Barbara Kanam hospitalisée : état de santé stable après un malaise lors d’une manifestation.

Dans une récente nouvelle qui a secoué le monde de la musique congolaise, la chanteuse Barbara Kanam a été hospitalisée après avoir connu un malaise lors d’une manifestation le 8 mars 2024 à la Paroisse Notre Dame de Fatima.

En tant que directrice générale du Fonds de la Promotion Culturelle (FPC), son état de santé est devenu une préoccupation majeure pour ses fans et ses collègues.

Selon plusieurs sources au sein du FPC, Barbara Kanam a été rapidement évacuée vers un hôpital local et admise aux urgences. Certaines informations non confirmées ont également suggéré qu’elle avait été placée en soins intensifs pendant quelques heures.

Ces nouvelles se sont rapidement répandues sur les réseaux sociaux, suscitant une vive inquiétude parmi ses nombreux admirateurs.

Après plus d’une journée de silence, la cellule de communication du FPC a finalement confirmé l’hospitalisation de la chanteuse, tout en soulignant que son état de santé était stable.

Cependant, aucune information officielle n’a été donnée pour confirmer ou infirmer si Barbara Kanam avait effectivement été admise en soins intensifs.

Plus tard dans la soirée, le journaliste Jordache Diala, proche de la chanteuse, a apporté des éclaircissements en affirmant que Barbara Kanam avait pu regagner son domicile, mais qu’elle restait sous observation médicale. Cette nouvelle a soulagé ses fans qui espèrent un prompt rétablissement pour leur idole.

Barbara Kanam, connue pour sa voix puissante et sa contribution à la promotion de la culture congolaise, est une figure emblématique de la scène musicale en République démocratique du Congo. Son hospitalisation a suscité une vague de soutien et de prières de la part de ses fans et du public en général.

La nature exacte du malaise de Barbara Kanam n’a pas été divulguée, et il est prévu que des informations supplémentaires sur son état de santé soient communiquées ultérieurement.

En attendant, ses admirateurs lui envoient des messages d’encouragement et espèrent qu’elle se rétablira rapidement pour pouvoir reprendre ses activités artistiques et sa passion pour la musique congolaise.

mbote/CC



Le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi est arrivé samedi à Malabo, en Guinée équatoriale, pour participer à la 24ème session ordinaire de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), a appris l’ACP de la Présidence congolaise.

« Sous le thème : « la CEEAC à la croisée des chemins vers la consolidation et la réforme pour relever les défis de l’intégration régionale en Afrique centrale », cette rencontre se penchera sur la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC et d’autres sujets importants », a rapporté la source.

Déjà sur place à Malabo, le ministre d’Etat à l’Intégration régionale Antipas Mbusa avait  pris part, jeudi dans la capitale équato-guinéenne, au conseil des ministres de la CEEAC, précédant cette 24ème session ordinaire de la conférence des Chefs d’Etat.

Le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, qui l’a suivi jeudi matin à Malabo, est également membre de la délégation congolaise.

Lors de la 23ème session ordinaire de cette organisation clôturée le 1er juillet 2023 à Libreville (Gabon) sous l’égide de l’ancien Président Ali Bongo, la conférence avait notamment félicité les efforts des Autorités de Transition de la République du Tchad, pour la bonne conduite de leur processus de transition.

Elle avait surtout salué le Président de la RDC pour les actions menées dans le cadre de sa mission d’accompagnement dudit  processus de transition, conformément au mandat de la Session extraordinaire de la Conférence des Chef d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC, tenue à Kinshasa le 25 octobre 2022.

Concernant la RDC, la Conférence s’était vivement inquiétée de la persistance de la crise sécuritaire dans l’Est du pays  et de l’accroissement des déplacés internes, « du fait des activités criminelles des groupes armés nationaux et étrangers ».

ACP/CC



Daniel Bumba Lubaki, cadre de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), candidat à l’élection de gouverneur dans la ville de Kinshasa, et Eddy Iyeli, du Mouvement pour la libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba, candidat au poste de vice-gouverneur, ont officiellement déposé leurs candidatures ce samedi 9 mars 2024. 

À en croire les délégués de deux partis politiques qui accompagnaient ces candidats, sans faire une déclaration officielle, ces derniers ont été désignés ticket de la plateforme politique du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, l’Union sacrée de la nation aux élections gouvernorales dans la ville province de Kinshasa. 

Notons que suivant le calendrier de la CENI, les élections des gouverneurs et vice-gouverneurs auront lieu le 7 avril prochain, sur toute l’étendue de la RDC. 

Christian Dimanyayi



Si certains animateurs des institutions sous Félix Tshisekedi se sont distinguée dans la gestion efficace et efficiente, d’autres ont par contre excellé dans la mégestion et poussé leurs entités dans un coma le plus historique. Et si les records sont battus, le gouverneur de la ville province de Kinshasa Gentiny Ngobila Mbaka mériterait un trophée. Pas n’importe quel trophée, mais celui de la honte pour sa gestion comme s’il avait un problème particulier avec les Kinois.

L’unanimité s’observerait dans l’affirmation selon laquelle « l’ancien gouverneur de Mai-Ndombe aurait parachevé l’œuvre que son prédécesseur, André Kimbuta Yango, avait commencé :  " mettre Kinshasa K.O. " Les poubelles sont presque devenues le label de Kinshasa La belle. Elles entourent tous les coins de la capitale et même en plein centre ville. Convaincu de son bilan supposé positif par ses adeptes et lui, Gentiny Ngobila est candidat à la députation nationale dans la circonscription pour demander aux con citoyens de voter lui. N’est-ce pas là le mythe d’un coq à qui on montre l’amour pour l’égorger ?

L’entassement d’immondices, les odeurs nauséabondes et les urinoirs improvisés devant l’hôtel de ville n’ interpellent personne, mais chacun est en campagne électorale.

l’État d’insalubrité chronique dans lequel se trouve Kinshasa devait être une arme de dissuasion pour l’équipe dirigeante de Kinshasa de s’abstenir du mot confiance du peuple.

Appeler une population témoin d’une programmation destructive à voter, c’est se moquer de celle-ci en la regardant tout droit dans les yeux sachant que rien n’a été presque pas fait.

Gouverneur historique

Gentiny Ngobila serait le gouverneur historique qui s’est immortalisé dans les pensées des Kinois. Son Kin Bopeto a été un échec patent et une affaire des millions de USD dilapidés. Comme par magie, l’homme finit tranquillement son mandat sous l’œil impuissant d’une assemblée provinciale apparemment charmée par le locataire de l’hôtel de Ville de Kinshasa.

André Kimbuta pourrait se dire l’homme le plus heureux pour avoir assuré la relève. Les Kinois ne sont pas dupes. Sans tenir compte des deals politiques, FUNA se rappellera du déchargement des immondices par les engins de l’hôtel de ville sur la place des artistes, des décharges volontairement logés le long de la route universitaire et partout dans toutes les communes de la circonscription où l’homme pense avoir son électorat. Sa gestion serait marquée par une insensibilité notoire à l’insalubrité urbaine et la volonté d’imposer et soumettre tout le monde.

Le gouverneur problématique et conflictuel

Convaincu d’être celui dont les Kinois ont besoin, Gentiny Ngobila se serait montré agressif face à tous ceux qui ont dénoncé sa mauvaise gestion. Pétitions et motions sont les moyens auxquels il recourait pour la chute de ceux qui ont osé le recadrer.

Certains sont tombés et d’autres ont résisté grâce à leur poids politique. Ils se regardent aujourd’hui en chiens de faïence. Néron Mbungu Mbungu a rencontré la fureur d’une Assemblée provinciale qui serait acquise à la cause du gouverneur.

Le jeu de ping-pong auquel s’étaient livrés Gentiny Ngobila et Godé Mpoy, président de l’Assemblée provinciale aurait mis en exergue l’attitude d’un gouverneur qui ne cautionne pas des critiques pour améliorer sa gouvernance.

Ce fut une guerre d’usure entre les deux hommes où l’homme de Mai-Ndombe a vu s’épuiser sa force et s’est trouvé dans l’impossibilité de faire tomber le pasteur sapeur.

Même certains journalistes et cons frères se sont rangés derrière se sont mis dans la poche de l’exécutif provincial pour le faire passer comme un modèle de gestion. Honte eux !

actuRDC/CC



Les services des renseignements des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont présenté ce vendredi 8 mars à Kinshasa, cinq civils, présumés collaborateurs de la rébellion du M23 dans la ville de Goma. Parmi ces personnes, deux anciens députés provinciaux du Nord-Kivu arrêtés le 15 février dernier à Goma. Il s’agit de Hope Sabini et Alio Ngera.

Les services de sécurité présentent M. Sabini comme « homme orchestre » ayant recruté tous les quatre autres « agents » dont son cousin, Cyril Muhongya, expert en tourisme et environnement au gouvernement provincial du Nord-Kivu.

Selon l’armée, Hope Sabini, « reconnaît avoir été recruté par un certain Bahati, membre actif et responsable des finances du mouvement terroriste M23. Il reconnaît aussi être agent sensibilisateur, recruteur et chargé du vetting au profit du Rwanda. Il déclare avoir mené plusieurs actions d’espionnage au profit du Rwanda et avoir fourni des renseignements stratégiques sécuritaires, militaires et politiques de la RDC au Rwanda à travers le mouvement terroriste M23 ».

Une sixième personne arrêtée et amenée aussi à Kinshasa a été libérée faute de preuves.

« Ces compatriotes du Nord-Kivu sont des vrais traîtres au service de l’ennemi. Les services spécialisés de l’armée qui œuvrent jour et nuit au service de la nation les a mis hors d’état de nuire. A la suite des investigations, d’autres traîtres ont également été arrêtés et seront présentés au moment opportun », a dit le porte-parole de l’armée, le général Sylvain Ekenge.

Par ailleurs, le porte-parole de l’armée indique que des hauts gradés qui coopéraient avec Hope Sabini sont également aux arrêts. « La trahison, l’infiltration, l’espionnage rwandais dans notre pays ne sont pas une chimère, c’est une réalité, les faits sont là. Et pour la plupart des cas, ce sont des compatriotes qui sont au service des rwandais », a soutenu Ekenge.

Ces personnes arrêtées sont mises à la disposition de la justice militaire dès ce vendredi. Elles sont poursuivies pour infractions de « haute trahison, de collision avec l’ennemi, de participation à un mouvement insurrectionnel et de l’association des malfaiteurs ».

actuRDC/CC



Le verdict du procès du journaliste Stanis Bujakera est attendu avant le 20 mars courant.

Cette cause a été prise en délibéré au terme de l’audience publique du vendredi 8 mars devant le Tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe.

En réaction à cette procédure, la défense du journaliste croit à ce que justice soit rendue en faveur de son client, partant de l’appréciation faite de ses moyens produits et développés.

« Rien n’a été établi contre notre client », a fait savoir l’un des avocats de la défense, Me Jean-Marie Kabengela.

Il a expliqué que dès l’ouverture de ce dossier, le TGI/Gombe a fait part à la défense l’existence au dossier du rapport de l’expert et la lecture dudit rapport a établi que les faits mis à charge de notre client ne pouvaient à aucun cas être déclaré établi.

S’agissant de la propagation de faux bruits, a ajouté Me Jean-Marie Kabengela, cet expert n’a rien trouvé, pas même l’infraction de transmission des messages erronés.

« Il est apparu évident qu’à la lecture du rapport de l’expert que le fameux rapport sur le décès de Cherubin Okende n’a pas été rédigé au moyen de l’ordinateur ou de téléphone de notre client. C’est dans ce contexte que ce dossier a été plaidé devant les juges que nous avons trouvés très préoccupés de rendre la bonne justice à notre client », a-t-il souligné.

Au cours de cette audience, le ministère public a requis 20 ans de prison contre Stanis Bujakera qui a plaidé non coupable des faits mis à sa charge.

radiookapi.net/CC



Au cours d’une nouvelle audience du procès de Stanis Bujakera, tenue vendredi à la prison centrale de Makala, la défense du journaliste a vigoureusement plaidé pour son acquittement, mettant en avant l'absence de preuves matérielles à l'appui des accusations portées contre lui. Face à une requête du ministère public exigeant une peine de 20 ans de servitude pénale principale assortie d'une amende d'un million de francs congolais, la défense a souligné les lacunes du dossier d'accusation, notamment à travers le rapport d'un nouvel expert assermenté qui contredit les affirmations du parquet.

Bujakera, arrêté il y a six mois sous l'accusation d'avoir fabriqué une note attribuée à l'ANR et imputant la mort de l'ancien ministre Chérubin Okende aux renseignements militaires, a contesté la solidité de l'accusation : « Je demande juste au ministère public d’apporter des preuves. Je suis journaliste, moi, c’est le fait », a-t-il déclaré, réfutant les allégations le concernant et critiquant la tentative du ministère public de le condamner pour faire exemple.

Le ministère public a maintenu sa position, arguant que Bujakera était le fabricant du document incriminé, bien que ce dernier n'ait jamais été publié par Jeune Afrique, la publication pour laquelle Bujakera travaille comme correspondant. 

« Le châtiment est prévu pour les honnêtes gens, mais pas pour les criminels. Stanis Bujakera en est un exemple. Des figures telles que Dominique Dinanga et Patient Ligodi, qui sont des talents émergents, ainsi que d'autres, doivent rester vigilants et ne pas se laisser manipuler par des forces extérieures. Stanis Bujakera se pense célèbre. Le gouvernement a été soumis à la pression des journalistes et de la communauté internationale. Stanis Bujakera a trahi son intégrité pour discréditer le pays », a dit le ministère public.

Dans sa tunique de détenu, Stanis Bujakera s’est montré ferme s’adressant aux juges:« Il sollicite ma condamnation pour plaire aux réseaux qui le soutiennent. Il cherche à obtenir ma condamnation de votre part afin d'intimider tous les autres journalistes indépendants. »

Dans ce contexte tendu, la défense de Bujakera a fermement défendu son innocence, mettant en exergue les déficiences de l'accusation à prouver quelconque faute pénale : « Jusqu'à la clôture du débat, l'accusation a démontré des faiblesses pour produire une moindre preuve pouvant incriminer Stanis. Pas de preuve en matière pénale, cela amène au doute et le doute amène à l'acquittement du prévenu », a ajouté Maître Niango, exprimant l'espoir et l'attente d'un verdict justifiant la libération de Bujakera.

Le tribunal prévoit de rendre sa décision d'ici au 20 mars, une date attendue avec anxiété par Bujakera et ses soutiens, dans un cas devenu emblématique des tensions entre pouvoir et presse en RDC.

actualite.cd/CC



Le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo s'est entretenu, le 07 mars dernier à Kinshasa (cité de l'union africaine), avec la directrice exécutive du Programme Alimentaire Mondial (PAM), Cindy Mc Cain au sujet de la crise alimentaire dans la partie Est de la République Démocratique du Congo.

Passant en revue l'intervention du PAM sur les sites de déplacés et réfugiés dans l'Est de la RDC, le chef de l’État et son hôte ont également mis en lumière la capacité du Congo à faire face à toutes les crises alimentaires, voire à devenir un pays exportateur des vivres. 

À en croire Cindy Mc Cain, ces échanges ont permis aux deux parties  de réfléchir sur les moyens d'assurer la sécurité alimentaire dans cette partie de la République.

« Nous avons discuté de notre rôle en tant que partenaire pour la sécurité alimentaire et s'assurer que la situation sécuritaire qui sévit actuellement dans l'Est de la RDC ne puisse plus exister pour l'accès à la sécurité alimentaire », a-t-elle fait savoir.

Depuis juin 2023, le PAM renforce son soutien aux personnes touchées par les conflits et crises de déplacement dans l'Est de la RDC, en apportant de l'aide alimentaire et monétaire vitale ainsi que sa lutte contre la malnutrition.

Soulignons que la dernière analyse du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire affirme qu’environ 23,4 millions de personnes dont 5,4 millions issues des provinces de l'Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, sont confrontées à une insécurité alimentaire de crise et d'urgence.

Jephté Kitsita

A Propos

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Ali Kalonga

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