La deuxième édition du festival Tombola Danse, organisée par Kongo Danse, s’est déroulée du mercredi 18 au vendredi 20 septembre au centre culturel congolais le Zoo. Ce festival, dédié à la célébration des danses contemporaines et traditionnelles, a offert au public trois jours intenses de performances artistiques, mettant en avant des talents locaux et internationaux.

La soirée de clôture a eu lieu le vendredi 20 septembre à la plateforme contemporaine, et a été marquée par une série de prestations captivantes qui ont couronné ces trois journées de célébration de la danse. Parmi les moments forts, Doudou Saidi a offert une performance saisissante intitulée "Trace", une exploration du mouvement et de l'identité à travers des chorégraphies innovantes.

Ensuite, le public a assisté à un impressionnant face-à-face avec le duo Pepenas, dont la prestation a sublimé l’art du mouvement en duo, mêlant force et poésie. Leur interprétation a marqué les esprits par l’harmonie et la synchronisation parfaite de leurs mouvements, soulignant l’importance de la collaboration et de la complicité dans la danse.

Le festival s’est achevé en beauté avec la présentation de "Ilonga Kolanga Ko’onga", une œuvre magistrale du groupe Ballet Ubunye. Ce groupe a fusionné danse traditionnelle et contemporaine, montrant toute la richesse de l’héritage culturel congolais tout en y apportant une touche moderne. Cette performance a su capter l’attention du public par son énergie et sa profondeur, incarnant parfaitement l’esprit du festival, qui se veut une plateforme d’échanges entre les racines ancestrales et les expressions artistiques contemporaines.

Cap vers la troisième édition 

L’organisateur de l’événement, Fabrice Don de Dieu Bwabulamutima, dans son discours de clôture, a souligné l’importance de tels festivals pour la promotion de la danse en République Démocratique du Congo, mettant en avant le besoin de soutenir les artistes locaux et de créer des espaces où les talents émergents peuvent s’exprimer librement. Il a également exprimé sa satisfaction quant au succès de cette deuxième édition, tout en annonçant que la prochaine édition qui se tiendra du 25 août au 5 septembre 2026, promettant encore plus de spectacles et d’innovations. 

Le Festival Tombola Danse, par son organisation, a permis de mettre en lumière non seulement la diversité des styles de danse, mais aussi le potentiel énorme que recèle la scène artistique congolaise. En clôturant sur cette note haute, le festival a laissé des impressions durables, consolidant son rôle comme un rendez-vous incontournable pour les amateurs et professionnels de la danse dans le pays.

L'attente pour la troisième édition de Tombola Danse est désormais lancée, et l'avenir de la danse contemporaine en République Démocratique du Congo s'annonce plus brillant que jamais.

James M. Mutuba

 



Le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, a informé le gouvernement de la clôture du dixième congrès ordinaire de l'Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC), surnommé le "congrès de la renaissance". 

Il a souligné que les deux principaux objectifs de ces assises ont été atteints : la révision des textes statutaires et réglementaires de cette instance d'autorégulation de la presse, conformément aux prescriptions de la nouvelle loi sur la presse et aux recommandations des états généraux de la communication et des médias de janvier 2022, ainsi que l'élection des membres du comité directeur, choisis démocratiquement par les sociétaires pour conduire la destinée de leur structure corporatiste.

"Le ministre de la Communication et des Médias a salué l'arrivée de ce nouveau comité, qui sera l'interlocuteur officiel de l'État dans la dynamique tripartite : gouvernement, Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication (CSAC) et Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC), en vue d'assainir le paysage médiatique selon le cadre légal en vigueur, lequel nécessite d'être complété par le texte relatif au statut du journaliste congolais, actuellement en cours d'examen au sein des commissions gouvernementales", précise le compte rendu de la réunion lu par le porte-parole du gouvernement.

Le 10e congrès ordinaire de l'UNPC, ouvert le mardi 17 septembre, s'est déroulé sous le thème : « Renaissance, ensemble façonnons l'avenir de notre profession ». Près de 200 congressistes venus de 25 provinces, ainsi que de la ville de Kinshasa, ont participé à ce congrès, dont les travaux ont été ouverts par le ministre de la Communication et des Médias.
Kamanda wa Kamanda, ancien journaliste de RFI, a été élu président de l'UNPC.

Cyrille Kileba, éditeur-fondateur de l’hebdomadaire The Post, a remporté le poste de vice-président, et Marianne Mujing Yav Muland a été élue deuxième vice-présidente. Jasbey Zegbia a été reconduit au poste de Secrétaire Général, avec Ernest Mukuli Kasongo comme adjoint. Rachel Kitsita, fondatrice du groupe de presse Actu 30, a été élue trésorière, et Gino Rhema, de la Radio Top Congo, a été nommé conseiller.

Clément MUAMBA



Accompagné de la Distinguée Première Dame Denise Nyakeru, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est arrivé dimanche 22 septembre à New-York.

Le Chef de l'Etat vient participer à la 79ème session de l'Assemblée Générale des Nations-Unies dont  la journée inaugurale est prévue ce mardi 22 septembre.

En sa triple qualité de président de la RDC et président  en exercice de la CEEAC et de la SADC, le Président Félix Tshisekedi devrait prendre la parole du haut de la tribune des Nations-Unies à l'occasion de cette assemblée générale exclusivement en présentielle.

Son allocution intervient dans un contexte national particulier marqué par l'agression avérée du Rwanda ,

les processus de paix de Nairobi et Luanda ainsi que les tumultes sur la présence de la mission onusienne au Congo, la Monusco.

Pour toutes ces problématiques, le Président de la République  Félix Tshisekedi attend  de mobiliser la communauté internationale et obtenir d'elle un soutien multiforme et une réponse claire.

Comme à chaque occasion que les dirigeants du monde se retrouvent, la question climatique revient dans toutes les allocutions et on ne peut évoquer cette problématique sans faire allusion à la RDC présentée comme un pays-solution.

Les dirigeants du monde attendent aussi du Président Tshisekedi un mot sur la production des minerais stratégiques, lui dont le pays est dépositaire de ces matières précieuses rares qui rentrent dans la production des voitures électriques.

Cette année, le Président Félix Tshisekedi fera son 6ème discours devant les Nations-Unies, ce sera le premier discours de l'ONU de son second mandat, suite à sa réélection lors du scrutin démocratique de décembre 2023.

Le bal des discours sera ouvert ce mardi 22 septembre avec le Président du Brésil comme le veut la tradition.

Présidence de la République



L’artiste Werrason était de la partie à la Seine Musicale où a eu lieu le concert d’Héritier Watanabe.

C’est l’une des figures les plus attendues de l’événement, venu soutenir son fils musical.

Dans des images qui ont fait les tours des réseaux sociaux, Héritier Watanabe rend hommage à celui que l’on appelle Formateur, avant de l’appeler sur scène. Ce dernier a également dit quelques mots, donnant de la force à Wata, avant de chanter au plaisir du public.

Le concert d’Héritier Watanabe sera encore décortiqué à la fin dans tout l’univers de la musique Congolaise.

mbote/CC



Le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a reçu, le vendredi 20 septembre 2024 à la Cité de l'Union africaine, Marco Banguli, ancien ministre et député national. Ce dernier est considéré comme un des leaders Téké-Humbu.

Selon la cellule de communication de la Présidence, l’insécurité qui bat son plein dans le territoire de Kwamouth au Maï-ndombe, suite au conflit entre les Téké et Yaka, était le sujet au centre de cette rencontre.

« Monsieur le président de la République m'a fait l'honneur de m'accorder cette audience en ma qualité de leader Teke-Humbu et d'ancien qui a travaillé pour ce pays », a fait savoir Marco Banguli.

Dans la foulée, il a affirmé que le chef de l’État lui a confié une mission au sujet dudit conflit.

« Il m'a confié la mission d'explorer les pistes de solutions au conflit qui oppose les Téké et les Yaka, dans lequel se sont impliqués les Mobondo. Ce problème dérange énormément le président de la République. Il nous faut absolument mettre fin à ce désordre », a indiqué Marco Banguli.

En outre, Marco Banguli a promis de s'impliquer en approchant les différents antagonistes dans le but de résoudre ce conflit.

Jephté Kitsita



Le gouverneur de Kinshasa, Daniel Bumba, a annoncé ce vendredi sur les ondes de Top Congo FM, un ambitieux programme de réhabilitation des routes de la capitale. Il a révélé que 60 kilomètres de routes en béton seront livrés d'ici février 2025, incluant des voies perpendiculaires et parallèles au boulevard du 30 juin, l’une des principales artères de la ville.

« Nous allons livrer 60 kilomètres de routes ultra-prioritaires en béton d'ici février 2025. Cela concernera notamment l’avenue du Drapeau, qui reliera le Rond-point BonMarché au boulevard du 30 juin, ainsi que l’avenue Kasaï, de Kabinda à Tombalbaye », a détaillé Daniel Bumba, ajoutant que d'autres avenues comme Kasa-vubu, Wangata, Colonel Ebeya, Itaga et Kabambare seront également concernées.

Le gouverneur a insisté sur l'importance de ces projets, précisant que certains quartiers tels que Makala, historiquement dépourvus de routes, bénéficieront de nouvelles infrastructures pour la première fois. « Nous allons également entreprendre des travaux à Kwilou, Kimuenza, et Assosa, avec un grand tour depuis le Rond-point Molaert jusqu’à l’UPN », a-t-il affirmé.

Daniel Bumba, élu gouverneur de Kinshasa le 29 avril 2024, s'est engagé à tenir ces délais malgré la période des pluies et la complexité des travaux. « Nous avons les moyens, le soutien du gouvernement à travers le BCECO, et les études sont en cours. Nous commencerons les travaux dans les 30 prochains jours et livrerons les routes en février », a-t-il assuré, soulignant que 62 kilomètres de routes seront prêts à cette échéance.

Kinshasa, avec ses 9 965 km² et une population estimée à plus de 17 millions d'habitants en 2021, fait face à d’importants défis en matière d’infrastructures. Ce projet s’inscrit dans une stratégie plus large de modernisation de la capitale congolaise.

actualite.cd/CC



Une des plus anciennes et prestigieuses foires d’art du continent africain, la Foire d’Art de Johannesburg, s’est tenue entre le 5 et le 8 septembre dernier, avec, pour la première fois, la participation de trois artistes soutenus par une galerie congolais basée à Kinshasa, la Galerie Malabo. Patrick Lomaliza, Francis Mampuya et Doudou Mbemba, trois artistes-peintres congolais vivant à Kinshasa, ont présenté 16 œuvres durant ces quatre jours dans le célèbre quartier de Sandton.

La Galerie Malabo, basée à Kinshasa, a décidé, pour sa première participation à cet événement culturel international, de porter son choix sur ces trois artistes qui représentent des styles artistiques différents.

Francis Mampuya, ou “Maître Mampuya” pour certains jeunes artistes, est une figure majeure de la peinture contemporaine congolaise avec un long parcours dans les foires et expositions. Bien que ses œuvres voyagent au-delà des frontières congolaises, c’est la première fois que le public sud-africain a pu les découvrir à cette foire. Pour cette occasion, la Galerie Malabo a choisi de présenter des dessins sur papier de l’artiste, plutôt que ses habituelles peintures acryliques aux couleurs vives.

Dans la famille Mbemba, il y a du talent. Il y a le footballeur Chancel Mbemba, mais aussi Doudou Mbemba, affectueusement appelé “Douze”. Si Johannesburg n’est pas une ville inconnue pour lui, c’était sa première participation à cette foire. La galerie a opté pour présenter ses œuvres en acrylique, bien que l’artiste soit surtout connu pour ses peintures à l’huile. Ses œuvres, marquées par la simplicité du quotidien, représentent des scènes apaisantes, comme une femme assise ou tenant un ballon, dans des tons doux.

Patrick Lomaliza est le plus jeune et le moins connu des trois, mais loin d’être le moins talentueux. Autodidacte, avec des parents qui espéraient le voir devenir avocat, sa peinture se distingue par son énergie et sa modernité, avec un style contemporain décalé. Sa collaboration avec la Galerie Malabo a commencé en 2022, lors de l’exposition collective "Trois", qui fut sa première exposition majeure. Art Joburg pourrait marquer un tournant dans sa carrière. Une exposition solo est déjà prévue avant la fin de l’année 2024.

« Art Joburg est une foire majeure sur le continent africain. Nous sommes venus explorer le marché sud-africain. Dans notre stratégie de croissance progressive, nous pensons qu’il est crucial d’établir d’abord la notoriété de la galerie et des artistes que nous représentons sur le marché africain, car il y a un marché à conquérir », a déclaré Joseph-Archy Mayunga, directeur de la Galerie Malabo, qui fêtera ses quatre ans d’existence en décembre.

Malabo Arts & Culture est une structure œuvrant dans le milieu des arts et de la culture en RDC. Créée il y a près de six ans, sous la direction de Joseph-Archy, la galerie a ouvert ses portes le 19 décembre 2020, concrétisant un projet longtemps mûri. Ce temple des beaux-arts est situé à Kinshasa, à l'intersection des avenues Kato et des Huileries.

actualite.cd/CC



Dans une vidéo publiée sur les réseaux, l’artiste congolais Yorobo swagg a annoncé un changement radical dans sa vie. Habitué des polémiques, il déclare désormais vouloir se concentrer pleinement sur sa foi.

« C’est mon dernier délire, j’arrête là c’est bon! J’avais déjà donné ma vie à l’Éternel mais là je vais tout lui donner », a-t-il déclaré

Figure controversée du milieu pour ses clashs, Yorobo swagg explique vouloir tourner définitivement la page et consacrer son énergie à Dieu. Cette conversion marque un tournant majeur pour celui qui était au cœur des tensions.

Plutôt que les prises de bec, il ambitionne désormais de mener une vie chrétienne exemplaire. Ses fans et détracteurs suivront avec attention la concrétisation de ses nouvelles ambitions spirituelles. Avec cette décision forte, Yorobo swagg semble déterminé à changer radicalement.

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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