Bénite Bashige, agée de 21ans, est la directrice générale de l’entreprise Pamba na perles [Ndlr : faire briller avec les perles], une entreprise qu’elle a modestement lancée il y a 3 ans.

Elle fabrique des sacs à mains, des sous-plats, des couronnes, des pots de fleur à base des perles.

Bénite Bashige a débuté sa structure avec un capital de 6 dollars au départ. Capital qui a par la suite évolué.

Elle a engagé quatre jeunes qui travaillent avec elle afin de répondre à la demande des clients.

Ces derniers apprécient les produits proposés et commandent régulièrement.

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Le gouverneur de la province du Nord-Kivu, le général Peter Cirimwami, a lancé le vendredi 8 mars à l’aéroport de Mavivi à Beni, les travaux de construction de l’aérogare de Mavivi, mais aussi ceux de la réhabilitation de l’axe routier Mbau-Kamango-Nobili, long de 76 kilomètres.

Ces travaux, dont le coût est estimé à près de 9 millions dollars américains, sont exécutés par les entreprises CAT-Projects Africa et JOKAS.

Selon le directeur général de l’entreprise CAT-Projects Africa, ces travaux vont porter sur la construction de l’aérogare de l’aéroport de Mavivi, le bétonnage du parking de stationnement des avions et véhicules, la construction d’une nouvelle piste, des bretelles et du tarmac, ou encore le bétonnage de l’avenue Julien Paluku.

Pour le gouverneur du Nord-Kivu, la modernisation de l’aéroport de Mavivi est une réponse à la demande des usagers et une réponse à la fluidité de la circulation entre différentes provinces :

« Dans son état actuel, notre aéroport de Beni, qui pourtant nous sert bien, ne répond pas aux standards de l’aviation civile. La construction et la modération de l’aérogare de Mavivi, constitue une réponse à une demande des usagers de cette infrastructure, mais aussi pour toute le population bénéficiaire direct et indirect de ce projet ».

Pour financer ces travaux qui vont durer 14 mois, l’argent proviendra des fonds générés par les taxes, impôts et redevances de la province. A cet effet, le gouverneur de province invite la population du Nord-Kivu au civisme fiscal.

Quant aux travaux de réhabilitation de l’axe routier Mbau-Kamango-Nobili, long de 76 kilomètres, ils seront exécutés par l’entreprise JOKAS.

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Les femmes atteintes d’albinisme, vivant à Lubumbashi (Haut-Katanga) ont affirmé, vendredi 8 mars, approuver des difficultés de contracter le mariage. 

Elles ont exprimé leur désarroi lors de la cérémonie de la journée internationale des droits de la femme, à Lubumbashi (Haut-Katanga).

Ces femmes albinos ont également dénoncé la stigmatisation dont elles sont victimes et continuent de croire en leur avenir. 

Parmi elles, Sophie, la trentaine révolue indique ce rejet touche plus le domaine nuptial :

« Après avoir longtemps évolué avec celui qui a eu le courage de lui demander la main, un soir, quelle ne fut sa surprise. Ce jeune garçon sur qui elle comptait pour l’aider à faire face au rejet de la société, viendra lui dire qu’il ne pouvait pas réaliser son rêve de l’avoir comme épouse car pour ses parents il est hors de question qu’il prenne pour femme une albinos. Refusant de désobéir à ses parents, le garçon a rompu ces relations. Rêve brisé, espoir déchiré ».

Marie, une autre qui a connu les déboires similaires indique que l’albinisme n’est pas dans les sentiments ni dans l’intellect mais juste au niveau de la peau par manque de mélanine.

En cette journée consacrée aux droits des femmes, elles disent aux autres femmes atteintes d’albinisme d’être fortes et de continuer la lutte tout en gardant leur personnalité.

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La journée du 8 mars, consacrée à la célébration des droits des femmes a été célébrée d’une manière particulière en RDC. De acteurs politiques et de la société civile ont centré leurs messages sur la situation sécuritaire dans la partie est du pays.

Les M23 et Mobondo dénoncés au Kwilu

Les femmes de la ville de Bandundu, dans la province du Kwilu, ont dénoncé l’insécurité causée par les rebelles M23 et des groupes armés locaux et étrangers dans l’Est de la RDC, mais aussi la milice Mobondo dans l’espace grand Bandundu.

Elles se sont ainsi exprimées lors d’une marche organisée le vendredi 8 mars , à l’occasion de la  journée internationale des droits de la femme, pour compatir avec leurs sœurs et frères victimes de cette insécurité.

A travers une marche, elles ont exprimé leur compassion en faveur des victimes des atrocités perpétrées par les « ennemis de la paix » dans l’est du pays et dans le Grand Bandundu.

A l’issue de cette marche, ces femmes ont déposé un mémorandum au gouverneur de la province du Kwilu, Félicien Kiway Mwadi.

« Toutes les femmes sont habillées en noir, signe de deuil et de compassion en faveur de nos frères et sœurs qui sont dans les provinces du Mai-Ndombe, précisément en territoire de Kwamouth, les provinces du Kwilu, Kwango, Nord Kivu, Sud Kivu et Ituri, qui sont tuées et massacrés injustement », a expliqué Bernadette Kindumba, l’une des organisatrices de cette marche.

Des conflits qui provoquent des déplacements

Dans la province de Tshopo, le Collectif des femmes a dénoncé les guerres et les conflits à l’origine des déplacements massifs des populations, de l’insécurité, la famine, les épidémies, l’insécurité ainsi que les tueries dans la partie orientale de la RDC. C’est ce qui est contenu dans leur mémorandum lu devant les autorités politico-administratives locales et la ministre d’Etat, ministre de l’Environnement et développement durable, Eve Bazaiba.

Ces femmes recommandent aux multinationales, « d’accepter d’adhérer au processus d’exploitation des ressources naturelles conformément aux textes légaux en matière ».

Elles demandent aussi aux autorités politico-administratives de « privilégier l’intérêt supérieur de la nation avant la signature de tout protocole ou rapport qui engage le pays et de tout mettre en œuvre pour apporter un appui logistique et financier » adéquat aux FARDC.

Leur porte-parole, Nella Bahuma demande aussi aux services de sécurité « de procéder sans complaisance au démantèlement du réseau d’infiltration de l’armée congolaise par les armées étrangères, de réprimer sévèrement tout détournement des fonds alloués aux FARDC, de s’impliquer efficacement dans la résolution   du pseudo-conflit  Mbole-Lengola qui continue à endeuiller les familles de la Tshopo ».

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En marge de la célébration de la journée internationale des droits de la femme, célébrée le 08 mars de chaque année, le ministère du Genre,  Famille et Enfants a organisé une messe œcuménique, à la cathédrale du centenaire, à Kinshasa/Lingwala.
La journée a été fêtée sous le thème national :"Accroître les ressources nécessaires en faveur des femmes et des filles dans la paix pour un Congo paritaire".

Cette messe a connu la participation de plusieurs  associations féminines et autres personnalités. Parmi elles, la CFDDH -Coalition des Femmes Défenseures des Droits Humains/Antenne KINSHASA-.

Pour la modératrice de la CFDDH/ Antenne Kinshasa, Rose Kamwanya,  le thème national retenu pour cette année lui tient vraiment à cœur.

"Nous pensons que les autorités sont aussi en train de s'appliquer par rapport à ce thème, parce qu'il est grand temps de pouvoir autonomiser la femme et la jeune fille, afin que cette dernière puisse participer activement au développement de notre pays. Nous savons que les inégalités ont persisté il y a plusieurs années, les efforts sont en train d'être fournis, que nous saluons d'ailleurs, tout en reconnaissant que nous ne sommes pas encore arrivées au résultat.", a-t-elle déclaré.

Et Rose Kamwanya de souligner: "Quand vous prenez, par exemple, la participation politique de la femme, il y a de quoi se rendre compte qu'il y a encore beaucoup à faire.
Il y a eu quelques argumentaires qui ont été proposés au niveau de l'Assemblée nationale, pour la modification de certains articles de la loi électorale. Mais, à notre grande surprise, il y a eu aussi plusieurs articles proposés qui ont été rejetés. Et pourtant, ces derniers pouvaient  contribuer à pouvoir améliorer la participation politique de la femme."

Face à ce tableau, la CFDDH, a dit la  modératrice de l'Antenne Kinshasa, Rose Kamwanya, n'entend pas croiser les bras.

"Nous avons le devoir de mener des activités de sensibilisation auprès de la femme et de la jeune fille, donner différentes formations, mais également mener des plaidoyers au niveau des autorités, afin d'obtenir l'application des quelques lois en faveur des droits de la femme, d'une part, et de l'autre, harmoniser les lois internes avec les conventions et traités dûment ratifiés par la RDC, qui sont encore en souffrance. Et nous  comptons également sur l'accompagnement de la la presse pour atteindre cette fin utile", a-t-elle indiqué.

L'occasion faisant le larron, Rose Kamwanya a, à propos du port de la tenue noire en ce jour de la célébration de cette journée dédiée au droit de la femme, indiqué que "pendant toutes nos activités, nous serons habillées en noire, pour exprimer notre solidarité avec nos sœurs vivant dans la partie Est de la RDC, qui font face aux atrocités de tout genre".

Il importe de rappeler que CFDDH est une coalition qui regroupe en son sein plusieurs femmes, membres des structures de la Société Civile qui militent pour les droits humains en RDC.

À Kinshasa, la CFDDH, coordonnée par Rose Kamwanya, a été implantée officiellement, le 02 février 2024, à l'issue d'un atelier d'échanges d'expériences entre les FDDH du Nord et Sud Kivu, ainsi que celles de Kinshasa.

Actuellement, la CFDDH est présente dans cinq provinces de la RDC, dont Kinshasa, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Haut-Katanga et Ituri.
Au niveau national, la modération est assurée par Madame Stella Yanda.

Serge Mavungu



Une nouvelle audience dans le procès Stanis Bujakera a eu lieu ce vendredi 8 mars à la prison centrale de Makala. Dans son réquisitoire, le ministère public a requis une peine de 20 ans de servitude pénale principale contre Stanis Bujakera pour la sommation de toutes les infractions avec paiement d’un million de francs congolais à titre d’amende. 

Pour sa part, la défense, qui attend le verdict du Tribunal, a plaidé pour l’acquittement pur et simple de Stanis Bujakera, soutenant que le dossier est vide de preuves matérielles. 

“ En clôturant l'instruction de six préventions en charge de Stanis Bujakera, nous avons eu à démontrer que la constitution de chacune de ces infractions était impossible pour qu'il soit condamné. Ainsi nous avons plaidé pour son acquittement ”, a dit Maître Papy Niango. 

L’avocat insiste sur la preuve, qui est très déterminante en matière pénale surtout pour ce qui concerne les infractions matérielles imputées à Stanis. 

“ Jusqu'à la clôture de débat, l'accusation a démontré des faiblesses pour produire une moindre preuve pouvant incriminer Stanis. Pas de preuve en matière pénale, ça amène au doute et le doute amène à l'acquittement du prévenu. Ce que nous souhaitons et attendons ”, a-t-il ajouté. 

Les avocats de notre confrère font également savoir que l’expert désigné par le tribunal pour la contre-expertise “n’a pas trouvé de trace de la circulation de ce document ”. « Je pense que les juges faisant état de leur liberté d’appréciation n’ont que la possibilité d’acquitter notre client », a poursuivi maître Jean Marie Kabengela Ilunga. 

actualite.cd/CC



"Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme". C'est le thème retenu au niveau international pour la célébration, ce vendredi 8 mars de la journée internationale des droits de la femme.  

En RDC, cette journée est célébrée sous le thème " Accroître les ressources nécessaires en faveur des femmes et des filles dans la paix pour un Congo paritaire". 

La ministre du genre, famille et enfant avait fait savoir lors d'une marche des femmes le 16 février dernier, que cette journée sera célébrée dans une attitude de deuil avec une tenue noire pour compatir avec les Congolais de l'Est.  

radiookapi.net/CC



Après sa démission de la tête de l'Église de Réveil du Congo, l'évêque Dodo Kamba pourrait être à la tête d'une nouvelle plateforme des églises chrétiennes.
 
Dans une interview accordée à 7SUR7. CD ce jeudi 07 mars 2024, Israël Dodo Kamba précise qu'il s'agit d'une idée qui lui a été soumise par certains chefs religieux membres de l' ERC, mais qu'il ne s'était pas encore décidé. 

Il s'agit d'une idée qui m'a été soumise par des chefs religieux qui m'ont approché, l'idée n'a pas encore mûri. La seule certitude est qu’il s'agira d'une façon pour nous de promouvoir nos valeurs sans tomber dans une sorte de rivalité ou bicéphalisme vis-à-vis de  l’ERC qui pourrait , s'il arrivait qu'on mette l'idée en place... L' ERC pourrait même être une partenaire pourquoi pas”, a-t-il dit.

Notons que l'évêque Dodo Kamba a récemment démissionné de ses fonctions de représentant légal de l' ERC pour des raisons personnelles.

MD

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Ali Kalonga

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