La question relative aux cumuls des fonctions par les acteurs politiques congolais a été une nouvelle fois décriée dans l'opinion après l'organisation du 4e cycle électoral en République Démocratique du Congo. Cette préoccupation a été soumise vendredi 3 mai dernier au Président de la République, Félix Tshisekedi, par des congolais de la Diaspora vivant en Belgique afin d'y remédier en sa qualité de garant de la nation et du bon fonctionnement des institutions.

Dans son argumentaire, Félix Tshisekedi a tenu à préciser qu'actuellement il n'y a aucune loi ou mesure interdisant les cumuls des fonctions. Occasion pour lui de promettre aux congolais de cette partie du monde de s'y pencher pour mettre fin à cette pratique.

"Je crois que c'est tout simplement dû au fait que ce qui n'est pas interdit est permis, vous savez le principe de la vie qui le dit ainsi, ce qui n'est pas interdit est permis donc je crois que c'est à nous maintenant d'en prendre conscience et de légiférer, de faire de sorte que ces genres de pratiques qui frisent l'indécence ne puissent plus avoir droit de cité dans notre pays", a souligné Félix Tshisekedi dans sa réplique.

Félix Tshisekedi a rappelé que cette pratique a existé aussi avant en Belgique mais il y a eu des réformes qui ont tout changé et ça sera pareil en République Démocratique du Congo.

"Je me rappelle qu'ici en Belgique pour ceux qui y ont vécu longtemps comme moi,il y avait ces genres de choses, il y avait des mandataires politiques qui avaient plusieurs casquettes comme ça, il y a eu des réformes, il y a eu des lois qui ont fait qu'aujourd'hui on ne peut plus glaner autant de casquettes donc chez nous ça n'a pas été interdit les gens s'adonnent à ça, on va se pencher dessus" a rassuré Félix Tshisekedi.

À l'issue des élections législatives nationales de décembre et tout récemment les élections des sénateurs et gouverneurs, l'opinion assiste aux cumuls des fonctions à travers plusieurs personnalités. Il y a de ceux qui sont élus député national, député provincial, sénateur et en même temps gouverneur. Si pour certains, les suppléants ne sont membres de leurs familles biologiques, dans la majorité de cas des suppléants sont des membres de leurs familles question de conserver les différents sièges dans la même famille.

En faisant cette promesse, l'opinion sera très regardante envers Félix Tshisekedi en vue de le voir concrétiser cette promesse. Étant à la tête de l'actuelle majorité parlementaire avec plus de 400 députés nationaux, plusieurs observateurs notent qu'aucune barrière ne peut l'empêcher à matérialiser cette promesse.

Clément MUAMBA



L’usine de production et de traitement de l’or de la Société minière de Kilo Moto, (SOKIMO) peut à nouveau produire des lingots après plusieurs années de léthargie. Cette usine installée à Nizi, à une vingtaine de kilomètres au nord de Bunia dans le territoire de Djugu (Ituri), tourne désormais à plein régime depuis vendredi dernier.

Cette relance s’est faite grâce à l’acquisition par la SOKIMO des nouveaux équipements et engins.

Il s’agit de nouveaux outils de l’usine moderne de traitement de l’or ainsi que du laboratoire chimique.

Le directeur général de la SOKIMO, Pistais Tokole Bonongo annonce la production du premier lingot d’or dans quelques mois.Certains bâtiments qui étaient déjà vétustes ont été également réhabilités par les fonds propres de l’entreprise.

L’équipe syndicale de la SOKIMO en Ituri se réjouit de cette relance de la production aurifère qui va surement créer de l’emploi pour les jeunes de cette province secouée par la guerre.

« C’est grâce à la relance, à la production de l’or à Nizi que l’Etat congolais va donner de l’emploi à la jeunesse à travers la SOKIMO », a indiqué Kasongo Lorima, l’un des responsables du syndicat.

Il espère également que cela va permettre à l’entreprise d’apurer les arrières de salaires des agents qui s’élèvent à plusieurs mois. 

Pour atteindre tous ces objectifs, cette relance des activités de production d’or de la SOKIMO doit être maintenue. Et, pour cela, son directeur général Pistais Tokole Bonongo sollicite l’appui du Gouvernement.

radiookapi.net/CC



La Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) condamne "fermement" les horribles attaques perpétrées par les rebelles du M23 contre Mugunga Camp de personnes déplacées (IDP) le 3 mai 2024 à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. À en croire la SADC, cette attaque a causé la mort d'au moins 16 civils, blessant une trentaine de civils.

Pour la SADC, le ciblage délibéré d’innocents civils constitue une violation flagrante du droit international humanitaire et des lois relatives aux droits de l’homme et des principes. Occasion pour cette organisation sous régionale  d'annoncer le début des opérations militaires conjointes avec les FARDC pour neutraliser les rebelles du M23 mais aussi ouvrir les différentes routes d'approvisionnement.

« Le SAMIDRC en coopération avec l'Armée Nationale de la République Démocratique du Congo (FARDC), mènera des opérations pour neutraliser les rebelles du M23 et maintenir la paix et sécurité en créant un environnement sécurisé et en protégeant les civils et leurs propriétés sous des menaces ou des attaques imminentes. Les opérations visent à ouvrir les routes d'approvisionnement, et veiller à ce que les civils soient à l'abri de toute intimidation, déplacement et meurtre afin que les communautés peuvent mener leur vie quotidienne sans aucune interférence ni menace », lit-on dans le communiqué publié ce dimanche 5 mai 2024.

Pendant les opérations, poursuit la source précitée, la SAMIDRC respectera les aspects liés aux droits de l'homme comme stipulé dans le droit des conflits armés et le droit international des droits de l'homme, les Nations Unies Charte, droit des conflits armés, droit international humanitaire et droit de la République Démocratique du Congo. En outre, la SAMIDRC continuera de coopérer avec diverses parties prenantes pour améliorer la situation humanitaire et sécuritaire en RDC.

Dans un autre registre, la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) précise que les attaques des rebelles du M23 ont provoqué des déplacements massifs de population, bloquant les routes d'approvisionnement vers Goma et aggravant la situation humanitaire.

« Entre-temps, les principales routes vers Goma, qui sont cruciales pour la circulation des civils, des marchandises et l'aide humanitaire, sont devenus infranchissables en raison des atrocités commises par les groupes armés, restreindre l’accès aux services et fournitures essentiels », ajoute le communiqué de la SADC.

Au moins 14 personnes ont été tuées et 35 blessées. Il s'agit ici du nouveau bilan provisoire communiqué samedi par le général-major Peter Chirimwami, gouverneur militaire ad intérim de cette province dans un message. Cette situation fait suite aux combats qui opposent les Forces Armées de la République Démocratique du Congo et les rebelles du M23 soutenus par le régime de Paul Kagame.

Le bilan des explosions de ce vendredi pourrait s’alourdir au regard de leurs conséquences. Tous les blessés sont pris en charge. Pendant ce temps, les FARDC et le M23 se rejettent les responsabilités de ces tirs mortels.

Clément MUAMBA



L'humanité toute entière a célébré, le 03 mai 2024,  la journée internationale de la presse.
En marge de cette journée, l'AFD -Agence Française de Développement-, engagée pour la préservation des libertés des individus, a échangé avec les journalistes accrédités auprès de l'Ambassade de France en RDC -République démocratique du Congo-, dans ses locaux situés dans la commune de la Gombe, à Kinshasa.

Safia Ibrahim-Netter, Directrice de l'AFD, s'est interrogée sur ce que serait la démocratie sans liberté de la presse.

Et d'ajouter: "Avec l'ambassade de la France, on a réuni des journalistes accrédités auprès de l'ambassade de la France, avec lesquels nous travaillons régulièrement, pour évoquer la question du traitement de l'information avec un focus sur c'est quoi l'objectivité".

Il importe de signaler que Safia Ibrahim-Netter, Directrice de l'AFD,
Didier Larroque, Premier conseiller d'ambassade de France, Johanna Bukasa-Mfuni,  attachée de presse et communication auprès de l'ambassade de France et les journalistes congolais ont eu de riches échanges autour des questions qui touchent au statut de journaliste en RDC, y compris le  traitement de l'information, et le modèle économique.

"En tant que structure, nous ce qu'on a en partenariat avec des journalistes, c'est de voir comment on peut contribuer aux côtés de l'ambassade sur le renforcement des capacités, sur le partage et la capitalisation d'expériences", a indiqué Safia Ibrahim-Netter.

Et de préciser: "l'AFD n'est pas uniquement en RDC. Elle est présente dans plus de 110 pays. Depuis le siège, nous accompagnons et nous avons de partenariat avec les médias".

Il a, également, été évoqué le dialogue qu'a l'AFD avec le Gouvernement de la RDC, notamment avec le ministre des Finances et celui de la Communication et des Médias, autour de la possibilité de travailler avec les universités qui forment les journalistes, sur la formation des formateurs.

Bien que ça soit une journée dédiée à la presse, Safia Ibrahim-Netter a, bien avant, éclairé la lanterne des journalistes sur
ce que fait l'AFD en RDC -République démocratique du Congo-, surtout dans un contexte où le Président Félix Tshisekedi a été reçu par le Président Macron, dans le cadre d'une visite officielle.

Serge Mavungu



Le camp des déplacés de Mugunga à l’Est de la RDC a été la cible d’une attaque à la bombe du Rwanda, ce 03 mai 2024. Le bilan actuel est de 9 morts.

En colère, la population victime de cette barbarie exige des autorités congolaises une réponse cache et immédiate à la suite de cette nouvelle provocation. Le sang a longtemps coulé et il faut maintenant employer des moyens forts, ont dit les déplacés. Ils estiment que cette guerre est allée au-delà du cadre diplomatique.

« Les rencontres ne peuvent plus rien produire aujourd’hui. Nous avons besoin de voir le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo prendre les armes pour combattre le Rwanda et son président. Il est hors de question que cette situation reste inchangée. C’est maintenant qu’il faut agir», a dit un déplacé.

En RDC, le gouvernement reste sur ses gardes promettant de rendre justice à ses citoyens tués. « Le temps de la justice va arriver», a dit le porte-parole du gouvernement.

Gaël Hombo



Conformément à son annonce, le pasteur Moïse Mbiye s’est rendu ce samedi 4 mai au centre de référence Lunyonzo de Matete, sa commune natale située dans la capitale congolaise Kinshasa.

Quinze jours avant son grand concert prévu au stade des Martyrs, l’artiste gospel a tenu sa promesse en se rendant au chevet des malades pris en charge dans cette structure de santé.

Soucieux de répandre l’amour de Dieu partout sur son passage, Moïse Mbiye n’a pas manqué l’occasion de rendre visite aux personnes souffrantes de sa commune. Il leur a apporté réconfort et prières, le temps d’échanges empreints d’empathie et de générosité.
 
Fidèle à sa dévotion chrétienne, le pasteur continue d’allier création artistique et actions caritatives, en faisant preuve de proximité et d’écoute envers les plus démunis. Un geste exemplaire qui illustre les valeurs qu’il promeut à travers sa musique.
 
Miguel Jegou Mpiutu


Fally Ipupa a construit une école dans la ville de Goma, au Nord-Kivu, qui sera inaugurée pendant la période de son concert caritatif prévu pour ce 17 mai, a-t-on appris.

Au-delà de cette grande œuvre, Fally Ipupa en encore en collaboration avec le Fond National de Réparation des Victimes (FONAREV), entrepris la construction d’un camp pour les victimes des conflits qui aura pour mission de fournir un refuge et un soutien essentiels aux personnes déplacées qui ont été contraintes de fuir leur foyer en raison des violences. La star congolaise mettra dans ce champ les moyens nécessaires devant permettre aux heureux bénéficiaires de refaire leur vie dans la paix et surtout de revenir vers le côté espoir de la vie sur terre.

Notons que Fally Ipupa a toujours été lié aux événements de bienfaisance. Ambassadeur de plusieurs sociétés de défense des droits de l’homme, Dicap la Merveille a toujours mis sa main dans la poche pour le bonheur de tous, surtout des plus jeunes.

ActuRDC/CC



Olivier Ndoole, défenseur congolais de l'environnement et des droits fonciers des communautés locales a obtenu le prestigieux prix Global Citizen 2024, mercredi 3 mai à New York (Etats-Unis). Cet activiste a été primé dans la catégorie climat, reforestation et nature.

Les premiers mots d’Olivier Ndoole a été pour les activistes emprisonnés ou encore tués pour la défense de l’environnement.  Ce lauréat du Global Citizen estime que ce prix est le fruit des efforts collectifs qui le pousse à continuer ce combat en faveur des communautés et des écosystèmes.

« Il y a eu ceux qui sont partis, ceux qui sont en prison à cause de ce combat mais le prix que nous venons de recevoir nous a non seulement rappelé tous ces moments de tristesse mais aussi ça nous a donné envie de continuer avec ce combat et de solliciter encore une fois l'apport de tous », a-t-il déclaré après avoir reçu son prix.

Pour lui, cette reconnaissance mondiale est une confirmation que la RDC regorge plusieurs ressources tant environnementales que communautaires.
Olivier Ndoole affirme qu’un effort est fait pour conserver et booster ces ressources :

 

« En RDC, nous avons les ressources au niveau de l'environnement pour aider le monde mais aussi en termes de mobilisation au niveau communautaire qui sont entrain d'être mis en marche pour conserver ce qui existe et pour booster encore des réformes et des réflexions des idées ».

 

Le Prix Global Citizen met en lumière les individus et les organisations qui œuvrent pour un changement positif face aux défis mondiaux.

Depuis une quinzaine d’années, Me Ndoole, activiste foncier de renom, s'est engagé dans la lutte pour la protection de l'environnement et les droits fonciers.

Son dévouement et son travail acharné lui ont valu cette prestigieuse récompense.

radiookapi.net/CC

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Ali Kalonga

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