A Paris, Felix Tshisekedi rassure les investisseurs Français sur le climat des affaires en RDC
Le président de la République, Felix Tshisekedi a rassuré, mardi 30 avril à Paris, les investisseurs Français quant au climat des affaires en RDC.
Devant le patronat français, Felix Tshisekedi a lancé : « Je vous attends là-bas ».
C’était lors de la table ronde d’affaires coorganisée par le MEDEF, patronat français et la Fédération des entreprises du Congo (FEC) dans l’enceinte du ministère français de l’économie.
Présentant certains dispositifs mis en place, Felix Tshisekedi a rassuré les uns et les autres quant au climat des affaires, première crainte des investisseurs étrangers attirés par la RDC.
Pour Felly Samouna, le président de la commission nationale PME au sein de la FEC, les investisseurs français ont exprimé leur volonté de revenir ou renforcer leurs positions en RDC dans les secteurs de l’énergie, l’agriculture, les infrastructures et la construction des villes nouvelles.
Cette table ronde d’affaires s’est clôturée avec la signature de deux contrats. Il s’agit d’un contrat pour la valorisation des minerais avec la GECAMINES et un autre avec MetroKin pour la construction d’un réseau de train urbain à Kinshasa. Le président Tshisekedi a également confirmé l’implication de la France dans le projet Grand Inga.
Avant de quitter la France ce mercredi 1er mai, le chef de l’Etat, a rencontré la communauté congolaise de France.
Pour Christophe Mafuta, un juriste et chercheur congolais en relations internationales et diplomatie établi depuis de longues années à Paris, ce rapprochement entre la RDC et la France est une bonne chose vu surtout le rôle majeur que joue la France dans la diplomatie internationale.
Cependant, concernant le volet économique de cette visite de Felix Tshisekedi à Paris, ce chercheur pense que les Congolais ne doivent pas être dupes.
« La RDC doit se responsabiliser pour laver son image par rapport à tous les scandales de détournement, de corruption qui ne sont pas cachés », a soutenu Christophe Mafuta.
radiookapi.net/CC
LINAFOOT play-off: match nul entre Mazembe et Lupopo (1-1)
Le TP Mazembe et FC Lupopo se sont séparés, mercredi 1er mai à Lubumbashi, sur le score d’un but partout. Dauphin Noir et Vita Club ont fait de même à Goma ; tandis que Les Aigles du Congo ont battu Don Bosco (2-0) à Kinshasa.
Le derby lushois s’est soldé sur un match nul d’un but partout, comptant pour la phase aller des Play-offs de la Ligue nationale de football (LINAFOOT).
Le but de Mazembe a été marqué par Fily Traoré à la 53eme minute ; avant que Madou Zon ne marque un auto-but égalisateur à la 65eme minute des jeux.
Les joueurs de Lupopo ont terminé la partie à dix sur le terrain, après la sortie de l’attaquant Horso Mwaku, qui a écopé d’un carton jaune.
Le match s’est joué dans un climat de fair-play, tant sur la pelouse que dans les gradins.
Un penalty loupé
Un autre match qui s’est soldé sur le score d’un but partout est celui qui a opposé l'Association sportive Dauphin Noir de Goma (Nord-Kivu) et l'Association sportive Vita Club de Kinshasa, ce mercredi au stade de l'Unité de Goma, en match de la 10ème journée des play-offs, du 29ème championnat de la Ligue nationale de football (LINAFOOT).
V.Club a ouvert le score par Elie Mpanzu (15ème), sur penalty.
Et Dauphin Noir a égalisé à la 29ème minute par Maleta wa Maleta.
Le même Elie Mpanzu a raté un autre penalty à la 90ème minute. Le tir a été contrarié le gardien Jackson Lunanga.
Victoire des Aigles du Congo
Au stade des Martyrs à Kinshasa, Les Aigles du Congo de Kinshasa ont battu Don Bosco Lubumbashi (2-0), grâce à Djoumekou Ravel Maxwell (44') de la tête sur un centre de Matobo. Le second but est arrivé à la minute, sur penalty. Il s’agit d’un match avancé de la 14ème journée des Play-offs du 29ème championnat de la LINAFOOT.
Classement actualisé :
1. TP Mazembe 19 points, 7 matchs (+14)
2. As Maniema Union 19 points, 9 MJ (+9)
3. AS Vita Club 18 pts, 11 MJ (+6)
4. FC Saint-Eloi Lupopo 16 points, 8 MJ (+5)
5. Les Aigles du Congo 14 pts, 10 MJ (+2)
6. Don Bosco, 5 pts, 9 MJ (-7)
7. FC Lubumbashi Sport 5 pts, 9 MJ (-10)
8. AS Dauphin Noir, 4 pts, 9 MJ (-11)
radiookapi.net/CC
Fally Ipupa revendique être le premier artiste congolais à atteindre 100 millions de vues sur YouTube, malgré la popularité de « Yope » d’Innoss’B
Fally Ipupa, célèbre artiste congolais, a récemment annoncé sur son compte Facebook qu’il était le premier artiste congolais à atteindre la barre des 100 millions de vues sur YouTube.
Cependant, il convient de noter que l’artiste congolais Innoss’B a déjà dépassé les 220 millions de vues avec son tube « Yope », bien que ces chiffres proviennent de la chaîne YouTube de l’artiste tanzanien Diamond Platnumz.
Le titre « Eloko oyo » de Fally Ipupa, extrait de son album « Tokooos » sorti en 2017, vient de franchir le cap symbolique des 100 millions de vues sur YouTube. Cette chanson, qui mélange des éléments folkloriques et des sonorités contemporaines, a connu un immense succès dès sa sortie, devenant l’un des plus grands succès de Fally Ipupa.
Il est possible que Fally Ipupa se réfère spécifiquement à sa propre chaîne YouTube, mais il convient de noter que d’autres artistes congolais ont également connu un grand succès sur cette plateforme de streaming vidéo.
Éducation : la Fondation DNT et Campus France renforcent leur partenariat avec 40 places pour les boursiers Excellentia
Lors de la visite officielle du couple présidentiel à Paris, la Première Dame, Denise Nyakeru Tshisekedi a tenu mardi 29 avril, des discussions avec une délégation du campus The Land et du Campus France. Ces deux structures collaborent étroitement avec la Fondation DNT pour encadrer les boursiers, et lors de cette rencontre, l’objectif était de faire le point sur l’évolution des étudiants tant sur le plan académique que social.
Au cours de sa visite au campus de Campus France, la Première Dame et la directrice de l’agence, Donatienne Hissard, ont passé en revue les différentes phases de leur partenariat des cinq dernières années. Celui-ci a été jugé satisfaisant, notamment grâce aux excellents résultats académiques des 37 boursiers actuellement accueillis.
Un nouveau contrat a été signé afin d’accueillir 40 boursiers supplémentaires pour la prochaine rentrée de septembre.
À Campus The Land, la délégation conduite par le directeur général Jean-Marc Esnault a présenté les formations dispensées, en particulier le cursus de gestion de projets alternatifs et solidaires suivi par les 27 boursiers Excellentia accueillis depuis 2023. Ceux-ci obtiendraient d’excellentes notes. Satisfaite, la Première Dame Denise Tshisekedi a émis le souhait de renforcer le partenariat avec The Land pour permettre à davantage de lauréats du programme d’en bénéficier.
Ces rencontres ont permis de faire le point sur les résultats positifs des boursiers soutenus par la Fondation DNT et de jeter les bases d’une collaboration future encore renforcée entre les trois institutions, au bénéfice de la formation des jeunes congolais.
La Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi a mis en place l’Académie Internationale de Management Excellentia (AIME). Un contrat a été signé avec le campus The Land pour animer les cours de cette académie.
À ce jour, l’AIME compte deux promotions, la première étant composée de 27 étudiants, tous en L3 à Rennes. La deuxième promotion comprend 13 étudiants qui se trouvent actuellement au niveau B1, tous basés à Kinshasa.
Ézéchiel T. MAMPUYA
Élections des Sénateurs, des Gouverneurs et Vice-gouverneurs : Vivement les suffrages directs !
Ali KalongaLes députés provinciaux ont voté, lundi 29 avril 2024, au second degré (suffrage indirect), les Sénateurs ainsi que les Gouverneurs et Vice-gouverneurs de province. Seulement dans les vingt (20) provinces sur les vingt-six (26) que compte la RDC -République démocratique du Congo-. Que des surprises -agréables ou désagréables, c'est selon-, avec de nouvelles figures à la tête des dix-sept (17) provinces. Sauf dans les deux (2) provinces, le Lualaba et le Haut Katanga, où, respectivement, Fifi Masuka (qui était intérimaire) et Jean Jacques Kiabula ont été réélus. Au Sud Kivu, il y aura un deuxième tour dans 72 heures. Au-delà du spectacle électoral pour le moins désolant auquel les députés provinciaux ont fait assister l'opinion tant nationale qu'internationale, quelles leçons y tirer et quelles précautions prendre, pour que, dans l'avenir, des conséquences néfastes soient évitées à la RDC ?
Constat
Il s'est observé, d'une manière générale, que, dans les Organes délibérants de toutes les vingt (20) provinces, les scrutins combinés des Sénateurs, des Gouverneurs et Vice-gouverneurs se sont bien déroulés. Tout s'y est passé comme prévu, sous la direction de la CENI -Commission électorale nationale indépendante- et la surveillance des observateurs électoraux et des témoins tant des partis et regroupements politiques que des candidats indépendants. Aucun incident majeur, même mineur, n'y a été enregistré.
Des leçons tirées
Il ressort de ces élections, précisément celles des Gouverneurs et Vice-gouverneurs, qu'il y a eu l'arrivée de nouvelles figures à la tête de la plupart des provinces. Ce qui, à première vue, répond aux aspirations des populations meurtries, qui ne juraient plus que sur la sanction négative à infliger à tous ces Gouverneurs affairistes n'ayant pas su bien gérer leurs juridictions respectives, les ayant rendues invivables, pour ne pas dire ingouvernables, exposées à une insécurité généralisée doublée de l'insalubrité.
Seulement voilà : au fond, ce changement n'est que factice, de façade. Car, en clair, ceux que d'aucuns appellent à tort les Grands électeurs, les députés provinciaux, ont fait la honte de la République, en n'ayant pas voté en âme et conscience, comme le veut le principe sacro-saint du jeu démocratique. Par contre, ils ont préféré, toute honte bue, suivre le mot d'ordre de leurs regroupements politiques, tels des moutons de Panurge, ou se laisser corrompre, en monnayant leurs voix.
Au vu et su de tout le monde, les députés provinciaux, à cause du mot d'ordre de la hiérarchie et/ou de leur cupidité, ont voté, à quelques exceptions près, la médiocrité et l'incompétence au détriment de l'excellence et de l'expertise.
Ainsi, ils ont sacrifié les provinces et les populations sur l'autel de leurs intérêts politichiens et autres appétits gloutons.
Des conséquences inévitables
Toutes choses restant égales par ailleurs, rien, en vérité, n'a changé au fond. Comme par le passé, les fameux Grands électeurs n'ont, en réalité, que confié la gestion des provinces à des gens qui ne seront jamais redevables à leurs gouvernés. Car, ces Gouverneurs visiblement nommés qu'élus, auront plus des comptes à rendre à leurs regroupements politiques, grâce au mot d'ordre desquels les élus provinciaux les ont votés.
Aussi, ces Gouverneurs et Vice-gouverneurs travailleront beaucoup plus pour leurs propres intérêts, afin d'amasser le plus vite possible des richesses qui devront combler les vides laissés par les fortunes englouties dans la corruption des députés provinciaux, pour se faire élire
Ce qui veut dire que les attentes et aspirations des populations seront reléguées au second plan, comme cela a toujours été le cas.
L'insécurité grandissante tant décriée, le banditisme urbain qui prend de plus en plus de l'ampleur dans toutes les agglomérations, au point de plonger toutes les provinces, pour ne pas dire tout le pays dans l'ingouvernabilité, l'insalubrité ainsi que les conditions sociales précaires des Congolais dues à la modicité salariale, l'érosion monétaire, la perte du pouvoir d'achat et au chômage cohabiteront encore longtemps avec les paisibles citoyens floués et déçus, qui n'auront que leurs yeux pour pleurer leurs mères, femmes et filles violées, ainsi que leurs parents, frères et enfants tués ou kidnappés par les rebelles, les miliciens, les terroristes ou les agresseurs.
Malgré la décentralisation du pouvoir voulue par le Constituant, pour rapprocher les gouvernants des gouvernés, en vue de promouvoir la politique de proximité, le petit peuple, pourtant souverain primaire, ne jouira nullement de la gestion participative de ses entités territoriales décentralisées.
Vivement les suffrages directs
Les mêmes causes produisent les mêmes effets, dit-on. Tant que les élections des Sénateurs, des Gouverneurs et Vice-gouverneurs se dérouleront au second degré, c'est-à-dire au suffrage indirect, l'on assistera toujours à ce même spectacle désolant de corruption à ciel ouvert. Un spectacle entretenu par ceux-là même qui aspirent à diriger les provinces du pays, en complicité avec leurs électeurs qui seront leurs contrôleurs, sous l'œil complaisant des autorités compétentes et impuissant d'une Justice politisée.
Que faire alors ? Décidément, à l'unanimité, des voix s'élèvent de partout pour le changement du système électoral des Sénateurs, des Gouverneurs et Vice-gouverneurs.
Que plus jamais les députés provinciaux, qui font de ces élections indirectes leurs fonds de commerce, n'élisent les Sénateurs, les Gouverneurs et Vice-gouverneurs. Par contre, que désormais soient au suffrage universel direct les élections des Gouverneurs et Vice-gouverneurs, comme l'est la présidentielle.
Cela, de l'avis de plus d'un observateur, permettra de rendre les futurs Gouverneurs redevables devant leurs gouvernés, et responsables devant les députés provinciaux. Ces derniers, à leur tour, devront effectuer un contrôle parlementaire sans complaisance de l'action gouvernementale de l'Exécutif provincial, tant ils ne se sentiront nullement coupables d'une dette morale de la part de qui que ce soit, hormis leur redevabilité au peuple qu'ils représentent au niveau des Assemblées provinciales.
C'est seulement à ce prix là que les provinces du Congo ne seront plus jamais à la merci de ceux qui continueront de servir leurs partis politiques et leurs propres intérêts égoïstes, au grand dam des provinces elles-mêmes et des populations.
Agir autrement, même si l'on assiste à l'avènement de nouvelles figures à la tête des provinces, c'est déshabiller saint Pierre pour habiller saint Paul.
Bijou NDJODJI BATEKO
RDC : 600 jeunes du Kasaï oriental rejoignent volontairement le service national !
Le commandant du service national, le général-major Jean-Pierre Kasongo Kabwik, a reçu six cents (600) jeunes volontaires du Kasaï oriental dans le cadre de la reconstruction du pays.
Ces jeunes filles et garçons désœuvrés ont été directement acheminés à Kaniama Kasese, où ils vont suivre une formation paramilitaires de cinq à six mois, suivie d'un apprentissage des métiers.
Le général -major Jean-Pierre Kasongo a précisé que depuis quatre ans, plusieurs bâtisseurs qui vont à Kaniama Kasese transitent par la ville de Mbuji-Mayi; mais, en soi, la dite ville n'a jamais offert un seul bâtisseur.
"Les jeunes du Kasaï oriental ont voulu, maintenant, aller librement à la reconstruction du pays", a-t-il fait savoir.
En clair, ces jeunes veulent également, comme d'autres jeunes avant eux, devenir des bâtisseurs de la nation.
Fadi Lendo
Arthur Masuaku : "La qualité de la sélection nationale de la RDC est très élevée et agréable."
L'international footballeur congolais de Beşiktaş JK, Arthur Masuaku Fuka, s'est exprimé sur le nouveau statut de l'équipe nationale de la République Démocratique du Congo, après un excellent parcours à la dernière phase finale de la dernière CAN -Coupe d'Afrique des Nations- déroulée en Côte d'Ivoire.
Dans un entretien exclusif accordé à nos confrères de Léopardfoot, le latéral gauche de 30 ans a fait savoir que la sélection congolaise a dorénavant les atouts pour se qualifier au prochain mondial.
"La qualité qu'on a en équipe nationale, c'est vraiment très élevée et agréable. Les gens doivent savoir qu'on est enfin une nation sérieuse. Je me rends compte du bonheur que je peux donner aux gens. Et ça, pour moi, ça n'a pas de fin, je prends toujours plaisir à aller en sélection", a-t-il déclaré.
Pour rappel, la sélection congolaise a fini 4ème de la CAN 2023, après avoir été battue par les Bafana Bafana d'Afrique du Sud aux tirs aux buts, samedi 10 février dernier. Elle a été éliminée en demi-finale par la Côte d'Ivoire, vainqueur de la compétition.
Bien avant cela, les Fauves congolais ont terminé en deuxième position du groupe F, avec 3 points, derrière les Lions de l'Atlas du Maroc. Les Congolais ont éliminé les Pharaons d'Égypte et le Syli national de la Guinée, respectivement en huitièmes et quarts de finale.
Il est à noter que les Léopards vont affronter les Lions de la Teranga du Sénégal, en juin prochain, au stade Abdoulaye Wade de Dakar, dans le cadre de la 3ème journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. La RDC est 3ème du groupe B, avec 3 points, juste derrière le Sénégal et le Soudan qui comptent 4 unités chacun.
Gratis Makabi
Procès Pasteur Kas de l'église Primitive : l'audience renvoyée au 13 mai
Le procès contre le pasteur responsable de l'église primitive de Kinshasa - Lingwala, Pierre Kasambakana, a repris depuis le lundi 29 avril devant le TGI -Tribunal de grande instance- de Kinshasa/Gombe, siégeant en chambre foraine, à la prison centrale de Makala. La prochaine audience est prévue le 13 mai prochain.
Pour rappel, son arrestation fait suite à son énième mariage avec une prétendue mineure ressortissante de la province du Kongo-Central, d'après les documents scolaires de la nouvelle mariée.
Il convient de souligner que le pasteur Pierre Kasambakana, son beau-père Mabiala Nzuzi et un officier de l'état civil de la cité de Kinzaumvuete, dans la province du Kongo central, sont poursuivis pour quatres préventions dont le faux en écriture, l'usage de faux et le mariage forcé.
Fadi Lendo
Ouverture d’une information judiciaire contre le Cardinal Ambongo : la CENCO estime qu’ « il n’y a rien à dramatiser » à ce stade
La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) appelle au calme la communauté catholique et toute la société civile du Congo face à la demande de l’ouverture d’une information judiciaire contre le Cardinal Fridolin Ambongo.
Dans un communiqué publié, mardi 30 avril, la CENCO affirme que le dossier est traité « de manière responsable avec les autorités compétentes, dans le respect des textes légaux du pays, y compris l’Accord cadre entre la RDC et le Saint-Siège, lequel garantit un régime de collaboration loyale et sincère entre l’Eglise catholique et l’Etat, au service du peuple congolais ».
Interrogé par Radio Okapi, ce mercredi 1er mai, le secrétaire général de la CENCO, Mrg Donatien Nshole estime qu’à ce stade d’une information judiciaire dont a besoin le Parquet, « il n’y a rien à dramatiser ».
Et d’ajouter : « Le Cardinal Fridolin Ambongo n’a jamais refusé de répondre à une invitation de la justice. Mais si ça se transforme en tracasserie, ça va appeler une autre réaction ».
Le Procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde a ordonné, dans une note destinée au procureur général près la cour d’appel de Matete, le 27 avril, d’ouvrir une information judiciaire contre le Cardinal Fridolin Ambongo, archevêque métropolitain de Kinshasa.
Il ordonne au procureur général près la Cour d’appel de Matete d'investiguer sur le « comportement séditieux entraînant des faits infractionnels contre le Cardinal Ambongo ».
Selon le procureur général près la Cour de cassation, au moment où le pays fait face à la guerre dans sa partie orientale, il s'observe dans les comportements du prélat une constance des propos séditieux tenus lors des points de presse, interviews et sermons de nature à décourager les militaires des FARDC qui combattent au front.
radiookapi.net/CC
Accentuation des sanctions contre Kigali : "Nous continuerons à explorer cette voie à chaque fois que ça sera nécessaire" rassure Macron
La France comme partenaire de la République Démocratique du Congo dit tenir au respect de sa souveraineté et de son intégrité territoriale. Alors que des voix ne cessent de se lever pour exiger des sanctions à l'endroit du Rwanda soutien numéro Un du M23, Emmanuel Macron, président français dit croire encore à l'option de la résolution de la crise par voie de dialogue et diplomatique.
Toutefois, E. Macron a rappelé que son pays la France a eu à condamner déjà publiquement les agissements Rwandais à l'Est de la République Démocratique du Congo et ce à plusieurs reprises depuis la fin 2022. À l'en croire, cette option n'est pas exclue et sera examinée à chaque étape de l'évolution de ce dossier.
« Nous avons aussi pris des sanctions au niveau européen c'est parce que la France a plaidé justement pour le renforcement du régime en vigueur en décembre 2022 que des mesures restrictives individuelles inédites ont été prises six mois plus tard à l'encontre des groupes armés congolais M23 et FDLR et d'un officier Rwandais impliqué sur le terrain au Nord-Kivu. Nous continuerons à explorer cette voie à chaque fois qu'elle sera nécessaire, on a d'ailleurs parlé très précisément de ce sujet avec le Président », a déclaré Emmanuel Macron à l'issue de l'entretien avec son homologue Félix Tshisekedi mardi 30 avril 2024 à Paris.
À lui de poursuivre :
« Pour le moment nous considérons que d'abord on continuera à apporter des sanctions comme ça individuelles et ciblées en fonction des évolutions sur terrain, notre priorité elle est à l'action DDR à l'égard de tous les groupes armés, reinmplication des Forces régionales Onusiennes reconnues et acceptées par la RDC sur son sol et avec un travail et des engagements que nous demandons au Rwanda et ce faisant nous pensons que le dialogue et la recherche de la solution diplomatique et sécuritaire est plus efficace à ce jour mais rien ne doit être exclu, nous ferons tout ce qui est utile à chaque étape comme nous l'avons fait tous ces derniers mois, ces dernières années ».
La partie orientale de la République Démocratique du Congo reste une zone en proie à l'insécurité due à l'activisme des groupes armés depuis plusieurs décennies. Malgré les opérations militaires contre ces groupes armés et la proclamation de l'état de siège, la situation demeure particulièrement préoccupante, surtout avec la résurgence des rebelles du M23 soutenus par Kigali dans la province du Nord-Kivu.
Des initiatives régionales lancées peinent à donner des résultats escomptés sur terrain. En même temps, une bonne partie des territoires de Masisi, Rutshuru et Nyiragongo est toujours entre les mains des rebelles du M23 soutenus par le régime de Paul Kagame.
Clément MUAMBA