Le bureau provisoire de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo a publié, mercredi 15 mai dans la soirée, la liste des candidats retenus aux différents postes du bureau définitif de cette chambre basse du Parlement. Seul le poste de rapporteur adjoint réservé à l'opposition enregistre deux candidatures alors qu'un seul est retenu pour les autres postes.

En clair, pour la majorité au pouvoir, seuls les candidats proposés par le présidium de l’Union sacrée sont retenus. Les autres candidatures sont rejetées.

La commission chargée d’examiner et de valider les différentes candidatures a retenu comme candidats : Vital Kamerhe à la présidence, Jean-Claude Tshilumbayi, premier vice-président, Christophe Mboso, deuxième vice-président, Jacques Djoli rapporteur, Chimène Polipoli questeur et Caroline Bemba questeure adjointe, pour le compte de la majorité parlementaire.

Une véritable élection aura lieu pour départager Dominique Munongo d’Ensemble et Constant Mutamba de Dypro au poste de rapporteur adjoint revenant à l’opposition.

Une pétition initiée

Au sein de la majorité parlementaire, certains députés nationaux protestent contre cette décision. Ils ont initié une pétition contre le président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale.

Signée déjà par une cinquantaine des députés, cette pétition vise la tête de Christophe Mboso, accusé d’irrégularités délibérées dans l’organisation des élections.

Les pétitionnaires dénoncent notamment la composition arbitraire d’une commission jugée partisane d’examen et de validation des candidatures sans l’aval de la plénière.

Ils reprochent aussi à Mboso un conflit d’intérêt en écartant, grâce à cette commission, toutes les candidatures lui faisant ombrage, en violation du règlement Intérieur.

Ils visent donc la suspension du candidat 2e vice-président Christophe Mboso de ses fonctions de président du bureau d’âge, la dissolution de ladite commission et la mise en place d’une nouvelle ainsi que la réhabilitation immédiate des candidatures écartées.

Les candidatures de Ngoy Kasanji pour le poste de la première vice-présidence du bureau définitif de l’Assemblée nationale, de Antipas Mbusa Nyamuisi et André Lite à la deuxième vice-présidence, de John Banza à la questure et de Dhédé Mupassa, Patrick Eshiba, Geneviève Inagosi et Trésor Lutala pour le questeur adjoint, ont été écartées par cette commission.

radiookapi.net/CC

 
 


L’ONG Association congolaise pour l'accès à la justice (ACAJ) demande, dans un communiqué publié ce mercredi 15 mai, une enquête judiciaire crédible sur l’effondrement d’un silo à blé de la société MINO CONGO et qui a tué trois personnes au quartier GB, Commune de Ngaliema, à Kinshasa.

« Pourquoi le gouvernement provincial de Kinshasa avait-il autorisé la construction de ce silo dans un quartier résidentiel ? et que toutes les plaintes lui adressées par les résidents dudit quartier pour pollution environnementale et troubles de voisinage n’ont jamais été traitées », s’interrogent les responsables d’ACAJ.

Selon plusieurs sources, ajoute ACAJ, cette société jouit d’un trafic d’influence de la part de plusieurs autorités politico-judiciaires.

« L’ACAJ demande à ce que les victimes soient équitablement indemnisées et MINOCONGO soit déplacée vers un site approprié. Enfin, l’ACAJ demande aux pouvoirs publics de mieux protéger la population contre les abus de cette société et surtout de toutes les formes de corruption », conclut le communiqué.

Trois personnes sont mortes le mercredi 15 mai à la suite de l’écroulement d’un silo de la minoterie MINOCONGO, sur l’avenue Ntangu, au quartier GB dans la ville de Kinshasa. Cette citerne, chargée de blé s’est affaissée.

Elle est tombée vers deux heures du matin sur une maison voisine à cette usine.

Un fâcheux précédent

Cet accident rappelle celui qui s’est produit le 28 août 2018. Une personne était morte et une autre grièvement blessée, dans l’effondrement d’une usine sur les murs de l’hôpital « Moyi Mwa Ntongo », dans la commune de Limete à Kinshasa. Ce bâtiment qui abritait les installations d’une entreprise de production de farine de blé appartenait à un sujet indien.

Les voisins accusaient les propriétaires de l’usine de l’avoir érigé sans tenir compte des normes urbanistiques.

Les habitants du quartier avaient porté plainte mais l’affaire n’avait pas trouvé un écho favorable jusqu’au jour où le drame s’est produit. 

radiookapi.net/CC



L’inspecteur général des finances chef de service, Jules Aligente, a échangé, le mardi 14 mai 2024, tour à tour, avec le nouveau gouverneur de la ville de Kinshasa Daniel Bumba Lubaki et celui de la province du Sud-Kivu Jean-Jacques Purusi. 

Comme le rapporte une dépêche de la cellule de communication de l’IGF parvenue ce mercredi 15 mai à la rédaction de 7SUR7.CD, les deux gouverneurs élus à l’issue des élections du 29 avril dernier, étaient venus s'abreuver des notions de gestion des finances publiques pour une gouvernance saine de leurs administrations respectives, auprès de l’Inspection Générale des Finances (IGF). 

Premier à venir, souligne notre source, le gouverneur du Sud-Kivu a félicité l'IGF pour le travail qu'elle abat pour le plus grand bien du pays tout entier. 

Jean-Jacques Purusi a également sollicité accompagnement de l’IGF pour l'application des règles d'orthodoxie financière dans la  province du Sud-Kivu.

À son tour, le gouverneur élu de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki a, quant à lui échangé avec l’IGF Jules Alingete sur la gestion de la capitale congolaise dont il vient de prendre les commandes.

À en croire la même source, les deux ont démontré, à travers leurs visites, le souci de s'approprier les notions fondamentales de la bonne gouvernance édictées par le chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi pour une meilleure implémentation de la bonne gouvernance des entités mises sous leurs responsabilités.

Jephté Kitsita



La danseuse congolaise Jenny Bosenge a annoncé qu’elle ne participera finalement pas au concert de l’artiste Mike Kalambay prévu au Zénith de Paris.

Dans un message posté sur les réseaux sociaux, Jenny Bosenge indique que suite à des « infiltrations » dont elle a été informée et auxquelles elle était étrangère, elle et son équipe « ne souhaitent plus collaborer avec l’artiste et son agence ».

Elle réaffirme son engagement contre les violences faites aux femmes, étant elle-même victime par le passé.
 
Cette annonce a suscité de vives réactions. L’équipe de Mike Kalambay s’est exprimée via la journaliste Ika de Jong, affirmant que la danseuse n’a signé aucun contrat qui la lie à l’artiste encore moins au producteur.

L’affaire continue de susciter de nombreux commentaires sur la toile, beaucoup soulignant les accusations anciennes qui ont visé l’artiste sans que la lumière ne soit faite. Le concert parisien est maintenu pour le moment.

mbote/CC



Le sénateur élu du Kongo-Central sur la liste de l'UDPS, Pascal Kinduelo Lumbu (86 ans) a pris la tête du bureau d'âge du Sénat à l'issue de la toute première plénière convoquée, ce mardi 14 mai 2024, par le secrétaire général Jean Mukuala Bateke.

Cet homme d'affaires congolais tiendra provisoirement ce bureau avec l'élu de la Tshuapa Moïse Ekumbo Lungulu ( 30 ans ) au poste de 1ᵉʳ secrétaire-questeur ainsi qu'Ivan Kazadi Kankonde (31 ans) au poste de deuxième secrétaire - rapporteur.

Ce bureau d'âge a pour mission de valider les pouvoirs de nouveaux élus, d'élaborer et faire adopter le règlement intérieur et enfin organiser l'élection et l'installation du bureau définitif de cette chambre haute du Parlement congolais.

MD



Le groupe CMOC de Chine est accusé par un haut fonctionnaire américain d’utiliser des tactiques « prédatrices » pour déprimer les prix d’un métal clé pour les batteries en inondant le marché avec du cobalt provenant des mines de la République démocratique du Congo, rapporte le média américain Bloomberg. « Ce que nous observons maintenant, selon moi, est une variation du prix prédateur, » a déclaré Jose Fernandez, sous-secrétaire au Croissance économique, à l’Énergie et à l’Environnement, lundi lors d’une conférence à New York parrainée par le groupe industriel Cobalt Institute.

Ses commentaires interviennent alors que les États-Unis cherchent à réduire la dominance de la Chine sur les métaux considérés comme essentiels pour soutenir la transition énergétique des combustibles fossiles. Le cobalt est un ingrédient clé dans les batteries au lithium-ion et est également utilisé dans les industries aérospatiales et de défense. Le cobalt se négocie à son prix le plus bas depuis 2019, compliquant les plans des entreprises occidentales pour développer l’infrastructure d’extraction et de raffinage afin de contester le contrôle de la Chine.

« Dans le cas du cobalt, il y a une entreprise appelée CMOC qui est à l’origine de cette surproduction et qui maintient les prix bas, » a indiqué Fernandez à Bloomberg dans une interview séparée. Le fonctionnaire américain est le responsable du département d’État pour le partenariat de sécurité des minéraux, une collaboration de 14 pays et de l’Union européenne pour augmenter les investissements publics et privés dans les chaînes d’approvisionnement en minéraux critiques « responsables » dans le monde entier.

« Il y a des conséquences lorsque vous avez une surproduction, » a-t-il déclaré. « C’est un défi pour nos objectifs d’énergie propre, qui nécessiteront exponentiellement plus de cobalt à l’avenir. »

CMOC a refusé de répondre aux commentaires de Fernandez, tout en affirmant qu’elle « s’efforce de promouvoir le développement sain de l’industrie du cobalt et de construire une chaîne d’approvisionnement en cobalt compétitive et durable. »

La production mondiale de cobalt extrait était d’environ 230 000 tonnes l’année dernière, les trois quarts provenant du Congo, selon un rapport publié lundi par le Cobalt Institute et Benchmark Mineral Intelligence. Les entreprises chinoises ont traité près de 80 % du métal. Une surabondance mondiale de cobalt a augmenté d’environ 14 200 tonnes l’année dernière, selon le rapport.

L’Indonésie est également un producteur, augmentant sa production de 86 % l’année dernière. Le pays prévoit de doubler sa production dans les deux à trois prochaines années alors qu’il étend l’extraction du nickel, a déclaré Septian Hario Seto, un adjoint au ministère indonésien de la Coordination des Affaires maritimes et des Investissements. « Ce que nous faisons actuellement, c’est l’expansion du nickel, et, vous savez, nous en bénéficions parce que le nickel contient du cobalt, » a-t-il dit lors de la conférence. « C’est inévitable. »

CMOC a déclaré en mars que ses projets Tenke et Kisanfu au Congo produiraient plus de 60 000 tonnes de cobalt cette année, bien que la production du premier trimestre ait dépassé les 25 000 tonnes, suggérant que la production pourrait être plus importante. Le cobalt est extrait avec le cuivre et le nickel, il est donc soumis à la demande pour ces métaux. Les deux mines de CMOC au Congo sont de grands producteurs de cuivre, dont les prix sont à des niveaux record.

Le deuxième plus grand actionnaire de CMOC est le géant chinois des batteries Contemporary Amperex Technology Co. Ltd., qui détient également une participation directe dans Kisanfu. Les bas prix du cobalt nuisent aux producteurs en amont et aux recycleurs. La société minière australienne Jervois Global Ltd. a réduit ses effectifs en mars en réponse à la baisse des prix, qu’elle attribue à la surproduction chinoise. L’entreprise a également mis en veille un projet dans l’Idaho l’année dernière, qui aurait été la première nouvelle mine de cobalt aux États-Unis depuis des décennies.

On s’attend à ce que les prix du cobalt augmentent avant la fin de la décennie alors que le besoin en minéraux explose avec la demande pour les véhicules électriques selon le rapport du Cobalt Institute. Même le Congo envisage un quota sur les exportations de cobalt pour soutenir les prix.

« Vous savez qu’à un moment donné, les prix se stabiliseront, » a déclaré Fernandez des États-Unis. « Et donc ce que nous aimerions voir, c’est trouver des moyens d’aider les entreprises occidentales à rester dans le jeu. »

politico.cd/CC

 


L'affichage des candidatures retenues pour l'élection des membres du bureau définitif de l'Assemblée nationale est prévu ce mercredi 15 mai. Au total, 24 candidatures ont été réceptionnées au niveau de la commission chargée de réception et de traitement des dossiers.

C'est bien le dernier virage au niveau de la chambre basse du parlement, pour l'élection du bureau définitif. Le travail de la commission technique chargée sur cette matière est complètement bouclé, rassure Jacques N'djoli, candidat au poste de rapporteur.

Ce dernier confirme que le travail a été fait par un groupe de députés rempli d'éthique. "Aucun critère précis n'a été retenu pour la sélection des membres, mais ce sont des députés bourrés d'éthique. La commission était constituée de députés qui n'ont pas postulé pour le bureau définitif". 

Quelques désistements ont cependant été constatés dans la journée du mardi 14 mai. Il s'agit, entre autres, de Serge Bahati, fils biologique de Modeste Bahati, remplacé par un autre candidat membre de l'AFDC-A. Ainsi que Bimwala aligné pour le compte du regroupement de Fifi Masuka. Ce jeune actuellement membre du bureau d'âge a désisté au profit de la candidature de Geneviève Inagosi pour le poste de questeur adjoint.

L'élection est prévue ce samedi 18 mai. Le duel s'annonce très serré, notamment, pour le poste du deuxième vice-président, où Christophe Mboso va affronter Mbusa Nyamwisi, tous deux membres de l'Union sacrée. Deux candidatures sont également enregistrées du côté de l'opposition pour le poste de rapporteur adjoint. Constant Mutamba, pour le compte de la Dypro, va affronter Dominique Munongo soutenue par le parti Ensemble de Moïse Katumbi. Geneviève Inagosi fera face à Carolin Bemba pour le poste de questeur adjoint. Le ticket présenté au niveau de l'Union sacrée continue à créer beaucoup de polémiques.

Grevisse Tekilazaya

 


Le regroupement politique Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A) a retiré la candidature de Serge Bahati au poste de questeur du bureau définitif de l’Assemblée nationale. Selon une correspondance adressée au président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale ce mardi, le regroupement politique de Bahati Lukwebo a désormais aligné Chimène Poli Poli Lunda, élue de Malemba Nkulu (Haut-Lomami).

 » Conformément à la décision N°004/CAB/P/AN/MNPC/2024 du 08 mai 2024 fixant le calendrier de l’Élection et de l’Installation du Bureau définitif de l’Assemblée nationale, j’ai l’honneur de venir, par la présente, auprès de votre compétence, en vue de porter à votre connaissance que le regroupement politique Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés, AFDC-A en sigle, donne son consentement à la candidature de l’honorable Chimène Poli Poli Lunda, élue de la circonscription électorale de Malemba Nkulu, dans la Province du Haut-Lomami, au poste de questeur du bureau définitif de l’Assemblée nationale, » a écrit Modeste Bahati Lukwebo.

La candidature de Serge Bahati a été contestée au sein de la majorité parlementaire.

Les services de l’Assemblée nationale ont clôturé, lundi 13 mai, la réception des candidatures pour l’élection du bureau définitif conformément au calendrier publié par le bureau provisoire. Au total, 19 candidatures ont été réceptionnées en prévision de l’élection prévue ce samedi 18 mai. La mise en place du bureau définitif est la dernière mission du bureau provisoire dirigé par Christophe Mboso N’kodia Pwanga. Elle est une étape importante car le bureau définitif permettra à l’Assemblée nationale de jouer son rôle dans les « urgences » du pays.

actuRDC/CC

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