Probable révision de la Constitution de février 2006 ou rédaction et promulgation d'une Constitution définitive pour la RDC -République démocratique du Congo-? La question fait couler beaucoup d'encre et de salive.

Alors que la polémique gagne du terrain, l'ex- Premier Ministre Adolphe Muzito, président national de la formation politique Nouvel élan juge opportun ce qu'il appelle "réformes".

À l'en croire, en RDC, il s'impose pour le mandat en cours, des réformes politiques, économiques, financières, monétaires, budgétaires et sociales.

Ces réformes doivent s'inscrire, a-t-il ajouté, soit dans la trame de la révision de l'actuelle Constitution de «Transition» (de février 2006) rédigée et adoptée par un parlement non élu, soit dans la trame de la rédaction et de la promulgation d'une Constitution définitive de la RDC.

Ces réformes ou le changement de Constitution, souligne-t-il, visent le changement du mécanisme et du taux de répartition des recettes à caractère national et d'origine extérieure entre l'État et les provinces y compris les entités territoriales décentralisées ;le transfert effectif des compétences exclusives des provinces par l'État en faveur de ces dernières; le régime politique (présidentiel, semi-présidentiel ou présidentiel indirect), comme en Afrique du Sud, au Togo, en Angola; l'application de la loi Bakajika; les réformes liées à la titrisation des terres; et le financement des partis politiques.

Serge Mavungu



Le Secrétariat général de la LINAFOOT -Ligue Nationale de Football- a dévoilé le calendrier de la phase retour des play-offs de Vodacom Ligue 1, championnat national, qui va débuter le samedi 11 mai prochain.

D'après ce calendrier, un derby de la 13ème journée qui va opposer l'AS VClub à l'AS Maniema Union, le dimanche 19 mai, au stade des Martyrs de Kinshasa, à partir de 15h00. Cette rencontre tombe le jour où il est prévu le concert de l'artiste musicien du gospel, Moïse Mbiye.

Les organisateurs de la LINA FOOT pourront modifier le calendrier du championnat, afin de permettre au chanteur congolais de livrer sa prestation scénique, qui est attendue par ses nombreux mélomanes?

La réponse à cette question est attendue. Si la Linafoot ne modifie pas son calendrier, Moïse Mbiye sera dans l'obligation de repousser son concert à une date ultérieure.

En cas de maintien de sa prestation le 19 mai, le pasteur de l'église Citée Béthel deviendra le premier chanteur du gospel à avoir livré un concert en solo dans cette plus grande infrastructure sportive de la République Démocratique du Congo, juste devant Mike Kalambayi qui s'y produira deux mois plus tard.

Moïse Mbiye deviendra aussi le 11ème artiste musicien qui s'est produit au stade des Martyrs, après King Kester, JB Mpiana, Werrason, Koffi Olomide, Papa Wemba, Bébé Tshanda, Fally Ipupa, Héritier Watanabe, Ferré Gola et Félix Wazekwa.

Depuis le début de sa carrière musicale, en 2007, le natif de Matete compte à son actif six albums au nombre desquels Influence; Le Cœur de l'agneau; Champion; Héros; Triomphe; et Royal. 

Il a plusieurs chansons à succès, entre autres, Bi bomba bomba, Losambo, Tango naye, Na nzela na nga, Esimbi te, Ye oyo, Oza mosantu, Molimo, Nabimi Molongi, O mérité, Fidèle, Na tiela yo motema, Bilaka, et Ta présence.

Gratis Makabi



Au moins 163 députés nationaux dits « nationalistes » maintiennent la pression sur le bureau d’âge de l’Assemblée nationale pour la reprise du processus de mise en place du bureau définitif. Deux d’entre eux, Antoine Bushabu et Willy Mishiki Buhini l’ont annoncé à la presse mardi 7 mai à Kinshasa.

Devant des journalistes, les députés Antoine Bushabu, de la circonscription de Mweka (Kasaï), et Willy Mishiki Buhini, de la circonscription de Walikale (Nord-Kivu) ont, au nom de leurs collègues, demandé au bureau d’âge de pouvoir se surpasser et de programmer dans les meilleurs délais l’élection et l’installation du bureau définitif de l’Assemblée nationale.

Ce dernier permettra à la chambre basse du Parlement de pouvoir investir le prochain Gouvernement de la République, dans la perspective de décanter plusieurs dossiers du pays bloqués, selon ces élus.

radiookapi.net/CC

 



Les épreuves hors session de l’examen d’État, édition 2023-2024 ont débuté lundi dernier sur l’ensemble du pays. Mais pour des zones sous occupation du M23 comme le territoire de Rutshuru, les élèves finalistes ont entamé ces épreuves mardi après une réunion à Goma entre les intervenants dans le secteur éducatif, dont les inspecteurs, les responsables d’écoles,  les syndicalistes, les députés provinciaux de Rutshuru ainsi que le vice-gouverneur policier du Nord-Kivu, le commissaire divisionnaire Jean Romuald Ekuka Lipopo. 

« Dans cette zone dont il est question tout comme dans la ville  de Goma, toutes les dispositions ont été prises pour que l’examen se passe, à ce niveau il y a aucun souci. Le chef de l'État avait donné son accord pour le décaissement d’un montant pour couvrir tous les 60 500 candidats que compte la province du Nord-Kivu », a dit Luc Baweza Kabango, directeur de la province éducationnelle Nord-Kivu1.

« Les finalistes de Rutshuru ne doivent plus s’inquiéter, il y a des équipes qui sont déployées partout, dans ce territoire il ya 11 centres de passation d'examen d’Etat », a soutenu Elie Nzaghani, député provincial élu de Rutshuru.

A Rutshuru, les épreuves se déroulent sous la surveillance des enseignants et de quelques inspecteurs de l’EPST. Plus de 900 finalistes étaient attendus pour cette hors session d’examen d’Etat à Rutshuru, selon l’inspecteur chef de pool dans le secteur éducationnel Rutshuru 1.

Par ailleurs, malgré la tension entre le Rwanda et la RDC, les finalistes de l’école consulaire congolaise de Kigali passent également les épreuves. 

Yvonne Kapinga, à Goma



Mme Vivian van de Perre, représentante spéciale-adjointe pour la protection et les opérations au sein de la MONUSCO affirme séjourner à Beni pour aider les autorités à renforcer la sécurité de la population.

Elle l’a dit lundi 6 mai au cours d’un échange avec le maire de Beni, commissaire supérieur Jacob Nyofondo, sur la situation sécuritaire, la collaboration entre les autorités locales et la mission onusienne et sa phase de transition en RDC.

« Nous sommes ici pour aider les autorités à bien gérer la situation sécuritaire pour la protection des civils », a souligné Mme Vivian van de Perre.

Ce haut fonctionnaire de l’ONU a salué « la franche collaboration » des autorités avec la MONUSCO.

Elle prévoit des rencontres ce mardi avec les responsables de différentes associations féminines locales et de la jeunesse de Beni.

La nouvelle Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général de l’ONU est arrivée à Beni pour sa toute première visite après sa nomination en février 2024. 

radiookapi.net/CC



La communauté internationale a réagi avec véhémence aux récents bombardements sur un camp de déplacés à proximité de Goma, en République Démocratique du Congo (RDC), qui ont fait plusieurs victimes civiles, dont des enfants, ce vendredi 3 mai.

La Belgique, dans un communiqué, a fermement condamné cette attaque et toute violation du droit international humanitaire. Le gouvernement belge a exigé que le Rwanda retire immédiatement ses forces armées du territoire congolais et mette fin à son soutien au groupe rebelle M23, responsable de récentes avancées militaires dans la région. La Belgique a également souligné l'importance de la voie diplomatique et du processus de Luanda pour assurer une paix durable en RDC.

La France, de son côté, a également exprimé sa ferme condamnation des bombardements et a déploré l'escalade de la violence, particulièrement l'usage d'armes lourdes près des zones habitées par des civils. Le président français a rappelé lors de la récente visite du président congolais Félix Tshisekedi à Paris, l'impératif pour le Rwanda de retirer ses troupes de la RDC. La France a réaffirmé son soutien aux initiatives régionales visant à résoudre la crise.

Les États-Unis ont renforcé ces condamnations en accusant directement le Rwanda d'être derrière ces attaques meurtrières. Ils ont appelé à une action judiciaire contre les responsables pour garantir que justice soit faite.

Ces déclarations internationales convergent vers un appel commun pour la cessation immédiate des hostilités et la nécessité de respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de la RDC. Elles soulignent également la gravité des impacts de ce conflit sur les populations civiles, qui subissent de plein fouet les conséquences de ces affrontements armés.

actualite.cd/CC

 
 


Les chefs d'état-major général des FARDC, le général d'armée Christian Tshiwewe et le chef des Forces de Défense du Peuple Ougandais, le général d'armée Muhoozi Kainerungaba se sont réunis lundi 6 mai au poste frontalier de Kasindi/Lubiriha (territoire de Beni) afin d’évaluer l’opération conjointe Shujaa lancée il y  a trois ans contre les islamistes ADF à Beni (Nord-Kivu) et à Irumu (Ituri). Les deux responsables d’armées ont signé un rapport commun sanctionnant les travaux d’évaluation de l’opération.

Lors de la réunion de Kasindi, rapporte l'armée Ougandaise sur son compte X, le général Kainerugaba a salué l'opération Shujaa comme un excellent exemple de pays africains travaillant ensemble pour répondre à des préoccupations communes, en particulier dans la lutte contre la menace terroriste des ADF. Il a exprimé sa gratitude envers les dirigeants de l'Ouganda et de la RDC pour avoir défendu cette initiative, soulignant les relations de longue date entre les deux nations et soulignant le rôle de l'UPDF et des FARDC dans la garantie d'une coexistence pacifique continue.

"Nos pays ainsi que nos deux peuples ont été frères ça fait des années et des années, cette fraternité doit continuer jusqu'à la fin. Notre devoir consiste à assurer à nos populations que nous sommes là pour restaurer la paix et permettre que leurs activités commerciales puissent aller de l'avant. Ainsi, je voudrais remercier et féliciter les deux armées pour le travail combien louable dans lequel sont en train de mener dans les opérations conjointes contre cet ennemi commun qu'on appelle ADF", a dit devant la presse le Chef des Forces de Défense du Peuple Ougandais, le général d'armée Muhoozi Kainerungaba.

Pour sa part, le général Christian Tshiwewe a félicité  le général Muhoozi pour sa récente nomination à la tête de l'armée Ougandaise et a salué les efforts conjoints de l'UPDF et des FARDC dans la lutte contre l'ennemi commun, les ADF.

"C'est avec joie de vous recevoir sur le sol congolais ainsi que votre délégation en ce jour chez nous. Nous devons soutenir les efforts de nos commandants suprêmes pour avoir mis nos deux armées ensemble en train de lutter contre un ennemi commun qui est l'ADF qui  n'a cessé d'apporter désolation parmi nos populations. Acceptez mes félicitations pour votre nomination à la tête de l'armée Ougandaise et vous souhaite plein succès", a indiqué le Chef de l'armée congolaise.

En 2021, la République Démocratique du Congo (RDC) avait signé un accord de coopération militaire avec l’Ouganda qui a déjà déployé ses troupes dans l'est du territoire congolais pour traquer les rebelles des Forces démocratiques alliés (ADF) opposées au régime de Kampala et accusés de multiples massacres de civils dans l’Est congolais. Cette coopération vise, entre autres, à mutualiser les efforts et les moyens entre les deux pays afin d’arriver à neutraliser les « ennemis communs »

Malgré le satisfecit des autorités de deux armées, les ADF poursuivent avec les tueries sur terrain que ce soit au Nord-Kivu ou en Ituri.

Clément MUAMBA



Le 6 mai dernier se tenait le prestigieux Met Gala à New York. Parmi les nombreuses stars présentes, deux grandes figures de la musique se sont rencontrées : Aya Nakamura et Nicki Minaj.

La chanteuse française, devenue l’artiste féminine la plus streamée dans l’Hexagone, avait fait le déplacement pour cet événement mondain incontournable. Sur place, elle a pu croiser la célèbre rappeuse américaine Nicki Minaj.

Les deux divas, habillées de robes extravagantes, se sont immortalisées ensemble devant les photographes. Le cliché les montre détendues et souriantes l’une à côté de l’autre.

C’était une occasion rare pour Aya Nakamura, star de la pop urbaine, de rencontrer l’une de ses pairs internationales. Nicki Minaj, star planétaire du rap, a offert sa bénédiction à la Française ce soir-là.

Leur vidéo fait d’ailleurs la ronde de plusieurs pages en France, fief de la boss du game tel qu’on l’a surnommé.

Miguel Jegou Mpiutu

A Propos

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