Les agents et cadres de la Direction générale des recettes de la Tshopo (DGRPT) ont suspendu leurs activités depuis mercredi 28 février.  Ils ont scellé le portail de l’entrée principale de leur bâtiment administratif. Ils réclament le paiement de 27 mois d’arriérés de salaire.

Selon leur représentant, ces agents sont mécontents d’être payés au taux de 550 francs congolais le dollar alors qu’ils mobilisent les fonds au taux de 2 733 francs congolais. En plus, cette modique somme subit une réduction de 3% de l’IPR exigé par l’Inspection générale des finances.

Ces agents demandent d’être payés suivant le taux auquel ils mobilisent les recettes.

Un agent de la DGRPT qui a requis l’anonymat explique : 

« Nous sommes à plus de vingt mois d’arriérés de salaires dont plus de six mois qui entrent dans l’actif du nouveau gouverneur. Malgré tout ce que nous faisons pour mobiliser les recettes nous ne sommes toujours pas payés. Dans les mois passés, nous avons déclenché le mouvement de grève qui a duré presque un mois, par l’entremise de l’ancien DG Hilaire il nous a demandé de rouvrir les portes après dix jours nous seront payés. Et cette situation est allée jusqu’ aujourd'hui, on n'a jamais été payé ».

Pour sa part, la Directrice générale de la DGRPT promet de se prononcer sur les doléances de ses collaborateurs après concertation avec sa hiérarchie.  

radiookapi.net/CC



Le Premier Ministre belge Alexander De Croo a été interpellé, jeudi 29 février, à la chambre des représentants du parlement belge sur l'initiative du député et ministre d'État André Flahaut. 

André Flahaut, tout comme ses collègues ont dénoncé la politique de deux poids deux mesures de la Belgique face à la situation sécuritaire qui se vit dans la partie orientale. Répondant aux questions des parlementaires belges, le Premier Ministre Alexandre De Croo a soulignée que la Belgique est prête à étudier les sanctions individuelle.

Signalons que le député André Flahaut a facilité à la délégation de parlementaires congolais de prendre part à cette plénière qui, outre la question sécuritaire, s'est penché aussi sur le protocole d'accord signé entre l'Union Européenne et le Rwanda.

A en croire le député, Eliezer Ntambwe, membre de la délégation, une demande a été faite pour des sanctions contre le Rwanda et aussi, la clarification de la position de la Belgique contre les agresseurs de la RDC.

opinion-info/CC



Le député provincial Elvis Mutiri wa Bashara, élu de Goma, a été réhabilité jeudi 29 février, par la Cour d’appel du Nord-kivu pour siéger à l’assemblée provinciale pour la 3eme fois consécutive. 

Elvis Mutiri Wa Bashara du parti politique ADR remplace à ce siège Daniel Nzungundi Kambale du parti politique AVRP qui jusqu’ici était président du bureau d’âge de cette assemblée. 

Avec cette décision de l'instance judiciaire chargée de traiter le contentieux électoral et publier les résultats définitifs des élections provinciales, l'autorité morale de l'ADR, Elvis Mutiri Wa Bashara, 75 ans et le plus âgé de tous, deviendrait le président du bureau d'âge de l'Assemblée provinciale du Nord-Kivu.

L’arrêt de la Cour d’appel a été rendu à l’issue des contentieux électoraux.

C'est l’un des premiers arrêts prononcés par cette juridiction dans le cadre des contentieux électoraux. Une soixantaine des dossiers sont sur la table des juges.

D'autres arrêts sur les contentieux électoraux seront connus incessamment, affirment des sources proches de la cour.

radiookapi.net/CC



Des individus non identifiés ont tenté de braquer l’agence Western Union de l'établissement EquityBCDC à Bandal Tshibangu, à Kinshasa, ce jeudi 29 février 2024. Cette tentative a été contrée grâce à l'intervention rapide des forces de l'ordre, a annoncé la banque dans un communiqué.

Selon les premières informations disponibles, les assaillants ont été appréhendés. La banque a assuré que ses agents sont sains et saufs, et que l'agence sera opérationnelle dès le lendemain.

"Notre système de sécurité a permis aux forces de l'ordre d'intervenir rapidement. Nos agents se portent bien et notre agence sera accessible demain comme de coutume", a déclaré EquityBCDC dans son communiqué.

actualite.cd/CC



Le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, a annoncé lors d'une conférence de presse à Kinshasa ce jeudi 29 février que Cherubin Okende se serait suicidé. Cette déclaration survient dans le cadre de l'affaire entourant la mort de l'ancien ministre des Transports et voies de communication, retrouvé sans vie le 13 juillet 2023 à Kinshasa.

Réagissant à cette annonce, Me Alexis Deswaef, l’avocat belge engagé par la famille Okende, a exprimé son incrédulité : « C’est hallucinant. Comment le procureur peut-il, après 24 heures d’enquête, affirmer que le garde du corps a tué son patron Cherubin Okende pour ensuite, sept mois plus tard, soutenir que c’est un suicide ? Ce n’est pas crédible. C’est une manière de dire : circulez, il n’y a rien à voir. »

Il a également soulevé des questions sur la crédibilité de cette conclusion et sur la réaction attendue des experts internationaux impliqués dans l'enquête : « Est-ce que les experts Sud-africains, belges et onusiens vont confirmer cette thèse ? Maintenant que les autorités congolaises ont donné leur version, ils doivent réagir. Est-ce qu’il y a eu une vraie enquête ? La conférence du procureur se termine même par des menaces envers la corporation des journalistes. Même le régime russe n’aurait pas osé. La famille a envie de connaître la vérité, il y a cette procédure en Belgique qui se poursuit. »

De leur côté, les membres de la famille politique de Cherubin Okende expriment également leur incompréhension. Hervé Diakiese, porte-parole du parti Ensemble pour la République, a déclaré : « C’est une aberration parce que ça ne correspond pas aux faits tels qu’on les connaît : on a retrouvé son corps criblé de balles, il a été kidnappé devant la cour constitutionnelle. Pourquoi est-ce qu’on ne rend pas public le rapport d’autopsie ? C’est lui qui fait autorité. L’autopsie est faite par des médecins légistes, ni nous, ni le procureur n’ont assisté aux derniers instants. Ça pose un problème si les experts internationaux, belges, sud-africains et onusiens restent silencieux, leur silence serait une duplicité. Ils doivent parler. On aurait passé tout ce temps pour conclure à un suicide. »

Pour rappel, Chérubin Okende est décédé assassiné le 13 juillet 2023 à Kinshasa et l'enquête sur cet assassinat n'avance pas. L'autopsie du corps a été réalisée le 3 août 2023 en collaboration avec des experts belges, sud-africains et la Mission d'Observation des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO), en présence des membres de la famille du défunt.

actualite.cd/CC



Le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, a déclaré lors d'une conférence de presse à Kinshasa ce jeudi 29 février que Cherubin Okende se serait suicidé. Cette annonce survient dans le cadre de l'affaire entourant la mort de l'ancien ministre des Transports et voies de communication, retrouvé sans vie le 13 juillet 2023 à Kinshasa.

Réagissant à cette déclaration, Hervé Diakiese, porte-parole d’Ensemble pour la République, le parti au sein duquel Cherubin Okende était actif, a déclaré : « Hormis les assassins, ni le PGR ni qui que ce soit d’autre n’a vécu les derniers instants de Feu Chérubin OKENDE. La version sidérante du parquet ne repose sur aucun élément procédural. Seul le rapport d’autopsie relate les causes et les circonstances probables de la mort ».

Il a également ajouté : « Lorsque dans un État qui se targue d’être de droit, nous en arrivons à l’éclatante démonstration que nous n’avons plus strictement rien à attendre de la justice dans une circonstance aussi grave que la mort crapuleuse d’un homme, la justice creuse sa propre tombe. Ci-gît le Droit ».

Interrogé sur les détails de la supposée scène du suicide, Laurent Onyemba, avocat de la famille, a soulevé des questions troublantes : « M. Okende se serait donné la mort après s'être assis par terre ? Le corps jusqu'à aujourd'hui garde encore les traces de sable. Et après s'être donné la mort, Okende a pris le soin de garder l'arme qui l'a tué à côté ».

Jean-Claude Katende, président de l’Association africaine des droits de l'Homme (Asadho), a également exprimé sa déception : « La conclusion rendue publiquement par les autorités judiciaires en charge du dossier Okende est la plus ridicule qui soit. Le fait qu'elles ont menacé d'arrêter toute personne qui critiquerait durement leur conclusion montre qu'elles ont compris que personne ne va y croire ».

Il a conclu en soulignant : « Elles ont oublié que la justice est rendue au nom du peuple congolais. Le jour où le peuple comprendra que la justice est rendue en son nom, certaines autorités judiciaires se verraient interdites d'accéder à leurs bureaux, pas par la décision d'une autorité supérieure, mais par le peuple souverain ».

La famille Okende, qui a engagé un avocat belge pour poursuivre l'affaire à l'international, se dit également prête à s'adresser aux institutions internationales pour obtenir justice dans cette affaire.

actualite.cd/CC



Lors d'une conférence de presse tenue à Kinshasa le jeudi 29 février, le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, a annoncé que Cherubin Okende aurait mis fin à ses jours. Cette révélation est survenue dans le cadre de l'enquête entourant le décès de l'ancien ministre des Transports et voies de communication, retrouvé sans vie le 13 juillet 2023 à Kinshasa.

Le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de la Gombe, Edmond Isofa, a fourni des détails sur les circonstances entourant la mort de Cherubin Okende. Selon ses explications, le véhicule dans lequel le corps a été retrouvé était fermé, le moteur en marche et la climatisation allumée. Les empreintes digitales de Cherubin Okende ont été trouvées au niveau du rétroviseur, mais l'humidité a empêché le prélèvement d'autres empreintes. Toujours d'après la même source, les experts ont également constaté que le véhicule ne pouvait être verrouillé que de l'intérieur.

Des éclaboussures de sang ont été découvertes sur les sièges avant et arrière, et l'arme utilisée était celle du garde du corps de Cherubin Okende. La balle tirée par cette arme a été retrouvée avec une trajectoire ascendante, indiquant que Cherubin Okende se serait tiré dessus lui-même. Les examens toxicologiques ont également révélé qu'Okende n'était pas sous l'influence de drogues au moment de sa mort.

Des éléments troublants ont également été découverts dans le bureau de Cherubin Okende, notamment un agenda dans lequel il avait écrit qu'il était "au bout du rouleau". Malheureusement, les pages suivantes avaient été arrachées, empêchant ainsi de comprendre le sens de ces écrits.

En dépit de l'appel à témoins lancé par les autorités, aucune information supplémentaire n'a été obtenue, et les enquêtes se poursuivent pour éclaircir les circonstances exactes de la mort de Cherubin Okende.

actualite.cd/CC



Commencées le 5 février 2024, les audiences sur les contentieux des résultats provisoires des élections législatives nationales en RDC se sont clôturées le lundi 26 février 2024 devant la Cour constitutionnelle. 

En trois semaines, la Haute Cour a appelé 1158 affaires. Tous les requérants ont été entendus. Les parties attaquées aussi, ainsi que les experts de la Commission Electorale Nationale Indépendante ( CENI). 

Tout est allé vite grâce à une méthodologie mise en place par le président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta. Ce dernier n'avait  cesser de rappeler aux avocats devant la barre que la procédure en cette matière est essentiellement écrite et qu'il était inutile de commencer à plaider en revenant sur les faits. 

"Maître, c'est inutile de plaider ici. Nous allons oublier tout ce que vous allez dire ici. Écrivez et déposez vos notes de plaidoiries au greffe. Nous allons vous lire attentivement. La procédure en cette matière devant la Cour Constitutionnelle est essentiellement écrite", déclarait souvent le juge président Dieudonné Kamuleta. 

Un autre côté à saluer dans cette méthodologie est le fait que la Cour Constitutionnelle a procédé province par province. Elle a commencé par Kinshasa pour finir sur les provinces de la partie Est de la RDC. 

La Haute Cour a d'abord examiné les dossiers des candidats députés dont les voix ont été annulées par la CENI pour fraude électorale, détention illégale des machines de vote et corruption. Elle a déclaré leurs requêtes recevables mais non fondées pour faute de preuves suffisantes. 

Juste après, avant d'attaquer le plein contentieux, la Cour Constitutionnelle a examiné les requêtes des partis et regroupements politiques qui n'avaient pas atteint le seuil. Ce n'est qu'après cette étape qu'elle a commencé à traiter les requêtes des candidats malheureux en y allant province par province. 

Durant ces trois semaines d'audiences, les requerants ne devraient que confirmer leurs requêtes et donner le dispositif, c'est-à-dire ce qu'ils attendent de la Cour après examen. Le ministère public assuré par le procureur général près la Cour  Constitutionnelle, Mukolo Nkonkesha, prenait ses réquisitoires pour chaque dossier en demandant à la Cour soit de déclarer la requête recevable et fondée, soit de la déclarer irrecevable et non fondée. 

Les experts de la CENI, eux, revenaient devant la barre pour chaque dossier pour donner leur avis technique. C'est ce qui a fait la mécanique de  ces audiences durant ces trois semaines dans la salle Marcel Lihau de la Cour de Cassation. 

Un constat revient au terme de ces audiences portant sur les réquisitoires du Procureur général près la Cour Constitutionnelle. Sur près de1200 dossiers traités, il n'a émis des avis favorables ( recevables et fondés) que sur moins de 20 requêtes. Même s'il est un principe que les avis du ministère public ne lient pas les juges, cela inquiéte quand même pour les requérants. 

Dans la majeure partie de ses avis négatifs, le PG près la Cour Constitutionnelle a avancé comme motivation l'insuffisance de preuves. Il estime que les requerants n'ont pas versé dans les dossiers suffisamment de preuves qui démontrent qu'ils ont effectivement été élus en lieu et place de ceux qui ont été proclamés par la CENI. 

Tout est bien qui finit bien. Aucun incident n'a été noté durant ces trois semaines d'audiences. Après avoir entendu toutes les parties sur toutes les requêtes reçues, le président de la Cour constitutionnelle a pris les affaires en délibéré en promettant de rendre ses arrêts avant le 23 mars 2024.

C'est l'étape la plus difficile qui commence maintenant, celle de lire les notes de pladoiries de tous les requerants, celles des défendeurs et les notes techniques des experts de la CENI. C'est à la lumière de ces écrits que la Haute Cour va rendre ses arrêts sur les contentieux des législatives. Et c'est sur base de ces arrêts que seront proclamés les résultats définitifs des législatives du 20 décembre 2023 en RDC. 

ODN

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