Le dossier forage n’a cessé de faire couler beaucoup d’encre et de salive dans l’opinion congolaise il y a quelques jours.
La justice s’est emparée de cette affaire et a procédé à la convocation de ministre Nicolas Kazadi pour les enquêtes judiciaires afin que ce dernier fournisse en urgence les pièces justificatives de paiements et les informations sur la fixation des prix des forages.

Cette convocation a eu lieu au parquet général près la Cour de Cassation ce vendredi 10 mai 2024. Il s’agit du début d’une procédure judiciaire qui pourrait éventuellement conduire à l’inculpation des coopérants.

En effet, le dossier part d’un contrat signé entre le ministère du Développement rural et le consortium Stever Construct-Sotrad Water en avril 2021, pour l’installation de 1.000 forages et de construction de stations mobiles de traitement d’eau dans 1.000 localités à travers le territoire national, pour un coût global de 398.982.383,41 USD, soit 398.982 USD en moyenne par station.

Aucun paiement n’a été effectué jusqu’à ce que Nicolas Kazadi arrive à faire avancer le dossier, en demandant que le coût soit revu au rabais. Ce qui a été obtenu, en élargissant le nombre de livrables à 1340 forages, donc 297 000 USD l’unité, pouvait-on lire dans un document du ministère des Finances.
Réfutant les accusations de surfacturation, Nicolas Kazadi a expliqué que les paiements au prestataire avaient été approuvés sous l’administration de son prédécesseur, José Sele Yalaghuli, avec un contrat totalisant 80 millions USD divisé en cinq versements annuels. Jusqu’à présent, trois paiements totalisant 71 millions USD ont été effectués, le solde restant étant conditionné à l’achèvement complet des livraisons.
Le procureur général près la cour de cassation avait instruit le Directeur Général du bureau technique de contrôle de faire une descente sur les sites où sont érigées ces différentes stations de forages à travers le pays pour en savoir plus.
Quelques jours plus tard, il a été interdit aux ministres concernés dont le ministre d’État, le ministre du développement rural François Rubota, le ministre des Finances Nicolas Kazadi et Guy Mikulu Pombo ancien ministre du développement rural dans le gouvernement Sylvestre Ilunga Ilunkamba de sortir du territoire national.

tokia.cd/CC



L’Association congolaise des femmes de la presse écrite (ACOFEPE) a demandé, jeudi 9 mai, au Gouvernement d’élever 22 professionnels des médias assassinés à l’exercice de leur profession au rang des martyrs de la liberté de la presse.
 
Cette structure a fait cette demande au cours d’une journée portes-ouvertes et exposition photo organisées, à Kinshasa en hommage à ces journalistes assassinés en RDC entre 1994 et 2021.
 
Les organisateurs de cette journée et les orphelins des journalistes plaident également pour l’érection, dans la capitale, d’un monument mémoire de ces professionnels de la presse.
 
Des photos de ces illustres disparus ont été exposées au Centre Carter, lieu de la manifestation, dont celles de Franck Ngyke du journal La Référence plus, de Didace Namujimbo et Serge Maheshe de Radio Okapi, abattus par des hommes armés à Bukavu au Sud-Kivu, il y a plus de 15 ans.
 
Ces professionnels de la plume et du micro ont été fauchés à cause de leur engagement pour la recherche de la vérité.
 
Des souvenirs douloureux
 
Déo Mulima, rédacteur en chef du quotidien « La Référence Plus », s’est souvenu encore des derniers moments passés avec son collègue assassine, Franck Ngyke.
 
Il fustige que les enquêtes sur ce dossier n’ont jamais abouti :

« Dans la nuit du 2 novembre 2005, je suis la dernière personne qui avait parlé à Franck Ngyke. On ne peut pas comprendre, je crois que vous avez vu les photos de journalistes, tous ont été assassinés et la cause de leurs morts n’a jamais été élucidée ».
 
Les veuves, orphelins et proches-parents de ces journalistes ont aussi participé à cette cérémonie en mémoire de leurs défunts parents et époux.
 
Grace Ngyke, la fille de feu Franck Ngyke a sollicité réparation au nom de tous ces orphelins :
 
« Depuis 19 ans le silence a été la réponse à notre souffrance, mais aujourd’hui ce silence se brise. Ainsi nous demandons à l’Etat congolais, aux organisations de défense des droits humains et à vous tous de nous soutenir dans notre quête de justice. C’était de graves violations des droits de l’homme ».

Dans ce même élan de solidarité, ces enfants des journalistes et les journalistes congolais demandent au Gouvernement une reconnaissance officielle de la Nation en mémoire de leurs parents et des confrères décédés.
 
Mettre fin à l’impunité
 
Maître Kabongo, l’un des avocats des victimes, invite les autorités congolaises à mettre fin à l’impunité et à protéger les journalistes :

« Le gouvernement de la RDC en toute respectabilité ne devrait pas seulement célébrer théoriquement des journées pour la fin de l’impunité. Mais qu’il s’engage pour que la RDC se lance dans la lutte contre l’impunité ».

Les activités de plaidoyer vont se poursuivre jusqu’au 2 novembre 2024.
Les journalistes assassinés travaillaient dans les provinces de l’Equateur, du Kongo-Central, du Haut-Katanga, du Kasaï-Oriental, de l’Ituri, des deux Kivus et à Kinshasa.

radiookapi.net/CC



À Kinshasa, la question des transports en commun demeure un défi majeur pour ses habitants. Avec une population en constante croissance et des infrastructures souvent surchargées et mal entretenues, les déplacements quotidiens sont un véritable calvaire pour de nombreux Kinois. Les embouteillages monstres sont monnaie courante dans les grandes artères de la ville, transformant des trajets relativement courts en des épreuves prolongées et épuisantes.

Face à ces défis, de nombreux habitants de Kinshasa doivent jongler avec des horaires de travail perturbés, des retards et des conditions de voyage difficiles. Pour beaucoup, les trajets quotidiens sont devenus une source de stress et de frustration, impactant leur qualité de vie et leur productivité.

“ Les embouteillages à Kinshasa énervent parfois et peuvent causer de la tension artérielle, surtout que tout le monde est pressé et que personne ne veut respecter le code de la route. De fois, en arrivant au travail, il m’arrive de somnoler puisque je n’ai pas eu suffisamment le temps de dormir. Parfois encore dans les embouteillages, un chauffeur de taxi peut cogner ta voiture et cela crée encore des disputes sur la route. Il faut beaucoup d’énergie pour conduire à Kinshasa. En rentrant, les roulages qui sont censés aider à la circulation routière ne se retrouvent pas dans les endroits phares. Chacun se débrouille comme il veut. Je rentre fatigué, parfois je n’arrive pas à manger. C’est donc une routine qui est dangereuse pour certains parents car cela influe sur la santé physique et mentale ”, a affirmé avec tristesse, Thierry Kabemba, fonctionnaire de l’Etat.

Perdue quant à la solution à adopter, la population kinoise observe aussi une hausse des tarifs des courses, variant en fonction des lieux et des heures, et sans tenir compte du dernier réajustement de la circulaire tarifaire datant de mars 2023.

“ Auparavant, pour arriver en ville où je travaille, 6 000 Fc suffisaient pour mes frais de transport. Actuellement, je dépense au moins 12 000 Fc pour arriver à zando où je travaille. C’est triste parce que les chauffeurs de taxi augmentent le coût de transport selon leur propre consentement, sans tenir compte de passagers. De préférence, pour ne pas marcher à pied, je dois toujours prévoir 15 000 Fc de transport suite aux tarifs qui changent en fonction des heures et embouteillages ”, a déclaré avec mécontentement, Julie Kalubi, résidente à Mbudi dans la commune de Mont-Ngafula et vendeuse à Zando.

Cette situation complexe pousse de nombreux kinois à parcourir de longs trajets à pied aux heures de pointe, le matin aux environs de 7h, à midi entre 12h et 13h, et le soir entre 17h et 19h. Les routes réputées pour les embouteillages récurrents sont entre autres l’avenue Poids lourds à Gombe et Limete, l’avenue Nguma à Ngaliema, l’avenue de la Libération (ex 24 novembre), l’avenue du Tourisme (dit Nzela ya mayi), le boulevard Lumumba à Limete, également de De Bonhomme jusqu’à Kingasani.

Jephté Matungulu, passager du bus tronçon DGC/Zando, estime qu’il est crucial, dans le contexte congolais, de recourir à une tarification officielle pour les transports en commun pour éviter les conflits passagers et conducteurs.

“ Vivre à Kinshasa devient de plus en plus difficile. Le coût de transport augmente sans tenir compte de la loi, les infrastructures routières en mauvais état, les embouteillages qui se créent suite à l’incompréhension des conducteurs et à la légèreté des roulages sont des problèmes que nous vivons chaque jour. Parfois, je marche à pied de mon université jusqu’à 24 pour économiser le transport. Et je pense que les ajustements devraient être basés sur la circulaire officielle établissant la nouvelle grille tarifaire des transports en commun, ce qui est crucial dans le contexte congolais. Sans cela, des conflits entre chauffeurs et passagers, comme ceux observés actuellement, émergeront, avec chaque chauffeur fixant ses tarifs de façon indépendante ”, a-t-il fait savoir.

Les conducteurs expliquent pour leur part que c’est à cause de l’augmentation du prix du carburant à la pompe et les embouteillages monstres à Kinshasa qu’ils augmentent à leur tour les tarifs.

“ Nous augmentons souvent le coût de transport suite aux embouteillages qu’il y a le long de la route. Par exemple, vers 13h, le tronçon Zando/DGC s’élève à 2 500 Fc à cause des embouteillages vers l’arrêt Royal jusqu’à l’école Loupiots. Aussi, ces derniers temps, il y a pénurie de carburants, c’est un moyen pour nous de prévoir plus au cas où le prix du litre du carburant augmenterait ”, a déclaré un chauffeur de taxi-bus du tronçon DGC/Zando.

Dans un arrêté daté du 22 mars 2023, l’ex gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila avait dévoilé les tarifs des transports en commun et les trajets officiels à suivre à travers toute la ville. Les prix à payer par les passagers et les itinéraires officiels pour les bus, minibus, taxi-bus, bus "esprit de vie" et taxis collectifs avaient été rendus publics avec des directives appropriées. 

Par exemple, les tarifs pour des trajets comme celui du marché de la Liberté à Kingasani II (Pascal) et Kingasani ya suka à Kingakati ont été augmentés ont été fixés à 5 000 Fc, tandis que les tarifs jusqu'à Kinkole-commune ont été relevés à 1 000 Fc. De plus, les tarifs pour des trajets comme ceux du marché central Zando à Kingasani ya suka étaient fixés à 1 500 Fc, et ainsi de suite pour d'autres destinations spécifiques.

Il avait été également proscrit au conducteur d'opérer avec les portières et/ou le coffre ouverts, et d'autoriser les passagers à se tenir aux abords du véhicule. De plus, la pratique de sectionnement d'itinéraires, aussi connu sous les noms de “demi-terrain”, “abonnés”, “solola bien” ou “direct” avait été proscrite avec comme pénalité une amende allant de 50 $ à 100 $ à tout transporteur enfreignant les dispositions de ce règlement.

Cependant, depuis la fixation de ces tarifs en mars 2023, la donne n’est plus la même dans la vie quotidienne de la ville de KInshasa. Des routes se sont détériorées, le prix du carburant a augmenté, le taux du dollar aussi, la hausse des prix des denrées alimentaires sur le marché, etc.

Sublime Koyi, stagiaire UCC



Le 10 mai, Damso a soufflé ses 32 bougies. L’occasion de se pencher sur la carrière exceptionnelle de l’enfant de Bruxelles. En l’espace de 6 ans, le rappeur belgo-congolais s’est imposé comme l’un des piliers du rap game hexagonal.

Ses albums ont tous décroché les certifications les plus prestigieuses. « Batterie faible » est triple platine, « Ipséité » et « Lithopédion » diamant. Son dernier projet « QALF Infinity » est également diamant. Des scores astronomiques qui en disent long sur son influence.

Avec 2 Victoires de la Musique en poche, Damso détient le record de certifications avec 187 au total, dont 101 disques d’or et 53 de platine de l’artiste belge de sa génération le plus certifié. Son apport unique et ses textes ciselés lui ont permis de marquer l’histoire de l’urbain français.
 
À seulement 32 ans, le parcours de ce touche-à-tout hors pair n’en est sûrement qu’à ses prémices. L’anniversaire de Damso est l’occasion de saluer l’artiste aux multiples casquettes qu’il est devenu.
 
Miguel Jegou Mpiutu


L'artiste musicien français, Matt Pokora, et le célèbre chanteur congolais, Fally Ipupa, ont largué, ce vendredi 10 mai 2024, le single "Chez toi chez moi", sur toutes les plateformes musicales et de streaming.

Les deux artistes dévoilent un nouveau projet, plus de trois ans après la sortie de leur première collaboration, "Juste une fois", tirée de l'album "Tokos2" sorti en décembre 2020. Le clip de la chanson cumule plus de 7 millions de vues sur Youtube depuis sa mise en ligne.

Pour rappel, Fally Ipupa prépare un nouvel opus urbain, qui sera largué au courant de cette année. Plusieurs artistes de renom prendront part à ce projet, dont la superstar franco-malienne, Aya Nakamura.

Gratis Makabi



Les victimes des bombardements  des sites de déplacés, survenus il y a une semaine près de Goma (Nord-Nord-Kivu), seront inhumées ce samedi 11 mai.

C’est ce qu’annonce une délégation gouvernementale arrivée jeudi à Goma. 

La mission de cette délégation consiste à organiser les obsèques des victimes et de compatir avec leurs familles. 

La délégation est composée du ministre des Affaires sociales et celui des Droits humains ainsi que de quelques députés nationaux.

Des bombes présumées larguées par les rebelles du M23 avaient tué plusieurs civils et blessé d'autres vendredi 3 mai. Les projectiles ont explosé sur le site de Lushagala, situé dans un camp des personnes déplacées dans le quartier Mugunga, dans l’ouest de la ville de Goma.

Selon un rapport rendu public par le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), le 6 mai, ces bombardements ont entraîné la mort de 18 personnes et blessé 32 autres, principalement des femmes et des enfants.

radiookapi.net/CC



Le bureau provisoire de l'Assemblée nationale, a dans un communiqué signé par Christophe Mboso N'kodia, publié le nouveau calendrier des élections du bureau définitif.

Ce calendrier prévoit  les élections de celui-ci du 10 au 18 mai prochain.

(Document)

Droits tiers

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Roberto Tshahe



Le blocage institutionnel persiste en RDC après la réélection du président Tshisekedi, en raison d’une lutte acharnée pour la présidence de l’Assemblée nationale entre Vital Kamerhe, candidat de la coalition au pouvoir, et ses rivaux Augustin Kabuya et Christophe Mboso. Les manœuvres politiques et les alliances secrètes retardent la formation du gouvernement, plongeant le pays dans une impasse préoccupante.

La République démocratique du Congo traverse une crise politique majeure. Depuis la réélection du président Félix Tshisekedi en décembre et sa prestation de serment en janvier, la RDC n’a toujours pas de gouvernement en fonction. La Première ministre nommée le 1er avril ne peut être confirmée car l’Assemblée nationale n’a pas été mise en place. La cause ? Une bataille acharnée entre Christophe Mboso, président sortant du Bureau d’âge, et Vital Kamerhe, désigné candidat de la coalition au pouvoir pour devenir président de l’Assemblée.

Dans un Palais du Peuple assombri par les luttes d’influence, le Bureau temporaire, dirigé par Mboso, multiplie les accrocs dans une guerre totale contre Kamerhe.

La genèse du conflit

Tout commence avec Augustin Kabuya et Christophe Mboso. Secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), le parti du président Tshisekedi, Kabuya ambitionnait de devenir 1er vice-président de l’Assemblée nationale, tandis que Mboso voulait conserver sa position à la tête de cette institution. Ensemble, ils formaient un duo prêt à tout pour maintenir leur emprise.

Cependant, Vital Kamerhe, soutenu par une frange importante de députés, se dressait sur leur chemin. Pour renforcer ses soutiens, il forma une nouvelle coalition politique baptisée « Pacte pour un Congo Retrouvé » (PCR), regroupant : Actions des Alliés et UNC (Vital Kamerhe), Alliance des Acteurs Attachés au Peuple (AAAP), Alliance Bloc 50 (A/B50) et Coalition des Démocrates (CODE).

« Puisque nous sommes plus de 450 députés nationaux, plus de 700 députés provinciaux, est -ce que nous allons évoluer sans créer la cohésion au sein de l’union sacrée de la nation ? Nous disons non.  Ce que nous venons de faire, c’est un début, c’est pour renforcer la cohésion, au sein de l’Union sacrée, ramener la discipline pour que nous tous, nous sachions que désormais nous n’avons plus droit à l’erreur », a fait savoir Vital Kamerhe, président de l’UNC.

Cette plateforme politique, présentée le 23 janvier lors d’une conférence de presse à Kinshasa, avait pour ambition d’apporter un soutien solide à la majorité parlementaire durant la législature à venir. En réalité, son objectif principal était de soutenir la candidature de Kamerhe à la présidence de l’Assemblée nationale.

L’épreuve des primaires

Une guerre politique éclate. Face à l’impasse, le président Tshisekedi exige l’organisation de primaires pour départager les candidats. Sentant l’orage arriver, Augustin Kabuya décide de jeter l’éponge, renonçant à sa candidature au poste de 1er vice-président. Selon une source proche de l’UDPS, « Le président lui a tiré les oreilles », confie une sources à POLITICO.CD.

Mais le secrétaire général de l’UDPS n’est pas encore prêt à s’avouer vaincu. Il continue à manigancer aux côtés de Christophe Mboso et d’un autre acteur clé, Modeste Bahati. Pour Bahati, originaire du Sud-Kivu comme Kamerhe, voir ce dernier prendre la présidence de l’Assemblée signifierait sa fin politique, géopolitique oblige.

Néanmoins, Kamerhe remporte les primaires avec brio. Il est officiellement désigné candidat de la majorité au pouvoir à l’élection du Bureau définitif de l’Assemblée nationale. Avec 183 voix sur les 372 votants, il devance Christophe Mboso (113 voix) et Modeste Bahati (69 voix), laissant seulement sept bulletins blancs.

Cependant, Christophe Mboso et Augustin Kabuya refusent de s’incliner. Dès lors, ils déclenchent une guerre silencieuse. Mboso bloque l’élection du Bureau définitif. « Il ne veut pas convoquer l’élection et ne fournit aucune explication, » explique une source à POLITICO.CD.

Combines et impasse persistante

Selon des informations exclusives recueillies par POLITICO.CD, le duo Mboso-Kabuya tente de former une nouvelle majorité de députés pour faire voter un candidat surprise contre Kamerhe. « Ils consultent des députés en leur faisant des offres parfois financières pour qu’ils les rejoignent et votent contre Kamerhe, » ajoute notre source.

Cette manœuvre a poussé une centaine de députés nationaux à lancer, mercredi 8 mai 2024, une pétition visant à éjecter Christophe Mboso et le Bureau d’âge. Ces élus accusent cette équipe de bloquer l’organisation de l’élection et l’installation du Bureau définitif de l’Assemblée.

De leur côté, les partisans de Vital Kamerhe ne restent pas passifs. Dans une lettre adressée au gouverneur de Kinshasa, ils annoncent une marche en soutien à la candidature unique de Kamerhe à la présidence de l’Assemblée nationale. La marche, prévue de Lingwala jusqu’au Palais du Peuple, vise à démontrer leur force et à faire pression pour débloquer la situation.

L’issue de cette bataille est incertaine, mais une chose reste sûre : le sort de l’Assemblée nationale et du gouvernement est suspendu à la résolution de cette querelle politique.

politico.cd/CC

 

 

 

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