public avait requis 20 ans de prison contre ce journaliste.

L’organisation internationale pour la liberté de la presse Reporters sans frontières a salué lundi « la liberté bientôt retrouvée de Stanis » en rappelant que, selon l’organisation, « il n’aurait jamais dû être arrêté, poursuivi et condamné » dans ce qu’elle considère comme « un dossier (…) monté de toutes pièces contre lui », comme l’avait démontré une enquête du Soir.
 
Egalement directeur de publication adjoint du média congolais Actualite.cd, Stanis Bujakera était accusé « d’avoir fabriqué et distribué » une note des renseignements civils incriminant les renseignements militaires dans la mort de Chérubin Okende, retrouvé mort, le corps ensanglanté, le 13 juillet dernier dans sa voiture.

La défense du journaliste conteste fermement ces accusations et a promis de « faire appel ».

Le 29 février, le parquet a annoncé que « l’autopsie » et « les expertises » avaient établi que l’opposant s’était « suicidé », loin de la thèse de l’assassinat avancée par son parti qui s’était aussitôt indigné d’un « déni de justice ».

AFP/CC



Un aveu d'échec pour un père pourtant très attentionné sur sa fille, jadis la bien-aimée. Telle est l'image qui ressort de la métaphore ainsi utilisée dans la chanson "Maman Eyanga" de l'artiste très talentueux Koffi Olomide, larguée, il y a près de vingt-quatre heures, sur toutes ses plateformes digitales.

Sur fond de polémique, mais hélas! Le chanteur sexagénaire a résolu ainsi de livrer sa fille à la vindicte populaire. Et ce bien après quelques conseils et mots doux qui n'auront servi à rien ?

Très peu taquin, contrairement à ses habitudes, Koffi Olomide, dans la chanson "Maman Eyanga", ne cache plus sa déception à propos de la conduite de sa fille, qui, d'après lui, bénéficierait du soutien de sa mère. Il se  reproche apparemment d'avoir dorloté sa fille Didi, qui, de nos jours, paraît incontrôlable.

"Ba botaka Mwana kasi motema te...Mwana niawu akoki pe kokoma nkoyi" ( dans le contexte congolais, par ces mots, traduisent généralement le regret après l'espoir fondé sur l'enfant)

Par dessus tout, l'icône de la rumba congolaise prodigue un sage conseil aux parents, pour l'éducation de leurs enfants.  Le patron de "Quartier Latin", en tant que père, s'est vu dans l'obligation de recadrer, plutôt que de faire un mea culpa.

Grevisse Tekilazaya



Il s'observe dans la matinée de ce lundi 18 mars, à Kinshasa, vers le rond point Safricas, dans la commune de la Gombe, l'effondrement d'un immeuble de cinq étages, terrasses accessibles et toiture en béton soit "R+7".

Contacté sur le champ, l'ingénieur en bâtiment et travaux publics et expert en économie de construction, Levy Lendo, du bureau d'études LLCI, a indiqué qu'il est fort probable que les études géotechniques et des fondations ne  aient pas été bien faites en amont, ou mal exécutées selon les règles de l'art.

"Le sol aurait subi un cisaillement faute d'avoir atteint un sol ferme ou une mauvaise conception structure", a-t-il ajouté.

L'ingénieur Levy Lendo a, en outre, souligné que "pour tout projet dont la pression soumise est importante, le promoteur doit recevoir une confirmation par un bureau indépendant de la bonne mise en œuvre des fondations. Pour s'élever en hauteur, il faut avoir une bonne fondation ".

Il a, cependant, pour éviter ces genres des situations, recommandé de faire de bonnes études dans des bureaux sérieux et reconnus, pour mieux protéger les investissements dans ce secteur immobilier.

Dans l'entretemps, les autorités urbaines de la ville-province de Kinshasa sont appelées à prendre des mesures urgentes qui s'imposent, pour épargner des vies humaines et autres dégâts.

Fadi Lendo



Décidément, il y a des personnes mal intentionnées qui ne jurent que sur la  continuité de l'anarchie dans le secteur de gestion des droits d'auteur.

Le cas le plus flagrant est celui de Engongo Alemba Adios, ancien président de la SONECA, société des droits d'auteur liquidée au terme du jugement RCE 2627, du Tribunal du Commerce de Kinshasa-Gombe, du 09 septembre 2013, siégeant en matière commerciale et économique au premier degré.

À en croire une plainte de la Direction générale de la SOCODA COOP-CA déposée au Parquet de Kalamu, Engongo Alemba Adios a émis des ordres de mission de perception de redevances de droits d'auteur. La même source renseigne que le Magistrat instructeur du dossier a établi des faits d'escroquerie.

Déjà sous MAP depuis samedi à 16h00, Engongo Alemba Adios a été transféré, ce lundi 18 mars 2024, au CPRK -Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa-, ex-prison centrale de Makala.

Cas de récidives avérés

À en croire nos fins limiers, Engongo Alemba Adios n'est pas dans sa première forfaiture.
Tenez, dans une correspondance du 15 octobre 2022, la ministre de la Culture, Arts et Patrimoines, Kathungu Furaha Catherine, a éclairé la lanterne du
bâtonnier de l'Ordre, Me  Mputu Mokazina Lambert, au sujet du statut et des fonctions actuelles de Engongo Alemba Adios au sein de la SONECA.

"J'accuse bonne réception de votre lettre référencée n°IBAT/MMJ/D.037/2022 du 15 septembre 2022, sollicitant la clarification du statut et des fonctions de Monsieur Alemba Adios au sein de la SONECA, et vous en suis reconnaissante.
En réponse, voudrais-je porter à votre connaissance qu'aux yeux du Ministère de la Culture, Arts et Patrimoines, la SONECA a déjà cessé d'exister légalement parlant depuis le terme de 30 ans lui accordés par l'Ordonnance-Loi autorisant sa création le 02 avril 2000, et de facto apres Assemblée Générale tenue en 2013 transférant pouvoirs et actifs de cette dernière à la SOCODA, après sa liquidation avalisée par un Arrêté Ministériel", a écrit la ministre Kathungu Furaha Catherine.

Et d'ajouter : "S'agissant des animateurs de la susdite SONECA, il va de soi que leur sort est lié à celui de la société telle qu'exposé ci-dessus".

Quant aux conséquences à attirer de cet état de chose, a dit Kathungu Furaha Catherine, il vous revient, en tant que professionnel du droit, de les tirer en toute connaissance de cause.

Serge Mavungu



Le siège du député national Jean Bakomito serait vendu à Christophe Baseane Nangaa à 1 millions de dollars américains, a-t-on appris ce jeudi 14 mars 2024.

D’après notre source, les notables de ce coin du pays dénoncent cette forfaiture et demandent à leur fils Jean Bakomito d’introduire un recours auprès de la haute cour pour obtenir réparation de ce qu’ils considèrent d’erreur matérielle.

Jean Bakomito est le président national d’un jeune parti politique, l’ARDC, ancré dans le Haut-Uele. Pour son parti, il a reussi a faire élire seulement dans le Haut-Uélé: 4 députés nationaux, 5 députés provinciaux et 11 municipaux.

« Nous dénonçons cette erreur matérielle qui ruine les espoirs de tout un peuple et demande à ce que chacun soit rétabli dans ses droits. On ne peut pas perdre un poste aussi prestigieux juste par pur égoïste d’une personne tierce. Nous avons besoin que le choix du peuple soit respecté », a déclaré un responsable du Haut-Uélé.

Rappelons que lors des élections de 2023, Jean Bakomito a été parmi les hommes qui ont massivement fait élire le chef de l’État Félix Tshisekedi dans le Haut-Uélé.

Zoé Iyabel



Au moins 60 entrepreneurs de Goma ont exposé leurs produits à la première édition de la foire agroindustrielle et artisanale Maarifa qui s'est achevée samedi 16 mars. Pendant deux jours, ces entrepreneurs locaux ont eu l'opportunité de présenter leurs produits à un large public et de créer des précieux liens d'affaires.

Les visiteurs ont été sensibilisés au patriotisme économique, qui passe selon les organisateurs de la foire, par la consommation des produits locaux.

Que ce soit la petite industrie alimentaire, les différentes gammes des produits cosmétiques, l’artisanat, les champignons, les sandales et bien d’autres produits, les stands de cette foire étaient très attrayants. Sur le stand de la maison Izia et Janaelle, des verres issus du recyclage des bouteilles des vins et des bières sont exposés. Kalenga Chancy, directeur de cette entreprise espère que la population comprendra l’appel lancé à consommer les produits locaux.

« A Goma, les gens apprécient mais n’achètent pas. Si ce verre-là venait de Dubaï, ils pouvaient le payer en sachant que c’est un artisan qui l’a fait. J’aimerai dire à nos consommateurs d’expérimenter nos produits. Qu’ils n’attendent pas seulement les produits importés. Parce que vous avez vu, ce sont des verres uniques, que vous ne trouvez nulle part ailleurs », a recommandé Kalenga Chancy.

Pour John Kavyavu, promoteur de l’organisation Maarifa learning academy, initiatrice de la foire, l’entrepreneuriat est la marque par excellence de la résilience de la population du Nord-Kivu, déterminée à bâtir un avenir meilleur malgré les défis.

La foire a également permis aux entrepreneurs de nouer des contacts avec des potentiels clients et partenaires, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles opportunités d'affaires.

radiookapi.net/CC

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles