La journée du 8 mars, consacrée à la célébration des droits des femmes a été célébrée d’une manière particulière en RDC. De acteurs politiques et de la société civile ont centré leurs messages sur la situation sécuritaire dans la partie est du pays.

Les M23 et Mobondo dénoncés au Kwilu

Les femmes de la ville de Bandundu, dans la province du Kwilu, ont dénoncé l’insécurité causée par les rebelles M23 et des groupes armés locaux et étrangers dans l’Est de la RDC, mais aussi la milice Mobondo dans l’espace grand Bandundu.

Elles se sont ainsi exprimées lors d’une marche organisée le vendredi 8 mars , à l’occasion de la  journée internationale des droits de la femme, pour compatir avec leurs sœurs et frères victimes de cette insécurité.

A travers une marche, elles ont exprimé leur compassion en faveur des victimes des atrocités perpétrées par les « ennemis de la paix » dans l’est du pays et dans le Grand Bandundu.

A l’issue de cette marche, ces femmes ont déposé un mémorandum au gouverneur de la province du Kwilu, Félicien Kiway Mwadi.

« Toutes les femmes sont habillées en noir, signe de deuil et de compassion en faveur de nos frères et sœurs qui sont dans les provinces du Mai-Ndombe, précisément en territoire de Kwamouth, les provinces du Kwilu, Kwango, Nord Kivu, Sud Kivu et Ituri, qui sont tuées et massacrés injustement », a expliqué Bernadette Kindumba, l’une des organisatrices de cette marche.

Des conflits qui provoquent des déplacements

Dans la province de Tshopo, le Collectif des femmes a dénoncé les guerres et les conflits à l’origine des déplacements massifs des populations, de l’insécurité, la famine, les épidémies, l’insécurité ainsi que les tueries dans la partie orientale de la RDC. C’est ce qui est contenu dans leur mémorandum lu devant les autorités politico-administratives locales et la ministre d’Etat, ministre de l’Environnement et développement durable, Eve Bazaiba.

Ces femmes recommandent aux multinationales, « d’accepter d’adhérer au processus d’exploitation des ressources naturelles conformément aux textes légaux en matière ».

Elles demandent aussi aux autorités politico-administratives de « privilégier l’intérêt supérieur de la nation avant la signature de tout protocole ou rapport qui engage le pays et de tout mettre en œuvre pour apporter un appui logistique et financier » adéquat aux FARDC.

Leur porte-parole, Nella Bahuma demande aussi aux services de sécurité « de procéder sans complaisance au démantèlement du réseau d’infiltration de l’armée congolaise par les armées étrangères, de réprimer sévèrement tout détournement des fonds alloués aux FARDC, de s’impliquer efficacement dans la résolution   du pseudo-conflit  Mbole-Lengola qui continue à endeuiller les familles de la Tshopo ».

radiookapi.net/CC



En marge de la célébration de la journée internationale des droits de la femme, célébrée le 08 mars de chaque année, le ministère du Genre,  Famille et Enfants a organisé une messe œcuménique, à la cathédrale du centenaire, à Kinshasa/Lingwala.
La journée a été fêtée sous le thème national :"Accroître les ressources nécessaires en faveur des femmes et des filles dans la paix pour un Congo paritaire".

Cette messe a connu la participation de plusieurs  associations féminines et autres personnalités. Parmi elles, la CFDDH -Coalition des Femmes Défenseures des Droits Humains/Antenne KINSHASA-.

Pour la modératrice de la CFDDH/ Antenne Kinshasa, Rose Kamwanya,  le thème national retenu pour cette année lui tient vraiment à cœur.

"Nous pensons que les autorités sont aussi en train de s'appliquer par rapport à ce thème, parce qu'il est grand temps de pouvoir autonomiser la femme et la jeune fille, afin que cette dernière puisse participer activement au développement de notre pays. Nous savons que les inégalités ont persisté il y a plusieurs années, les efforts sont en train d'être fournis, que nous saluons d'ailleurs, tout en reconnaissant que nous ne sommes pas encore arrivées au résultat.", a-t-elle déclaré.

Et Rose Kamwanya de souligner: "Quand vous prenez, par exemple, la participation politique de la femme, il y a de quoi se rendre compte qu'il y a encore beaucoup à faire.
Il y a eu quelques argumentaires qui ont été proposés au niveau de l'Assemblée nationale, pour la modification de certains articles de la loi électorale. Mais, à notre grande surprise, il y a eu aussi plusieurs articles proposés qui ont été rejetés. Et pourtant, ces derniers pouvaient  contribuer à pouvoir améliorer la participation politique de la femme."

Face à ce tableau, la CFDDH, a dit la  modératrice de l'Antenne Kinshasa, Rose Kamwanya, n'entend pas croiser les bras.

"Nous avons le devoir de mener des activités de sensibilisation auprès de la femme et de la jeune fille, donner différentes formations, mais également mener des plaidoyers au niveau des autorités, afin d'obtenir l'application des quelques lois en faveur des droits de la femme, d'une part, et de l'autre, harmoniser les lois internes avec les conventions et traités dûment ratifiés par la RDC, qui sont encore en souffrance. Et nous  comptons également sur l'accompagnement de la la presse pour atteindre cette fin utile", a-t-elle indiqué.

L'occasion faisant le larron, Rose Kamwanya a, à propos du port de la tenue noire en ce jour de la célébration de cette journée dédiée au droit de la femme, indiqué que "pendant toutes nos activités, nous serons habillées en noire, pour exprimer notre solidarité avec nos sœurs vivant dans la partie Est de la RDC, qui font face aux atrocités de tout genre".

Il importe de rappeler que CFDDH est une coalition qui regroupe en son sein plusieurs femmes, membres des structures de la Société Civile qui militent pour les droits humains en RDC.

À Kinshasa, la CFDDH, coordonnée par Rose Kamwanya, a été implantée officiellement, le 02 février 2024, à l'issue d'un atelier d'échanges d'expériences entre les FDDH du Nord et Sud Kivu, ainsi que celles de Kinshasa.

Actuellement, la CFDDH est présente dans cinq provinces de la RDC, dont Kinshasa, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Haut-Katanga et Ituri.
Au niveau national, la modération est assurée par Madame Stella Yanda.

Serge Mavungu



Une nouvelle audience dans le procès Stanis Bujakera a eu lieu ce vendredi 8 mars à la prison centrale de Makala. Dans son réquisitoire, le ministère public a requis une peine de 20 ans de servitude pénale principale contre Stanis Bujakera pour la sommation de toutes les infractions avec paiement d’un million de francs congolais à titre d’amende. 

Pour sa part, la défense, qui attend le verdict du Tribunal, a plaidé pour l’acquittement pur et simple de Stanis Bujakera, soutenant que le dossier est vide de preuves matérielles. 

“ En clôturant l'instruction de six préventions en charge de Stanis Bujakera, nous avons eu à démontrer que la constitution de chacune de ces infractions était impossible pour qu'il soit condamné. Ainsi nous avons plaidé pour son acquittement ”, a dit Maître Papy Niango. 

L’avocat insiste sur la preuve, qui est très déterminante en matière pénale surtout pour ce qui concerne les infractions matérielles imputées à Stanis. 

“ Jusqu'à la clôture de débat, l'accusation a démontré des faiblesses pour produire une moindre preuve pouvant incriminer Stanis. Pas de preuve en matière pénale, ça amène au doute et le doute amène à l'acquittement du prévenu. Ce que nous souhaitons et attendons ”, a-t-il ajouté. 

Les avocats de notre confrère font également savoir que l’expert désigné par le tribunal pour la contre-expertise “n’a pas trouvé de trace de la circulation de ce document ”. « Je pense que les juges faisant état de leur liberté d’appréciation n’ont que la possibilité d’acquitter notre client », a poursuivi maître Jean Marie Kabengela Ilunga. 

actualite.cd/CC



"Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme". C'est le thème retenu au niveau international pour la célébration, ce vendredi 8 mars de la journée internationale des droits de la femme.  

En RDC, cette journée est célébrée sous le thème " Accroître les ressources nécessaires en faveur des femmes et des filles dans la paix pour un Congo paritaire". 

La ministre du genre, famille et enfant avait fait savoir lors d'une marche des femmes le 16 février dernier, que cette journée sera célébrée dans une attitude de deuil avec une tenue noire pour compatir avec les Congolais de l'Est.  

radiookapi.net/CC



Après sa démission de la tête de l'Église de Réveil du Congo, l'évêque Dodo Kamba pourrait être à la tête d'une nouvelle plateforme des églises chrétiennes.
 
Dans une interview accordée à 7SUR7. CD ce jeudi 07 mars 2024, Israël Dodo Kamba précise qu'il s'agit d'une idée qui lui a été soumise par certains chefs religieux membres de l' ERC, mais qu'il ne s'était pas encore décidé. 

Il s'agit d'une idée qui m'a été soumise par des chefs religieux qui m'ont approché, l'idée n'a pas encore mûri. La seule certitude est qu’il s'agira d'une façon pour nous de promouvoir nos valeurs sans tomber dans une sorte de rivalité ou bicéphalisme vis-à-vis de  l’ERC qui pourrait , s'il arrivait qu'on mette l'idée en place... L' ERC pourrait même être une partenaire pourquoi pas”, a-t-il dit.

Notons que l'évêque Dodo Kamba a récemment démissionné de ses fonctions de représentant légal de l' ERC pour des raisons personnelles.

MD



C’était le combat français le plus attendu et il a tenu toutes ses promesses. Ce soir à l’Accor Arena, Baki et Cédric Doumbé se sont affrontés lors de l’événement PFL Paris.

Après une intense confrontation médiatique ces dernières semaines, les deux hommes se sont défiés dans la cage. Et c’est Baki qui s’est imposé par TKO au 3e round.

Très en jambes, le jeune combattant a parfaitement maîtrisé les débats. Bien que le dernier round ait été indécis, l’arbitre a arrêté le combat en raison d’une épine au pied de Doumbé.

Une décision qui n’a pas dû faire l’unanimité auprès du clan du Doumbé. Mais Baki a su résister aux provocations et faire parler sa science du MMA.

Avec cette victoire, le Tchétchène met fin à des mois de montée de tensions et s’affirme comme l’un des patrons de la cage française. La rivalité Doumbé-Baki aura en tout cas tenu toutes ses promesses.

mbote/CC



Aucun accord de coopération militaire n’a été signé récemment entre la Russie et la République démocratique du Congo (RDC), dément Kinshasa qui, contrairement à certaines rumeurs, parle plutôt de l’approbation par Moscou du principe d’un projet d’accord susceptible de conduire à la signature éventuelle d’un accord tant réclamé par une bonne partie de la population congolaise dans un contexte de l’agression rwandaise.

La RDC n’a donc pas tourné le dos à l’Occident au profit de la Russie. Le projet d’accord approuvé mardi 5 mars par le pays de Vladimir Poutine est, selon le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya, une démarche initiée par les deux parties en 1999 et depuis lors, ce processus a pris énormément de temps.

« C’est à peine que le gouvernement russe donne son approbation pour examiner le contenu de ce texte. Ce qui ouvre la voie à des discussions qui pourraient conduire à la signature éventuelle d’un accord », a-t-il expliqué.

À l’heure actuelle, précise Kinshasa, il n’y a aucune discussion bilatérale entre les deux parties pour la mise en œuvre effective de ce projet d’accord.

« Dans les conditions actuelles, la République démocratique du Congo n’en envisage aucune non plus », rassure Patrick Muyaya, souligant qu’à ce jour, qu’il n’existe aucun accord de coopération militaire signé récemment entre son pays et la Russie.

L’ambassadeur de la Russie en RDC a confirmé la version des faits donnée par les autorités congolaises.

« L’approbation du projet d’accord sur la coopération militaire entre la Russie et la RDC par le Gouvernement russe ouvre la voie au lancement des négociations qui peuvent aboutir à sa signature. Ce projet est une extension logique de l’accord russo-congolais de 1999 sur la coopération militaro-technique dans le domaine de la formation des cadres pour les FARDC », a indiqué Alexey Sentebov.

Depuis la résurgence fin 2021 des rebelles du M23 avec le soutien de l’armée rwandaise, une partie importante de la population congolaise dénonçant la « complicité » de l’Occident appelle au renforcement de la coopération militaire entre Kinshasa et Moscou.

Reagan Ndota



Après sa validation à l'Assemblée provinciale de Kinshasa, Gecoco Mulumba vient de démissionner de son poste de vice-gouverneur de la ville de Kinshasa.

A cet effet, il a adressé une correspondance au bureau d'âge de l'Assemblée provinciale de Kinshasa.

Aligné sur la liste de l'Union pour la démocratie et le progrès social (Udps) pour les élections sénatoriales, Gecoco Mulumba n'a pas encore exprimé ses ambitions pour le poste de gouverneur ou vice-gouverneur de la ville de Kinshasa.

Il a eu à assumer pendant un court moment l'intérim du gouverneur de la capitale, Gentiny Ngobila, suspendu par le vice premier de l'Intérieur pour fraude électorale.

Eric Wemba/CC

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