La RDC est toujours confrontée à une insécurité grave dans sa partie Est. Ces hostilités persistantes ont causé d'innombrables pertes humaines, le bilan dépassant sûrement le million depuis près de 30 ans. Face à cette situation, la priorité absolue des autorités congolaises est de trouver une solution.

Depuis son accession au pouvoir, Félix Tshisekedi a mis l'accent sur la diplomatie comme moyen de résolution. Malgré l'évidence du soutien du Rwanda au M23, principal groupe armé responsable des troubles dans cette région des Grands Lacs, aucune ombre de sanction ne pèse actuellement sur le Rwanda, contrairement à la Russie pour son agression de l'Ukraine. Cette situation laisse supposer un soutien extérieur au Rwanda, qui dépasse même les frontières du continent africain. Africain ou non, les Congolais aspirent à une chose : la paix.

De multiples processus de paix ont été tentés sans succès jusqu'à présent. Récemment, le président congolais Félix Tshisekedi a été reçu par son homologue angolais, Joao Lourenço, médiateur de l'Union africaine pour cette crise. Cette rencontre a abouti à un accord de principe pour une discussion directe entre le Président Tshisekedi et le président rwandais Paul Kagame. Cependant, Kinshasa a rejeté l'idée de dialoguer avec le mouvement rebelle M23.

actualite.cd/CC



Le Chef de l'État Félix Tshisekedi a eu, lundi 11 mars, un entretien téléphonique, de près d'une demi-heure, avec son homologue mauritanien et Président en exercice de l'Union africaine Mohamed Ould Ghazouani.

Le Chef de l'État s'est félicité de l'identification du M23 comme force négative au même titre que les ADF et les FDLR. 

Pour sa part, le Président mauritanien a salué l'expérience du Président Tshisekedi qu'il promet de consulter régulièrement.

Par ailleurs, le Président Tshisekedi a remercié M. Ghazouani pour l'accompagnement de l'Union africaine (UA) aux efforts de paix en RDC et pour l' endossement, par la Commission paix et sécurité de l'UA, de l'intervention de la mission de la SADC dans l'Est du pays.

opinion-info/CC



La Cour constitutionnelle s'est prononcé mardi 12 mars sur les recours en contestation des résultats des élections des députés nationaux tenues le 20 décembre 2023. Dieudonné Kamuleta Badibanga, président de la Cour constitutionnelle, a indiqué que seules 49 affaires ont été déclarées recevables et fondées. 

« Le  greffe de la Cour constitutionnelle a enrôlé 1123 dossiers pour l’ensemble de la République. Après examen de l’échantillon de certains recours en raison de leurs complexités, elle a donné acte à 21 désistements. Elle a déclaré 525 affaires irrecevables et 400 affaires recevables mais non fondées. Tous ces arrêts sont entièrement rédigés et motivés avec possibilité d’être consultés au greffe », a déclaré le juge Dieudonné Kamuleta Badibanga, avant de prononcer des arrêts à titre illustratif.

La conséquence immédiate de cette décision est simple : quarante-neuf (49) députés siégeant à l’Assemblée nationale perdent leur siège.

Parmi les « heureux repêchés » par la Cour constitutionnelle figure déjà Tabu Makusi Angèle, questeure de l’Assemblée Nationale de la législature 2018-2023, élue de Djugu en Ituri. La « dame de fer de Djugu » rempile donc un quatrième mandat au Palais du Peuple.

Du nombre des heureux élus proclamés par la Cour constitutionnelle, l’on note Adèle Kayinda, actuelle ministre du Portefeuille, Modero Nsimba, Robert Niondo et Makung Kayung ou encore Willy Mishiki.

actualite.cd/Andy Kambale Matuku/Josué Bengbazo/CC



Le Centre de médecine mixte et d’anémie SS (CMMASS), connu sous le nom du Centre Mabanga, fait peau neuve. Le nouveau bâtiment, construit grâce à la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi avec le concours de ses partenaires, a été inauguré, samedi dernier, par la première dame. 

Ce bâtiment « moderne » d’une superficie de 1.785 m², dont les travaux de construction ont été exécutés par l’entreprise Best Bulding compagny sous le contrôle de la société Radeon, est composé d’une réception, d’un laboratoire combiné avec la banque de sang, des urgences et soins intensifs, d’une salle d’accouchement, d’un box de consultation, d’une pharmacie, du service administratif, d’une grande salle de réunion et d’un bloc sanitaire. 

La rénovation a fait passer le nombre de lits de l’hôpital de 59 à 120, et de nouveaux services y ont été ajoutés, notamment l’ophtalmologie, la dentisterie, le scanner, la radiologie et la mammographie pour répondre aux besoins variés des patients. 

Dans son mot prononcé à cette occasion, le coordonnateur de la Fondation DNT, Joël Makubikua, a souligné que ces travaux ont permis de mettre à la disposition de la population un bâtiment moderne adapté à la prise en charge des drépanocytaires. 

« Après 12 mois de travaux, nous voici aujourd’hui devant un hôpital entièrement reconstruit avec un bâtiment moderne adapté à la prise en charge des drépanocytaires », s’est-il réjoui, avant de de réaffirmer l’engagement de la FDNT à sensibiliser et soutenir les patients avec un accent particulier sur le dépistage précoce et les soins de qualité. 
 

Droits tiers

Présent à cette cérémonie, Samuel-Roger Kamba, ministre de la Santé publique, a annoncé l’acquisition des tests pour les drépanocytaires et l’amélioration des conditions socioprofessionnelles du personnel du CMMASS, pour la bonne prise en charge des patients. 

De son côté, le ministre de la Recherche scientifique, Gilbert Kabanda, a exprimé son vœu de voir un centre de recherche sur l’anémie SS être installé au sein de cet hôpital. 

« Je suis convaincu que le remède à cette maladie viendra de la RDC », a-t-il affirmé.

Les travaux de rénovation du CMMASS (Centre Mabanga) ont duré une année. Ils avaient été lancés en février 2023 par la première dame, Denise Nyakeru Tshisekedi. Sa fondation a, dans son axe santé, fait de la lutte contre la drépanocytose un de ses piliers. La FDNT appuie régulièrement le Centre Mabanga en produits pharmaceutiques et matériel médical et assure aussi la prise en charge des drépanocytaires.

Prince Mayiro



Invité de l’émission « Afroziks » présentée par Fanfan Nsumpi, le prophète Joël-francis Tatu s’est exprimé sur la musique dite « mondaine ».

Pour lui, la Bible ne contient aucun verset interdisant clairement aux chrétiens d’écouter ce genre musical.

« Aucun verset biblique n’interdit aux chrétiens d’écouter de la musique mondaine », a-t-il déclaré

 Une prise de position nuancée de la part de ce leader religieux, qui va à l’encontre d’un discours plus rigoriste sur le sujet.

En effet, certains courants protestants adoptent une position radicale jugeant ce type de musique incompatible avec la foi.

Mais le prophète Joël-francis Tatu estime pour sa part qu’il n’y a pas d’interdiction formelle dans les Écritures. Il relativise donc la portée de certains contents jugés mondains.

Cette mise au point du prophète, invité de l’émission musicale, risque de faire débat au sein de la communauté évangélique.
 
mbote/CC


L’eau de la Régie de distribution d'eau (REGIDESO) ne coule plus de robinets de la cité de Luozi (Kongo-Central), depuis plus de trois mois, ont indiqué dimanche 10 mars des sources locales.

Selon le président de dix secteurs du territoire de Luozi, Joseph Lusalemvo, c'est depuis mi-novembre dernier que cette boisson naturelle ne coule pas de robinets dans cette partie du pays.

Cette situation expose la population à des maladies d'origine hydriques et pèse sur le portefeuille des menages.

Ceux qui disposent de moyens financiers, poursuit-il, achètent cette denrée vitale à 500 francs congolais un bidon de 25 litres 

Les ménages modestes, eux, recourent à des puits non couverts pour s'approvisionner en eau. 

Contacté, le Directeur provincial de la REGIDESO/Kongo-Central, Théodore Kabeya Ngandu, dit etre préoccupé par cette pénurie, occasionnée par l'inondation du site de captage d'eau de Luozi 

Il assure que, dans quelques jours, ce problème sera résolu.

Ce responsable de la REGIDESO indique qu'en dépit de plusieurs défis, la situation de la desserte en eau dans d'autres parties de la province est normale.

radiookapi.net/CC



Le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA) a appelé à un transfert accéléré de l'équipement de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) à sa mission en RDC (SAMIDRC) pour lutter contre le M23 et l'armée rwandaise.

Lors de sa 1203e réunion le 4 mars 2024, le CPS a adopté une résolution soulignant l'urgence de soutenir la SAMIDRC dans sa mission de stabilisation de l'est de la RDC.

A en croire le CPS, le transfert rapide de l’équipement de la SADC stocké à Douala, au Cameroun, va augmenter l’efficacité des éléments sur terrain dans la lutte contre le M23 et l’armée rwandaise.  

Le CPS salue par ailleurs les efforts déployés par les troupes de l’Afrique du Sud, du Malawi et de la Tanzanie dans le cadre de cette mission. A cause de leurs sacrifices, environ 2 soldats sud-africains en ont payé le prix de leur vie, le 14 février 2024, selon des sources du ministère sud-africain de la défense et la mission de la SADC en RDC.

D’autres parts, le CPS lance un appel à la Commission de l’UA et à la SADC de définir les modalités de l’appui à apporter à la SAMIRDC et lui en  fournir des mises  à jour de façon régulière. Dans la même logique, le CPS demande à la commission de l’UA de tenir informer le conseil de sécurité de l’ONU de la mission de la SAMIRDC en vue d’obtenir son soutien financier et matériel. 

Dans le même communiqué, le CPS a également condamné fermement les attaques du M23 et l'implication du Rwanda, exigé le retrait immédiat du M23 des zones occupées, appelé à la cessation des hostilités et à la reprise du dialogue et réaffirmé son soutien au processus de Nairobi.

Le déploiement des forces de la SADC dans l’Est de la RDC est toujours mal perçu par les dirigeants rwandais. Dans une lettre adressée à Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l'UA le 03 mars dernier, le Rwanda s’indignait que les forces de la SADC ne s’attaquent qu’au M23 et épargnent le FDLR. 

Selon les dirigeants rwandais, il serait mieux de privilégier des voies diplomatiques et pacifiques pour résoudre cette crise. Voie que le pays de Paul Kagame a du mal à suivre, après plusieurs violations des accords de Luanda et de Nairobi, notamment par l’occupation de certains territoires congolais par le M23 et l’armée rwandaise, causant plusieurs morts et plusieurs déplacés dont les conditions de vie se dégradent chaque jour. 

Bruno Nsaka



Arrêté depuis le 08 septembre 2023, Stanis Bujakera, directeur de publication du journal en ligne "Actualités.cd" totalise 6 mois de détention à la prison centrale de Kinshasa, communément appelée "Prison de Makala ".

Lors de l’instruction de son dossier, toutes les demandes de sa liberté provisoire introduites par ses avocats ont été systématiquement rejetées par le Tribunal de Grande instance de la Gombe qui a reçu, vendredi 08 mars 2024, les réquisitoires du Procureur Serge Bashonga qui a requis 20 ans servitude pénale contre Bujakera pour " contrefaçon, faux en écriture, usage de faux, et propagation de faux bruits".

Lors de cette dernière audience à la prison de Makala, l’un des points déterminant pour l’issue de ce procès, a été la remise du Rapport de l’Expert désigné par le Tribunal et qui démontre qu'il est impossible de déterminer que Stanis Bujakera est le premier émetteur du document attribué à l’ANR (agence nationale des renseignements), qui imputait la mort du Député de l’opposition, Chérubin Okende, aux renseignements militaires. Ce Rapport contredit celui de l’Expert du Procureur sur lequel il fondait ses accusations. 

Appelé également à s’exprimer à la barre, le journaliste Stanis Bujakera a, une fois de plus, demandé au Procureur d’apporter des preuves de ses accusations.

JED soutient cette demande et s’insurge contre ces graves accusations sans preuves. Alors que ce procès injuste tend vers son dénouement, JED attend des juges du Tribunal de Grande instance de la Gombe, qu’ils fassent montre d’un ultime sursaut d’honneur et d’indépendance, en ordonnant l’acquittement pur et simple de Stanis Bujakera.

actualite.cd/CC

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Ali Kalonga

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